グローバルな気候 全球气候 глобального климата
Réchauffement Climat du Monde et
conséquences sur la planete Terre
Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre World Climate Change Clima globale Climate
Clima Global Global do Clima वैश्विक जलवायु küresel İklim المناخ العالمي
SPECIAL SUMMIT
ON CLIMATE CHANGE..2016 Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre World Climate Change Clima globale Climate
Clima Global Global do Clima वैश्विक जलवायु küresel İklim المناخ العالمي
Dama Driss ,Master en technologies
MONDE.Cop22.nov.Maroc,Marrakech sous les projecteurs
Fin du premier sommet mondial sur les changements climatiques,aprés le dernier Accord Paris 2015,ce sera la premiere lancée vers la mise en application du protocol de Paris2015..qui devrait s'appliquer de2020 a 2050.
MAROC.La COP22 a tiré sa reverence,Les représentants de la COP22 se
sont donné rendez-vous dans un an à Bonn fin2017..avec Fidji
plus111 Pays ont ratifié
l'Accord de Paris à ce jour 18nov.2016(y compris le
japon,Australie,Royaume-unis..)
La Proclamation de
Marrakech vient clore la COP22. Du 7 au 18 novembre 2016, la Conférence des
Parties organisée par l'ONU sur le changement climatique a permis d'avancer, un
peu, sur la question. Les représentants de 190 pays après de nombreuses
négociations, perturbées par l'élection de Donald Trump et ses déclarations
sceptiques sur le sujet, ont confirmé l'objectif de mobilisation de 100 mrds$
par an... déjà défini à Paris en décembre 2015 lors de la COP21.
Seule avancée notable
dans la cité marocaine, les mesures de l'accord de Paris (entré en vigueur le 4
novembre 2016), et notamment le respect de la clause visant à contenir
"bien en dessous des 2%" la hausse du thermomètre mondial, devrait
être appliquées en 2018 au lieu de 2020. Un gain de deux ans justifié dès les
premiers mots de la proclamation : "Nous, chefs d'Etat, de gouvernement et
délégations réunis à Marrakech.... appelons à accroître l'ambition et à
renforcer notre coopération".
L'accélération du
calendrier montre la"priorité urgente" et la "dynamique
irréversible" en faveur du combat contre le réchauffement climatique comme
l'indique le texte de clôture.
La COP22 appelle à
"un engagement politique des plus fermes afin de lutter contre les
changements climatiques" et à "une solidarité plus forte avec les
pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques". Les
signataires de la Proclamation de Marrakech s'engagent à "augmenter le
montant, les versements et l'accès aux financements pour des projets
climatiques".
La COP23 sera confiée
aux Fidji mais se déroulera à Bonn en Allemagne du 6 au 17 novembre 2017,au
siège du secrétariat de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les
changements climatiques.
voir,Lire la
proclamation de Marrakech
COP22 ,CLIMAT MONDIALE,APRES-MARRAKECH 2016
SALE TEMPS POUR LA SURVIE DU CLIMAT DE LA PLANETE
DEPUIS DES ANNEES,
LES COMPAGNIES QUI GOUVERNENT.. LE CLIMAT DE LA TERRE
Sacrifice de l'avenir de la planete..pour..quelques tonnes de petrole en plus en Siƅerie et Arctique..ou au tiers Monde !
Donald Trump confie l'Écologie à un climatosceptique (Myron Ebell, ancien avocat des compagnies de charbon et petrole d'Oklahoma)..puis,Trump nomme à la diplomatie le PDG d'ExxonMobil ,groupe petrolier mondial.. !
Analyse-synthese :prés nomination de l'ancien avocat des compagnies de charbon et petrole d'oklahoma,Myron Ebell à la tête de l'Agence de protection de l'environnement américaine(Myron fut un ancien d'un groupe de pseudo-chercheurs ou climato-sceptiques(Global Warming and International Environmental Policy at the Competitive Enterprise Institute),defendant plutot les compagnies petrolieres&charbonieres et refusant de croire au rechauffement climatique mondial,financés secretement..par ExxonMobil) et qui fut porté au poste de responsable de l'agence contre laquelle il s'est battu pendant des années?!, le President Trump ,a encore annoncé la couleur le 13decembre2016..et renforcé sa nouvelle equipe,avec Rex Tillerson (promu secrétaire d'Etat des Etats-Unis )..PDG d'ExxonMobil compagnie deja connue dans le passé pour differentes affaires de pollution ,loƅƅying ,ou corruption notoire ,etc..et qui vise encore en cette periode des centaines de milliards de dollars de contrats..a l’est et a l’ouest !
La Presse Internationale ,a sortit plusieurs écrits&puƅlis en decemƅre2016,voir-min-selection d’articles-utiles :
ARTICLE-REFERENCE1 :Jn.Romandie,article-complet-article1
ARTICLE-REFERENCE2 : lepoint-magazine,click-ici,ou lire ci-dessous :
Donald Trump a nommé mardi comme chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, PDG du géant pétrolier ExxonMobil qui a ses entrées à Moscou, une nomination qui provoque des remous chez certains conservateurs inquiets du rapprochement annoncé avec la Russie.
M. Tillerson, 64 ans, connaît très bien la Russie où il a conclu de nombreux contrats depuis les années 1990, avant de prendre en 2006 la direction du premier groupe pétrolier mondial coté en Bourse. Il a au fil des ans développé une relation personnelle avec le président russe Vladimir Poutine. Le Kremlin a d'ailleurs immédiatement salué un "professionnel" qui a "de bonnes relations de travail" avec le chef de l'Etat russe.
Ce choix risque toutefois de se heurter à l'opposition du Sénat, qui devra confirmer cette nomination ministérielle, au moment où Moscou est accusé par la CIA d'avoir interféré dans la présidentielle américaine du 8 novembre en faveur de Donald Trump.
Mais en faisant de ce puissant homme d'affaires la voix et le visage de la diplomatie américaine, le président élu confirme qu'il veut amorcer une détente avec la Russie. Après une tentative de "reset" (relance, Ndlr) lancée en 2009 par le président Barack Obama et sa secrétaire d'Etat de l'époque Hillary Clinton, les relations américano-russes sont tombées au plus bas ces dernières années avec l'annexion de la Crimée et la guerre en Syrie.
"Je ne peux imaginer une personne mieux préparée et aussi dévouée pour servir en tant que secrétaire d'Etat à ce moment crucial de notre histoire", s'est félicité M. Trump en annonçant la nomination de M. Tillerson dans un communiqué.
..Les démocrates sonnent l'alarme et le sénateur Bernie Sanders a déjà annoncé qu'il voterait contre lui. Certains républicains qui considèrent Moscou comme un ennemi ont également émis des réserves..
SUITE-ARTICLE,13/12/2016,lepoint-magazine,click-ici
APRES COP22 DE MARRAKECH,ET COP21 PROTOCOL CLIMAT PARIS 2016
SALE TEMPS POUR LA PLANETE
Actualité Monde-Amérique Nord
Le PDG d'ExxonMobil, proche de Poutine, va diriger la diplomatie de Trump !
Le patron du géant pétrolier ExxonMobil Rex Tillerson, ici le 2 juin 2015 à Paris, connaît bien Vladimir Poutine.Le patron du géant pétrolier ExxonMobil Rex Tillerson, ici le 2 juin 2015 à Paris, connaît bien Vladimir Poutine. afp.com/ERIC PIERMONT
Différents médias américains annoncent que Donald Trump songe à confier le secrétariat d'Etat (c'est à dire les Affaires étrangères) au patron du géant pétrolier ExxonMobil, Rex Tillerson, que Vladimir Poutine a décoré de l'ordre de l'amitié.
A l'heure où la CIA s'inquiète de l'immixtion de Moscou dans la dernière présidentielle, une telle nomination suscite la polémique. Comme patron, Tex Tillerson entretient en effet d'étroites relations d'affaires avec la Russie de Vladimir Poutine.
Des centaines de milliards de dollars de contrats
ExxonMobil a des activités pétrolières et gazières dans plus de 50 pays et a conclu une dizaine de partenariats avec Rosneft, la principale compagnie pétrolière russe, détenue par l'Etat, depuis 2011. Les contrats conclus avec la Russie par ExxonMobil pourraient potentiellement générer 500 milliards de dollars..
SUITE-ARTICLE, Par LEXPRESS.fr & AFP ,11/12/2016 click-ici
article2-Jn.20mn,suite-article2,
article2-romandie,suite-article3,
MONDE-EMISSIONS GAZ 2016:
Lire le bilan du Global Carbon Project :
http://www.globalcarbonatlas.org/en/content/welcome-carbon-atlas
CLIMATOLOGIE
Le méthane en augmentation dans l'atmosphère
À eux seuls, les troupeaux représentent 30 % des émissions de méthane d’origine anthropique (émissions liées à la digestion des ruminants, mais aussi à la fermentation des fumiers).
Pour la première fois, un bilan complet des émissions de méthane est publié par le Global Carbon Project. Les concentrations atmosphériques de ce puissant gaz à effet de serre affichent une forte accélération depuis 2014. Les explications de Marielle Saunois, enseignante-chercheuse en physique-chimie de l’atmosphère au LSCE, qui a participé à cette étude.
La publication d’un bilan spécifiquement consacré aux émissions de méthane est une première. Qu’est-ce qui a justifié ce choix ?
Marielle Saunois1 : Tous les ans, la communauté scientifique publie le « bilan CO2 » de l’année écoulée. Cela n’existait pas pour le méthane (CH4) jusqu’à présent. Or, si le CO2 est responsable à lui seul de 80 % du réchauffement climatique observé, le méthane reste un puissant gaz à effet de serre – 28 fois plus puissant que le CO2 pour des quantités équivalentes sur un horizon de cent ans. Les résultats publiés aujourd’hui ont donc toutes les raisons de nous inquiéter : d’après les réseaux internationaux qui le mesurent en continu dans toutes les régions du globe, les concentrations de méthane dans l’atmosphère ont augmenté en 2015 pour atteindre 1 835 ppb (parties par milliard) en 2015 – soit une hausse de 10 ppb par rapport à 2014.
Si le CO2 est responsable à lui seul de 80 % du réchauffement climatique observé, le méthane reste un puissant gaz à effet de serre.
12.12.2016, par Laure Cailloce,lire-suite-article-ici
Lire le bilan du Global Carbon Project :
http://www.globalcarbonatlas.org/en/content/welcome-carbon-atlas
Selon les extrapolations des chercheurs et auteurs de l’article de Nature, quelque 55 milliards de tonnes de carbone (l’équivalent de 200 milliards de CO2) seront rejetées dans l’atmosphère d’ici 35 ans par ce phénomène de feedback.Le scénario du traité de Paris pour que la hausse globale des températures soit maintenue en dessous de 2?°C implique un ajout de tout au plus 1?000 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.suite-article
MONDE ,12/12/2016
Le méthane, l’autre gaz à effet de serre qui réchauffe la planète
Les émissions de méthane, un gaz à effet de serre, risquent de compromettre sérieusement la lutte contre le réchauffement climatique. Il serait encore plus dangereux que le CO2 selon deux études publiées en moins d’un mois. En cause les activités humaines et la fonte du pergélisol, le nom français du permafrost.
Selon l’étude, 60 % des émissions de méthane sont liées aux activités humaines, mais le réchauffement du pergélisol devrait augmenter sa part des sources dites naturelles d'ici trente ans. Selon l’étude, 60 % des émissions de méthane sont liées aux activités humaines, mais le réchauffement du pergélisol devrait augmenter sa part des sources dites naturelles d'ici trente ans. | Infographie UN Action Climat
Après un léger ralentissement entre 2000 et 2006, la concentration de méthane dans l’atmosphère a crû dix fois plus rapidement depuis 2007, relève l’étude publiée ce lundi 12 décembre, dans le journal Earth System Science Data, en collaboration avec le CNRS. Or, le méthane est vingt-huit fois plus «réchauffant?» que le CO2 tout en persistant moins longtemps dans l’air–?environ dix ans.
60% des émissions liées à l’activité humaine
Deuxième grand gaz à effet de serre lié aux activités humaines, après le dioxyde de carbone (CO2), le méthane contribue pour quelque 20% au réchauffement en cours. Jusqu’ici les mesures contre le réchauffement se sont largement concentrées sur le CO2, issu pour une large part des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), et qui représente 70% des gaz à effet de serre.
Le méthane est également plus difficile à pister. Selon l’étude, 60?% de ses émissions sont liées aux activités humaines dont plus de la moitié (36%) de l’agriculture–éructations des ruminants et rizières?–et du traitement des déchets. Mais une bonne part provient de sources «naturelles?» (zones humides, formations géologiques…). Et celle-ci devrait exploser avec le réchauffement des zones glacées de la planète.
Réchauffement du pergélisol: la bombe à retardement
Un scientifique du programme Takuvik. Mené par l'Université Laval du Québec et le CNRS français, il étudie les émissions de méthane dans le grand nord canadien, en septembre 2015. Un scientifique du programme Takuvik. Mené par l'Université Laval du Québec et le CNRS français, il étudie les émissions de méthane dans le grand nord canadien, en septembre 2015
Dans un texte publié par la revue Nature, daté du mercredi 30 novembre, les scientifiques parlaient d’une «?vraie bombe climatique?». Le relâchement de milliards de tonnes de méthane dans l’atmosphère par les sols du monde entier est sur le point de se concrétiser. Dans cette revue, cinquante scientifiques ont partagé leur analyse de 49 études empiriques sur l’émission de méthane par le sol. Elle confirme que le réchauffement global pousse les sols de partout–et pas juste le pergélisol de l’Arctique–à rejeter plus de gaz à effet de serre qu’à en absorber.
Si dans certaines régions les sols continuent d’emmagasiner le CO2 grâce à la photosynthèse des plantes, dans la plupart des cas ils n’en peuvent plus: ils rejettent plus de carbone par la voie du méthane qu’ils absorbent de CO2.C’est en quelque sorte la manière des sols de «transpirer» face à la chaleur montante, alors que les micro-organismes (bactéries et microbes) contenus dans les végétaux en décomposition respirent davantage.
Plus l’atmosphère se réchauffe, plus les sols se réchauffent
Par Christelle Guibert (avec le CNRS),lire-suite-article1
lire-suite-article2
TERRE.
Le boom des émissions de méthane menace la lutte contre le réchauffement
Dans une étude, publiée lundi, 80 scientifiques de 15 pays révèlent que 60 % de ses émissions sont liées aux activités humaines.
60 % des émissions de méthane sont liées aux activités humaines.
Les émissions de méthane – un gaz à effet de serre plus nocif que le CO2 – s’envolent depuis dix ans et risquent de compromettre la lutte contre le réchauffement, mettent en garde, lundi 12 décembre, des chercheurs qui ont coordonné un bilan mondial mené par plus de 80 scientifiques de 15 pays.
« Il faut de toute urgence s’attacher à quantifier et réduire [c] es émissions », ont-ils plaidé dans le journal Earth System Science Data dans lequel leur étude a été publiée.
Après un léger ralentissement entre 2000 et 2006, la concentration de méthane dans l’atmosphère a crû dix fois plus rapidement depuis 2007, relèvent les chercheurs. Or, le méthane est vingt-huit fois plus « réchauffant » que le CO2 tout en persistant moins longtemps dans l’air – environ dix ans.
« Contenir le réchauffement sous 2 °C est déjà un défi considérable », ont souligné ces mêmes chercheurs dans le bulletin Environmental Research Letters, à propos de l’objectif que la communauté internationale s’est fixée à la fin de 2015 dans l’accord de Paris. « Un tel objectif deviendra de plus en plus difficile à tenir si l’on ne réduit pas les émissions de méthane fortement et rapidement », ont-ils ajouté.
L’agriculture et le traitement des déchets
Deuxième grand gaz à effet de serre lié aux activités humaines, après le dioxyde de carbone (CO2), le méthane contribue pour quelque 20 % au réchauffement en cours. Jusqu’ici les mesures contre le réchauffement se sont largement concentrées sur le CO2, issu pour une large part des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), et qui représente 70 % des gaz à effet de serre.
Le méthane est également plus difficile à pister que le CO2, car plus diffus et une bonne part provient de sources « naturelles » (zones humides, formations géologiques…). Cependant, selon l’étude, 60 % de ses émissions sont liées aux activités humaines dont plus de la moitié (36 %) de l’agriculture – éructations des ruminants et rizières – et du traitement des déchets.
Les chercheurs privilégient d’ailleurs cette hypothèse pour expliquer la hausse des émissions. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le nombre de têtes de bétail est en effet passé de 1,3 milliard en 1994 à 1,5 milliard vingt ans plus tard.
Mais les chercheurs n’excluent pas non plus le rôle des énergies fossiles dans ce boom. Quelque 21 % des émanations de méthane sont ainsi dues à l’exploitation du charbon, du pétrole et du gaz : de l’extraction jusqu’aux réseaux de distribution, les fuites de méthane sont très fréquentes.
Réf.Jn.Le Monde.fr avec AFP ,12.12.2016 lire-suite-article
Nota :les ƅarrages d’eaux & Lac-artificiels ,emettent aussi,plus de 20%des emissions annuelles de methane.
PLANETE-TERRA
Les émissions de méthane menacent la lutte contre le réchauffement
La flambée depuis dix ans des émissions de méthane risque de compromettre la lutte contre le réchauffement, mettent en garde lundi des experts. Ce gaz à effet de serre est plus nocif pour le climat que le CO2.
"Il faut de toute urgence s'attacher à quantifier et réduire les émissions de méthane", plaident dans un éditorial ces chercheurs. Ils ont coordonné un bilan mondial mené par plus de 80 scientifiques de 15 pays.
Après un léger ralentissement entre 2000 et 2006, la concentration de méthane dans l'atmosphère a cru dix fois plus rapidement la décennie suivante, relève l'étude parue dans le journal Earth System Science Data.
"Contenir le réchauffement sous 2°C est déjà un défi considérable," soulignent ces mêmes chercheurs dans le bulletin Environmental Research Letters, à propos de l'objectif que la communauté internationale s'est fixée fin 2015 dans l'accord de Paris. "Un tel objectif deviendra de plus en plus difficile à tenir si l'on ne réduit pas les émissions de méthane fortement et rapidement", ajoutent-ils.
28 fois plus réchauffant
Les concentrations augmentent de plus en plus vite depuis 2007, avec en particulier une forte accélération en 2014 et 2015. Au point qu'aucun scénario moyen du dernier rapport du Giec, synthèse de référence sur le climat, ne montrait cette évolution.
"De façon inquiétante, la vitesse d'augmentation se rapproche du scénario le plus pessimiste", souligne Marielle Saunois, de l'Université de Versailles Saint Quentin (UVSQ).
Deuxième grand gaz à effet de serre lié aux activités humaines, après le dioxyde de carbone (CO2), le méthane contribue pour quelque 20% au réchauffement en cours. Jusqu'ici les mesures contre le réchauffement se sont largement concentrées sur le CO2, issu pour une large part des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), et qui représente 70% des gaz à effet de serre.
Or, le méthane est 28 fois plus "réchauffant" que le CO2 - tout en persistant moins longtemps dans l'air (environ 10 ans). Il est plus difficile à pister que le CO2, car plus diffus.
Hypothèses
Résultat de l'exploitation des énergies fossiles ou plus probablement des activités agricoles... Les chercheurs formulent plusieurs hypothèses pour tenter d'expliquer cet emballement.
Une bonne part du méthane provient de sources "naturelles" (zones humides, formations géologiques...). Cependant, selon l'étude, 60% de ses émissions sont liées aux activités humaines: notamment 36% viennent de l'agriculture (éructations des ruminants et rizières) et du traitement des déchets.
D'ailleurs, les chercheurs privilégient cette hypothèse pour expliquer la hausse des émissions (selon la FAO, le nombre de têtes de bétail est passé de 1,3 milliard en 1994 à 1,5 milliard 20 ans plus tard). Mais ils n'excluent pas non plus le rôle des énergies fossiles dans ce boom.
Quelque 21% des émanations de méthane sont de fait dues à l'exploitation du charbon, du pétrole et du gaz: de l'extraction jusqu'aux réseaux de distribution, les fuites de méthane sont très fréquentes. "A partir des années 2000, il y a eu une grosse exploitation du charbon en Chine, et l'exploitation du gaz aux Etats-Unis a aussi augmenté", rappelle Mme Saunois.
Concernant le permafrost, ces sols gelés des hautes latitudes, ils peuvent aussi dégager du méthane en dégelant, une grande crainte des climatologues. Mais à ce stade, "on ne voit pas d'augmentation anormale des concentrations", dit le chercheur et co-auteur Philippe Bousquet, pour qui ces "émissions risquent d'augmenter dans le temps mais sur des décennies".
lire-suite-article-ici
PLANETE-TERRE
La «bombe» méthane va exploser, et ça ne sera pas beau
Le cauchemar climatique dont bien des scientifiques nous préviennent depuis longtemps est sur le point de se concrétiser: le relâchement de milliards de tonnes de méthane dans l’atmosphère par les sols du monde entier.
Un tel événement pourrait provoquer l’emballement du climat, peu importe les efforts des Terriens à réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre. C’est ce que les scientifiques appellent la «vraie bombe climatique».
INFOGRAPHIE: LE PIÈGE DU MÉTHANE, EN «5 MINUTES»
Dans un texte publié par la revue Nature mercredi, et dont le Washington Post faisait état jeudi, 50 scientifiques partagent leur analyse de 49 études empiriques sur l’émission de méthane par le sol. Elle confirme que le réchauffement global pousse les sols de partout – et pas juste ceux de l’Arctique – à rejeter plus de gaz à effet de serre qu’à en en absorber.
Si dans certaines régions les sols continuent d’emmagasiner le Co2 grâce à la photosynthèse des plantes, dans la plupart des cas ils n’en peuvent plus: ils rejettent plus de carbone par la voie du méthane qu'ils absorbent de Co2.
C’est en quelque sorte la manière des sols de «transpirer» face à la chaleur montante, alors que les micro-organismes (bactéries et microbes) contenus dans les végétaux en décomposition respirent davantage. Ou à la Terre de se venger, selon un point de vue plus philosophique.
Sans surprise, c’est dans les régions arctiques où les émissions de méthane à partir des plantes en décomposition prises dans le pergélisol sont les plus importantes.
Mais ce qui inquiète vraiment plus les climatologues, ce sont les sols en zones plus tempérées qui, eux aussi, ont commencé à émettre plus de GES qu’ils en absorbent par le Co2, face à la hausse de leur température.
C’est l’effet «feedback»: plus l’atmosphère se réchauffe, plus les sols se réchauffent. Et plus ces derniers se réchauffent, plus ils rejettent des gaz à effet de serre, du Co, via leurs rejets en méthane, un gaz 20 à 25 fois plus intense sur l’effet de serre que le Co2. Et par le fait même, provoquent encore plus de réchauffement.
Selon les extrapolations des chercheurs et auteurs de l’article de Nature, quelque 55 milliards de tonnes de carbone (l’équivalent de 200 milliards de Co2) seront rejetées dans l’atmosphère d’ici 35 ans par ce phénomène de feedback.
Le scénario du traité de Paris pour que la hausse globale des températures soit maintenue à l’intérieur d’une fourchette de 2 ° C implique un ajout de tout au plus 1000 milliards de tonnes de Co2 dans l’atmosphère.
Or, l’émission de gaz à effet de serre par les sols n’est tenue en compte dans aucune prévision ou simulation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies (GIEC), même les plus alarmistes, due à l’incertitude de ce phénomène mal compris jusqu’à maintenant.
En d’autres mots, les sols de la planète, par leurs rejets de méthane face au réchauffement viennent juste de «buster» notre budget de Co2 pour le reste du siècle.
Tout ça, c’est la bonne nouvelle. La mauvaise: l’article de Nature mentionne que plusieurs des études relatives à l’émission de méthane s’appuient sur des recherches faites sur le pergélisol, et ne calculent que le méthane contenu dans la première couche de 10 cm de celui-ci.
