グローバルな気候 全球气候 глобального климата
Réchauffement Climat du Monde et
conséquences sur la planete Terre
Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre World Climate Change Clima globale Climate
Clima Global Global do Clima वैश्विक जलवायु küresel İklim المناخ العالمي
SPECIAL SUMMITS&NEWS
ON CLIMATE CHANGE..2017 Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
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Dama Driss ,Master en technologies
SALE TEMPS POUR LA SURVIE DU CLIMAT DE LA PLANETE
DEPUIS DES ANNEES,
LES COMPAGNIES QUI GOUVERNENT.. LE CLIMAT DE LA TERRE
Sacrifice de l'avenir de la planete..pour..quelques tonnes de petrole en plus en Siƅerie et Arctique..ou au tiers Monde !
Donald Trump confie l'Écologie à un climatosceptique (Myron Ebell, ancien avocat des compagnies de charbon et petrole d'Oklahoma)..puis,Trump nomme à la diplomatie le PDG d'ExxonMobil ,groupe petrolier mondial.. !
Analyse-synthese :prés nomination de l'ancien avocat des compagnies de charbon et petrole d'oklahoma,Myron Ebell à la tête de l'Agence de protection de l'environnement américaine(Myron fut un ancien d'un groupe de pseudo-chercheurs ou climato-sceptiques(Global Warming and International Environmental Policy at the Competitive Enterprise Institute),defendant plutot les compagnies petrolieres&charbonieres et refusant de croire au rechauffement climatique mondial,financés secretement..par ExxonMobil) et qui fut porté au poste de responsable de l'agence contre laquelle il s'est battu pendant des années?!, le President Trump ,a encore annoncé la couleur le 13decembre2016..et renforcé sa nouvelle equipe,avec Rex Tillerson (promu secrétaire d'Etat des Etats-Unis )..PDG d'ExxonMobil compagnie deja connue dans le passé pour differentes affaires de pollution ,loƅƅying ,ou corruption notoire ,etc..et qui vise encore en cette periode des centaines de milliards de dollars de contrats..a l’est et a l’ouest !
La Presse Internationale ,a sortit plusieurs écrits&puƅlis en decemƅre2016,voir-mini-selection d’articles-utiles :
ARTICLE-REFERENCE1 :Jn.Romandie,article-complet-article1
ARTICLE-REFERENCE2 : lepoint-magazine,click-ici,ou lire ci-dessous :
Donald Trump a nommé mardi comme chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, PDG du géant pétrolier ExxonMobil qui a ses entrées à Moscou, une nomination qui provoque des remous chez certains conservateurs inquiets du rapprochement annoncé avec la Russie.
M. Tillerson, 64 ans, connaît très bien la Russie où il a conclu de nombreux contrats depuis les années 1990, avant de prendre en 2006 la direction du premier groupe pétrolier mondial coté en Bourse. Il a au fil des ans développé une relation personnelle avec le président russe Vladimir Poutine. Le Kremlin a d'ailleurs immédiatement salué un "professionnel" qui a "de bonnes relations de travail" avec le chef de l'Etat russe.
Ce choix risque toutefois de se heurter à l'opposition du Sénat, qui devra confirmer cette nomination ministérielle, au moment où Moscou est accusé par la CIA d'avoir interféré dans la présidentielle américaine du 8 novembre en faveur de Donald Trump.
Mais en faisant de ce puissant homme d'affaires la voix et le visage de la diplomatie américaine, le président élu confirme qu'il veut amorcer une détente avec la Russie. Après une tentative de "reset" (relance, Ndlr) lancée en 2009 par le président Barack Obama et sa secrétaire d'Etat de l'époque Hillary Clinton, les relations américano-russes sont tombées au plus bas ces dernières années avec l'annexion de la Crimée et la guerre en Syrie.
"Je ne peux imaginer une personne mieux préparée et aussi dévouée pour servir en tant que secrétaire d'Etat à ce moment crucial de notre histoire", s'est félicité M. Trump en annonçant la nomination de M. Tillerson dans un communiqué.
..Les démocrates sonnent l'alarme et le sénateur Bernie Sanders a déjà annoncé qu'il voterait contre lui. Certains républicains qui considèrent Moscou comme un ennemi ont également émis des réserves..