Si par malheur – ce qui s’avère fort probable – la libération du méthane provient d’encore plus profond, les chiffres d’émanations cités plus haut devront être multipliés. Le pergélisol atteint plusieurs mètres d’épaisseur dans la toundra; jusqu’à 750 mètres dans le Grand Nord canadien. L’Arctique à lui seul retiendrait l’équivalent d’environ 1700 milliards de tonnes de Co2.
lire-suite-article-complet-ici
CLIMAT-RECHAUFFEMENT-TERRE
Climat-du-futur: la flambée des émissions de méthane inquiète les chercheurs
Réchauffement climatique : les émissions de méthane plus nocives que le CO2
Plusieurs chercheurs publient ce lundi une étude alarmante sur les émissions de méthane. Ce gaz à effet de serre est plus difficile à pister.
Après le CO2, le méthane est en train de devenir le gaz à effet de serre dont les effets sur l'environnement inquiètent le plus les chercheurs. Ce lundi, plusieurs d'entre eux signent un éditorial dans le journal Earth System Science Data et publient une étude afin d'attirer l'attention sur ce gaz qui serait encore plus nocif que le CO2.
"Il faut de toute urgence s'attacher à quantifier et réduire les émissions de méthane", plaident ces scientifiques qui ont coordonné un bilan mondial, mené par plus de 80 scientifiques de 15 pays. "Contenir le réchauffement sous 2°C est déjà un défi considérable. Un tel objectif deviendra de…
Environnement: la flambée depuis dix ans des émissions de méthane, risque de compromettre la lutte contre le réchauffement climatique
La flambée depuis dix ans des émissions de méthane, un gaz à effet de serre plus nocif pour le climat que le CO2, risque de compromettre la lutte contre le réchauffement, mettent en garde lundi des experts.
"Il faut de toute urgence s'attacher à quantifier et réduire les émissions de méthane", plaident dans un éditorial ces chercheurs qui ont coordonné un bilan mondial mené par plus de 80 scientifiques de 15 pays.
Après un léger ralentissement entre 2000 et 2006, la concentration de méthane dans l'atmosphère a crû dix fois plus rapidement la décennie suivante, relève l'étude parue dans le journal Earth System Science Data.
"Contenir le réchauffement sous 2°C est déjà un défi considérable," soulignent ces mêmes chercheurs dans le bulletin Environmental Research Letters, à propos de l'objectif que la communauté internationale s'est fixée fin 2015 dans l'accord de Paris.
"Un tel objectif deviendra de plus en plus difficile à tenir si l'on ne réduit pas les émissions de méthane fortement et rapidement", ajoutent-ils.
Résultat de l'exploitation des énergies fossiles ou plus probablement des activités agricoles... Les chercheurs formulent plusieurs hypothèses pour tenter d'expliquer cet emballement.
Les concentrations augmentent de plus en plus vite depuis 2007, avec en particulier une forte accélération en 2014 et 2015.
Au point qu'aucun scénario moyen du dernier rapport du Giec, synthèse de référence sur le climat, ne montrait cette évolution.
"De façon inquiétante, la vitesse d'augmentation se rapproche du scénario le plus pessimiste", souligne Marielle Saunois, de l'Université de Versailles Saint Quentin (UVSQ).
Deuxième grand gaz à effet de serre lié aux activités humaines, après le dioxyde de carbone (CO2), le méthane contribue pour quelque 20% au réchauffement en cours.
Jusqu'ici les mesures contre le réchauffement se sont largement concentrées sur le CO2, issu pour une large part des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), et qui représente 70% des gaz à effet de serre.
Or, le méthane est 28 fois plus "réchauffant" que le CO2 -- tout en persistant moins longtemps dans l'air (environ 10 ans).
- grand potentiel d'action -
Il est plus difficile à pister que le CO2, car plus diffus et une bonne part provient de sources "naturelles" (zones humides, formations géologiques...).
Cependant, selon l'étude, 60% de ses émissions sont liées aux activités humaines: notamment 36% viennent de l'agriculture (éructations des ruminants et rizières) et du traitement des déchets.
D'ailleurs les chercheurs privilégient cette hypothèse pour expliquer la hausse des émissions (selon la FAO, le nombre de têtes de bétail est passé d'1,3 milliard en 1994 à 1,5 milliard 20 ans plus tard).
Mais ils n'excluent pas non plus le rôle des énergies fossiles dans ce boom.
Quelque 21% des émanations de méthane sont de fait dues à l'exploitation du charbon, du pétrole et du gaz: de l'extraction jusqu'aux réseaux de distribution, les fuites de méthane sont très fréquentes.
"A partir des années 2000, il y a eu une grosse exploitation du charbon en Chine, et l'exploitation du gaz aux Etats-Unis a aussi augmenté", rappelle Mme Saunois.
Concernant le permafrost, ces sols gelés des hautes latitudes, ils peuvent aussi dégager du méthane en dégelant, une grande crainte des climatologues. Mais à ce stade, "on ne voit pas d'augmentation anormale des concentrations", dit le chercheur et co-auteur Philippe Bousquet, pour qui ces "émissions risquent d'augmenter dans le temps mais sur des décennies".
Quant au boom particulièrement spectaculaire des deux dernières années, les scientifiques ont encore plus de mal à l'expliquer.
Lire la suite sur L'Express, 12 décembre 2016
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AMERIQUE-NORD.suite-cop22
Canada: accord a minima pour la réduction des émissions de GES
Monde,Climat:Le Canada quitte l'ère carbonifère
Un accord a minima et à la carte a été finalisé vendredi entre le gouvernement fédéral canadien et les provinces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de respecter la ratification de l'accord de Paris sur le climat.
Deux provinces sur les 10 de la confédération, la Saskatchewan et le Manitoba, ont cependant refusé de signer cet accord basé sur l'imposition d'une taxe carbone progressive à partir de 2018 ou de mettre en place des mécanismes équivalents de réduction des émissions.
Le Premier ministre Justin Trudeau a annoncé la conclusion avec les responsables des 10 provinces et trois territoires un "cadre qui comprend des mesures réelles et concrètes pour construire une économie forte et propre".
Mais, a-t-il nuancé lors d'une conférence de presse, la taxe carbone "n'est pas une mesure suffisante pour atteindre les cibles ambitieuses de l'accord de Paris".
"Pour y arriver, nous devrons faire plus", a reconnu M. Trudeau qui reste inflexible et assure vouloir imposer la tarification du carbone aux provinces qui refusent de signer. "C'est un moyen pour le Canada de remplir ses obligations" et le prix décidé en octobre de 10 dollars la tonne dès 2018 --pour passer progressivement à 50 dollars en 2022--, "va s'appliquer" à tous, a affirmé M. Trudeau.
Le Canada a pris l'engagement de réduire les émissions de GES de 30% d'ici 2030, par rapport à 2005. A un peu plus de 700 millions de tonnes, ces émissions pèsent moins de 2% du total mondial mais sont d'environ 200 millions de tonnes supérieures aux engagements pris par le Canada à Paris.
Le gouvernement Trudeau a dû abaisser ses ambitions afin d'obtenir la signature de la Colombie-Britannique qui refusait de payer plus que les autres provinces en raison de son avance sur l'environnement. Cette province qui a mis en place une taxe carbone depuis huit ans, a obtenu dans une annexe "le droit en 2020 d'analyser (...) les niveaux d'équité" entre les provinces et de prendre "les mesures appropriées pour la Colombie-Britannique", a déclaré sa Première ministre Christy Clark.
Ce mécanisme permettrait alors de décider d'augmenter "notre taxe sur le carbone de 10 ou 20 dollars" la tonne, ou de prendre "d'autres mesures pour obtenir des réductions plus importantes au niveau des émissions de GES", a-t-elle ajouté.
liberation&AFP, publié le samedi 10 décembre 2016,
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CANADA,Green-way ? real ..or ..movie-scenario ?
Le Canada adopte un accord a minima pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
Le texte prévoit la mise en place d’une taxe carbone progressive à partir de 2018. Deux provinces, le Saskatchewan et le Manitoba, ont refusé de le signer.
Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a dévoilé, vendredi 9 décembre, un plan national de lutte contre le changement climatique qualifié certes d’« ambitieux », mais à l’issue incertaine au vu des récentes décisions en faveur d’oléoducs controversés qui accéléreront la production du pétrole issu des sables bitumineux.
« Le Canada ne peut pas se permettre de vaciller » dans la lutte contre le changement climatique et « doit faire sa part », même si ses émissions de gaz à effet de serre pèsent moins de 2 % du total mondial, a déclaré M. Trudeau lors d’une réunion avec les premiers ministres des provinces et des territoires qui était destinée à entériner une nouvelle stratégie nationale.
Ils se sont entendus sur les moyens qui doivent permettre d’atteindre des cibles absolues de réduction des gaz à effet de serre mais le Manitoba et le Saskatchewan ont refusé de signer l’accord, s’opposant à la mise en place d’une taxe carbone.
Devenir « un leader mondial en matière d’énergie propre »
Pour réduire les émissions de 30 % d’ici à 2030 par rapport à leur niveau de 2005 – c’est l’engagement pris par Ottawa lors de l’accord de Paris en décembre 2015 –, le Canada devra les diminuer de 742 à 523 mégatonnes.
L’effort des provinces, allié à des réductions de méthane du secteur énergétique ainsi que des hydrofluorocarbures – ces gaz dont l’effet de serre est 14 000 fois plus puissant que le CO2 sont principalement utilisés comme réfrigérants, dans les climatiseurs et les réfrigérateurs – permettrait d’éliminer 89 mégatonnes.
La fermeture des centrales électriques au charbon d’ici à 2030, annoncée en novembre, et l’adoption de meilleures normes énergétiques pour les habitations et les voitures retrancherait encore 86 mégatonnes, alors que 44 mégatonnes seraient éliminées par des investissements dans les transports en commun, les infrastructures vertes et le stockage du carbone dans des forêts et des milieux humides protégés.
Le plan inclut par ailleurs une taxe carbone nationale à partir de 2018 dans les provinces qui n’en auront pas encore adopté une.
Le Canada veut devenir « un vrai leader mondial en matière d’énergie propre » en visant « 90 % d’énergie renouvelable d’ici à 2030 », souligne M. Trudeau.
Le premier ministre avait créé la surprise, en octobre, en annonçant une taxe de 10 dollars canadiens (7,20 euros) la tonne de CO2 pour 2018, qui doit être augmentée de 10 dollars canadiens par an pour atteindre 50 dollars en 2022. La plupart des provinces ont ou auront alors un système de tarification du carbone mais certaines jugent ce montant de 50 dollars trop élevé ; elles réclament plus d’équité ou n’en veulent pas, comme le Saskatchewan.
Hausse de la production de pétrole
Le plan pourrait surtout battre de l’aile sous l’effet d’une hausse de la production nationale de pétrole, entraînant une augmentation des émissions. La progression est évaluée à 40 % d’ici à 2025, principalement dans les sables bitumineux ; la production passerait alors de 2,4 millions à 3,4 millions de barils par jour.
Aux prises avec une croissance anémique, M. Trudeau a cédé aux pressions de l’industrie pétrolière qui réclame des oléoducs pour pouvoir exporter la ressource. Il a soufflé le chaud et le froid, le 29 novembre, rejetant d’abord le controversé Northern Gateway entre l’Alberta et la Colombie-Britannique, mais soulevant aussi la grogne des leaders environnementaux et locaux en donnant son aval à deux autres projets.
Le premier prolongerait sur près de 1 000 kilomètres l’oléoduc Trans Mountain de Kinder Morgan, entre Edmonton (Alberta) et Burnaby (Colombie-Britannique), et s’accompagnerait de l’agrandissement d’un terminal pétrolier, avec un coût de 6,8 milliards de dollars canadiens. Il traverserait le parc national Jasper et transporterait 890 000 barils de pétrole par jour, contre 300 000 actuellement.
Le second remplacerait sur 1 660 kilomètres la ligne 3 d’Enbridge entre Hardisty (Alberta) et Superior (Wisconsin), un projet de 7,5 milliards de dollars qui doublera la capacité de l’oléoduc, à 760 000 barils de pétrole par jour.
M. Trudeau se justifie en voulant faire du Canada « un pays plus propre et plus prospère ». Il fait le pari de « gérer la transition vers une économie à faible taux de carbone », avec une hausse de la production de pétrole.
RFI&LE MONDE ,Anne Pélouas (Montréal), 10.12.2016
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CANADA,Green-way? Entente sur les GES: deux provinces refusent de signer, la taxe carbone s'appliquera
La Saskatchewan et le Manitoba ont refusé d'apposer...
Deux provinces ont refusé de signer l'entente «cadre» sur la stratégie pancanadienne de lutte contre les effets de serre, mais Justin Trudeau les a prévenues: un prix sur le carbone leur sera imposé malgré tout, comme prévu.
Onze des 13 provinces et territoires canadiens ont apposé leur signature sur le document qui fait office de plan pour réduire les gaz à effet de serre (GES), boudé par la Saskatchewan et le Manitoba pour des raisons différentes. La Colombie-Britannique, qui a fait prolonger le suspense, a fini par donner son aval à la dernière minute, moyennant quelques garanties.
C'est la volonté du gouvernement Trudeau d'imposer un prix plancher sur le carbone dès 2018 qui a créé le plus de tensions. Mais M. Trudeau n'a pas hésité à confirmer qu'Ottawa ira de l'avant, malgré le mécontentement de certains.
«Nous avons besoin de protéger l'environnement pour nos petits enfants, a-t-il signalé. Et les mesures que nous avons annoncées d'amener un prix sur le carbone, à travers le pays, s'il n'y a pas de programme équivalent généré par les provinces, continue à s'appliquer à travers le pays.»
Seul le premier ministre québécois Philippe Couillard manquait à la longue table à la conférence de presse rassemblant M. Trudeau et ses homologues des provinces et territoires, ainsi que les leaders autochtones. Il était retenu à Québec pour la fin de la session parlementaire et n'est arrivé à Ottawa que pour le souper portant sur le financement des soins de santé.
Le premier ministre de la Saskatchewan, placé à quelques sièges de M. Trudeau, a fait craquer le vernis d'unité que ce dernier aurait préféré présenter, en signalant que le président américain désigné Donald Trump, un climatosceptique avéré, n'allait pas mettre en oeuvre un tel plan de lutte contre les changements climatiques.
«Je dis simplement: ne soyons pas naïfs, en tant que Canadiens. Il s'agit non seulement de notre premier partenaire commercial, mais aussi d'un compétiteur pour les investissements, l'énergie, etc. Nous avons besoin d'être compétitifs et c'est l'une de nos préoccupations», a lancé Brad Wall.
M. Trudeau lui a rétorqué du tac au tac: «Je pense que tous les Canadiens savent que la politique climatique du Canada sera fixée par les Canadiens, peu importe qui s'avère être le président des États-Unis.»
Le premier ministre du Manitoba, Brian Pallister, a expliqué son refus de signer par les besoins grandissants en santé de sa province, semblant ainsi rendre conditionnel son appui au document à une hausse des transferts fédéraux en santé.
«J'ai l'obligation, parce qu'il s'agit de la préoccupation première de ma province, de soulever la question. Et je vais continuer de la soulever», a-t-il indiqué en guise de justification.
Mesures
L'une des mesures phares du plan de Justin Trudeau demeure le prix sur le carbone annoncé en octobre, qui sera imposé aux provinces qui n'ont pas déjà en place un système de fixation du prix. Dès 2018, le prix sur la tonne de CO2 sera de 10 $ au minimum, et grimpera de 10 $ annuellement pour atteindre 50 $ en 2022.
Pour faire abaisser le nombre d'émissions de mégatonnes de GES du seuil actuel de 742 à 523 en 2030, Ottawa compte sur un ensemble de mesures, lesquelles étaient pour beaucoup déjà connues.
Selon un graphique offert dans l'entente-cadre, 89 mégatonnes pourront être retranchées du bilan carbone du pays grâce à des mesures déjà annoncées, comme les régulations sur les véhicules lourds et celles sur le méthane, ainsi que des initiatives provinciales.
En autre 86 mégatonnes sera éliminé grâce à des initiatives contenues dans le cadre pancanadien, comme l'élimination graduelle des centrales au charbon, l'adoption d'un nouveau code du bâtiment, une entente sur l'électrification des transports et la mise en place de nouvelles normes.
Restent donc 44 mégatonnes qui devront être coupées grâce à «des mesures additionnelles» en infrastructure et en technologies vertes, et qui ne sont pas encore précisées.
Publié le 09 décembre 2016
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FRANCE.Pollution villes
12dec,Ce lundi, des villes du Sud-Ouest sont particulièrement touchées par le nuage de pollution aux particules fines, selon les organismes régionaux d'analyse de l'air.
Si le nuage de pollution s'est éloigné de l'Île-de-France, selon AirParif, il s'accroche aux cieux d'autres villes, principalement dans la moitié sud de l'Hexagone.
En Franche-Comté, ce lundi le niveau de pollution est estimé à huit, sur une échelle de 10, dans les villes de Belfort, Montbéliard, Besançon, Dole, Vesul et Lons Le Saunier. A Colmar et Strasbourg, en Alsace, il est de 6/10. Dans les Pays de la Loire, le niveau de l'air se situe dans la fourchette "moyen à médiocre", selon l'organisme AirPL. Dans le Sud-Ouest, Bordeaux est confronté à un pic de pollution estimé à 8/10 tandis que les autres villes…
publié le lundi 12 décembre 2016.Lire la suite sur L'Express
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FRANCE.Pollution : circulation alternée mardi pour Paris et la proche banlieue
La circulation alternée sera mise en place ce mardi à Paris et dans 22 communes de la petite couronne, en raison de la persistance de la pollution aux particules fines et au dioxyde d'azote, a annoncé lundi le préfet de police Michel Cadot, cité par l'AFP. Seuls les véhicules (voitures, scooters, motos) disposant d'une plaque d'immatriculation paire pourront ainsi circuler, a-t-il précisé. Les transports publics seront gratuits.
Cette mesure, qui pourrait être reconduite mercredi si la situation l'exige, répond au pic de pollution qui sévit en Ile-de-France depuis le 30 novembre (même si la qualité de l'air s'est améliorée ce week-end). Sur son site Internet, Airparif, chargé de la surveillance de la qualité de l'air dans la région, qualifie d'élevé l'indice de pollution…
LesEchos, publié le lundi 05 décembre 2016 ,Lire la suite sur LesEchos
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Baisse des émissions de gaz à effet de serre : où en sommes-nous ?
Vendredi 18 novembre s’est achevée à Marrakech la 22ème conférence de l’ONU sur le climat. Après l’accord de Paris, la COP22 a permis aux pays participants de revenir sur la stratégie à adopter afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de revoir, pour certains, leurs ambitions à la hausse.
Les émissions stagnent depuis trois ans
Après deux semaines de discussion, ce qu’il faudra certainement retenir de la COP22 reste la détermination des 190 pays présents à confirmer leur engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique et à accélérer leur travail sur de nombreux sujets, en particulier les émissions de gaz à effet de serre.
« Paris devait concevoir la machine et Marrakech se retrousser les manches et mettre les mains dans le cambouis ».
Si l’élection du climatosceptique Donald Trump a jeté un vent d’incertitudes sur les négociations, les délégations réunies au Maroc ont fait en sorte de relever le défi lancé lors de la COP21: définir les stratégies nécessaires à la concrétisation de l’accord de Paris. « Paris devait concevoir la machine et Marrakech se retrousser les manches et mettre les mains dans le cambouis », explique Cassie Flynn, conseillère changement climatique au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Sans surprise, la gestion des émissions carbones, principale cause du réchauffement climatique, a monopolisé les débats. Là où l’accord de Paris table sur une décarbonisation globale de la planète pour la deuxième moitié du siècle, certains pays souhaitent désormais atteindre cet objectif avant même 2050.
C’est notamment le cas de la France qui a profité de la COP22 pour annoncer la création d’une alliance non contraignante avec le Maroc et d’autres pays pour mener une série d’actions qui devraient permettre de parvenir rapidement à une neutralité totale des émissions carbones. Baptisée « 2050 pathways platform« , cette initiative rassemble déjà 22 pays, 15 villes, 17 régions et près de 200 entreprises.
Durant la COP21, l’objectif de maintenir le seuil d’augmentation de la température à 2°C avait été confirmé. Pour y parvenir, les émissions devraient normalement diminuer de 0,9 % en moyenne chaque année et cela jusqu’en 2030, comme le rappelle le Global Carbon Project dans son dernier bilan annuel. Cette étude, réalisée par des scientifiques du monde entier ne fait pas encore état d’une telle baisse mais indique que les émissions de gaz à effet de serre sont en phase de stagnation depuis trois ans déjà. Aucune croissance des GES n’a été relevée en 2015 et les experts anticipent une augmentation d’à peine 0,2% sur 2016. Rien à voir donc avec les 2,3 points d’augmentation annuelle de la dernière décennie mais une baisse générale spectaculaire n’est pas à prévoir dans l’immédiat.
Aucune croissance des GES n’a été relevée en 2015 et les experts anticipent une augmentation d’à peine 0,2% sur 2016.
Cependant, certains indicateurs laissent entrevoir d’importants progrès à venir, notamment concernant les émissions de GES générées par les plus gros pollueurs de la planète, la Chine et les Etats-Unis. En concentrant 28 % des émissions totales de gaz à effet de serre, l’Empire du milieu voit sa stratégie anti carbone scrutée à la loupe. Une stratégie qui commence à porter ses fruits puisqu’en 2015, les émissions de GES du pays ont chuté de 0,7 % quand elles augmentaient généralement de 5% en moyenne les années précédentes. L’année dernière a également vu le bilan carbone des Etats-Unis s’alléger avec une baisse de 2,6 % des émissions de GES. Le rapport du Global Carbon Project indique que le pays, responsable de 15 % des émissions mondiales, pourrait dupliquer l’exercice en 2016 et prévoit une nouvelle réduction qui pourrait avoisiner cette fois-ci les -1,7%.
Quant à l’Union Européenne, malgré une légère augmentation en 2015, elle devrait être capable de remplir les objectifs fixés pour 2020 concernant ses émissions carbones selon l’Agence européenne pour l’environnement. Sur les 28 Etats membres, 23 affirment en effet être en mesure d’honorer les engagements pris lors de la COP21.
Priorité à la mobilité durable
Les ambitions sont élevées pour se mettre à la hauteur de l’urgence environnementale à laquelle notre planète doit faire face. Si les 190 pays participants à la COP22 font preuve de bonne volonté, il faut désormais pouvoir mettre en place ce qui a été décidé lors de l’accord de Paris. Pour ce faire, l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique doit considérer la question de la mobilité durable avec attention et en faire une priorité.
Les transports représentent 28 % des émissions de gaz à effet de serre en France, souligne Guillaume Pépy, patron de la SNCF, dans une tribune publiée il y a quelques jours sur le site du groupe ferroviaire français. Les émissions de GES ont en effet augmenté de 9 % entre 1990 et 2012 en France et de 14 % à l’échelle mondiale dans ce secteur, ce qui en fait un levier potentiel majeur de réduction des émissions de GES au niveau mondial.
lun 21 nov 2016,Lire la suite article-complet
USA.Danger Retour au Gega Pollution avec Trump
Donald Trump confie l'Écologie à un dangereux climatosceptique
Trump a bel et bien commencé, par exemple en nommant comme futurs responsables de la politique énergétique de son pays les représentants des lobbys des énergies fossiles.
En désignant Myron Ebell à la tête de l'Agence de protection de l'environnement américaine, le président élu des États-Unis asseoit sa position anti-écolo.