SUITE-ARTICLE,13/12/2016,lepoint-magazine,click-ici
APRES COP22 DE MARRAKECH,ET COP21 PROTOCOL CLIMAT PARIS 2016
SALE TEMPS POUR LA PLANETE
Actualité Monde-Amérique Nord
Le PDG d'ExxonMobil, proche de Poutine, va diriger la diplomatie de Trump !
Le patron du géant pétrolier ExxonMobil Rex Tillerson, ici le 2 juin 2015 à Paris, connaît bien Vladimir Poutine.Le patron du géant pétrolier ExxonMobil Rex Tillerson, ici le 2 juin 2015 à Paris, connaît bien Vladimir Poutine. afp.com/ERIC PIERMONT
SUITE-ARTICLE, Par LEXPRESS.fr & AFP ,11/12/2016 click-ici
article2-Jn.20mn,suite-article2,
article2-romandie,suite-article3,
Environnement
CONSEQUENCES-CHANGEMENTS-CLIMATIQUES+SURPATURAGE-KENYA
CHANGEMENTS-CLIMATIQUES+SURPATURAGE = DANGER GUERRES
Janv-Fev2017,au
Kenya , le nombre d'animaux- ƅetails a
augmenté de 76%, tandis que le nombre d'animaux sauvages a baissé de 68%.
Kenya: entre pillage
et braconnage, la guerre des pâturages
Sur les quatre dernières décennies, le nombre de têtes de
bétail au Kenya a augmenté de 76%, tandis que le nombre d'animaux sauvages a
baissé de 68%.
Secheresse,surpaturage au Kenya
: la réserve de Mugie grouillait d'animaux sauvages, elle est ravagée
depuis peu par des dizaines de milliers de vaches, chèvres et moutons
Les vastes plaines de
la réserve privée de Mugie, sur les contreforts du Mont Kenya, grouillaient
jusqu'à récemment d'éléphants, de buffles et de gazelles. Mais ces herbes
hautes et dorées sont ravagées depuis peu par des dizaines de milliers de
vaches, chèvres et moutons.
Armés de lances ou
d'armes automatiques, les éleveurs semi-nomades à la recherche de nouveaux
pâturages ont pénétré illégalement dans la réserve à partir de la mi-janvier,
chassant les animaux sauvages qui y vivaient.
"Vingt ans
d'efforts, de sueur et d'argent... tout a été détruit en deux semaines",
rage Josh Perrett, manager de la réserve.
A Mugie, des
installations ont été pillées. Plus au sud, au ranch de Suyian, les balles ont
volé et des huttes pour touristes ont été brûlées. Les propriétaires terriens
de la région de Laikipia, blancs et noirs, parlent d'une invasion, d'un siège.
Et ces hauts plateaux d'ordinaire si paisibles sont désormais le théâtre d'une
lutte explosive.
"A l'origine de
tout cela, il y a l'explosion démographique" qui s'est accompagnée d'un
développement important des troupeaux, explique Joe Ogutu, auteur d'une étude
de l'Institut de recherche international pour le bétail.
Sur les quatre
dernières décennies, le nombre de têtes de bétail au Kenya a augmenté de 76%,
tandis que le nombre d'animaux sauvages a baissé de 68%., selon cette étude.
Ces chiffres ne
concernent que le Kenya, mais M. Ogutu soutient que le problème est
continental.
Cette réserve ne se
remet que doucement du passage illégal en 2016 d'immenses troupeaux de bétail
qui ont réduit ses plaines en étendues arides où ne restaient plus qu'arbustes
épineux et acacias.
Si rien n'est fait
pour résoudre le problème et permettre une exploitation responsable des
pâturages, ces derniers disparaîtront, animaux sauvages et bétail mourront et
plus personne n'aura de moyens de subsistance, met en garde M. Silvester.
suite,lire-article
NATURE
L'impact du réchauffement sur les animaux jusqu'ici
"sous-estimé"
Dans cinquante ans, les singes pourraient avoir disparu
Climat: le
réchauffement climatique touche près de la moitié des mammifères terrestres et
le quart des oiseaux en péril, selon une étude
Le
réchauffement climatique touche près de la moitié des mammifères terrestres et
le quart des oiseaux en péril, bien plus qu'il n'était envisagé jusqu'ici,
souligne une étude.
Les primates et
les éléphants sont parmi les plus concernés, notamment parce qu'ils ne se
reproduisent pas vite et s'adaptent lentement face à des changements
environnementaux rapides, soulignent ces travaux parus dans la revue Nature
Climate Change.
Selon cette
étude, co-produite notamment par l'université du Queensland (Australie), les
dommages sont déjà en cours pour "un grand nombre" d'espèces.
"L'impact
du changement climatique sur les mammifères et les animaux est actuellement
très sous-estimé", affirment les chercheurs, qui ont utilisé les données
tirées de 136 études, portant sur 120 espèces de mammifères et 569 espèces
d'oiseaux.
Les
scientifiques ont notamment étudié courbes démographiques, taux de
reproduction, zones géographiques, évolutions des climats, étendant ensuite
leurs constats aux espèces menacées listées par l'Union internationale pour la
conservation de la nature (UICN).
Sur les 873
espèces de mammifères listées, 414 (47%) répondent "de façon
négative" au processus de réchauffement. Pour les oiseaux, la proportion
est de 23,4% (298 espèces), conclut l'étude.
"Les
efforts de recherche et de préservation devraient s'intéresser plus aux impacts
+ici et maintenant+ du changement climatique", pas seulement aux
prévisions pour l'avenir, écrivent les auteurs.
"Une
action significative doit être entreprise dès maintenant pour enrayer
l'extinction des espèces", souligne un des co-auteurs, James Watson, de la
Wildlife Conservation Society: "le changement climatique n'est plus une
menace à venir".
Le déréglement
du climat peut affecter les animaux en limitant leur accès à l'eau ou à la
nourriture, en répandant des maladies ou en réduisant les habitats.
Outre les
éléphants et les singes, l'équipe pointe les risques pour les marsupiaux.
Beaucoup de ces
animaux évoluent dans des régions tropicales rendues moins stables par le réchauffement.
Parmi les
oiseaux concernés, beaucoup vivent en milieu aquatique, cadre très vulnérable
aux hausses de températures, soulignent les chercheurs.
En revanche les
rongeurs pouvant s'enfouir dans le sol et se protéger des conditions extrêmes,
seront bien moins exposés aux bouleversements, ajoutent-ils.
14 février
2017,lire-suite,click,article-complet
MONDE. Environnement
2030-2100/ next Flood , prochain deluge
Montée du niveau des océans pourrait être plus rapide que
prévu
Montée des océans:
élément "préoccupant" lors du dernier réchauffement
Réchauffement
climatique: la montée du niveau des océans d'ici la fin du siècle pourrait être
plus rapide qu'anticipé
La montée du niveau
des océans d'ici la fin du siècle pourrait être plus rapide qu'anticipé,
prévient l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), mettant en
garde contre un risque accru d'inondations dévastatrices si le scénario du pire
devait se concrétiser.
L'agence américaine
estime "plausible" une montée du niveau moyen des eaux "de 2 à
2,7 mètres d'ici 2100" au vu des dernières études et observations, portant
notamment sur les glaces antarctiques et en particulier sur leur instabilité.
"Pour être
cohérent avec ces récentes études scientifiques, nous recommandons de revoir à
la hausse le scénario extrême de montée du niveau moyen des océans à 2,5 mètres
d'ici 2100, soit 50 centimètres de plus que le maximum avancé dans le troisième
rapport national quadriennal américain sur le climat (NCA3)" publié en
2014, écrivent les auteurs du rapport de la NOAA.
Robert Kopp,
professeur à l'Université Rutgers dans le New Jersey, a précisé à l'AFP qu'une
hausse de cette ampleur pourrait se produire avec "le pire scénario en
termes d'émissions de gaz à effet de serre". C'est-à-dire si rien n'était
fait pour les réduire, ce qui pourrait entraîner une hausse des températures de
3 à 5 degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle.
Les experts ont
également revu à la hausse l'estimation de montée minimum des océans, de 0,1 à
0,3 mètre d'ici la fin du siècle. Ceci après avoir analysé des données
marégraphiques --mesure de l'amplitude des marées-- et variations altimétriques
des océans mesurées par satellites pendant 25 ans.