« Un criminel du climat activement recherché pour destruction de notre avenir. » C'est en ces termes qu'un groupe d'activistes avait qualifié le futur « Monsieur Écologie » de l'administration Trump en placardant, en pleine COP21, des centaines d'affiches à l'effigie de Myron Ebell dans les rues de Paris l'année dernière. Mauvaise nouvelle pour les défenseurs de la planète : les rênes de l'Agence de protection de l'environnement américaine (EPA) seront bientôt tenues par un climato-sceptique notoire. Créée en 1970 dans la foulée du jour de la Terre afin de préserver la santé des citoyens, l'institution a…
Lire la suite sur LEPOINT
article, 26 novembre 2016 ,article,article2
Le « Monsieur écologie » de Donald Trump ,un dangereux climatosceptique
Myron Ebell promeut les énergies fossiles pour favoriser la croissance. Il a été nommé à la tête de l’Agence de protection de l’environnement pendant la période de transition.
Les scientifiques le connaissent comme le loup blanc. Cela fait plus de vingt ans que Myron Ebell fait profession de contester à Washington la réalité de l’influence des hommes sur le réchauffement climatique. Avec une stratégie délibérée : introduire le doute par tous les moyens dans l’opinion, contre le consensus de la communauté des chercheurs, pour que perdure, au profit des industriels du pétrole et du charbon, un débat aujourd’hui tranché.
Lobbyiste chevronné
Ce sexagénaire travaille pour le think tank Competitive Enterprise Institute (CEI), souvent défini comme « libertarien ». Ce courant de pensée prône une diminution des réglementations et du périmètre de l’État au profit de la liberté des individus. Le CEI, financé par des fonds privés, est surtout considéré comme un puissant lobby au service des industriels. Il est réputé proche des frères Koch, milliardaires qui ont bâti leur fortune dans le pétrole, le charbon, la finance et la chimie.
Fossoyeur attitré
En confiant la réflexion sur l’avenir de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) à Myron Ebell, Donald Trump semble vouloir mettre en musique ce qu’il a promis avant d’être élu : une mise en pièces de cette institution. Myron Ebell, en 2015, a violemment combattu les accords de Paris qui ont conclu la COP21. Sa ligne ? Il faut « libérer » toutes les énergies fossiles, pour favoriser la croissance.
Défenseur du tabac
Expert ès manipulations de l’opinion, Myron Ebell a mis son talent dans les années 1990 au service de l’industrie du tabac.
suite,article le magazine du Monde , 23.11.2016
L’an I du trumpocène
Avec l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis s’ouvre une période où, pour la première fois depuis l’émergence d’« Homo sapiens », les lubies et la folie d’un seul homme pourront avoir une influence irréversible sur la planète entière
suite-article
rapel,sur Myron Ebell et autre lobby climato-sceptiques.
article1:Wanted: sept lobbyistes dangereux pour le climat se cachent dans la COP21
Les portraits de 7 lobbyistes du charbon et du pétrole placardés sur les mur de Paris.
Sept hommes stipendiés par les industries du pétrole et du charbon, sept «criminels du climat les plus dangereux», s’affichent depuis le 7 décembre sur les murs de Paris. Ces photos placardées par l’ONG Avazz dénoncent les puissants lobbys des énergies polluantes présents dans les couloirs de la COP21. Ces hommes de l’ombre œuvrent pour défendre leurs profits.
«Ces sept noms sont connus pour leur défense des industries du pétrole et du charbon. Leur communication de lobbying vise à freiner toute transition vers des énergies propres.» «Nous publions leurs photos et leurs biographies afin de faire toute la lumière sur leurs petits arrangements et les empêcher de détruire notre avenir», affirme l’ONG Avaaz qui déplore leur présence dans les couloirs de la COP21.
Selon Emma Ruby Sachs, directrice d'Avaaz, «ces sept lobbyistes sont à Paris pour saboter un accord ambitieux pour le climat. Les ministres réunis à Paris pour la COP21 doivent refuser de discuter avec ces criminels du climat qui cherchent à faire dérailler un accord que tout le monde attend.»
Par Michel Lachkar@GeopolisFTV , Publié le 07/12/2015
Article1,
Myron Ebell :Myron Ebell est l'actuel directeur du Global Warming and International Environmental Policy at the Competitive Enterprise Institute, et président de Cooler Heads Coalition, une coalition fondée le ...
article2,article3 , article4
CONFERENCE MONDIALE-CLIMAT,MARRAKECH 2016
Marrakech au Maroc.COP 22 : Analyse-Synthese-ref-JN-Ouest.France
« des
promesses malgré Trump ,Une trajectoire pour 2050 »
La conférence
internationale sur le climat s'achève à Marrakech. Si les avancées concrètes
sont maigres, les Etats ont au moins confirmé leur engagement dans la lutte
contre le réchauffement malgré l'élection surprise de Donald Trump
La 22e conférence
annuelle des Etats signataires de la convention cadre des Nations-Unies sur les
changements climatiques (COP 22) prend fin ce vendredi 18 novembre à Marrakech,
au Maroc. L'élection de Donald Trump, négationniste notoire sur les questions
climatiques, aura bousculé les débats. Bilan.
Tout le monde derrière l'Accord de Paris
Une fois la passation
de pouvoir avec Barack Obama effectuée, les Etats-Unis seront le seul pays au
monde dirigé par un homme, Donald Trump, pour qui le réchauffement climatique
est "un canular". Problème, il s'agit du deuxième émetteur mondial de
gaz à effet de serre avec 15% du total. Un pays dont le partenariat avec la
Chine a permis ces deux dernières années de sortir la négociation planétaire de
l'enlisement qui la guettait. Aussi le coup a-t-il été rude pour les quelque
190 délégations présentes à Marrakech le 9 novembre au matin.
La probable remise en
cause des engagements américains aurait pu être le prétexte à une sorte de
débandade généralisée. Ce n'est pas le scénario qui a prévalu. Désormais
ratifié par 111 pays (la Grande-Bretagne est le dernier en date) qui
représentent plus des trois quarts des rejets de gaz à effet de serre, l'Accord
de Paris adopté à la clôture de la COP 21 est entré en vigueur le 4 novembre.
Personne ne l'a remis en cause, pas même l'Arabie Saoudite, historiquement
hostile à une transition qui condamnerait ses réserves d'or noir. L'Accord de
Paris, qui doit limiter le réchauffement à 2°C (voire 1,5°C) depuis le début de
l'ère industrielle, s'appliquera bien à partir de 2020.
2. Vers des efforts
plus rapides
"Nous appelons à
davantage d'action climatique et d'appui bien avant 2020"
La date de 2020 n'a
pas été posée par hasard. Elle coïncide avec la fin des engagements de
limitation des émissions de gaz à effet de serre qui procèdent du Protocole de
Kyoto, le seul traité international qui porte sur les enjeux climatiques. Il
est entré en vigueur en 2005 mais ses effets sont restés très limités du fait
de la non-ratification par les Etats-Unis et de son périmètre d'application
restreint : seuls les pays développés devaient faire des efforts, pas les pays
émergents comme la Chine, aujourd'hui le premier émetteur mondial.
Par la
"proclamation de Marrakech", les Etats ont fait montre de leur
volonté d'avancer le calendrier. "Nous appelons à davantage d'action
climatique et d'appui bien avant 2020", indique ce texte adopté jeudi 18
novembre à l'unanimité des 196 parties. L'objectif consiste à s'entendre sur
des règles communes de mise en oeuvre de l'Accord de Paris dès 2018.
3. Une trajectoire
pour 2050
L'Accord de Paris
s'accompagne de "contributions nationales". Sur la base du
volontariat, chacun des Etats signataires s'était engagé lors de la COP 21 à
réduire ses émissions de gaz à effet de serre : qui en 2025 ? qui en 2030 ?
L'Europe des 28 table par exemple sur une baisse de 40% de ses émissions en
2030 par rapport à 1990. Pour essentielles qu'elles sont, ces promesses restent
très insuffisantes pour "caler" l'évolution du climat au fil du
siècle, car elles ne disent rien sur les quantités de carbone qui pourraient
être envoyées dans l'atmosphère après 2030.
La COP 22 a permis
d'avancer sur ce chantier par le lancement d'une "plate-forme des
stratégies 2050" qui réunit 22 Etats mais également 15 grandes villes, 17
régions et 196 entreprises. L'Allemagne a fait sensation en dévoilant un plan
qui consiste à baisser ses émissions dans une fourchette de 80% à 95% en 2050
par rapport à 1990. Les Etats-Unis ont profité des derniers feux de la
mandature Obama pour lui emboîter le pas : -80% en 2050 par rapport à 2005.
Pour louables qu'elles sont, ces promesses ne mangent pas de pain. Elles
masquent en fait l'absence d'efforts aussi immédiats qu'indispensables pour
abaisser drastiquement le niveau des émissions dans les années qui viennent.
4. Le point dur des
financements
Comme d'habitude,
tout le monde est à peu près d'accord sur le principe : les pays riches
mettront à disposition des pays pauvres 100 milliards de dollars par an (93
milliards d'euros) d'ici 2020. Selon l'OCDE (Organisation de coopération et de
développement économique), on n'est pas loin du compte. Son expertise rendue
publique le mois dernier estime les financements à la fois publics et privés en
provenance des pays développés dans une fourchette de 72,5 milliards à 125
milliards d'euros.
Tout autant que le
montant, c'est l'utilisation de cette manne qui fait débat. Les pays riches
souhaitent qu'elle serve en priorité à lutter contre le réchauffement,
c'est-à-dire à le prévenir. Les pays pauvres, déjà confrontés aux dérèglements
climatiques, exigent au contraire de bénéficier de financements pour des
actions d'adaptation au réchauffement (des digues pour parer à la montée des
eaux, par exemple). Pour l'heure, 20% seulement des fonds y sont consacrés.
Très insuffisant pour les pays africains comme pour les Etats insulaires.
5. Le prix du carbone
aux abonnés absents
Pour parvenir à
limiter le réchauffement sous la barre des 2°C, il y a des sujets
incontournables. Le prix à donner au carbone - c'est-à-dire à la pollution
rejetée dans l'atmosphère - par exemple. Tant que cette pollution ne sera pas
taxée, il n'y aucune raison pour que le monde se détourne des énergies fossiles
qui en sont la cause. Force est de constater que les grands-messes des COP
n'amorcent rien de concret sur le sujet. Il avait été timidement abordé lors de
la COP 21 à Paris, via des forums hors du cercle de la négociation stricto
sensu. Marrakech n'accouche pas de conclusions plus saignantes. Les initiatives
vertueuses restent régionales (Chine, Europe, une partie des Etats du Canada et
des Etats-Unis), sans coordination à l'échelle planétaire.
Autre sujet qui
fâche, les subventions et les aides publiques aux énergies fossiles continuent
à les doter d'avantages compétitifs qui interdisent toute transition du modèle
économique dominant. Sur les lignes domestiques françaises, le kérosène des
avions commerciaux demeure le seul carburant non taxé, ce qui minore le prix du
billet au détriment du train qui roule à l'électricité. Les exemples de ce type
sont légion dans le monde. Selon l'OCDE, les 34 pays les plus puissants
économiquement contribuent massivement à l'usage des énergies fossiles : de 142
à 178 milliards d'euros d'aides publiques par an entre 2010 et 2014. Dans ce
contexte, on peut toujours continuer à blablater sur le climat, la tendance au
réchauffement ne s'inversera pas.
L'inconnue américaine
Pour l'heure, Donald
Trump se tait
Durant sa campagne,
Donald Trump a promis qu'il détruirait l'Accord de Paris. Il peut retirer la
signature des Etats-Unis dans un délai de quatre ans. De manière plus rapide,
il peut aussi dénoncer la participation américaine à la convention-cadre des
Nations-Unies sur les changements climatiques, ce qui éjecterait la plus grande
puissance mondiale du dispositif dans un délai d'un an. Pour l'heure, le
nouveau président se tait. Mais il n'y a aucune raison de penser qu'il se
rangera à la raison et à la connaissance scientifique..
jusqu'au17nov,COP22
: un total de 760 000 publications sur Twitter
La COP22, qui se
tient depuis le 7 novembre à Marrakech, a généré un total de 760 000
publications sur Twitter :Il s’agit de plus 214 000 tweets, plus de 537
000 retweets et plus de 9 000 commentaires.Et par répartition géographique, les
Etats-Unis arrivent largement en tête, avec 21% des publications, devant le
Royaume Uni et la France (8%), le Canada (4%) l’Espagne, le Maroc et
l’Australie (3%) et l’Allemagne (2%).
réf.Infomédiaire-17nov,2016,article
Les maires des grandes villes réunis à Mexico
Exercer une pression positive sur les négociations. Telle est la volonté des représentants plus de 60 maires du monde entier réunis, à Mexico, pour de partager des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et créer des villes «écologiques et vivables» pour les citoyens.
Les maires des plus grandes villes du monde se réunissent mercredi pour trois jours à Mexico pour tenter de lutter contre le dérèglement climatique et faire front face au président américain élu Donald Trump, climatosceptique déclaré.
Le Cities 40 (C40), le plus grand réseau de villes mondiales, sera présidé pour la première fois par la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui succède au maire de Rio de Janeiro (Brésil) Eduardo Paes à la tête de l'organisation.
Anne Hidalgo s'est engagée à lutter «pour que les plus grandes et influentes villes du monde se mobilisent pour faire respecter l'accord de Paris» sur le climat conclu il y a presque un an, à l'issue de la COP21.
«A Mexico, Paris et d'autres villes pionnières annonceront de nouvelles mesures de lutte contre la pollution de l'air», indique la maire de la capitale française.
Ce sommet sera également l'occasion de partager des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et créer des villes «écologiques et vivables» pour les citoyens, selon les organisateurs qui s'apprêtent à accueillir plus de 60 maires parmi les plus influents.
L'ombre du président américain élu Donald Trump planera toutefois sur les débats, tant le flou sur ses positions concernant le climat a ouvert la voie aux interprétations et inquiétudes.
Présents à Mexico, les maires de plusieurs villes américaines, dont ceux de Chicago (nord), Washington, La Nouvelle-Orléans (sud), Austin (sud) et Phoenix (sud-ouest), s'exprimeront sur le futur de la lutte contre le réchauffement climatique aux Etats-Unis pour sans doute dresser une digue face au bouillonnant magnat de l'immobilier, qui avait qualifié le changement climatique de «canular» inventé par les Chinois.
Durant sa campagne, le milliardaire populiste avait également promis de revenir sur l'engagement des Etats-Unis de respecter l'accord de Paris avant de sembler adoucir sa position, se disant «ouvert» sur cette question.
«Après cette élection, le moment n'a jamais été aussi important pour ces leaders de villes de maintenir le cap, le monde entier compte sur eux», estime la maire de Sydney (Australie), Clover Moore, présente à Mexico, qui a bataillé pour réduire les émissions dans sa ville en dépit d'un gouvernement australien climatosceptique dirigé par Tony Abbott (2013-2015).
Anne Hidalgo prend la tête de cette organisation de maires engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique..
30 November 2016 ,suite-articles
ref.lemonde(Fr),article1,et,JN.lematin(Ma):article2,article3
info-plus:Créé en 2005, le «Cities Climate Leadership Group» (C40), dont le siège est à Londres, rassemble 85 villes parmi lesquelles New York, San Francisco (Etats-Unis), Vancouver (Canada), Londres, Paris, Moscou, Rome, Milan (Italie), Athènes, Séoul, Bombay (Inde), Djakarta, Melbourne (Australie), Hong Kong (Chine), Pékin, Sao Paulo (Brésil), Buenos Aires, Le Cap et Le Caire.
Lutte contre le réchauffement climatique..2016
Sauver-Climat-de-la-Terre:
les maires des grandes villes de la planète réunis à Mexico
Les maires des plus grandes villes du monde ont réaffirmé mercredi 30 novembre 2016 à Mexico leur engagement à lutter contre le dérèglement climatique, au premier jour du sommet du Cities 40 (C40)-AFP/Alfredo ESTRELLA
"Nous allons respecter l'accord de Paris par des actions concrètes dans les villes, ainsi qu'avec les citoyens et le secteur privé", a affirmé à Mexico la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui préside ce réseau de villes engagées pour le climat.
Tout en soulignant "le contexte international particulier", près d'un an après cet "accord historique" signé à l'issue de la COP21, Mme Hidalgo a rappelé la nécessité de se préparer au changement climatique car les villes seront "fortement impactées".
Les pays signataires de l'accord de Paris, en décembre 2015, se sont entendus sur la nécessité de limiter l'augmentation de la température du globe à deux degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle - un objectif qui sera difficile à atteindre, car les indicateurs clés du réchauffement planétaire sont plus alarmants que jamais: hausse des températures, de la concentration en CO2, montée des eaux, recul des glaces.
Face aux inquiétudes soulevées par les positions du président américain élu Donald Trump, qui avait durant sa campagne qualifié le changement climatique de "canular" inventé par les Chinois, les maires ont tenu à faire front et rappeler la puissance de leurs actions sur le terrain.
"Les actions locales sont plus importantes que celles au niveau national", a défendu le maire de Los Angeles (États-Unis) Eric Garcetti le 30 novembre 2016 à Mexico-AFP/HECTOR GUERRERO
Une lettre rédigée par 38 maires américains, dont ceux de Chicago, Washington, New York, Austin et Houston, a été envoyée au président élu Donald Trump pour réaffirmer l'engagement de ces élus à lutter contre le réchauffement climatique, a indiqué M. Garcetti...
Les maires ont dévoilé leurs recommandations aux villes pour permettre de respecter les engagements de l'accord de Paris. Ils remettront également leurs prix aux villes les plus écologiques de l'année.
1dec.2016,article-complet-sciencesetavenir,lire-article1
Nota :
Les pays signataires de l'accord de Paris, en décembre 2015, se sont entendus sur la nécessité de limiter l'augmentation de la température du globe à deux degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle - un objectif qui sera difficile à atteindre, car les indicateurs clés du réchauffement planétaire sont plus alarmants que jamais: hausse des températures, de la concentration en CO2, montée des eaux, recul des glaces.
Ameriques.Mexico.
Lutte contre le réchauffement passera par les grandes villes
Le groupe du C40 rassemble 90 villes comme Rio, New York, Paris, Dakar, Addis Abeba, Séoul ou Istanbul (soit 650 millions de personnes), et réunit ses maires cette semaine à Mexico, dont quelques uns sont pris en photo ici...
Qu'est-ce que le C40, ce réseau mondial de villes dont Hidalgo prend la présidence ?
Collectivités: les grandes villes doivent réduire de moitié leurs émissions de GES, ou l'objectif des 2°C de réchauffement sera rapidement dépassé
Les grandes villes devront rapidement réduire de moitié leurs émissions de gaz à effet de serre, sous peine de "payer le prix de l'inaction" et de voir l'objectif mondial des 2°C de réchauffement dépassé, souligne un rapport publié jeudi par la coalition des villes engagées sur le climat.
Ce groupe, le C40, qui rassemble 90 villes comme Rio, Caracas, New York, Paris, Dakar, Johannesburg, Addis Abeba, Séoul, Pékin, Shanghai, Athènes, Istanbul ou Londres (soit 650 millions de personnes), réunit ses maires cette semaine à Mexico.
Alors que les gaz à effet de serre saturent chaque jour un peu plus l'atmosphère, "la fenêtre d'action se referme", prévient le rapport, et "les villes paieront le prix de l'inaction".
"Si nos usages et infrastructures continuent à se développer sur le mode actuel, d'ici 5 ans le monde aura généré assez d'émissions pour dépasser les 2°C". Or, un tiers des émissions dépendent de l'action des villes (infrastructures, urbanisme, transports, etc), ajoute l'étude, intitulée "Deadline 2020".
Pour que le seuil critique de 2°C, sur lequel les États se sont accordés fin 2015 à Paris, soit tenu mondialement, les mégalopoles devront faire tomber leurs émissions de 5 tonnes équivalents CO2 par tête et par an, à 3 en 2030 puis 0,9 en 2050.
Le rapport propose des trajectoires d'action un peu différentes selon la situation des cités.Les plus polluées et les plus riches devront agir tout de suite et drastiquement (New York, Melbourne...). Les plus pauvres (Le Cap, Durban, Quito...) auront un peu plus de temps.Ces propositions furent présentées aux membres du C40 à Mexico.
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Cependant ces mesures nécessiteront 375 milliards de dollars rien que pour les quatre ans à venir et les seules villes membres du C40 (qui représentent seulement 7% des émissions urbaines).
Anne Hidalgo, maire de Paris et nouvelle présidente du C40, a "appelé les donateurs à soutenir les politiques climatiques au niveau municipal".
Parmi les revendications de la coalition figure l'accès des villes aux financements climatiques internationaux (du Fonds Vert par exemple).
suite-article: ref.actu-Orange&Afp,01 décembre 2016
lutte contre le réchauffement passera par les grandes villes
Climat : la COP22 est "le premier test de résistance à l'effet Trump", selon le directeur général du WWF France
L'élection du climato-sceptique Donald Trump à la tête des États-Unis inquiète les organisations écologistes. Invité de franceinfo, Pascal Canfin, directeur général de WWF France, a relativisé son impact tout en pointant l'insuffisance de l'accord de Paris.
La COP22, qui se déroule du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, doit concrétiser l’accord sur le climat signé à Paris lors de la COP21 l'année précédente. Mais l’élection de Donald Trump fait craindre un changement de la politique américaine dans la lutte contre le dérèglement climatique. Invité de franceinfo mercredi 16 novembre, Pascal Canfin, directeur général de WWF France, a estimé que les risques étaient limités, mais que l'accord de Paris était insuffisant.
franceinfo : Dans le contexte de la COP22, la conférence sur le climat à Marrakech, l'élection de Donald Trump vous inquiète-t-elle ?
Pascal Canfin : La COP22 est un peu le premier test de résistance de la communauté internationale à l’effet Trump. Est-ce que l'édifice allait s'écrouler ? Sincèrement, après les discours des différents chefs d’État, le discours de la Chine et du président de la République, on peut penser que l’édifice tient debout. C’est une bonne nouvelle parce qu'il y avait un risque d’effet domino : si les Américains se retiraient, la Chine se retirerait, l’Inde aussi et tout s’écroulerait. Ce n’est pas le scénario qui est train d’arriver. Le problème, c'est qu'on ne parle que de ça, de l'élection de Trump.
L'accord de Paris sera-t-il concrétisé à Marrakech ?
L’accord de Paris est absolument décisif mais encore insuffisant. Cela n'est pas assez pour atteindre la limite de deux degrés de réchauffement, donc il faut aller plus loin. Comme toute l’énergie politique est mise à contrer l’effet négatif et l’énergie négative de Donald Trump, on n’avance plus. L’accord de Paris est universel alors que l’accord de Kyoto [entré en vigueur en 2005] ne concernait que les pays riches. Quand c’est universel, vous avez la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil et personne n’a signé l’accord de Paris pour faire plaisir à Obama, donc personne ne va se retirer de l’accord de Paris pour faire plaisir à Donal Trump.
Il y a de grandes entreprises américaines qui sont déjà des leaders mondiaux sur la transition énergétique
Suite-article-publié le 16/11/2016
MONDE. Climat: record de chaleur en 2016
La planète est en passe d'établir un nouveau record en matière de réchauffement climatique, selon l’Organisation météorologique mondiale. «2015 était exceptionnellement chaude, mais tout indique que 2016 le sera encore plus», a indiqué Petteri Taalas, le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale, le 14 novembre 2016.
SUITE,lire-ARTICLE
Par Falila Gbadamassi ,15/11/2016
MONDE. Climat: record de chaleur en 2016
Au pôle Nord, il fait 20 °C de trop pour la saison !
Selon "Le Monde", en Arctique, la température dépasse de 20 degrés la normale et la banquise est de moins en moins étendue. Cette vague de chaleur inquiète.
Un an après la COP21 qui s'est déroulée en France et la signature d'un accord jugé historique, la planète continue de surchauffer. L'Institut météorologique danois révèle qu'en novembre les températures journalières de l'air en Arctique ont excédé de 25 à 20 degrés la moyenne enregistrée entre 1958 et 2012. Le Monde, qui reprend ces chiffres, annonce qu'alors qu'il devrait faire - 25 °C on a mesuré des températures de - 5 °C. Conséquence de cette hausse des températures, la banquise ne se reconstitue pas comme il le faudrait. Elle a atteint son niveau le plus bas en septembre, mais peine à se reformer alors que l'hiver approche. Le 22 novembre, elle couvrait une superficie de 8,73 millions de kilomètres carrés, contre 11 millions en moyenne entre 1981 et 2010, selon les chiffres du National Snow and Ice Data Center américain.