Ce rapport vise
surtout à déterminer les risques possibles d'inondation des zones côtières
américaines en fonction des différents futurs niveaux des marées et à aider les
autorités à mieux anticiper et à se préparer.
- Lourdes
conséquences -
Ces niveaux varient
le long des côtes mais se situent en général environ 0,8 mètre au-dessus de la
marée la plus haute, qui a 20% de probabilités de se produire par an.
Avec une montée de
2,5 mètres d'ici 2100, le risque d'inondations dévastatrices pourrait fortement
augmenter, prévient le rapport.
"La montée du
niveau des océans résultant du réchauffement climatique représente un risque
clair avec de lourdes conséquences pour les États-Unis au cours des prochaines
décennies et siècles", soulignent les auteurs.
Des millions
d'Américains vivent aujourd'hui sur des côtes risquant d'être inondées et leur
population continue d'augmenter chaque année. Des infrastructures essentielles
de transport, d'énergie, du commerce et militaires sont également menacées,
tout comme certains écosystèmes.
Le rapport cite une
récente étude selon laquelle une montée de 0,9 mètre pourrait inonder de façon
permanente des régions où vivent deux millions d'Américains. Un accroissement
de 1,8 mètre mettrait définitivement sous les eaux des étendues habitées par
six millions de personnes.
La ville de Miami, en
Floride, est déjà affectée. Des rues ont été inondées notamment en septembre
2015 lors d'une marée particulièrement haute et les autorités locales mènent
des travaux de protection.
Les océans se sont
élevés globalement d'environ 21 à 24 centimètres depuis 1880, dont huit
centimètres depuis 1993, précise la NOAA.
En outre, depuis
1900, le rythme de progression a été le plus rapide jamais enregistré sur une
période comparable depuis près de 3.000 ans.
Pour les auteurs du
rapport, même si les pays parvenaient à fortement réduire les émissions de CO2
au cours des prochaines décennies, les océans continueraient probablement à
grossir pendant des siècles.
Une étude publiée la
semaine dernière a fait part d'une découverte "préoccupante", selon
les scientifiques: les températures des océans lors de la dernière période de
réchauffement (-129.000 à -116.000 ans) étaient similaires à celles relevées
aujourd'hui, et le niveau des océans était de six à neuf mètres plus élevé.
ref,actu-orange&afp,suite-article1
Un gigantesque
iceberg va bientôt se séparer de l'Antarctique
Antarctique:
alerte blanche au changement climatique
Sur le
continent glacial austral, un pan de glace grand comme 50 villes de Paris se
détache. Un événement symptomatique de la situation des glaciers polaires et du
réchauffement climatique.
Encore vingt
kilomètres et l'iceberg sera créé. La fissure, grande de 175 km, attaque depuis
des années une barrière de glace attachée à la péninsule Antarctique, la partie
la plus au nord du continent face à l'Amérique du Sud. La barrière flottante,
protection pour les glaciers, sera bientôt amputée d'une surface de 5000 km2
-soit la taille du Jura ou des Bouches-du-Rhône.
Depuis
mi-décembre, le rift s'est agrandi précipitamment, avec 28 kilomètres de fossé
supplémentaires, faisant craindre un imminent détachement. "L'iceberg
risque de se libérer dans les prochains mois",…
Antarctique:
une station britannique va déménager en raison de
la fonte des glaces
La glace de
l'Antarctique se fissure. Une station britannique située sur la barrière de
Brunt, en bordure du continent blanc, va être déplacée, selon le British
Antarctic Survey (BAS), un organisme de recherche sur les zones polaires. Les
scientifiques craignent que la station Halley VI ne se retrouve sur un iceberg
à la dérive, à la suite de la fonte des glaces, a-t-on appris lundi 16 janvier.
La barrière de
Brunt est une étendue de glace d'eau douce de 130 mètres d'épaisseur, reliée
aux glaciers du continent, qui l'alimentent. Cette gigantesque étendue de glace
déborde sur l'océan. En 2012, une première fissure dans la barrière a été
identifiée. Le 31 octobre dernier, une nouvelle crevasse, baptisée
"Halloween Crack", a également été détectée, à environ 1…
le 17 janvier
2017 , suite sur Franceinfo,article,article2k-complet
MONDE. Air-Mondial
Asia.Inde et Chine nouveaux champions de la pollution
L'Inde rattrape la Chine en nombre de morts de la pollution
Pollution:
l'Inde rattrape la Chine en nombre de décès, selon une étude
La dégradation
de la qualité de l'air en Inde en fait l'une des atmosphères les plus
meurtrières au monde, rattrapant la Chine en nombre de décès causés par la
pollution, selon une étude publiée mardi.
La pollution de
l'air est désormais responsable chaque année en Inde de 1,1 million de décès
prématurés, un niveau égal à celui de son voisin chinois, selon un rapport
conjoint de deux instituts de recherche sanitaire américains.
Mais si le
nombre de morts en Chine s'est stabilisé ces dernières années, il a au
contraire rapidement progressé en Inde. La concentration de particules en
suspension dans ses grandes villes y est souvent très au-delà des plafonds
recommandés pour la santé.
Entre 1990 et
2015, l'Inde a enregistré une augmentation de près de 50% de morts liées aux
particules en suspension PM2,5 - matières particulaires de 2,5 microns ou
moins.
De par leur
petite taille - environ un trentième du diamètre d'un cheveu humain -, ces
particules fines s'infiltrent dans l'organisme en allant se loger dans les
poumons. Elles accentuent les risques de maladies cardiovasculaires et de
cancer des poumons.
"L'Inde
rattrape maintenant la Chine en nombre de morts attribuables aux PM2,5",
note l'étude du Health Effects Institute et de l'Institute for Health Metrics
and Evaluation.
Les mesures
antipollution en Chine - qui dispute à l'Inde le titre peu enviable de nation
le plus polluée du globe - ont permis de globalement stabiliser les morts liées
au "smog" depuis 2005.
Mais en Inde,
ces décès ont bondi de 737.400 en 1990 à 1,09 million en 2015. Et la situation
ne semble pas près de s'améliorer dans ce pays de 1,25 milliard d'habitants
très dépendant du charbon.
"Le
charbon ne va pas s'en aller du jour au lendemain. La pollution liée au charbon
dans l'environnement sera toujours très significative en Inde", prévient
Sumant Sinha, président de l'entreprise d'énergies renouvelables indienne ReNew
Power.
"Les
énergies renouvelables ne vont pas se développer suffisamment vite pour peser
dans la balance (...) je ne pense pas que ça sera suffisant pour vraiment
résoudre le problème.
14Fe,201,Lire
la suite s,article1,
Environnement
Le smog étouffe la Pologne, accro à son charbon
Pologne: une
épaisse couche de smog gris enveloppe les villes cet hiver, symptôme le plus
visible de la dépendance du pays au charbon
Une épaisse
couche de smog gris enveloppe les villes polonaises cet hiver. Symptôme le plus
visible de la dépendance de la Pologne au charbon, ce phénomène récurrent force
à rester chez soi ou à s'équiper de masques filtrants.
La professeure
Anna Doboszynska, spécialiste de pneumologie depuis plus de vingt ans, est
catégorique: "Pendant les périodes de smog, le nombre de gens qui meurent
de maladies respiratoires ou cardiaques monte nettement", dit-elle à l'AFP
en quittant un patient asthmatique venu la consulter, alors que Varsovie
traverse un nouveau pic de pollution."Les enfants, les femmes enceintes et
les personnes âgées sont les plus exposés au smog, qui endommage les voies respiratoires
à la manière des cigarettes", précise ce médecin. "Un enfant qui joue
dehors, c'est comme s'il fumait, c'est la même chose".
Un des hôpitaux
varsoviens a rapporté une hausse de 50% du nombre de patients lors d'une
période de froid sans vent en janvier.
Les magasins
proposant des masques respiratoires filtrants étaient en rupture de stock,
tandis que les autorités en ont distribué gratuitement aux policiers
travaillant sur la voie publique.
Selon une étude
de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) publiée en 2016, la pollution
atmosphérique - due en grande partie au chauffage au charbon - a eu pour effet
quelque 50.000 décès prématurés par an en Pologne, un pays de 38 millions
d'habitants.