Un cycle vicieux
L'explication est multiple. Des océans plus chauds, des vents du sud et le cycle El Niño. « La banquise a un rôle d'isolant, qui empêche la chaleur de l'océan (- 2 °C près du pôle) de passer vers l'atmosphère, préservant ainsi un air froid », explique au Parisien la climatologue Valérie Masson-Delmotte. Mais « l'absence de glace favorise le transfert de chaleur de l'océan vers l'air. Cela fait partie des cercles vicieux » du climat. Certains scientifiques pensent qu'à moyen terme la banquise pourrait disparaître totalement en été et ne se reconstituer que finalement l'hiver.
2016 devrait être l'année la plus chaude jamais enregistrée. Selon les chiffres de l'Organisation météorologique mondiale, la température moyenne planétaire de cette année devrait dépasser de 1,2 °C celle de l'époque préindustrielle. Dans certaines régions de Russie, d'Alaska ou du Canada, la température a dépassé la normale d'au moins 3 degrés. Le Monde annonce que les climatologues du GIEC préparent un rapport spécial sur le changement climatique, les océans et la glace.
Jn. Le Point,Publié le 24/11/2016,article1,article2
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MONDE. Climat: records de chaleur en 2016
2016 : record historique de chaleur attendu sur la planète
Geopolis, Publié le 25/07/2016
2016 s’annonce comme une année record pour les températures du globe. De janvier à juin, les températures ont été plus élevées de 1,3 degré par rapport aux niveaux préindustriels. Cette hausse du thermomètre se rapproche de l’objectif énoncé par l’accord de Paris sur le climat, qui vise à maintenir la hausse de la température du globe au-dessous de 2°C, voire de 1,5°C.
Les six derniers mois de 2016 ont été les plus chauds depuis le début des relevés de températures en 1880. De janvier à juin, la température à la surface des terres et des océans a surpassé de 0,2 degré Celsius le record de 2015, a annoncé l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
«2015 a été une année très chaude mais 2016 s'avère être plus chaude encore» souligne Gavin Schmidt directeur des études spatiales au Centre Goddard de la Nasa.
Selon lui, le courant équatorial chaud du Pacifique El Niño, réapparu l'an dernier et en passe de se dissiper, n'a contribué «qu'à environ 40% de la hausse des températures depuis le début de l'année par rapport à 2015».
Des températures nettement plus élevées que la moyenne ont été enregistrées dans la plupart des océans en juin avec des records dans le centre et le sud du Pacifique, le nord-ouest et le sud-ouest de l'Atlantique et dans certaines parties du nord-est de l'océan Indien, a indiqué la NOAA.
Recul historique des glaces arctiques
Mais les effets les plus spectaculaires depuis janvier ont été observés dans l'Arctique. «Chaque mois, à l'exception de mars, a enregistré un record mensuel de recul des glaces arctiques» a pointé Walt Meier, un scientifique du centre Goddard de la Nasa.
Désormais, la superficie des glaces dans l'océan Arctique au plus chaud de l'été, quand la fonte est la plus forte, est de 40% moindre qu'à la fin des
années 1970. Depuis le début des années 1980, la banquise se réduit à un rythme de 13,4% par décennie.
le phènomène est donc plus rapide qu’on ne le pensait. Plus grave les glaces de l’Antarctique ne sont plus à l’abri. Selon une étude récente publiée le 30 mars 2016 dans la revue Nature, une élévation du niveau des mers de 2 mètres est à craindre d’ici la fin du siècle. Soit deux fois plus que le chiffre prévu par le rapport du Giec de 2014. La fonte des glaces de l’Antarctique pourrait conduire à une élévation du niveau des océans d’un mètre supplémentaire d’ici 2100.
"Le réchauffement de l'eau de mer baignant la banquise antarctique se conjugue avec la hausse des températures atmosphèriques qui provoque la création de lacs en surface. La descente de ces eaux dégelées jusqu'à la base des couches de glace continentale participe au glissement de masses considérables vers la mer". affirme le chercheur Robert DeConto de l'Université du Massachusetts co-auteur de l'étude avec David Pollard.
il reste à l’humanité 20 ans pour ne pas s’aventure au-delà des 2°. Au-delà, si l'action ne suit pas les décisions prises par les Nations Unies à Paris, la planète deviendrait rapidement invivable.
2016 :
record historique de chaleur sur la planète,suite-article
autre,
article2:Climat : moins de 2°C, un objectif hors d'atteinte ?
Sous 2°C l'objectif revendiqué par 190 pays membres COP 21
Sous la barre des 2°C, l'objectif revendiqué par les 190 pays signataires de l'accord de Paris sur le climat. © Reuters/ jacky naejeli
Des chercheurs américains jugent inatteignable l'objectif de la Cop 21 de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°Celsius. Malgré l’espoir soulevé par l’accord de Paris, signé en novembre 2015, il sera extrêmement difficile à tenir affirme une étude universitaire publiée dans la revue Energy Policy.
Alors que l'année 2015 a battu un nouveau record de chaleur, le doute augmente sur notre capacité à limiter le réchauffement de la planète sous la barre des 2°C. Selon les scientifiques du GIEC (Groupe International d'Experts sur le Climat), cela implique de ne pas dépasser les 2900 gigatonnes (GT) de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère. Entre 1870 et 2010, l’humanité à d’ores et déjà produit près de 1900 GT de dioxyde de carbone. En ce début 2016, 4,1 millions de tonnes de Co2 est produit chaque heure sur la planète. Même si nous arrivons à stabiliser ce chiffre, la barre des 2900 Gigatonnes de Co2 sera atteinte avant 2040.
suite-article,le 08/04/2016 :
MONDE.Face à la montée des océans, certaines régions se préparent à l'exode
Par geopolis.francetvinfo. Publié le 29/08/2016
L'ex-président Maldives a organisé son premier conseil ministres ..sous-marin.
En 2009, le président des Maldives Mohamed Nasheed a organisé un conseil des ministres sous-marin afin de montrer la fragilité de certains Etats insulaires face à la montée des eaux
Le climat change, les adresses aussi. A cause de la montée des eaux, certaines villes et même certains Etats sont voués à disparaître dans les prochaines années. C'est déjà le cas de Shishmaref, village alaskien grignoté par la mer, qui vient de décider de son déménagement. Retour sur ces lieux menacés à travers le monde, et les solutions proposées.
«Les projections climatiques indiquent que ce qu'on présentait autrefois comme une météo extrême va devenir la norme et non l'exception. Cela va amplifier les risques de déplacement de population.» Dans son rapport de l'année 2015, le groupe consultatif de l'ONU sur le changement climatique insiste sur l'imminence des exodes dus aux changements climatiques, et notamment à la montée des eaux. Si ce phénomène reste encore très abstrait comparé aux migrations économiques et politiques, il préoccupe déjà depuis plusieurs années certaines régions du monde.
Des villages qui déménagent
Pour Shishmaref, le réchauffement climatique est hélas une dure réalité. Ce village inuit de l'Alaska, situé sur une mince bande de terre du détroit de Béring, a voté le 16 août 2016 son déménagement vers des terres plus accueillantes (encore à l'étude). Aucun déplacement n'est prévu dans l'immédiat, mais le vote traduit l'impuissance de cette population, installée depuis plusieurs siècles sur le site, face au réchauffement des eaux arctiques.
Depuis de nombreuses années déjà, les 650 habitants observent la mer grignoter le sol gelé sur lequel sont bâties leurs maisons. La même observation est faite à Newtok, plus au Sud (voir la carte ci-dessus): en trente ans, la mer a avancé de 500 mètres dans le village. Une colonie de secours est actuellement en construction, financée par l'Etat d'Alaska.
Le réchauffement de la mer impacte aussi la faune: le gibier marin se faisant plus rare, les Inuits sont obligés de s'éloigner de plus en plus des côtes pour aller chasser. Un luxe que l'on ne peut pas s'offrir quand l'essence, apportée par avion, est deux fois plus chère qu'à Anchorage, la plus grande ville d'Alaska.
La récente médiatisation de Shishmaref permet de rappeler que certains pays se battent déjà depuis plusieurs années pour ne pas se faire engloutir. C'est le cas des les Îles Salomon, un Etat indépendant de 600.000 habitants situé sur un archipel du Pacifique. Une étude australienne, publiée en mai 2016, rapporte que l'océan a avalé cinq îles végétalisées du pays depuis les années 1960, en raison de l'érosion des côtes et de la montée de la mer.
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Méditerranée
suite,article2-La Méditerranée, mer poubelle
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Les 18 et 19 juillet 2016, se déroulait, à Tanger, la MedCop Climat, forum méditerranéen qui devaitt préparer la Cop22 de Marrakech, prévue du 7 au 18 novembre. L’occasion de revenir sur la pollution en mer Méditerranée.
Afrique.Environnement-selection-d’article-Analyse
COP-22 Marrakech : les raisons d’un fiasco dissimulé
Les causes de ce coup de frein ou d’arrêt sont multiples. Ce n’est pas encore une débandade mais, cela montre à quel point le monde entier reste accroché aux basques des Etats-Unis, sans lesquels il n’y a pas d’initiatives de leader. Rassembler les brebis égarées va être laborieux.
La prochaine COP n’aura lieu qu’en 2017-2018, et pas aux îles Fidji, à cause de son éloignement, mais tout à côté, à Bonn. Cela signifie que les héros sont fatigués et que l’engouement et l’enthousiasme de la COP-21 de Paris se sont émoussés. Pourquoi ?
D’abord, il faut dire que le happening de la diplomatie française avait obligé le Département d’Etat américain à suivre la farandole. L’oncle Kerry l’avait fait à contre cœur en tirant les savates. Il avait affiché des positions et attitudes pas trop différentes de celles de Donald Trump. Mais, c’est « en hurlant avec les loups » que les Américains ont promis de mettre 3 milliards de dollars devant les autres grands pollueurs pour créer un mouvement d’ensemble avec enthousiasme et hypocrisie. Il a suffi de l’arrivée de Donald Trump pour que tout le monde se refroidisse brusquement à Marrakech. On voit qu’il n’y avait pas conviction.
Mais si Donald Trump dit que le réchauffement climatique est une invention des Chinois, il suffit de lui rappeler que les J.O de Pékin avaient failli être sabotés ou boycottés par nombre d’athlètes à cause de la pollution de l’air, et que pour cela, les Chinois avaient arrêté pour le temps de la compétition la production industrielle d’au moins de moitié. Cela, c’était avant que les COP ne commencent à décider d’exiger des contributions « pollueurs-payeurs ». Il faut lui dire encore, et à l’Inde, qui s’est montrée peu portée pour son engagement de l’an passé pour faire semblant que la pollution n’est pas uneréalité urgente, alors que les masques contre la pollution de l’air se font rares à New Delhi, c’est une fuite en avant , derrière Trump.
Que dire à Trump encore de la pollution en Iran, où les écoles ont été fermées ponctuellement pour cause de pollution de l’air, et des journées sans voitures à Paris ? Peut-être que tous ces exemples ne le laisseront pas tranquille dans son cocon.
Tout cela montre le faible degré d’engagement des autres pays pollueurs, qui se regardent et se singent. On peut voir une raison à cela: les Africains sont venus à Marrakech avec des sacs et dossiers vides pour espérer repartir avec quelque chose à se mettre sous la dent pour des projets et programmes gigantesques : Réparation des forêts et bassins détériorés par des actions humaines, qui ne s’arrêtent pas, cependant ensuite, il y a l’adaptation et la transition énergétiquepour tout le continent, alors que les pays qui doivent mettre la main à la poche ne l’ont pas fait encore chez eux et qu’ils doivent le faire. Passage obligatoire pour tous. Et encore, il faut ajouter qu’il y a doute dans l’air, quant à l’emploi efficient de la manne à mettre à la disposition du fonds vert, même si l’on ne le dit pas tout haut.
La suspicion générale n’est pas infondée, si on voit dans la délégation de quelques pays africains des personnes des sérails n’ayant pas de rapport avec l’environnement. La méfiance a même augmenté et cette antienne: l’Afrique a le moins pollué mais, c’est elle qui subit de plein fouet les effets du réchauffement climatique. Tout le monde sait cela mais, entendre l’asséner à chaque fois peut devenir agaçant pour ceux qui sont forcés de mettre la main à la poche et qui pourraient se regimber en trouvant des prétextes.
Mis dessus, les propos de Trump leur donnent l’occasion inespérée de rester dans leur coin parce que le plus grand pollueur s’en ficherait, personne ne pourrait en vouloir à personne. Du coup, la prochaine COP ne se tiendra qu’en 2018, le temps de convaincre le nouveau président américain de ne plus se croire aux temps de l’époque pré-industrielle, la réalité est trop tangible et palpable. Et si Trump refuse de voir l’évidence, la prochaine COP sera reportée aux Calendes grecques. Puisqu’il s’agira d’économiser des sous, et que Donald ressemble à l’oncle picsou, il y aura du spectacle devant.
Pour lever le doute, et à l’intention des autorités de la COP, s’il en existe, pour la gestion saine de ce fonds vert, il est souhaitable que les responsables désignés d’un pays n’exercent pas dans leur pays, mais dans un autre éloigné, où ils n’ont niconnivences ni accointances magouilleuses, sinon, ce sera un tonneau des Danaïdes.
suite,22 Nov 2016, Moise Sidibé,article-complet
Africa.
Marrakech2016,COP 22 : ce qui s’est dit pendant le sommet des chefs d’État africains
Ils sont venus avec des projets prêts à être financer. Muraille verte, sauvetage des bassins du Congo et du Tchad, énergies renouvelables... Les responsables africains ont fixé les axes d’une co-émergence durable pour le continent, lors d'un sommet qui avait lieu hier à Marrakech.
Voulant que le continent s’exprime « d’une seule voix », le roi du Maroc a réuni, mercredi 16 novembre, une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement africains au Palais des Congrès à Marrakech afin de se mettre d’accord sur les solutions qui pourraient sauver un continent pénalisé par les changements climatiques.
Dans ce sommet africain de l’action, les priorités ont été fixées. « Au-delà de l’enveloppe prévue à partir de 2020, par l’accord de Paris, la présidence marocaine de la COP s’intéresse à la mobilisation des financements publics, à la diversification des montages financiers, et à la facilitation de l’accès aux fonds consacrés au climat », explique le roi.
Les projets sont prêts
À entendre les présidents africains présents, la machine est déjà en branle. « Les projets prioritaires sont d’ores et déjà identifiés. Nous allons les soumettre au sommet de l’Union africaine (UA) en janvier, pour entériner leur financement », affirme le président guinéen, Alpha Condé, également coordinateur de l’Initiative pour les énergies renouvelables.
« Ce que nous attendons de nos partenaires, c’est de nous soutenir sur les projets d’énergies renouvelables pour rendre plus compétitif les coûts de production de cette source », enchaîne le président sénégalais, Macky Sall. Un autre chantier fondamental pour lui est la lutte contre la désertification et la déforestation, dont l’exemple phare est la grande muraille verte contre l’avancée du désert qui trace doucement son chemin au Sénégal pour s’étendre jusqu’à Djibouti sur 7 600 km.
Sauver le bassin du Congo ,alarme sur le bassin du Tchad
Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguessou, a annoncé la création, à son initiative, d’un fonds bleu pour sauver le bassin du Congo, deuxième poumon de la planète après l’Amazonie. Onze pays de la zone sont touchés par la dégradation de ce bassin qui représente 220 millions d’hectares de forêts.
Projets hydro-électriques, traitement des eaux, irrigation des terres cultivables…sont parmi les projets prévus par ce fonds appelé à être « une préoccupation commune » pour tous les Africains. « Car pour sauver le lac du Tchad, il faudra d’abord stabiliser les eaux du bassin du Congo », prévient Sassou Nguessou.
En costume cravate, le président soudanais, Omar El Béchir – sous mandat d’arrêt international pour génocide car condamné par la Cour pénale internationale (CPI) en 2009 -, prononce un discours sur « la croissance soutenue » de son pays malgré « la conjoncture politique et économique difficile », avant de remercier les chefs d’État frères qui l’ont soutenu, dont Mohammed VI.
Le défi de l’adaptation
« Nous sommes le troisième pays le plus vulnérable aux changements climatiques après le Bangladesh et la Guinée Bissau », s’alarme le président de Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, pour qui toute initiative africaine en faveur du climat doit être encouragée. Concis et clair, Paul Kagamé pense que l’accroissement de la résilience du continent doit passer par de nouveaux modèles économiques. Tandis que la présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, demande des actions rapides pour aider les pays en développement à élaborer et à mettre en œuvre des plans nationaux d’adaptation.
Mahamadou Issoufou, président du Niger, a tiré la sonnette d’alarme sur le bassin du Tchad, cette plaie climatique africaine qui concentre, à elle seule, toutes les menaces qui pèsent sur le continent (migration, réduction des eaux, Boko Haram…). Représentant 8% de la superficie de l’Afrique, le lac est réparti entre 8 pays africains, dont la plupart sont les plus pauvres du monde, et abrite 375 millions d’habitants. « Il faut mettre en place des plans de développement et d’adaptation pour ce lac afin d’éviter une catastrophe écologique et humanitaire », prévient Issoufou.
Suite-article
réf.jeuneafrique.17 novembre 2016 Par Nadia Lamlili
Afrique,écologie du système D
Au Kenya, une écologie du système D s’adapte déjà au changement climatique
Alors que l’adaptation du continent africain au changement climatique occupe une place centrale dans les discussions de la COP22 à Marrakech, des entrepreneurs kényans redoublent de bonnes idées et développent déjà une écologie du système D. Reportage.
Les toilettes, source d’énergie
« Tous les plats qui sortent de cette cuisine, eh bien ça vient de là ». Malicieusement, le doigt d’Alice Wanjiru se déplace du restaurant… en direction des toilettes. Loin de vouloir faire fuir ses clients, la jeune femme indique par là que sa cuisine fonctionne au biogaz. Des toilettes qui jouxtent le bâtiment, les excréments humains sont directement récupérés dans un digesteur qui à la fin du processus de fermentation libère un gaz permettant de faire tourner la cuisine du restaurant.
« C’est un processus naturel, tous les déchets émettent un gaz. Les épluchures de patates, les excréments des animaux et, aussi dans ce cas-là, les excréments humains », poursuit-elle.
L’objectif du projet est donc double : s’affranchir du charbon, coûteux et polluant, mais également s’attaquer à un enjeu de santé publique dans ce bidonville de Nairobi où les installations sanitaires sont inexistantes. Dans la capitale kényane, 40% de la mortalité infantile est causée par un assainissement inadéquat.
En l’absence de toilettes, les défections humaines jonchent tout simplement les rues du quartier. Deux ans après l’ouverture de ces installations, les premiers signes sont prometteurs : « quand j’ai ouvert, quatorze personnes sont venues. Aujourd’hui, elles sont près de trois cents à utiliser ces toilettes chaque jour ». Sept femmes ont pu par la suite être employées pour travailler à l’entretien et à la gestion de ces infrastructures.
Une centrale hydroélectrique low cost pour y voir plus clair
À un peu plus de 100 km de là, à Mihuti, on ne recycle pas les excréments mais des pièces de vélos et mobylettes hors d’état. Leur fonction ? Générer de l’hydroélectricité à partir d’une chute d’eau locale. La turbine est remplacée par une jante de vélo et le générateur vient de moteurs standards disponibles localement.
« J’avais déjà vu des dynamos sur un vélo. J’ai observé comment la roue du vélo tournait jusqu’à ce que ça produise de la lumière. J’ai ensuite tout démonté pour comprendre comment ça marchait », détaille John Magiro, initiateur du projet.
Dans un village rural de la région de Muranga, voisin de l’initiative de John Magiro, les ménages utilisent des lampes à pétrole pour s’éclairer. Mais le kérosène coûte cher et il faut faire plusieurs kilomètres pour aller l’acheter à Kangema, la ville la plus proche.
Au démarrage du projet : quelques voisins curieux, qui sont venus recharger leurs portables. Aujourd’hui, 77 foyers s’approvisionnent à cette source d’électricité d’un genre nouveau, et 400 autres devraient l’être d’ici trois ans. Pour les habitants, les tarifs sont abordables car la centrale hydroélectrique locale contourne les frais de raccordement aux fournisseurs d’électricité traditionnels. À Mihuti, le luxe de l’électricité s’achète ainsi à moins d’un euro par mois.
Océane Lerouge,jeuneafrique,suite-article-complet-click
18 novembre 2016 ,article,
MONDE,rapel COP21 : AGISSONS POUR LE CLIMAT
Financement climat : les 62 milliards de la discorde
Les pays appartenant au Groupe Basic ont contesté l'évaluation de 62 milliards de dollars réalisée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) concernant le financement climat. A Paris, ils plaident pour une méthode de calcul concertée et transparente à l'avenir sur cette délicate question.
«Les chiffres comptabilisés ne sont pas les bons !», a lancé le 8 décembre 2015 le ministre indien de l'Environnement et des Forêts Prakash Javadekar, en réponse à une question sur l’évaluation de 62 milliards de dollars faite par l’Organisation de coopération et de développement économiques lors d'une conférence de presse réunissant les pays du Groupe Basic (Afrique du Sud, Brésil, Chine et Inde). Dans la perspective des 100 milliards de dollards promis en 2009 par le Nord aux pays du Sud pour les aider à faire face au réchauffement climatique à partir de 2020, l'OCDE, qui réunit en majorité les nations industrialisées, estime en effet que le financement climat a atteint 62 milliards de dollars en 2014.
Trouver une méthodologie comptable validée par toutes les parties de la Convention climat
«Nous sommes d'accord que le financement peut provenir de différentes sources (…). L'OCDE a comptabilisé ce qui avait été déjà affecté au financement climat. Son rapport indique que 62 milliards de dollars auraient été réunis (en 2014). La réalité est que toutes les parties présentes (à la conférence de Paris),196, n'ont pas été associées à la mise en place de la philosophie qui a prévalu à ce calcul (…). Les parties doivent se mettre d'accord sur une méthodologie», a déclaré le 8 décembre 2015 la ministre sud-africaine de l'Environnement, Edna Bomo Molewa. Et de conclure: «Cette COP doit mettre en place au moins un mécanisme qui permet de déterminer ce qui doit être pris en compte dans ce type de calcul. Aujourd'hui, il est difficile de le dire parce que la méthodologie n'a pas été collectivement discutée.»
A l'instar de son homologue chinois Xie Zhenhua (représentant spécial sur le climat pour la Chine), Izabella Teixera, ministre brésilienne de l'Environnement, a mis en avant la «transparence» qui doit prévaloir dans ce processus comptable. «Le rapport de l'OCDE n'est pas transparent en ce qui concerne les chiffres», notait le 8 décembre 2015 Harjeet Singh, de l'ONG Action Aid, membre de la coalition de la société civile Climate Action Network International.
articles-complets, Falila Gbadamassi-Geopolis, 08/12/2015
article1,article2
COP 21 : 100 milliards de dollars par an pour les pays en développement
suite,article3,article4
Climat:
Hollande célèbre l'entrée en vigueur de l'accord de Paris..Article-click-ici
Usa-J.Kerry ,en Grande
reserve Marine Arctique,click-iciEnvironnement
Climat: "espoir" et appels à agir face à l'incertitude américaine
Climat: avec ou sans Trump, la lutte continue
Les défenseurs du climat quittent Marrakech regonflés par un engagement mondial réaffirmé, mais avec une épée de Damoclès américaine, et devant eux un long chemin vers les énergies propres.
"L'élection de Donald Trump a plombé l'ambiance, mais les négociateurs ont serré les coudes", résume le climatologue Jean Jouzel, l'oeil rivé sur la pendule climatique.
Loin de l'affolement créé fin 2000 par l'élection de George W. Bush - annonciatrice de l'échec du protocole de Kyoto - la communauté internationale a confirmé, dans une "proclamation" à cette 22e conférence climat de l'ONU, sa détermination à appliquer l'accord de Paris, adopté fin 2015 et déjà ratifié par 111 Etats.
Trump qui a qualifié de "canular" le réchauffement lié aux activités humaines, a plusieurs options s'il veut quitter le navire: se retirer de la convention climat de l'ONU d'ici un an, ou de l'accord de Paris d'ici 4 ans.
Ou simplement renoncer aux réductions d'émissions de gaz à effet de serre (issus pour l'essentiel du charbon, du gaz et du pétrole). Et arrêter de payer.
AFP,orange ,samedi 19 novembre 2016 ,suite-article1
POLE NORD.
Arctique:en sursis precaire..un Triple Danger Permananent
entre fonte accelerée..,pollution ,et ,casse (par la navigation sauvage des grands bateaux) puis derive des plaques glacée ..
Usa.Arctique: pas d'exploration pétrolière jusqu'en 2022
Environnement: le président américain Obama exclut toute exploration pétrolière jusqu'en 2022 dans certaines parties de l'Arctique
Barack Obama a exclu vendredi(18) toute exploration pétrolière dans certaines parties de l'Arctique jusqu'en 2022, une mesure sur laquelle les républicains tenteront toutefois vraisemblablement de revenir quand ils accèderont au pouvoir l'année prochaine.
Le "Grand Old Party" et son nouveau président Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier et disposera de l'appui des deux chambres du Congrès, veut en effet étendre la production de pétrole et de gaz aux Etats-Unis dans des zones publiques.
La décision de M. Obama stipule qu'aucune nouvelle demande de concession d'exploration pétrolière ne sera examinée dans les mers de Chukchi et de Beaufort pendant les cinq prochaines années.
Le département de l'Intérieur, qui aux Etats-Unis gère les domaines fédéraux, dont les parcs nationaux, avait pris une décision similaire en mars pour la côte Atlantique des Etats-Unis.
"Etant donné l'environnement unique et menacé de l'Arctique et le moindre intérêt de l'industrie pétrolière dans cette région, renoncer à la vente de permis est la bonne chose à faire", a expliqué dans un communiqué la secrétaire à l'Intérieur, Sally Jewell.
Les groupes défenseurs de l'environnement ont salué cette décision.
Suite,click-article
POLE NORD.
Forages dans l'Arctique: des ONG portent plainte contre la Norvège
Selon Greenpeace, l'un des deux plaignants, c'est la première fois qu'une plainte contre un État s'appuie sur l'Accord de Paris sur le climat mais aussi sur une disposition de la Constitution modifiée en 2014 qui garantit le...
Pétrole: la Norvège, dont les revenus pétroliers périclitent, avait en mai attribué 10 licences (sur 40 blocs) à 13 groupes pétroliers
Des organisations de défense de l'environnement ont porté plainte contre la Norvège pour protester contre l'autorisation de la prospection pétrolière dans les eaux arctiques de la mer de Barents qui, selon elles, enfreignent l'Accord de Paris.
Selon Greenpeace, l'un des deux plaignants, c'est la première fois qu'une plainte contre un État s'appuie sur l'Accord de Paris sur le climat qui doit entrer en vigueur en novembre mais aussi sur une disposition de la Constitution modifiée en 2014 qui garantit le droit à un environnement sain.
"Ce sera la population contre le pétrole de l'Arctique", a déclaré Ingrid Skjoldvaer, porte-parole de Natur og Ungdom, l'autre plaignant, dans un communiqué conjoint.
La Norvège, dont les revenus pétroliers périclitent, avait en mai attribué dix licences (couvrant au total 40 blocs) à 13 groupes pétroliers, parmi lesquels le champion national Statoil, les américains Chevron et ConocoPhillips, l'allemand DEA, le japonais Idemitsu, le suédois Lundin, l'autrichien OMV et le russe Lukoil.
Les deux ONG réclament l'annulation de ces concessions.
"L'État considère que l'attribution de nouvelles licences de production (...) satisfait les exigences résultant du paragraphe 112 de la Constitution et que la validité des concessions ne peut donc pas être attaquée sur cette base", a réagi Ole Berthelsen, un porte-parole du ministère du Pétrole et de l'Énergie.
Trois de ces licences, les plus âprement contestées, sont situées dans une région maritime frontalière jusque-là totalement inexplorée que la Norvège et la Russie se sont longtemps disputée, jusqu'à la conclusion d'un accord en 2010.
AFP,orange ,samedi 19 novembre 2016 ,suite-article1,
Maghreb . Article-spécial
Le Maroc,partagé entre besoins eco-energetiques et cupidité financiere
Choix eco-energies..ou mines petrolieres de sables bitumineux a Tarfaya comme le Canada en Alƅerta.. !
lire-article-analyse :
Le Maroc bientôt premier pollueur en Afrique et en zone méditerranéenne ?
Article-1,Article-2,
Article-publis-fin-2013,de l'auteur Driss Dama ,Master en technologies.
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Voir centaines autres articles résumés-selection mondiale prepa sommet 2016+archives ecrits sur 10ans derniers sommets climat mondial&environnement,sur site weƅ
MONDE.ANALYSE
La COP 22 à Marrakech, un nouveau souffle pour le climat en Afrique
Le Maroc s’est engagé, lors de la COP 21 en 2015, à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 32 % d’ici à 2030.
Afrique-Nord,MAROC.
Sous le soleil
de Marrakech, la COP22 a dans l'ensemble tenu ses promesses
Bien que plombée au
départ par l’élection du climato-sceptique Donald Trump à la présidence des
Etats-Unis, la COP22 qui s’est tenue à Marrakech du 7 au 18 novembre a dans
l’ensemble confirmé les espoirs nés de l’Accord de Paris signé en décembre
2015. Si l’objectif de maintenir à moins de 2 degrés le réchauffement
climatique d’ici à la fin du siècle est encore très loin d’être acquis, la
prise de conscience des pays est pratiquement universelle.
DIAPORAMA : LA COP22
EN 22 PHOTOS+analyse,réf. RFI , 18-11-2016 ,article
Afrique-Nord,MAROC.COP22 : la "Proclamation" finale de Marrakech
réaffirme l'objectif des 100 milliards de dollars par an de financements
Les 197 parties à la
COP22 ont publié une déclaration finale le jeudi 17 novembre et réaffirmé,
malgré les doutes nés aux Etats-Unis, "l'élan extraordinaire en matière de
lutte contre les changements climatiques et l'objectif des 100 milliards de
dollars par an de financement." La COP23 se déroulera sous présidence des
Iles Fidji mais physiquement à Bonn en Allemagne.
La COP22, à Marrakech
c'est déjà fini. Elle n'aura pas été marquée par de grandes avancées, notamment
en terme de financements, ni même de contrôle des objectifs nationaux (NDC)
mais s'inscrit dans la continuité de l'Accord de Paris et de ses mises en œuvre
techniques. Avec une incertitude de taille, l'attitude future des États-Unis
quant à leur maintien dans le processus après l'élection de Donald Trump.
"Nous avons
assisté à un élan extraordinaire en matière de lutte contre les changements
climatiques, partout dans le monde, ainsi que dans de nombreux fora
multilatéraux. Cet élan est irréversible — il est guidé non seulement par les
gouvernements, mais également par la science, par le monde des entreprises
ainsi que par une action mondiale de tous types et à tous niveaux",
martèle le texte.
Mais la participation
internationale à Marrakech au niveau des chefs d'État aura été décevante. Du
côté des leaders des pays industrialisés, hormis François Hollande ou Mariano
Rajoy, bien peu se sont pressés à Marrakech mardi.
La
"Proclamation" finale des chefs d'État et de gouvernement au nom des
197 parties a été adoptée ce jeudi 17 novembre en fin d'après midi (voir
document complet ci dessous)..
"Les pays
développés Parties, réaffirmons notre objectif de mobiliser 100 milliards de
dollars américains", indique notamment celle-ci. Mais à priori, le
fléchage n'est pas encore au rendez-vous et le volet adaptation serait à ce
stade de l'ordre de 20 milliards de dollars, un doublement. Ce qui est pourtant
considéré comme insuffisant par les pays du Sud.
Les plus optimistes
prévoient que les dispositifs de l'Accord de Paris s'appliquent dès 2018 et non
2020, même si en fait rien n'est acqui à ce propos. Du pain sur la planche pour
la prochaine grande messe du climat.
La COP23 devait se
dérouler en 2017 en Asie. La présidence, a indiqué le Maroc ce vendredi, a été
finalement été confiée aux iles Fidji tou en se se déroulant physiquement à
Bonn en Allemagne, siège du secrétariat de la Convention-Cadre des Nations
Unies sur les changements climatiques.
Retrouver le texte
complet ci dessous.
réf.usinenouvelle,LE
18/11/2016 ,article
Lire la proclamation
de Marrakech ,article
SOMMET AFRICAIN
DE L’ACTION : 50 PAYS DU CONTINENT
S’UNISSENT POUR LE CLIMAT
Le premier Sommet
africain de l’action, tenu en marge de la COP22 à l’initiative du Maroc, a
débouché sur une Déclaration commune de 50 pays africains pour relever les
défis du changement climatique.
C’est un pas de géant
que l’Afrique vient de franchir! Mercredi 16 novembre à Marrakech, une
cinquantaine de pays du continent ont répondu à l’appel du roi Mohammed VI pour
le premier Sommet africain de l’action. Cet important rendez-vous qui a
mobilisé plusieurs chefs d’État du continent, vise à unifier la voix de
l’Afrique afin d’apporter des réponses concrètes au phénomène du changement
climatique. Il s’est tenu dans le cadre de la COP22, organisée du 7 au 18
novembre. Lors de ce sommet, la France,
les États-Unis, la Chine, le Japon, l’Inde ont été de la partie, ainsi que le
Conseil de coopération du Golfe (CCG), l’Union européenne, l’ONU, de même que
la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
Engagement marocain
Dans son discours
d’ouverture, le roi Mohammed VI a réaffirmé la ferme volonté du Maroc et son
engagement à partager son expérience avec le reste du continent, mais aussi à
être le porte-parole de l’Afrique sur le plan international. «Je voudrais vous
assurer que mon pays entreprendra toutes les actions nécessaires, et ne
ménagera aucun effort, afin de faire entendre la voix de l'Afrique, dans les
négociations formelles, ainsi que dans la mise en œuvre de l’Agenda global pour
l’action climatique», a assuré le souverain en conclusion de son allocution.
Cette proposition a été bien accueillie par les chefs d’État présents, qui ont
tour à tour pris la parole pour saluer les avancées du royaume dans plusieurs
domaines ces dernières années, et formulé leur volonté de profiter de l’expérience
marocaine. Le président la République du Congo, Denis Sassou Nguessou, a ainsi
mis en avant l’initiative d’un Fonds bleu en faveur des 11 pays du bassin du
fleuve du Congo. Pour sa part, le chef d’État du Niger, Mahamadou Issoufou a
fait un plaidoyer en faveur du lac Tchad : «J’en appelle à Sa Majesté le roi du
Maroc pour que les pays africains puissent bénéficier de la riche expérience
marocaine, notamment les pays riverains du lac Tchad».
Efforts africains
En dehors de ces
attentes exprimées par certains dirigeants africains, d’autres présidents ont
mis en avant les efforts de leurs pays dans le renforcement des énergies
renouvelables. C’est le cas du président sénégalais, Macky Sall, qui a fait
savoir que le Sénégal s’est lancé dans l'objectif de porter à 30% la part des
énergies renouvelables dans son mix énergétique. «Nous attendons de nos
partenaires qu’ils nous soutiennent pour le progrès des énergies renouvelables
dans nos pays», a déclaré le président Sall, qui a assuré la conduite des
débats à la demande du roi Mohammed VI. À la suite des interventions des
présidents africains, la Déclaration de Marrakech de ce premier Sommet africain
a été adoptée et lue devant les partenaires internationaux, en présence du
président français François Hollande et du Secrétaire général de l’ONU Ban
Ki-Moon.
Feuille de route
africaine pour l’environnement
La déclaration
adoptée à Marrakech par les chefs d’État africains approuve les initiatives
lancées récemment en faveur du climat. Parmi elle, l’initiative lancée par le
Maroc pour l’Adaptation de l’agriculture africaine (Triple A). De même, les
pays du continent s’engagent à soutenir l’Initiative africaine pour
l’adaptation (IAA), l’initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et
le Sahel (GMVSS), l’initiative pour la Sécurité, la stabilité et la
soutenabilité africaine (SSS), l’initiative pour la Résilience rurale (R4) et
celle pour les forêts dans la région Méditerranée et du Sahel (AFMS). En plus,
les présidents africains ont décidé d’y inclure l’initiative pour un Fonds
bleu, en faveur des pays du bassin du Congo. Sur un autre volet, notamment
énergétique, plusieurs actions seront également menées. Concrètement, les
efforts africains autour du climat concerneront davantage ces initiatives à
travers la coopération, la négociation et la mobilisation de financements. La
Déclaration de Marrakech sera discutée au niveau de l’Union africaine.
réf.le
17/11/2016,JN.leseco,suite,article1
MARRAKECH-2016
Les ONG globalement déçues
par la COP22
Les associations ont
rappelé les gouvernements à leur responsabilité vendredi 18 novembre, dernier
jour de la COP22 de Marrakech.
Pour les ONG, les «
beaux discours » prononcés à la COP22 – notamment par le président de la
République François Hollande – doivent se traduire par des actions concrètes en
France et en Europe. ZOOM
Les ONG
environnementales se sont dites globalement déçues vendredi 18 novembre, au
dernier jour de la COP22 de Marrakech. « Les États développés sont arrivés les
mains vides », déplore Armelle Le Comte, de l’association Oxfam, qui attendait
notamment des assurances sur l’augmentation des fonds destinés aux mesures
d’adaptation au changement climatique dans les pays en développement.
« Pour le moment, ces
fonds ne représenteront que 20 % des 100 milliards promis chaque année à partir
de 2020 par les pays développés, souligne Armelle Le Comte. Nous sommes loin des
50 % attendus par les pays en développement ». La négociation sur ce point
n’était pas censée se conclure à Marrakech mais les ONG espéraient des annonces
unilatérales de chefs d’État ou de ministres présents à la COP22.
Si les entreprises
investissent dans le secteur des énergies vertes, « les États doivent rester
les garants du cadre d’action contre le changement climatique », a ainsi relevé
Denis Voisin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot.
Pour les ONG, les «
beaux discours » prononcés à la COP22 – notamment par le président de la
République François Hollande – doivent se traduire par des actions concrètes en
France et en Europe.
MONDE.De la COP21 à la COP22, les grandes entreprises
continuent à peser lourdement sur les négociations climatiques
Tout comme la COP21
il y a un an à Paris, la 22e Conférence internationale sur le climat sur le
point de s’achever au Maroc aura été marquée par le poids des multinationales
et de leurs « solutions ». Cette présence et les débats qu’elle suscite
révèlent les différences de fond et les points aveugles qui persistent derrière
le consensus apparent de l’Accord de Paris. Agriculture, finance verte,
business des renouvelables, influence des industries fossiles... : tour
d’horizon des controverses sur le rôle des multinationales dans la COP22.
La 22e Conférence
internationale sur le climat s’achève à Marrakech. Moins médiatisée que la
COP21, elle constitue un premier rendez-vous crucial pour donner corps à
l’Accord international sur le climat signé à Paris un an plus tôt. Si les
objectifs affichés par la communauté internationale sont relativement clairs et
consensuels – maintenir le réchauffement global des températures sous la barre
des 2ºC et si possible de 1,5ºC –, les moyens de les atteindre le sont beaucoup
moins.
À l’occasion de la
COP21, l’Observatoire des multinationales avait mis en lumière la place
importante et souvent problématique des multinationales au sein de la
conférence (voir en particulier nos enquêtes sur le salon Solutions COP21, le
lobbying autour de la COP et les véritables politiques climatiques des
entreprises françaises). Cette année encore, les grandes entreprises sont très présentes
à Marrakech. Y compris les multinationales françaises, dont dépend en partie
l’économie marocaine, qui considèrent le royaume chérifien comme un tremplin
vers le reste de l’Afrique.
Derrière le consensus
apparent
La signature de
l’Accord de Paris a marqué le point d’orgue d’un mouvement sans précédent en
faveur du climat, avec des effets indéniablement positifs : l’essor sans
précédent des énergies renouvelables, la remise en cause du charbon et des
autres énergies fossiles. Reste la face sombre. Le rôle privilégié accordé aux
mécanismes de marché et au secteur privé, plutôt qu’aux pouvoirs publics, aux
citoyens et à la régulation, pose question. Comme la promotion de technologies
(agrocarburants, capture-séquestration du carbone, agriculture climato-intelligente,
compensation carbone...) qualifiées de « fausses solutions » par la société
civile. Leurs bénéfices pour le climat sont extrêmement douteux. Ces
technologies vont souvent de pair avec un contrôle accru des intérêts
économiques sur les ressources naturelles (terres, forêts), notamment dans les
pays du Sud. Autant de sujets qui sont au cœur de la COP22 de Marrakech, et qui
pourraient miner d’avance toute chance d’atteindre les objectifs fixés à Paris.
L’« élan »
cristallisé par l’Accord de Paris n’est pas non plus à l’abri de reculs.
L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis vient le rappeler. La
bataille se joue également au sein de l’Union européenne – désormais plus
intéressée à promouvoir le gaz que les renouvelables – et des Nations-unies
elles-mêmes. Le blocage politique créé par l’élection de Donald Trump pourrait
même renforcer la position des multinationales et de tous ceux qui pensent
qu’elles sont les seules à détenir les solutions à la crise climatique. Le
secrétaire d’État américain John Kerry a ainsi déclaré – après que 360
multinationales américaines aient solennellement demandé au nouveau président
élu de ne pas remettre en cause l’Accord de Paris – que les « forces de marché
» suffiraient à garantir la continuité de la lutte contre le changement
climatique malgré Donald Trump...
La question de la
place des grandes entreprises et des intérêts privés prend un relief
particulier du fait que le pays hôte est le Maroc. Principal exportateur
mondial de phosphates, l’État marocain entretient des liens étroits avec
l’agriculture industrielle. La holding de la famille royale marocaine est aussi
un acteur majeur de l’énergie dans le pays, et prévoit d’étendre ses activités
dans le reste de l’Afrique. La mort récente d’un jeune pêcheur, broyé par une
benne à ordures suite à une dispute avec la police, a entraîné des
manifestations dans tout le pays, qui mettent en lumière les carences
démocratiques du régime. Une manière de rappeler que la question du climat est
aussi une question de justice et d’inégalités. Le poids des multinationales sur
la politique climatique internationale doit aussi se juger à cette aune.
Tour d’horizon de
quelques lignes de front de cette bataille qui se joue à plusieurs niveaux dans
le cadre de la COP22 et au-delà.
- L’agriculture
africaine, ligne de front climatique
- Le secteur de l’eau
lorgne sur la manne de la finance verte
- Engie, partenaire
commercial de la royauté marocaine
- Quand les géants
des énergies fossiles participent aux négociations
- Union européenne :
le gaz aux dépens des renouvelables
- Doutes sur la
finance verte
réf.multinationales.org,18
NOVEMBRE 2016 PAR OLIVIER PETITJEAN
Article-long,riche&complet,suite-article
MONDE.Afrique-Nord, MAROC,COP22,
L'Union maghrébine des employeurs lance sa déclaration
sur le climat
Les patronats du
Maghreb ont signé ce matin à Marrakech, une déclaration sur le climat, dans le
cadre de l’Union Maghrébine des Employeurs, en marge de la Cop22.
Créée le 17 février
2007 à Marrakech, l’Union maghrébine des employeurs (UME) a profité, ce matin,
de la tenue de la COP22, pour renouveler son plaidoyer auprès des États pour
l’intégration régionale des marchés marocain, algérien, tunisien, mauritanien
et libyen. Soutenus financièrement par Danish Industrie, le patronat danois,
les représentants de chaque patronat national ont signé, mercredi 16 novembre,
une "Déclaration maghrébine sur le climat".
Les patronats n’ont
pris aucun engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre du
secteur privé maghrébin, ou d’adaptation. Par contre, ils prévoient
d’accompagner les entreprises qui voudront réaliser leur bilan carbone.
"Demain, il est
certain que des référentiels vont être fixés, et ceux qui ne les respecteront
pas vont s’exclure d’eux-mêmes du marché", veut croire Zakiya Sekkat,
présidente du Comité de suivi de l’Union maghrébine des employeurs.
Pour le reste, les
organisations patronales se limiteront à faire l’information et la
sensibilisation auprès des entreprises sur les transferts de technologies,
l’accès aux financements verts…
Elles prévoient ainsi
la mise en place d’un comité climat au sein de l’UME et la réalisation d’un
salon maghrébin annuel de l’efficacité énergétique et des énergies
renouvelables.
"Il faut avoir
conscience que tous les pays du Maghreb font face aux mêmes défis, conséquences
des changements climatiques. 85% de leur territoire est touché par les
changements climatiques", a insisté Zakiya Sekkat.
La Confédération
générale des entreprises du Maroc (CGEM), la Confédération nationale du
patronat algérien (CNPA), l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de
l'artisanat (UTICA) et l'Union nationale du patronat mauritanien (UNPM)
souhaitent également la création d’un fonds pour le climat par la Banque
maghrébine d'investissement et de commerce extérieur (BMICE).
Afrique-Nord.ACTION CLIMATIQUE, LES PATRONS MAGHRÉBINS S’ENGAGENT
Les présidents de
quatre organisations patronales, membres de l’Union maghrébine des employeurs
(UME) ont signé, hier (mercredi) au stand la CGEM, la convention maghrébine
pour l’action climatique dans le cadre de la COP22 et du plan d’action de
l’Initiative Maghrébine du Commerce et de l’Investissement (IMCI).
C’est hier (mercredi)
que les présidents de quatre organisations patronales, membres de l’Union
maghrébine des employeurs (UME) ont signé au stand la CGEM dans la zone verte,
la convention maghrébine pour l’action climatique dans le cadre de la COP22 et
du plan d’action de l’Initiative Maghrébine du Commerce et de l’Investissement
(IMCI). Lancée lors du 3ème Forum des Entrepreneurs maghrébins en 2014 à
Marrakech, l’Union Maghrébine des Employeurs (UME), actuellement présidée par
la CGEM, a conduit une série de rencontres maghrébines sur l’Énergie et le
Climat.
Afin de porter la
voix des entreprises maghrébines pour un développement sobre et durable, l’UME
s’est engagée dans un processus visant à fédérer le rôle des entreprises
maghrébines, dans le cadre de la mise en œuvre des Contributions Déterminées au
Niveau National (CDN), soumises lors de la COP21 à Paris. Le but étant
d’aboutir à un engagement des entreprises maghrébines aux efforts d’atténuation
et d’adaptation face aux défis du changement climatique, tout en mettant
l’accent sur les besoins en accompagnement, en renforcement de capacités, en
transfert de technologies et en financement. A cet égard, des tables rondes
nationales ont été organisées dans chaque pays du Maghreb, à l’exception de la
Libye, qui n’a pas soumis sa CDN à Paris, le 8 septembre 2016 à Nouakchott, le
20 septembre 2016 à Tunis, le 11 octobre 2016 à Alger et le 17 octobre 2016 à
Casablanca.
Ces tables rondes
consistaient à recueillir, dans un premier temps, les recommandations du
secteur privé du pays concerné, relatives au rôle des entreprises dans la mise
en œuvre de la CDN et du partenariat public – privé pour l’accès à la finance
climat. La seconde étape s’est caractérisée par la tenue d’une table ronde
régionale les 25 et 26 octobre 2016 à Bruxelles. Cette rencontre, qui a
regroupé l’ensemble des représentants des organisations patronales maghrébines
membres de l’UME et d’experts en énergie et en climat, a fait suite aux travaux
des tables rondes nationales. À l’issue de ces travaux, les membres du comité
de travail ont approuvé l’ensemble des résolutions ayant émanées desdites
tables rondes, qui ont été complétées par l’appui technique des experts et
consolidées autour de recommandations maghrébines conjointes pour l’Action
Climatique.