Environ 70% des
ménages polonais brûlent du charbon de mauvaise qualité, voire des déchets dans
leurs vieux poêles, tandis qu'une grande partie de l'électricité du pays vient
de centrales à charbon de l'époque communiste. Du coup la Pologne figure parmi
les pays le plus pollués de l'UE.
autre,
Une étude publiée
en janvier par l'Agence internationale de l'Energie (AIE) stigmatise la
pollution atmosphérique comme "l'un des plus grands risques pour la
santé" en Pologne.
Elle invite
Varsovie à réviser sa politique énergétique basée sur le charbon et à se tourner
vers des sources d'énergies plus propres.
Selon cette
étude, le charbon était à l'origine de 81% de l'électricité produite en Pologne
en 2015 et le secteur du charbon fournissait pas moins de 100.000 emplois, un
sujet sensible dans le pays.
07 février 2017
,lire-suite,click,article-complet
Monde
2017 ,L'Europe
suffoque sous un nuage de pollution
L'Europe face à
un pic de pollution exceptionnel
Pollution:
l'Europe fait face à un pic de pollution exceptionnel qui pousse les autorités
à prendre des mesures pour limiter la circulation
Paris, Londres,
Budapest, Cracovie... L'Europe faisait face mardi à un pic de pollution qui
poussait les autorités à prendre des mesures pour limiter la circulation
automobile et l'utilisation des moyens de chauffage les plus polluants.
L'épisode de
pollution, qui a débuté vendredi, est "exceptionnel par son ampleur
géographique", selon l'Institut national (français) de l'environnement
industriel et des risques.
Il touche une
grande partie de la France mais aussi l'Europe de l'Ouest (Benelux,
Royaume-Uni, Allemagne) et plusieurs pays d'Europe centrale.
En cause, le
trafic routier, l'industrie, l'agriculture, et des conditions météorologiques
défavorables : le froid, qui entraîne une surconsommation du chauffage
résidentiel, et l'absence de vent, qui empêche la dispersion des particules
polluantes.
Au Royaume-Uni,
Londres, et plus largement le sud-est de l'Angleterre, connaissent depuis une
semaine un épisode de pollution qui a culminé lundi en atteignant le niveau
maximal de 10 sur l'échelle du ministère de l'Environnement. Ce niveau a été
maintenu mardi pour le Grand Londres et à l'est de la capitale. Les autorités
ont conseillé de limiter les activités physiques, en particulier en extérieur.
Le maire, Sadiq
Khan, a étrenné lundi un nouveau système permettant d'alerter les Londoniens
aux arrêts de bus, dans les stations de métro et le long des routes, lors des
épisodes de forte pollution.
- Pologne,
Hongrie, Bulgarie -
En France, face
à un pic de concentration de particules fines qui touche une large moitié nord
du pays, des interdictions de circulation pour les véhicules les plus anciens,
considérés comme les plus polluants, ont été mises en place mardi dans les
villes de Paris et Grenoble (centre-est).
Les modalités
sont différentes selon les agglomérations. A Paris et à Grenoble, les véhicules
de 20 ans et plus sont interdits de circulation, soit 15% du parc automobile de
la capitale et 8% à Grenoble.
A Lyon, la
restriction de circulation repose principalement sur l'alternance chaque jour
des plaques d'immatriculation, paires ou impaires, avec des exceptions pour les
véhicules les moins polluants.
"Je pense
que ça ne sert à rien. On interdit à des voitures de circuler mais ça ne fait
pas diminuer la pollution", estimait une automobiliste à Grenoble.
La pollution
atmosphérique, troisième cause de mortalité évitable, est responsable de 48.000
décès annuels prématurés en France, selon une évaluation de santé publique.
Elle est pour une bonne part liée aux transports.
En Pologne, le
parlement régional de Cracovie (sud), ville considérée comme la plus polluée du
pays, a adopté lundi la première résolution anti-pollution du pays. Elle
prévoit le remplacement d'ici 2023 des vieux poêles utilisant les types les
plus polluants de charbon.