«Notre souhait est
que le pollueur soit le payeur»,ref,Faïçal Mekouar,Vice-président général de la
CGEM
réf.le
16/11/2016,JN.usinenouvelle,suite,article2,
autre,la derniere
ligne droite de la cop pour la cgem,article4
autre,les 6
engagements des banques marocaines,article5
autre,les 4
engagements de la cdg pour le climat,article6
MARRAKECH-2016 .INTERNATIONAL CLIMATE SUMMIT
Jonathan Pershing, négociateur en chef américain:
"Une COP22 réussie à l’intérieur et à l’extérieur"
Le négociateur en
chef de Washington pour le climat, Jonathan Pershing, a lié le succès de la
COP22 à celui des résultats obtenus à Paris il y a une année, martelant que «la
lutte contre le climat n’est pas celle d’un pays mais un travail collectif».
Tout en servant à
repousser les craintes d’un changement de politique par Donald Trump, cette
position rappelle que le travail de lutte contre le réchauffement sera
collectif. Du côté des émissions de carbone tout de même, les seuls USA, Chine,
Russie, Inde et Europe accaparent plus de 50% du total.
Le réchauffement est
une “business opportunity“
Pour cette conférence
de presse, tenue ce jeudi en clôture de la COP22, J. Pershing a expliqué que
"la phase actuelle de lutte contre le réchauffement climatique représente
des opportunités d’affaires et un moment de responsabilité".
Interrogé par une
journaliste américaine sur le fait de savoir si la future administration Trump
renoncera à dénoncer l’Accord de Paris pour ne pas laisser la Chine en tant que
leader du mouvement anti-réchauffement et détenir ainsi "un avantage compétitif
sur le plan international et du soft power", Pershing n’a pas semblé
trouver l’argument pertinent. Il a refusé plusieurs fois ce jeudi après-midi à
Marrakech de se prononcer sur ce qui pourrait être ou pas la politique
environnementale et climatique de la future administration. "Ne spéculez
pas sur la future administration, a-t-il indiqué; elle n’existe pas, elle n’est
pas formée".
Dans un pays où le
chef de l’Etat ne détient pas tous les pouvoirs, avec de nombreux
contre-pouvoirs qui coexistent, la culture du compromis est impérative pour
survivre politiquement. On apprenait
ainsi ce jeudi matin qu’à Washington, les élus démocrates travaillent à se
rapprocher, voire à s’aligner sur Trump sur de nombreux dossiers, une stratégie
qualifiée de "surprenante" en Une du New York Times de ce jeudi.
Pershing a insisté
sur le fait que "la COP, ce ne sont pas juste des négociations, mais aussi
des initiatives". Il a cité le développement des émissions obligataires
vertes, de la finance qui commence à basculer vers les investissements
durables, la politique dynamique et innovante des fonds de pensions nordiques
ou le développement des alliances technologiques ou pour le solaire.
“La proclamation de
Marrakech trace la feuille de route pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris“
réf.JN.medias24 17
novembre 2016,article
Dama Driss ,Master en technologies
Maroc.COP22 : après une
semaine de négociations, nouvelle étape avec l'arrivée des chefs d'États
En cette deuxième
semaine de COP22, le Maroc a accueillit une quarantaine de chefs d’États et une
trentaine de chefs de gouvernements à Marrakech pour aborder "le segment
haut niveau" qui permettra de dire si les négociations vont accoucher
d'une "COP de l'action".
Un bilan à
mi-parcours positif dixit Salaheddine Mezouar, président de la COP22.
"Bonne nouvelle ! 105 Parties ont ratifié l'Accord de Paris à ce jour et
nous encourageons les autres à faire de même [109 selon les derniers
pointages]", a-t-il annoncé samedi lors d'une conférence de presse avec la
secrétaire exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa faisant un bilan à
mi-chemin de la Conférence des Nations unies sur le climat, à Marrakech. Mais
sans évoquer vraiment les sujets "durs" comme les 100 milliards de
dollars par an de financements attendus par les pays du sud.
À partir de ce mardi,
les concertations se tiendront sur le "segment haut-niveau" en
présence d'une quarantaine de chefs d'États dont François Hollande et le roi du
Maroc ainsi qu'une trentaine de chefs de gouvernement pour placer la partie
supérieure de l'édifice climatique avec la présence de Ban Ki-moon, secrétaire
général de l'ONU. Doivent être notamment présents Michelle Bachelet pour le
Chili, l'américain John Kerry et une pleide de dirigeant africain dont
l'Egyptien Abdel Fattah al-Sissi mais aussi le président soudanais Omar
El-Béchir recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre au
Darfour.
Au total 180
responsables de haut niveau, chef d'Etat et de gouvernement ou ministres seront
présents à Marrakech.
Ban Ki-moon, qui a eu
ces derniers mois des relations tendues avec le Maroc à propos du Sahara
occidental a loué l'organisaiton marocaine de la COP22 et appellé à
"éliminer" les subventions aux énergies fossiles" et à
"tous les pays à augmenter leurs engagements nationaux pour lutter contre
le changement climatique".
Pour accélérer la
mise en oeuvre de l’Accord de Paris, Salaheddine Mezouar a précisé que la
présidence avait soumis l'Appel de Marrakech destiné à accélérer la dynamique
de l'Action climatique à toutes les Parties.
Les fondations posées
par les négociateurs des différentes délégations nationales ont abouti à un
"draft", une version préliminaire des conclusions de la première
conférence des parties à l’Accord de Paris (voir le document en anglais
ci-dessous). Un document sans grand relief.
"D’importantes
avancées ont été accomplies sur la majorité des thématiques lors de la première
semaine des négociations de la COP22’’ a néanmoins moins déclaré Salaheddine
Mezouar au coté de Patricia Espinosa.
Les deux
représentants ont salué le rythme des ratifications de l’Accord de Paris au
nombre de 105 parties à ce jour dont les Etats-Unis, l'UE, l'Inde, le Japon,
l'Australie récemment ainsi que 90 pays qui ont déclaré des contributions
formelles. Manque notamment à l'appel, parmi les grands émetters, la Russie.
La secrétaire
exécutive de la CCNUCC a salué également les avancées réalisées pendant la
première semaine de la Conférence durant laquelle la COP22 a présenté de
nombreuses mesures climatiques initiées par des organismes non étatiques, et
démontré une forteimplication de la jeunesse mondiale à Marrakech.
Retrouver le texte
complet ci dessous.
réf.usinenouvelle,LE
18/11/2016 ,article
MONDE.L’agro-industrie profite de la COP22 pour vendre ses
solutions à l’Afrique
À l’occasion de la
COP22, le Maroc défend une « initiative » pour permettre à l’agriculture
africaine de faire face au changement climatique. Louable a priori, cette
intention agrège en fait les intérêts de groupes agro-industriels et ceux de
l’industrie marocaine du phosphate, pour un résultat incompatible avec la
réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Cette année dans les
discussions climat, c’est la couleur verte qui aura dominé. Vert comme l’étoile
sur le drapeau du Maroc, le pays qui accueille cette année les discussions
onusiennes de la COP22 sur le climat. Elles se termineront ce vendredi 18
novembre, après deux semaines de négociations. Vert, aussi, comme la couleur
des prairies et champs fertiles. C’est ce que souhaitait dès septembre 2016 le
ministre marocain de l’Agriculture, Aziz Akhannouche. « La COP22 devra être une
COP de l’agriculture eu égard à son rôle dans la sécurité alimentaire et l’adaptation
aux changements climatiques », avait-il déclaré devant un parterre de
journalistes africains.
La grande réunion
annuelle du climat a donc été l’occasion pour le Maroc de mettre en avant son «
Initiative AAA », ou initiative pour l’Adaptation de l’agriculture africaine
aux changements climatiques. En effet, l’enjeu est crucial. « Les deux tiers
des terres arables africaines pourraient être perdus d’ici à 2025 à cause du
changement climatique », « la baisse des rendements agricoles pourrait atteindre
20 % en 2025 », alors même que, sur le continent, la « population est appelée à
doubler d’ici à 2050 », détaille le document de présentation du projet. 27 pays
africains ont accepté de le porter.
Parmi les
partenaires, le secteur privé est bien présent. Avril, groupe français leader
de l’agro-industrie fait partie des
soutiens. Tout comme Livelyhoods, un fonds d’aide au développement financé
entre autres par Danone, Schneider Electric, le Crédit Agricole, Michelin, ou
encore Veolia. Et encore la Fondation OCP (Office chérifien du Maroc) — l’OCP
Groupe est l’entreprise qui gère l’exploitation du phosphate dans le pays, un
composant essentiel des engrais chimiques.
Le PDG de Danone,
Emanuel Faber, était d’ailleurs présent à la conférence de présentation
mercredi 16 novembre dernier, aux côtés du ministre marocain de l’Agriculture,
du ministre français Stéphane Le Foll, et du directeur général de la FAO
(l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture). «
C’est inquiétant de voir un secteur privé aussi présent alors qu’il y a très
peu de représentants des paysans les plus vulnérables », estime Anne-Laure
Sablé, chargée de mission au CCFD-Terre solidaire. Elle a assisté à la conférence,
et relevé qu’une quarantaine d’autres portaient sur le sujet de l’agriculture
pendant la COP. « Pourtant, les négociations officielles sur l’agriculture sont
bloquées, les États ont décidé de les reporter en 2017. Et le ministre de
l’Agriculture du Maroc n’en a pas dit un mot. Il ne parle que de l’initiative
AAA : les discussions sur l’agriculture ne sont vraiment traitées que dans les
partenariats public-privé ! »
« Ces gros acteurs
privés se déclarent porteurs de solutions alors qu’ils contribuent au
changement climatique »
Les conséquences
pourraient être très concrètes, car l’initiative pourrait ainsi capter des
fonds destinés à la lutte contre le changement climatique. C’est même très
officiellement son principal objectif. Pour se financer, elle vise les fonds
promis par les pays développés aux pays en voie de développement pour faire
face au changement climatique. Sur 100 milliards par an à partir de 2020, elle
compte en capter 30 %.
« La moyenne de
consommation d’engrais en Afrique est seulement de 10 kg par hectare contre une
moyenne de 100 kg dans le monde »
« Dans les couloirs
de la COP, le ministre de l’Agriculture marocain, Aziz Akhannouch, multiplie
les rencontres avec les bailleurs de fonds », décrivait le journal Jeune
Afrique dans un article du 15 novembre.
Des sommes pour
lesquelles le Maroc a déjà une idée très précise de la façon dont elles
pourraient être utilisées. L’un des partenaires les plus présents de
l’Initiative AAA est l’Office chérifien des phosphates (Groupe OCP), contrôlé par
l’État marocain. Le Maroc détient les plus grandes réserves mondiales de
phosphate, un ingrédient important des engrais agricoles. C’est le deuxième
producteur mondial de cette matière première, dont la consommation augmente
chaque année. Et pour se développer, le groupe OCP vise l’Afrique. Il a créé en
février dernier une filiale dédiée au continent, OCP Africa, et inauguré une
usine d’engrais appelée l’« Africa Fertilizer Complex ». « OCP Africa va lancer
la création d’un réseau de filiales dans 15 pays d’Afrique, tant à l’ouest qu’à
l’est du continent. Dans chacun de ses pays, ces filiales vont s’atteler à
développer le marché des engrais, qui reste souvent balbutiant. La moyenne de
consommation d’engrais en Afrique est seulement de 10 kg par hectare contre une
moyenne de 100 kg dans le monde », explique un article d’Usine nouvelle.
L’initiative AAA
semble parfaitement en accord avec cet objectif..
réf.reporterre,18 novembre 2016 ,article
"Déclaration de Marrakech" du patronat mondial
: pas d'action climatique sans les entreprises privées
LE 17/11/2016 ,Hier à
la COP22, 43 organisations patronales dont la CGEM, le Medef, l'Utica, l'US
Chamber of commerce ou la Confindustria ont signé la "Déclaration de
Marrakech" dans laquelle elles demandent que les entreprises soient
directement associées à la mise en œuvre des engagements environnementaux
nationaux, en dépit des craintes exprimées à Bonn sur le risque de conflit
d’intérêt.
Déclaration de
Marrakech du patronat mondial : pas d'action climatique sans les entreprises
privées Business Summit le 16 novembre à la COP22 © Karim Tibari
"Les entreprises
sont disposées à assister les gouvernements dans la mise en œuvre de leurs
Contributions Déterminées au niveau National (CDN) prévues dans l’Accord de
Paris", ont affirmé hier soir les 43 organisations patronales (voir la
liste ci-dessous) invitées par le Maroc à signer la Déclaration de Marrakech,
mercredi 16 novembre, lors du Hight Level Business Summit, en marge de la
COP22.
"Elles souhaitent, toutefois, être associées, de
manière effective, dans la conception puis la mise en œuvre des projets
d’atténuation et d’adaptation contenus dans ces CDNs. Une forte synergie entre
secteurs public et privé est indispensable pour mobiliser les financements
nécessaires à la concrétisation de ces projets. Cela requiert un processus de
consultation et d’échange d’informations entre le gouvernement et le secteur
privé afin de promouvoir une optique gagnant-gagnant", ont souligné les
patronats. "Une consultation devrait être lancée par le secteur public aux
niveaux national et international tout au long du cycle d'examen et de mise à
jour des CNDs", insistent-ils.
L’implication du
secteur privé va crescendo de COP en COP. Pour les entreprises, l’économie
verte offre autant d’opportunités d’affaires que de risques de voir leurs
business actuels limités et contraints par de nouvelles normes et législations.
"Lors de la
première COP, il n’y avait que les négociateurs gouvernementaux tous seuls,
puis progressivement sont apparus les ‘Sides Events’ ces évènements parallèles
menées par la société civile. On a commencé par y coller le monde associatif,
les collectivités territoriales, c’était plus facile, puis les
entreprises", se souvient Brice Lalonde, écologiste, ancien ministre
français de l’Environnement et Conseiller spécial des Nations Unies pour le
développement.
A Bonn, lors de la
conférence climat préparatoire à la COP22, certains se sont alarmés de ce
changement et craint le lobbying des grandes entreprises. "Ils ont dit : ‘
non, on ne veut pas du privé, à cause des conflits d’intérêts", mais qui
fait la R&D, ce sont les entreprises privées !", lance Saïd Mouline,
responsable du pôle partenariat public/privé au sein du Comité de pilotage
marocain de la COP22 et président de la nouvelle Agence marocaine de
l’efficacité énergétique (ex-ADEREE).
"Depuis quelques
années, il est admis que 90% des solutions vont venir des acteurs non étatiques
et le centre de gravité de la COP a progressivement glissé vers les Side
Events. Il y a même tant d’initiatives lancées par le privé que l’on a du mal à
s’y retrouver. Il faudrait pouvoir en faire le suivi pour faire le bilan de
cette COP", a-t-il recommandé.
Retrouver le texte
complet ci dessous.
Liste des patronats mondiaux signataires de la
déclaration de Marrakech
Voir,article-document
"Le Maroc vise 20% d'efficacité énergétique d'ici à
2030", selon Saïd Mouline
Patron de l'Aderee,
l'agence chargée de la maîtrise de l'énergie au Maroc, Saïd Mouline est un des
membres du comité de pilotage de la COP22. Trois semaines avant l'évènement,
cet ingénieur de Grenoble INP qui est aussi Monsieur Energie, Climat et
Economie verte à la CGEM, le patronat marocain a répondu aux questions de
L'Usine Nouvelle sur l'évènement de Marrakech et surtout au delà, les attentes
et les transformations qu'il va susciter notamment au Maroc et en Afrique. Il
fait le point sur son agence qui change de nom pour devenir, l' AMEE ou Agence
marocaine de l’efficacité énergique.
Le Maroc vise 20%
d'efficacité énergétique d'ici à 2030, selon Saïd Mouline Saïd Mouline,
directeur de l'Aderee. © cop22
Comment abordez-vous
cette COP22 ?
Depuis ces derniers
jours et le franchissement des seuils de ratification, moi-même et toute
l’équipe de la COP22 nous sommes vraiment très heureux de la ratification.
Parvenir à celà en moins d’un an, c’est historique. Chacun s’est mobilisé, le
Maroc, nos partenaires africains, la France, la Chine, les États-Unis et
maintenant l’UE. Le Sud avait montré l’exemple. Il était impensable que le Nord
ne le fasse pas. À Marrakech, nous pourrons désormais lancer la mise en œuvre
de l’accord de Paris. C’est une nouvelle procédure et de nouveaux enjeux. A la
COP22 s’ajoute CMA1, la première Conférence des parties à l’Accord de Paris.
Quels sont les sujets
prioritaires pour vous ?
L’aspect financement
et les 100 milliards de dollars par an en vue après 2020 sont très importants.
Mais le Maroc pousse pour un " fast start" immédiat surtout pour
financer l’adaptation.
Justement en matière
d’adaptation, quels sont les enjeux ?
Multiples ! Citons la
gestion de l’eau, la reforestation, la sécurité alimentaire… sur tout cela les
décideurs doivent accélérer. Il y a en fait beaucoup d’argent pour les énergies
renouvelables mais peu pour l’adaptation. J’espère que cela va évoluer.
Il faut donner des
moyens notamment pour la thématique de "renforcement des capacités",
de la gouvernance et des institutions. Cela peut paraître abstrait mais c’est
essentiel. Le fort développement des énergies renouvelables au Maroc n’a pu
avoir lieu que parce qu’il y avait un outil institutionnel pour cela, à savoir
l’agence MASEN [Moroccan agency for sustainable energy]. On doit imaginer par
exemple sur chaque continent des centres de formation régionaux pour créer un
réseau mondial sur les énergies renouvelables, la sobriété énergétique, la
formation, etc
Retrouver le texte
complet ci dessous.
"Comment le Maroc va développer 12GW en
renouvelables d'ici à 2030", selon Mustapha Bakkoury, président de Masen
L'agence publique
Masen pilote officiellement depuis fin septembre l'ensemble des projets
renouvelables au Maroc. Alors que le nouveau cadre institutionnel se mettait en
place, L'Usine Nouvelle a rencontré à Casablanca Mustapha Bakkoury, son
président. Celui qui est aussi président de la région Casablanca-Settat fait le
point sur les énormes projets à venir de Masen et ses relations avec l'Office
public de l'électricité ONEE ou les industriels marocains qui attendent des
retombées des projets alors que le pays veut porter d'environ un tiers à 52% la
capacité électrique en renouvelables.
Comment le Maroc va
développer 12GW en renouvelables d'ici à 2030, selon Mustapha Bakkoury,
président de Masen
L'Usine Nouvelle :
Quelle route prendre pour parvenir à l'objectif ambitieux de 52% de la capacité
électrique installée en 2030 ?
Mustapha Bakkoury :
L'objectif des 52% en 2030 est précédé par l'objectif de 42% à horizon 2020 qui
est toujours en cours. L'an dernier après analyse, nous avons été rassurés par
la faisabilité du premier objectif à 42%. Ce qui a conduit au second.
L'objectif de 52% a été construit par rapport à une logique d'ambition et de
chiffrage. Il fallait attester de potentiels de ressources solaires, éoliennes,
hydroélectriques et éventuellement d'autres.
Marrakech,Quel bilan
pour la COP22??
Les délégués de 196
parties achèvent leurs travaux vendredi 18 novembre à Marrakech après avoir
adopté « la proclamation de Marrakech ».
Un moment d’unité,
comme pour conjurer le sort après l’élection de Donald Trump à la
Maison-Blanche, qui menace les négociations internationales sur le climat.
Jeudi 17 novembre au soir, après plusieurs jours de tractations, les
représentants de 196 parties à la convention climat ont adopté en séance
plénière de la COP22, et sous les applaudissements, la « proclamation de
Marrakech »?: un moment politique fort, après deux semaines de négociations
techniques.
« Engagement
politique maximum »
La communauté
internationale a appelé à « l’engagement politique maximal » contre le réchauffement
climatique. « Nous appelons à accroître urgemment l’ambition et à renforcer
notre coopération pour combler le fossé » entre les émissions de gaz à effet de
serre actuelles et ce qu’il faudrait faire pour limiter la hausse de la
température moyenne sous les 2 degrés.
La « dynamique » en
faveur du combat contre le réchauffement, « est irréversible », ajoute le
texte?: « elle n’est pas alimentée seulement par les gouvernements, mais par la
science, les entreprises et les actions mondiales à tous les niveaux ». Le
texte appelle aussi à des financements accrus pour soutenir les mesures contre
le réchauffement.
Un calendrier serré
Cet appel a fait
figure de conclusion pour la COP22, dont les travaux s’achèvent officiellement
vendredi 18 novembre. Cette « COP de transition » s’est consacrée à la mise en
œuvre de l’accord de Paris sur le climat adopté en décembre. Les délégués ont
notamment décidé de se donner un calendrier serré pour définir les règles
d’application de l’accord. Tout doit être bouclé en 2018, soit en avance de
deux ans sur le calendrier prévu.
10 milliards promis
en 2015 lors de la COP21 pour les énergies renouvelables en Afrique
Parallèlement à la
négociation, États et partenaires ont annoncé des initiatives multiples dans le
domaine de la lutte contre le réchauffement climatique. Seize nouveaux pays ont
ainsi adhéré à l’alliance solaire internationale, lancée l’an dernier à Paris,
sous l’égide de l’Inde. De premiers projets pour l’installation de pompes
solaires dans l’agriculture devraient être mis en œuvre en 2017.
réf.la-croix, le
18/11/2016 ,article-complet
À lire aussi : La
COP22 veut sauver l’accord de Paris
MONDE-PLANETE
Changement climatique, les combats des peuples indigènes
Des glaces de
l’Alaska aux plages tropicales, plusieurs populations indigènes sont confrontées
directement aux effets du changement climatique.
Les îles Carteret sont submergées par la
montée des eaux
Les premiers réfugiés
climatiques ont déjà dû être déplacés en Papouasie-Nouvelle-Guinnée. Les îles
Carteret, de minuscules bandes de terres qui formaient un atoll à l’est du pays
en plein océan Pacifique, sont en train d’être submergées. Avec une altitude
maximum d’à peine plus d’un mètre, l’atoll n’a pas résisté aux vagues de
l’océan. Le millier d’habitants de l’île, les Tuluun, ont commencé à être
rapatriés dans le nord de l’île proche de Bougainville.
Dans une tentative
pour sauver leur habitat, les îliens ont replanté des palmiers et des
palétuviers. Mais les tempêtes tropicales ont balayé la végétation et érodé les
maigres bancs de sable, que la mer recouvre petit à petit. Outre la hausse du
niveau de l’eau, un second phénomène pourrait aggraver la situation?:
l’effondrement progressif des îles, qui s’enfoncent.
suite-réf.la-croix,
le 18/11/2016 ,article-complet
Marrakech
.L’agriculture, grande oubliée de la COP22
le Sahara s’est
avancé de 140 kilomètres depuis 1960, l’Afrique du Nord a perdu 650 000 km² de
terres productives. L’équivalent d’un territoire grand comme la France.
La conférence sur le
climat se termine ce vendredi 18 novembre à Marrakech. Le Maroc et de nombreux
pays d’Afrique du Nord déplorent l’absence d’actions internationales concernant
l’agriculture. Ce secteur, important économiquement pour la région, est
fortement soumis aux changements climatiques.
L’Oliveraie de
Marrakech est un symbole d’agriculture méditerranéenne. Mais à la COP22, trop
de discussions ont porté sur l’agriculture estiment les pays du Maghreb. ZOOM
L’Oliveraie de
Marrakech est un symbole d’agriculture méditerranéenne. Mais à la COP22, trop
de discussions ont porté sur l’agriculture estiment les pays du Maghreb. /
Batsien Borie
Une conférence
donnant la part belle à une agriculture en crise, tel était l’espoir suscité
par le discours du ministre marocain des affaires étrangères, Salaheddine
Mezouar, lors de la cérémonie d’ouverture de la COP22. Au dernier jour de la
conférence, le retour à la réalité diplomatique est sévère pour les producteurs
de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), soutenus par quelques
initiatives non coordonnées.
Contrôler la
désertification
Au cœur de Marrakech,
de part et d’autre de l’avenue Mohammed-VI, le promeneur peut observer
l’Oliveraie, une propriété royale où des centaines d’oliviers impeccablement
alignés dorent au soleil. C’est ici que l’agriculture méditerranéenne s’arrête
car, plus au sud, les oliviers n’étanchent plus leur soif, meurent et
permettent au désert de s’approcher un peu plus chaque année. Là où le Sahara
s’est avancé de 140 kilomètres depuis 1960, l’Afrique du Nord a perdu 650 000
km² de terres productives. L’équivalent d’un territoire grand comme la France.
« Nous devons
absolument contrôler la désertification, conserver nos ressources naturelles et
mettre en place des modes d’agriculture durables. La région MENA est à la
traîne », confie Rachid Mrabet dans les couloirs de la COP22. Selon les études
menées par ce chercheur à l’Institut national marocain de la recherche
agronomique, 50 % de la nourriture au Moyen-Orient et en Afrique du Nord est
importée, alors que 60 % des revenus y sont tirés de l’agriculture.
D’où la nécessité de
réformer les manières de cultiver et d’investir pour garantir, du Maroc à
l’Irak, la sécurité alimentaire en zone rurale. Une mission que supervise Mike
Rosegrant à l’Institut international de recherche pour les politiques
alimentaires : « Trente-trois millions de personnes souffrent de la faim dans
la région. Ce chiffre pourrait être divisé par deux. Il suffirait que chacun
des vingt pays concernés accorde cent millions de dollars à la recherche et
développement, à la construction de nouvelles infrastructures et à une
meilleure gestion de l’eau et les sols. Toutes les technologies sont déjà
disponibles?! », s’étonne-t-il.
suite-réf.la-croix,
le 18/11/2016 ,article-complet
À la COP22, l’agriculture africaine face au changement
climatique
À la COP22, une
trentaine de pays du continent africain sont unis pour mettre au cœur des
négociations la question de l’adaptation de leur agriculture au changement
climatique.
Un an après l’accord
de Paris, les délégués africains arriveront-ils à faire de la COP22, qui se
tient à Marrakech depuis le 7 novembre, la « COP de l’action » et à placer le
continent au centre des négociations?? « L’Afrique et son agriculture ont été
jusqu’ici les grands oubliés des conférences climatiques. Nous voulons faire
valoir que ce secteur peut devenir prospère et durable si la communauté
internationale tient ses engagements », souligne Aziz Akhannouch, ministre de
l’agriculture et de la pêche du Maroc.
Une ambition portée
par l’initiative « AAA », pour « Adaptation de l’agriculture africaine », qui
sera officiellement présentée mercredi à la COP22 lors d’une conférence de haut
niveau. Le projet, lancé par le Maroc en avril, réunit une trentaine d’États
africains bien décidés à présenter un front uni pour mieux défendre leurs
intérêts.
Il part d’un constat
inquiétant, que résume Seyni Nafo, président du groupe des négociateurs de
l’Afrique?: « Alors qu’il n’est responsable que de 4 % des émissions mondiales
de gaz à effet de serre, le continent est la grande victime du réchauffement
planétaire. Six des dix pays les plus affectés sont africains et l’on estime
que les deux tiers des terres arables seront perdues d’ici à 2025, quand bien
même la hausse des températures resterait limitée à 2 °C », précise-t-il.
L’urgence d’une
transformation radicale
Or, l’agriculture
reste un secteur clé de l’économie africaine. Il concentre entre 25 et 35 % des
emplois directs selon les pays, génère 70 % des revenus et représente un quart
du PIB total. Autant dire que la réduction annoncée des surfaces cultivables,
couplée à la diminution prévisible des rendements, prépare une catastrophe pour
le continent, alors que sa population doit doubler d’ici à 2050 pour atteindre
deux milliards d’habitants.
D’où l’urgence d’une
transformation radicale des pratiques agricoles pour les adapter aux
bouleversements à venir et relever le double défi d’assurer la sécurité
alimentaire du continent tout en limitant l’impact sur l’environnement. Lors
d’un colloque réuni en juillet à Skhirat, au Maroc, une soixantaine d’experts
internationaux se sont penchés sur la question. En est sorti un livre blanc qui
liste un ensemble de solutions techniques et de bonnes pratiques en matière de
gestion des sols, de maîtrise de l’eau et de prévention des risques
climatiques.
PLANETE-TERRE
Fin2016,Environnement,Deux
rapports alarmistes
L’année 2016 pourrait
battre un nouveau record de chaleur, avec une température planétaire moyenne
supérieure de 1,2 °C à ce qu’elle était à l’ère préindustrielle, a annoncé hier l’Organisation météorologique
mondiale. Dans de nombreuses régions arctiques
et subarctiques, la température a même dépassé la normale d’au moins 3
°C.
L’institution, qui
publiera la version finale de son rapport au début de 2017, note également que
la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère atteint des niveaux
sans précédent.
Un rapport de la
Banque mondiale, également publié , précise que les catastrophes naturelles
font basculer chaque année 26 millions de personnes dans la pauvreté et
génèrent des pertes de 484 milliards d’euros par an en dégâts matériels et
impacts sur le bien-être des populations. L’institution plaide pour l’adoption
rapide de politiques publiques efficaces pour limiter ces risques.
info-plus:le
Sahara s’est avancé de 140 kilomètres depuis 1960, l’Afrique du Nord a perdu 650
000 km² de terres productives. L’équivalent d’un territoire grand comme la
France.
Voir centaines autres articles résumés-selection mondiale prepa sommet 2016+archives ecrits sur 10ans derniers sommets climat mondial&environnement,sur site weƅ
LUTTE CONTRE LA
DÉSERTIFICATION-2016 :
BIENTÔT UN BUREAU
AFRIQUE AU MAROC
La secrétaire
exécutive de la Convention des Nations-Unies de lutte contre la désertification
(UNCCD) a annoncé l’ouverture prochaine d’une coordination région Afrique de
lutte contre la désertification qui sera basée au Maroc. «Le Bureau Afrique
devrait être opérationnel dès le premier trimestre 2017», ont indiqué la
secrétaire exécutive, Monique Barbut et le commissaire de la COP22, Abdeladim
Lhafi, au cours d’une conférence de presse.
réf.le
16/11/2016,JN.leseco,suite,article
Dama Driss ,Master en technologiesMETEO MONDE-WORLD WEATHER:LINKS
Actualité COP22
MARRAKECH 2016...,Voir: www.cop22.ma/fr/news
COP22, l’impact des catastrophes
naturelles sous-estimé
Un rapport de la
Banque mondiale, publié lundi 14 novembre, montre que l’impact des catastrophes
naturelles est sous-estimé, notamment sur les plus vulnérables.
En pleine COP22, elle
plaide pour l’adoption rapide de politiques publiques efficaces pour limiter
ces risques.
« Les chocs
climatiques extrêmes risquent d’effacer toutes les avancées obtenues contre la
pauvreté depuis des décennies ». Le constat, alarmant, est posé par Jim Yong
Kim, le président de la Banque mondiale, à l’heure de la publication, lundi 14
novembre, d’un rapport détaillé sur les conséquences des catastrophes
naturelles dans le monde.
En pleine Conférence
climat à Marrakech, l’objectif est double?: puisqu’il s’agit de la « COP de
l’action », la Banque mondiale propose des outils de gestion des risques
efficaces, afin d’aider les États à faire face. Surtout, l’organisation
rappelle que la « résilience » – autrement dit la capacité des populations à se
relever d’un choc climatique – est aussi un enjeu majeur de l’Accord de Paris.
Que dit précisément
le rapport?? Deux chiffres sont saisissants?: d’après les calculs de la Banque
mondiale, les catastrophes naturelles font basculer chaque année 26 millions de
personnes dans la pauvreté. Les coûts économiques – que le rapport n’appréhende
pas en termes de dommages matériels mais de « perte de consommation » –
atteignent 520 milliards de dollars par an. « Les tempêtes, les inondations et
les sécheresses ont des conséquences humaines et économiques terribles, qui
touchent souvent de manière disproportionnée les plus pauvres », résume ainsi
Jim Yong Kim.
Des coûts largement
sous-estimés
Pour bien comprendre
l’approche de la Banque mondiale, qui considère que les coûts économiques sont
aujourd’hui sous-estimés de 60 %, il faut changer d’angle d’analyse. « Plutôt
que de regarder les pertes en biens et production, le rapport analyse comment
les catastrophes naturelles affectent la consommation et le bien-être ». Il prend
en compte la vulnérabilité des personnes et le fait que les pauvres ont
beaucoup plus de difficulté à se relever d’une inondation ou d’une sécheresse
que les populations plus riches.
NEWS.
Le réchauffement a renforcé la fréquence des évènements
météorologiques extrêmes
Le réchauffement a en
particulier entraîné la multiplication des sécheresses et des vagues de
chaleurs ces dernières années, selon l'OMM.
Selon les
climatologues, les phénomènes extrêmes seront plus nombreux à mesure que le
réchauffement sera plus marqué
Le réchauffement a
renforcé la fréquence d'événements extrêmes, en particulier les sécheresses et
les vagues de chaleur, affirme l'Organisation météorologique mondiale (OMM)
dans un rapport.
"Le changement
climatique provoqué par les activités humaines a favorisé de nombreux
événements météorologiques extrêmes enregistrés entre 2011 et 2015. La
probabilité d'avoir des températures extrêmes a été multipliée par dix et même
plus"
Lien entre
réchauffement et événements extrêmes
Records saisonniers
et annuels de températures aux Etats-Unis en 2012 et en Australie en 2013, étés
chauds en Asie de l'Est et en Europe de l'Ouest en 2013, vagues de chaleur au
printemps et en automne 2014 en Australie, record annuel de chaleur en Europe
en 2014, vague de chaleur en Argentine en décembre 2013 : autant d'événements
favorisés par le réchauffement, explique l'OMM.
S'il est impossible
d'attribuer un événement particulier au seul changement climatique, les travaux
des climatologues démontrent que les phénomènes extrêmes seront plus nombreux à
mesure que le réchauffement sera plus marqué.
L'OMM indique que les
années 2011-2015 ont été la période de cinq ans la plus chaude pour tous les
continents, sauf l'Afrique (2e période la plus chaude) : la température moyenne
a été 0,57°C au dessus de la moyenne de 1961-1990.
réf.SudOuest,article,
MONDE.
Le réchauffement climatique perturbe déjà tous les aspects de
la vie sur Terre
Une nouvelle étude
alerte sur l'apparition de changements d'une telle ampleur que tous les aspects
de la vie sur Terre vont se trouver profondément transformés
Quasiment tous les
aspects de la vie sur la planète, des gènes aux écosystèmes dans leur totalité,
sont affectés par le réchauffement du climat, faisant craindre des conséquences
néfastes pour les populations humaines, conclut une étude publiée dans la revue
Science jeudi.
Selon ces chercheurs,
plus de 80% des processus écologiques qui sont essentiels pour la santé des
écosystèmes marins, d'eau douce et terrestres, montrent des signes de stress et
d'altération en réponse au changement climatique.
Ils citent par
exemple un impact sur la diversité génétique ou les migrations saisonnières des
oiseaux.
"L'ampleur des
perturbations déjà provoquées sur la nature par le réchauffement est tout
simplement époustouflante", juge le directeur de l'Union internationale
pour la conservation de la nature (IUCN), Inger Andersen.
Il cite des
conséquences comme un accroissement des espèces nuisibles, une explosion des
maladies infectieuses, une diminution de la productivité des pêcherie et une
réduction des rendements agricoles.
Le réchauffement a
ainsi provoqué des changements d'une telle ampleur que de nombreux écosystèmes
deviennent méconnaissables, pointent les auteurs.
suite:
réf.SudOuest,article1,
CEE.FranceBouleversements climatiques: la vigne française doit s'adapter
Bouleversements climatiques: la viticulture française est contrainte de s'adapter après une météo traumatisante en 2016..en attendant les changements climatiques extremes prevues entre 2020 et 2100..
Le champagne délocalisé en Grande-Bretagne? Des cépages grecs implantés en France? Le changement climatique oblige la viticulture française à préparer sérieusement l'avenir, après une année 2016 traumatisante sur le plan météo.
Cette année, "la Bourgogne a été assommée", dit André Segala, directeur-général du bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne. "Certains ont récolté 1/20e de leurs volumes habituels, certaines caves sont à moitié vides" après des gels de printemps.
Les vins de Centre-Loire ont aussi connu des événements climatiques inhabituels. Gels, grêle et mildiou ont entraîné la perte d'un tiers du potentiel de récolte.
"Chez nous, les anciens disaient qu'il ne grêle jamais la nuit" soupire Pierre Clément, viticulteur à Menetou-Salon, près de Bourges. Son domaine a perdu "près de 100% de sa récolte": "Nos orages ont tous eu lieu vers minuit, après une remontée des températures nocturnes". Le Pouilly et le Quincy sont aussi touchés.
Les effets du changement climatique sont différents selon les régions. Manque d'eau et exacerbation des sécheresses au sud, multiplication des aléas dans les vignobles septentrionaux.
Au total, en 2016, la vendange française a baissé de 10%, une des plus faibles récoltes des 30 dernières années.
"Toute la décennie 2010 nous a montré la fragilité climatique" résume M. Ségala en constatant tristement que les fameux "climats de Bourgogne" ont fait leur entrée au patrimoine mondial de l'humanité en 2015, alors qu'ils sont le plus attaqués par les éléments.
- Menace sur les AOC -
Selon les experts, le réchauffement menace surtout les 360 AOC (appellations d'origine contrôlées) qui font la renommée mondiale des vins français.
AFP,orange ,samedi 19 novembre 2016 ,suite-article,
INFO-PLUS:COP22: Le Maroc et l'Allemagne lancent un partenariat
OP 22 : une
plateforme collaborative pour accélérer les plans d'aide a l'Afrique...
Actu-Environnement.com-16
nov. 2016
Un nouveau
partenariat, co-présidé par le Maroc et l'Allemagne, a été lancé le 15 novembre
à la conférence climatique de Marrakech (COP ...
Source
locale-Telquel.ma-16 nov. 2016
La COP22 réclame un
engagement maximal
Les quelque 200 pays
réunis à la COP22 ont réaffirmé leur
engagement en faveur de l'accord de Paris pour combattre le ...
La communauté
internationale a adopté une "proclamation" à la veille de la clôture
de la COP 22 à Marrakech.
La communauté
internationale a appelé à "l'engagement politique maximal" contre le
réchauffement, dans une "proclamation de Marrakech" adoptée à la
veille de la clôture d'une 22e conférence climat de l'ONU marquée par
l'élection à la Maison Blanche du "climatosceptique" Donald Trump.
"Nous, chefs d'Etat, de gouvernement, et délégations réunis à Marrakech,
sur le sol africain (...) appelons à l'engagement politique maximal pour lutter
contre le changement climatique, priorité urgente", dit cette
"proclamation pour notre climat et notre développement durable".
"Nous appelons à
accroître urgemment l'ambition et à renforcer notre coopération pour combler le
fossé entre les trajectoires actuelles des émissions de gaz à effet de serre
(sources du réchauffement, ndlr) et la voie qu'il faut prendre pour respecter
les objectifs de température fixés par l'accord de Paris" fin 2015, ajoute
le texte. Les Etats "saluent l'accord de Paris, son entrée en vigueur
rapide" et "affirment (leur) adhésion à son application pleine et
entière".
Trouver des
financements. La "dynamique" en faveur du combat contre le
réchauffement, constaté encore toute cette année 2016, "est
irréversible", ajoute le texte: "elle n'est pas alimentée seulement
par les gouvernements, mais par la science, les entreprises et les actions
mondiales à tous les niveaux". "Notre rôle maintenant est de profiter
rapidement de cette dynamique", ajoutent les Etats.
ref,Europe1-click-article
France.Le Medef emmène 40 entreprises françaises à la COP22
Le Medef accompagne
une délégation d'une quarantaine d'entreprises françaises à la COP22 "
dont des startups et des TPE" , assure Pierre ...
L'Usine Nouvelle-article
Monde.
13 novembre 2016
Une marche pour "la justice climatique" à Marrakech
"C'est une
marche internationale pour tous les peuples qui souffrent du réchauffement
climatique et qui n'en sont pas responsables".
Plusieurs milliers de
personnes, membres d'associations marocaines et étrangères, ont défilé dimanche
à Marrakech pour réclamer plus de "justice climatique" aux Etats
réunis pour la conférence climat de l'ONU (COP22). "C'est une marche internationale
pour tous les peuples qui souffrent du réchauffement climatique et qui n'en
sont pas responsables", a déclaré à l'AFP Mohamed Leghtas de la coalition
marocaine pour la justice climatique, qui regroupe des associations
environnementales, de défense des droits de l'homme et des syndicats.
"Le changement
climatique est une triple injustice: du Nord envers le Sud, des générations
actuelles envers les futures et d'une minorité qui s'enrichit avec les énergies
fossiles envers les pauvres qui paient les pots cassés", a poursuivi le
militant. Des Indiens du Pérou, des membres d'associations berbères, des
représentants d'associations africaines notamment avaient pris place en tête du
cortège qui a parcouru la ville. "1,5°C pour rester vivant",
indiquait une pancarte en référence à une hausse de la température mondiale qui
limiterait fortement les impacts du réchauffement, mais qui sera quasiment
impossible à respecter.
"Le climat ou la
mort, nous vaincrons", avait inscrit un autre manifestant sur une petite
banderole.
L'accord de Paris a
donné de l'espoir et maintenant il doit être ratifié
"Nous sommes ici
pour demander à être respectés et pour exiger du monde des réductions
d'émissions de gaz à effet de serre", responsables du réchauffement, a
déclaré à l'AFP Antolin Huascar, membre de la Confédération nationale agricole
du Pérou. Pour Marcellin Zoungrana, originaire du Burkina Faso résidant au
Maroc, "chacun doit apporter sa contribution pour limiter les dégâts sur
l'environnement".
"L'accord de
Paris a donné de l'espoir et maintenant il doit être ratifié par tous et
respecté", a confié le jeune Burkinabé. Khadija Riadi, une militante
marocaine des droits de l'Homme, a pris la parole à la fin de la manifestation.
"S'il n'y a pas de respect des droits de l'Homme, il n'y a pas de justice
climatique", a-t-elle affirmé à l'AFP. "Les peuples doivent lutter
pour leurs droits et ne pas compter sur les gouvernements qui sont sous la
pression des multinationales", a-t-elle ajouté.
Plus de 190 pays sont
réunis du 7 au 18 novembre à Marrakech pour discuter de la mise en oeuvre de
l'accord scellé l'an dernier à Paris et engageant l'ensemble de la communauté
internationale dans la lutte contre les dérèglements climatiques. Mardi, des
dizaines de chefs d'Etats africains, ainsi que le président français François
Hollande et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon seront présents
à la COP22.
réf.JN.europe1,article,
INFO-PLUS:marrakech ,une marche pour le climat organisee pendant la
cop22
réf.JN.lemonde,article,
COP22: «Notre plus gros
problème, c'est l'expansion des oléoducs»
le chef Kevin Hart,
représentant des nations amérindiennes se plaint des oleoducs petroliers
Venu à la COP22 avec
la délégation du Canada, le chef Kevin Hart, représentant des nations
amérindiennes du Manitoba, est Canada ..
Le chef Kevin Hart
représente les 63 nations amérindiennes du Manitoba.
Une semaine après
l’élection de Donald Trump, les peuples autochtones d’Amérique du nord sont
préoccupés par les prises de position du prochain président américain sur les
questions environnementales. Venu à la COP22 avec la délégation du Canada, le
chef Kevin Hart, représentant des nations amérindiennes du Manitoba, redoute en
particulier les nouveaux projets d'oléoducs. Entretien.
Kevin, qui êtes-vous
et qui représentez-vous ici à la COP22 ?
Je m’appelle Kevin
Hart. Je suis le chef de la province du Manitoba à l’Assemblée des Premières
nations qui représente les 634 nations amérindiennes (notez que l’on dit
‘nation’ et non pas ‘tribu’ NDLR) du Canada.
Et qu’avez-vous pu
faire jusqu’à présent, ici à la COP22 ?
Nous avons travaillé
à la mise en œuvre d’une plateforme représentant les peuples autochtones dont
nous avions déjà parlé l’an dernier à Paris lors de la COP21. Le but c’est que
nous puissions être en mesure d’être une force de proposition car nous, les
peuples autochtones, nous avons appris à prendre soin de la planète depuis des
milliers d’années. Et nous nous rendons compte que l’on commence à se tourner
vers nous pour obtenir des conseils afin de préserver la planète. Pour nous, au
Canada, les questions environnementales sont devenues de plus en plus
controversées à cause de l’exploitation des ressources via l’extraction minière
et la construction de barrages par exemple.
Mais notre plus gros
problème à l’heure actuelle, c’est l’industrie du gaz et du pétrole avec
l’expansion des oléoducs. Comme vous le savez, nos voisins américains au sud de
la frontière, les Sioux de Standing Rock, sont en train de se battre pour
empêcher la construction d’un oléoduc. Au Canada, nous faisons face aux mêmes
problèmes avec le projet LNG (gaz naturel liquéfié) et l’oléoduc Keystone, tous
ces projets qu’ils sont en train de nous imposer dans nos régions et nos
communautés. C’est très inquiétant dans la mesure où le président élu Trump a
indiqué qu’il ferait reprendre l’extension de l’oléoduc Keystone qui avait été
rejetée par le gouvernement de Barack Obama.
Si vous regardez le
tracé de cet oléoduc, il vient directement dans ma province, le Manitoba, qui
est située en plein centre du Canada. Or, en vertu de la Déclaration des
Nations unies sur les droits des peuples autochtones et aussi du principe du
Consentement préalable, libre et éclairé, qui sont des textes
internationalement reconnus, nous sommes protégés par l’article 35 de la
Constitution du Canada qui oblige le gouvernement à nous consulter. Ce que je
constate non seulement en Amérique du Nord mais aussi dans le monde entier,
c’est qu’il y a une importante prise de conscience sur ces questions.
Comment aviez-vous
fait pour obliger le gouvernement Obama à renoncer à l’extension du projet
Keystone ?
Il y avait eu un gros
effort de lobbying émanant de différentes associations de défense de
l’environnement, pas seulement en Amérique du Nord mais aussi dans le monde
entier. L’accent avait été mis sur la protection de l’eau et du sol. Il suffit
de lire les journaux pour voir qu’un peu partout, chaque semaine, il y a des
pollutions pétrolières à cause de ruptures d’oléoducs, avec des effets
catastrophiques sur l’environnement.
réf.JN.rfi,suite,article,
EUROPE.COP22
: "Tous les pays européens ont voté l'accord
de Paris", déclare Ségolène Royal
Ségolène Royal est à
Marrakech au Maroc pour la COP22. Invitée du Grand Soir 3 ce mardi 15 novembre,
elle revient sur l'accord de Paris et le discours de Donald Trump à ce propos.
François Hollande a
émis un discours alors qu'il se trouve à Marrakech pour la COP22 et dans lequel
il a appelé les États-Unis à respecter "les engagements qui ont été
pris". Pour Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement, il s'agit d'un
"avertissement et d'ailleurs, la communauté internationale a lancé ce même
avertissement". Elle ajoute : "il va falloir vraiment combattre pour
que les États-Unis, qui jouaient un rôle clé sous Barack Obama dans cet accord
de Paris, pour que la parole soit tenue".
"Des désastres
considérables"
La ministre de
l'Environnement explique qu'"en Afrique, il faut voir que le réchauffement
climatique produit des désastres considérables : désertifications,
déforestations, déplacements massifs de population...Quand on observe qu'en
2050, la population du continent africain va doubler (...) alors qu'aujourd'hui,
700 millions d'habitants sont privés d'accès à l'électricité. On voit les
enjeux considérables qu'il y a pour leur donner le droit d'accéder à l'énergie
solaire". Et pour que chaque pays applique les accords de Paris, soit 28
États, Ségolène Royal explique que "tous les pays européens ont voté la
ratification de cet accord, mais en effet cela reste un combat même si la
France a donné l'exemple".
réf.le
16/11/2016,JN.francetvinfo,suite,article,
Afrique-Nord.QUE PROMET LE MAROC À L’AFRIQUE ?
Unifier la voix de
l’Afrique et lui apporter de l'expertise. Telle est l’offre faite par le Maroc
au reste du continent, lors du premier Sommet africain de l’action.
Le Maroc prend
l’initiative continentale sur l’environnement. À Marrakech, le roi Mohammed VI
a mis en avant plusieurs points essentiels que les pays africains doivent
intégrer afin de réussir à faire face aux défis environnementaux. Tout d’abord,
le souverain a insisté dans son discours, sur la nécessité pour l’Afrique
d’unir sa voix et d’harmoniser sa stratégie sur plusieurs secteurs, notamment
ce qui concerne «l’éducation à l’environnement». Le chef de l’État promet que
«la présidence marocaine s’y emploiera durant son mandat». Sur le plan
continental, le royaume se dit déterminé à «renforcer sa contribution, à la
défense des intérêts vitaux du continent, aux côtés de ses pays frères et,
bientôt, au sein de l’Union africaine».
Durant son discours,
le roi a rappelé que l'Afrique compte déjà 10 millions de réfugiés climatiques.
À l’horizon 2020, près de 60 millions de personnes seront déplacées du fait de
la rareté de l’eau, si rien n’est entrepris dans ce domaine. Ainsi, le
souverain a listé 4 impératifs en face. Il s’agit d’abord de «déterminer les
mesures d'accès aux financements nécessaires, afin d’organiser les efforts
d’adaptation du continent». Ensuite, d’«identifier les mécanismes à mettre en place
visant à soutenir la mise en œuvre de programmes phares». Puis, de «renforcer
les capacités institutionnelles de notre continent» et enfin, de «saisir les
opportunités et étudier les implications qu’offre un développement sobre en
carbone, dans les domaines de l'énergie, de l'innovation technologique, ou
encore, des métiers verts».
Quant à l’action
directe du royaume en faveur des pays du continent qui le désirent, le roi
Mohammed VI annonce que «le Maroc met son savoir-faire à la disposition de ses
partenaires». Concernant les projets dédiés à l’Afrique, le royaume, a-t-il
souligné, contribue, aujourd’hui, à y inclure de nouveaux partenaires, publics
et privés, et à structurer les mécanismes de gouvernance. réf.le
16/11/2016,JN.leseco,suite,article,
COP22 : quand la Chine
donne une leçon d'histoire au climatosceptique Donald Trump
Le vice-ministre des
Affaires étrangères a tenu à rétablir la vérité sur le réchauffement
climatique, que le président-élu américain qualifie de "canular".
Donald Trump ne s'en
cache pas : il ne croit pas un mot au discours scientifique portant sur le
changement climatique. Comme il l'a affirmé sur Twitter en 2012, pour lui,
"le concept de réchauffement a été créé par et pour les Chinois afin de
rendre l'industrie américaine moins compétitive". Mercredi 16 novembre, la
Chine a donc tenu à donner une leçon d'histoire au prochain président américain,
à l'occasion de la COP22, la conférence climat qui se déroule à Marrakech
(Maroc).
Cité par le site
Bloomberg (en anglais), le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Liu
Zhenmin a ainsi rappelé que ce n'était autre que les prédécesseurs républicains
de Donald Trump qui avaient entamé les négociations pour le climat, dans les
années 1980.
Si vous regardez
l'histoire des négociations climatiques, et bien, cela a été initié (...) avec
le soutien des républicains sous l'administration les administrations Reagan et
Bush à la fin des années 1980.
Et ce, bien avant que
la Chine ne s'intéressent à ces négociations visant à enrayer la pollution. Le
site rappelle aussi que le secrétaire d'Etat de Ronald Reagan était "l'un
des républicains les plus éminents ayant exprimé ses inquiétudes à propos du
réchauffement climatique et la nécessité d'une action urgente".
La COP22 a été
marquée par l'élection de Donald Trump, beaucoup de négociateurs s'inquiétant
que le président américain revienne sur l'accord trouvé en 2015, comme il l'a
promis lors de sa campagne. Lors d'un entretien téléphonique avec Donald Trump,
lundi, le président chinois Xi Jinping a d'ailleurs insisté sur la nécessité
d'une coopération entre les deux plus gros émetteurs de CO2, a fait savoir son
ministre.
réf.le
17/11/2016,JN.francetvinfo,suite,article
MEDCOP CLIMAT, LA MÉDITERRANÉE PARLE D’UNE SEULE VOIX À
MARRAKECH
Le partage
d’expériences entre les territoires de la Méditerranée, l’accélération de la
mise en œuvre de projets concrets, la généralisation de certaines pratiques
déjà engagées, le renforcement des rôles des régions dans la lutte contre le
changement climatique et la mobilisation des financements sont autant
d’objectifs fixés par la MedCOP Climat à Marrakech. Point «chaud» du
dérèglement climatique, la Méditerranée fait entendre sa voix à Marrakech sur
la nécessité de mener des actions collectives pour faire face aux problèmes
climatiques communs. C’est dans ce cadre qu’agit la MedCOP Climat qui s’adresse
aux petites coalitions très opérationnelles en vue de concrétiser des projets
concrets à court terme et favoriser l’échange des expériences.
En tant que voix
climatique de la Méditerranée, la MedCOP Climat jette la lumière sur la
spécificité méditerranéenne et revendique la nécessité de considérer la Mare
Nostrum comme un ensemble aussi bien dans l’action que dans l’analyse. Chaque
expérience réussie d’un territoire ou d’une région donnée pourrait être
intéressante à dupliquer en vue de lutter contre les dérèglements climatiques
qui s’accélèrent. Les solutions existent, encore faut-il avoir les moyens pour
les mettre en œuvre. Le financement arrive en tête pour pouvoir concrétiser les
objectifs de développement durable en Méditerranée pour les acteurs aussi bien
non-étatiques qu’étatiques. Le plan d’action MedCOP Finance devra présenter un
tour d’horizon et des propositions d’actions communes. Il devra être présenté
en 2017, lors du prochain forum méditerranéen, avec «un exercice d’intelligence
collective qui devra faire émerger de nouvelles coalitions et de nouveaux
engagements pour soutenir tous les projets, y compris les plus petits».
La MedCOP Climat
relève l’impératif de promouvoir les capacités d’innovation des acteurs de la
société civile et les dynamiques entrepreneuriales. Il s’agit de créer un
espace d’initiatives pour une économie verte et une société décarbonisée. À
cela s’ajoute la nécessité de créer une banque verte de la jeunesse en vue de
soutenir les jeunes entrepreneurs. Pour y arriver, un travail de collaboration
devra être lancé entre les jeunes désireux de devenir entrepreneurs sociaux et
les grandes institutions financières : banques islamiques, fonds souverains,
banques européennes publiques et privées, banques arabes, fondations
européennes, réseaux d’investisseurs, associations des jeunes… La
concrétisation des objectifs fixés passe aussi par la promotion des compétences
vertes en développant des actions éducatives et mettant en place des mesures
supplémentaires de renforcement des capacités. Les actions doivent aussi
toucher les mobilités humaines, la justice climatique et la solidarité.
Certes, la mobilité
humaine est un droit. Mais si rien n’est fait, la migration à cause des
problèmes climatiques pourrait être difficile à résoudre pour les États.
Malheureusement, la question de la migration climatique a été tardivement prise
en compte dans les négociations sur le climat. Aussi l’accélération de la
cadence s’impose-t-elle pour mettre en œuvre les solutions idoines. Les enjeux
à relever par la Méditerranée sont de taille. En tant que pays méditerranéen,
le Maroc a un grand rôle à jouer pour mettre en œuvre les solutions climatiques
sur le plan territorial.
Quel regard
portez-vous sur les contributions nationales des pays de la Méditerranée?
La présentation par
les pays de la Méditerranée des contributions nationales constitue une
véritable rupture avec le passé. Auparavant, on considérait que la
responsabilité incombait uniquement aux pays du Nord. Les pays de la
Méditerranée ont présenté de très bonnes contributions nationales notamment le
Maroc qui était extrêmement pédagogique..
réf.le
16/11/2016,JN.leseco,suite,article1,
USA.KERRY À MARRAKECH POUR RASSURER APRÈS LES DÉCLARATIONS
DE TRUMP
John Kerry est arrivé
à Marrakech avec pour mission de rassurer les représentants des quelque 200
pays participant à la COP22 inquiets de la promesse faite par Donald Trump à
ses électeurs de sortir les États-Unis de l'accord sur la lutte contre les changements
climatiques.
Le secrétaire d'État
américain a prévu de s'exprimer aujourd’hui mercredi devant l'assemblée
plénière des délégués afin de rappeler la nature et les raisons du «profond
engagement» des Américain dans la réduction des émissions de gaz à effet de
serre.
«Je ne peux pas
parler pour la prochaine administration, a-t-il reconnu mardi, mais je sais que
le peuple américain soutient cela d'une manière très large».
Pour le président
élu, le réchauffement climatique est un canular qui justifie un retrait de
l'Accord de Paris conclu lors de la COP21 en décembre 2015.
Donald Trump estime
que le contribuable américain n'a pas à financer les programmes internationaux
de réduction des émissions de CO2 et est favorable à la relance de
l'exploitation charbonnière dans la «Rust belt» (la ceinture de rouille),
région touchée par la désindustrialisation.
S'il met en oeuvre
ses promesses, le futur président américain hypothéquera l'héritage de son
prédécesseur Barack Obama dont l'engagement en faveur du climat a été une des
priorités politiques sur le plan intérieur et dans les relations
internationales.
Une source au sein de
l'équipe Trump a indiqué cette semaine que ce dernier cherchait un moyen rapide
de contourner les engagements pris par son pays dans le cadre de l'Accord de
Paris.
réf.le
16/11/2016,JN.leseco,suite,article
Monde.forets-incendies
LANCEMENT DE L’INITIATIVE MONDIALE POUR LA PROTECTION DES
TOURBIÈRES
Pour la seule année
2015, les incendies qui ont ravagé les tourbières indonésiennes ont causé
100.000 morts et coûté 16,1 milliards de dollars du fait de de la conversion
rapide des forêts en plantations d'huile de palme.
Une nouvelle
initiative mondiale a été lancée aujourd'hui, à Marrakech, lors de la COP22. Il
s’agit de la protection des zones de tourbières. Comme la plupart des zones
humides, les tourbières brûlées dans plusieurs pays sont responsables d’environ
5% des émissions anthropiques alors que les stocks de carbone de tourbe
contiennent l'équivalent d'au moins 60% de l'ensemble du carbone atmosphérique.
Pour la seule année
2015, les qui ont ravagé les tourbières
indonésiennes ont causé 100.000 morts et coûté 16,1 milliards de dollars du
fait de de la conversion rapide des forêts en plantations d'huile de palme.
C’est pourquoi l'Initiative mondiale pour les tourbières, dirigée par le
programme des Nations Unies pour l'environnement avec le soutien de plus d'une
douzaine de partenaires, mobilisera les gouvernements, les organisations
internationales et les universités pour la protection de ces zones humides, qui
contiennent près de 100 fois plus de carbone que les forêts tropicales. Les
membres fondateurs de l'Initiative mondiale pour les tourbières sont les
gouvernements d'Indonésie, du Pérou, de la République du Congo en plus de l'ONU
Environnement, la FAO, la Convention de Ramsar sur les zones humides, l’Agence
spatiale européenne et bien d’autres.
réf.le
17/11/2016,JN.leseco,suite,article
MONDE.
L’ORGANISATION MONDIALE DE L’ÉCONOMIE VERTE LANCÉE À
MARRAKECH
Créée lors du 3e
Sommet mondial de l’économie verte tenu à Dubaï, en octobre dernier,
l’Organisation mondiale de l’économie verte (WGEO) a été lancée officiellement,
à Marrakech, mardi 15 novembre, en marge de la COP22. Les Émirats Arabes Unis
sont le premier pays à avoir rejoint la WGEO.
À l’initiative de
Sheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats Arabes Unis, la WGEO
a vu le jour officiellement lors de la COP22 à Marrakech, en présence notamment
de Helen Clark, administratrice du Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD).
À l’occasion de ce
lancement, Saeed Mohammed Al Tayer, président du Conseil de la WGEO et
vice-président du Conseil suprême de l’Énergie de Dubaï, a déclaré que «cette
organisation aidera à adopter des mesures pour réduire le réchauffement
climatique, à créer de nouvelles solutions dans le domaine des énergies
durables, de l’eau et d’autres défis environnementaux». La WGEO a en effet pour
objectif de «renforcer la coopération internationale dans les domaines de
l’innovation, de la technologie et de la finance».
Dubaï, zone de
libre-échange verte
La WGEO aura son
siège à Dubaï. La ville a ainsi établi une stratégie dédiée à l’énergie verte à
l’horizon 2050. Elle est dotée d’un budget de 13 milliards de dollars et
prévoit que 75% de la production totale d’énergie de la ville sera d’origine
verte d’ici à 2050.
Pour sa part, Thani
Bin Ahmed Al Zeyoudi, ministre du Changement climatique et de l’environnement
des Émirats Arabes Unis a annoncé que son pays est le premier pays membre de
l’Organisation mondiale de l’économie verte.
La WGEO bénéficiera
de l’appui technique du PNUD et des services consultatifs des pays arabes. Son lancement a été fait en présence
notamment des représentants des institutions de l’ONU, des secteurs publics et
privés, des institutions financières, des ONG et des organisations de la
société civile.
réf.le
17/11/2017,JN.leseco,suite,article
MONDE.
FRANÇOIS HOLLANDE APPELLE TRUMP À NE PAS SAPER L’ACCORD
DE PARIS
«Les États-Unis,
première puissance économique du monde, deuxième émetteur de gaz à effet de
serre, doivent respecter les engagements qui ont été pris». C’est la phrase qui
a fait mouche dans le discours du président François Hollande à l’occasion de
l’ouverture officielle des travaux de la COP22.
Tout en rappelant au
nouveau président des États-Unis, Donald Trump, les engagements pris par son
prédécesseur, Barack Obama, qui avait ratifié l'Accord de Paris, en 2015, François
Hollande a précisé qu’il ne s’agit pas simplement de «leur devoir» mais «c'est
leur intérêt, celui de la population américaine», des «entreprises américaines
qui ont investi dans la transition écologique».
Le président français
a montré un signe de détente en déclarant que «la France mènera avec Donald
Trump un dialogue dans le respect et l'exigence». Cependant, il a ajouté sur un
ton ferme «l'Accord de Paris sur le réchauffement climatique est irréversible
en droit et en fait».
Pour rappel, Donald Trump,
qui avait qualifié le réchauffement climatique de «canular» lors de sa campagne
électorale, avait déclaré vouloir revenir sur l’Accord de Paris et supprimer
tous les financements américains des programmes des Nations Unies sur le
réchauffement climatique.
réf.le
15/11/2017,JN.leseco,suite,article1
réf.le
17/11/2017,JN.europe1,suite,article2
MONDE.
BAN KI-MOON APPELLE À L’ÉLIMINATION DES SUBVENTIONS AUX
ÉNERGIES FOSSILES
Le secrétaire général
de l'ONU, Ban Ki-moon a appelé mardi à Marrakech les États à éliminer les
subventions aux énergies fossiles, énergies à l'origine d'une grande partie du
réchauffement climatique.
Ban Ki-moon a assuré
lors de son intervention devant les délégations réunies à la 22e Conférence
climat de l’ONU (COP22) que l’élimination des subventions aux énergies fossiles
(charbon, pétrole, gaz) va accélérer la transition vers les énergies propres.
Le responsable de
l'ONU a «appelé tous les pays à renforcer leur ambition en matière de réduction
de gaz à effet de serre» et le secteur privé à «faire plus». Dans ce cadre, il
est à souligner que les subventions accordées chaque année aux énergies
fossiles (allègements fiscaux, soutiens à l'activité pétrolière, etc.), ont
dépassé 500 milliards de dollars en 2010, selon l'OCDE et l'Agence
internationale de l'énergie (AIE).
«Nous n'avons pas le
droit de jouer avec le sort des générations futures ou mettre en péril la survie
des autres espèces qui partagent notre planète», a martelé Ban ki-moon, en
ouverture de la réunion des chefs d'État à Marrakech.
réf.le
15/11/2017,JN.leseco,suite,article1
ACTU DES USINES
MAROC
Maroc,Casablanca : à l'heure de la
COP22, la gestion des déchets dans tous ses états
Gestion des déchets
au Maroc (4/5) : pas de solution pour les déchets dangereux
Les filières de valorisation
des déchets industriels ne sont guère plus développées que celles dédiées aux
déchets ménagers. Deux filières seulement existent pour recycler les déchets
dangereux.
"Nous voulons
créer une véritable industrie du recyclage plastique au Maroc", selon
Monsif Charai de la Fédération marocaine de plasturgie
Gestion des déchets
industriels au Maroc : les entreprises de la zone de Sidi Bernoussi misent sur
le volontariat
"Avec 340 000
tonnes par an de déchets dangereux, nous avons la capacité de tout valoriser à
l’exception de seulement 40 000 tonnes", a affirmé, lundi 10 octobre 2016,
à Shkirat, lors du Sommet international pour la valorisation des déchets et le
climat, Hakima El Haite, encore pour quelques temps ministre déléguée à
l’Environnement.
Le Maroc produit
annuellement près de 1,6 millions de tonnes de déchets industriels par an, mais
seuls 21,25% d'entre-eux sont considérés comme dangereux.
Au ministère délégué
à l’Environnement, les filières de recyclage des PCB et des batteries au plomb
ont été mises en place ; celle des huiles usagées et lubrifiants attend son
écotaxe. La filière des déchets électroniques est encore en cours d’étude.
Dans les faits,
"nous devrions traiter ces 300 000 tonnes de déchets dangereux, mais cela
ne fonctionne pas car personne ne verbalise les entreprises qui se débarrassent
de leurs déchets dans les décharges publiques avec les déchets ménagers",
rappelle Mohamed Chaïbi, président de la Coalition pour la Valorisation des
Déchets (COVAD).
Dama Driss ,Master en technologies
COP22:
COP 22 à
Marrakech/Des participants algériens boycottent les travaux à cause d’Israël
Politique, Une novembre 17, 2016novembre 17,
2016 Abdou Semmar
A
Marrekech (Maroc) où se déroulent les travaux de la COP 22, la Convention-cadre
des Nations unies sur les changements climatiques, de nombreux participants
algériens ont décidé de boycotter les travaux organisés dans la zone verte,
l’espace dédié aux organisations de la société civile, en raison de la présence
d’une délégation israélienne.
Cette
opération de boycott a été lancée particulièrement par plusieurs membres de
l’équipe de l’Odyssée des Alternatives Ibn Batuta qui avait organisé tout un
périple à travers les deux rives nord et sud de la Méditerranée en faisant
notamment escale à Alger et Oran du 03 au 6 novembre dernier. Et parmi ces boycotteurs, nous retrouvons
tous les algériens actifs au sein de l’Odyssée Ibn Batuta. Des militants qui
représentent plusieurs associations algériennes à l’image de la Ligue
Algérienne des Droits de l’Homme (LADDH), la Conférence Algérienne sur le
Climat, Alger Touiza, Association Nationale de Volontariat ou l’association
PHENICIA basée à Oran. *
Les
militants algériens en faveur de la protection de l’environnement ont refusé de
participer aux programmes d’animation de la zone verte de la COP 22 prétextant
la présence de la délégation de l’entité sioniste. “Une entité raciste qui ne
cesse de commettre des crimes abominables contre l’humanité”, expliquent les
boycotteurs dans le communiqué parvenu à notre rédaction. Parmi les initiateurs
de cette action de boycott, nous retrouvons également aux côtés des
participants algériens de nombreux militants tunisiens, marocains, français ou
italiens. Ces boycotteurs réclament l’expulsion des représentants d’Israël des
travaux de la COP22 en raison des assassinats d’enfants, des femmes et des
personnes âgées commis par l’armée israélienne à Gaza. “La cause palestinienne est toujours
dans nos coeurs”, concluent enfin les boycotteurs.
suite-article,
http://www.algerie-focus.com/2016/11/cop-22-a-marrakechdes-participants-algeriens-boycottent-travaux-a-cause-disrael/
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MARRAKECH
(Maroc) - COP-22: l’Afrique pour une coopération Sud-Sud pour faire face aux
effets du réchauffement climatique
Les
délégués et participants africains à la COP-22 ont plaidé à l’unanimité, jeudi
à Marrakech, en faveur d’une coopération Sud-Sud dans le but de faire face aux
effets dévastateurs du réchauffement climatique.
Les
participants qui se sont regroupés au niveau d’un pavillon exclusivement dédié
au continent africain à la Conférence des parties à la Convention-cadre des
Nations Unies sur les changements climatiques (COP-22), ont réaffirmé leur
volonté de s’entraider dans le cadre de la coopération Sud-Sud, laquelle doit
être élargie au continent asiatique et latino-américain, ont-ils soutenu.
Pour faire
face au changement climatique, les Africains doivent s'engager davantage dans
un développement durable et mettre en œuvre l'Accord de Paris sur le climat,
ont-ils ajouté, se félicitant des avancées enregistrés par la coopération
Sud-Sud qui gagne du terrain.
Les
participants et délégués du continent africain ont aussi appelé à travailler
dans le sens des "Partenariats du Sud sur le climat", initié par le
secrétaire général des Nations-unies, Ban Ki-moon, en marge de la cérémonie de
signature de l'Accord de Paris en avril dernier.
Il s’agit,
ont-ils relevé, de générer et d’appuyer davantage des partenariats à même
d’aider les pays en développement à supporter sans trop de dégâts les effets du
changement climatique.
Il s’agit
aussi d’initier des partenariats bilatéraux, trilatéraux et plurilatéraux,
ont-ils souligné, précisant que le plus important consiste à aider les pays les
plus touchés par le changement climatique.
Suite,réf.aps,Jeudi
17 Novembre 2016,article
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COP22: pourquoi Alger dépêche une délégation de haut
niveau à Marrakech..
COP22:
L'ALGÉRIE REPRÉSENTÉE PAR ABDELKADER BENSALAH
Abdelkader
Bensalah, deuxième personnage de l'Etat algérien après le président Abdelaziz
Bouteflika, est arrivé hier lundi à Marrakech
L'Algérie
sera représentée à la COP22 par Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la
Nation d'Algérie. Il est arrivé lundi à Marrakech.
Le
président du Conseil de la Nation d'Algérie, Abdelkader Bensalah, est arrivé
lundi après-midi à Marrakech, pour participer à la tête de la délégation de son
pays aux travaux de la 22e Conférence des parties à la Convention-cadre des
Nations unies sur les changements climatiques (COP22) qui se déroule du 7 au 18
novembre dans la cité ocre.
A son
arrivée à l'aéroport international Marrakech-Ménara, M. Bensalah a été
accueilli par le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et
de la Coopération, Nasser Bourita, avant de passer en revue un détachement des
Forces Royales Air qui rendait les honneurs.
La COP22,
dont les réunions au sommet engagent la participation de plus de 70 chefs
d’État et de gouvernements, doit rendre opérationnel l'Accord de Paris sur le climat,
entré en vigueur le 4 novembre dernier.
Le360
(avec MAP) le 14/11/2016
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