Dans la
capitale, Varsovie, quelques dizaines de manifestants se sont retrouvés devant
la mairie pour réclamer des mesures spécifiques. "La situation à Varsovie
est de plus en plus alarmante, il faut agir", a déclaré à l'AFP Piotr
Kopalka, 31 ans, vêtu d'une robe noire et portant une faux, attribut de la
Mort, ainsi qu'un masque anti-pollution sur le visage.
En Hongrie et
Bulgarie, les températures très en dessous de zéro depuis plusieurs semaines
entraînent un pic de recours au chauffage au bois, source de pollution aux
particules fines, très utilisé dans ces pays.
En Hongrie,
l'alerte pollution a été décrétée lundi dans vingt villes dont Budapest, avec
un niveau de pollution maximal.
A Budapest, la
circulation des véhicules anciens non équipés de pot d'échappement permettant
de réduire les émissions polluantes est interdite depuis lundi, et devrait le
rester jusqu'à mercredi.
lire-article-complet
Afrique-Sud
Climat et surpêche accélèrent l'extinction des manchots
du Cap
Environnement/espèces:
le changement climatique et la pêche excessive risquent de précipiter
l'extinction des manchots du Cap
Les manchots du
Cap figurent sur la liste des espèces en danger de l'Union internationale pour
la conservation de la nature. Leur population a chuté de 95% depuis l'ère
pré-industrielle, à 50.000 estimés actuellement contre deux millions à la fin
du XIX siècle.
Entre 2004 et
2014, le nombre de couples reproducteurs a diminué de 90% dans les colonies
sud-africaines au nord du Cap.
Le changement
climatique et la pêche excessive risquent de précipiter l'extinction des
manchots du Cap en les piégeant dans des régions où ils ne trouvent pas
suffisamment de nourriture, ont déterminé des scientifiques.
Selon leurs
observations, les jeunes de cette espèce recherchent sur de vastes étendues
d'océan des signes indicateurs de la présence de proies abondantes.
Mais le
changement climatique et la pêche industrielle provoquent des perturbations qui
brouillent ces indices et conduisent ces oiseaux noir et blanc (Spheniscus
demersus) dans des zones pauvres en nourriture.
Les effets de
"ces pièges écologiques marins" sont dévastateurs car ils font chuter
le taux de survie des jeunes manchots, expliquent les auteurs de l'étude parue
jeudi dans la revue américaine Current Biology.
Leur modèle
informatique suggère que le taux d'accouplement est de ce fait 50% inférieur à
la normale.
Ces
scientifiques des universités britannique d'Exeter et sud-africaine du Cap ont
traqué pendant deux ans, à l'aide de balises satellite, 54 jeunes manchots
lorsqu'ils ont quitté pour la première fois leurs colonies respectives pour
aller dans l'océan.
"Une
dégradation environnementale peut provoquer une mauvaise sélection de l'habitat
avec des repères naturels ayant bien fonctionné longtemps pour une espère
animale donnée et qui, sous l'effet du changement climatique et de la surpêche,
la mette en danger", explique Richard Sherley de l'université d'Exeter.
"Les
jeunes manchots du Cap cherchent normalement de la nourriture dans des endroits
où les températures de l'eau sont les plus froides et où il y a une
concentration élevée de chlorophylle-a, qui indiquent la présence de plancton
et donc de poissons qui s'en nourrissent", précise-t-il.
Mais le
changement climatique et la pêche industrielle ont modifié ce système
écologique.
publié le
vendredi 10 février 2017,lire-suite,article-complet
MONDE.
Bosnie: la sécheresse et la course aux kilowatts vident le lac
Jablanica
"Je n'ai
plus rien à faire ici": Emir Alebic, garde-pêche du lac de Jablanica,
regarde ce qui n'est plus qu'une vallée grisâtre, vidée de son eau en raison
d'une sécheresse exceptionnelle combinée à la course à la production
d'électricité en Bosnie.
Quelques
kilomètres au nord-ouest de Konjic, à l'endroit où la Neretva se transforme
depuis plus de 60 ans en lac artificiel, il ne reste qu'une immense étendue de
sable et de vase, traversée d'un maigre cours d'eau.
publié le 12 février 2017 ,Suite,lien-link,lire-article
Environnement,
Ocean indien
,Ile Mayote
CONSEQUENCES-CHANGEMENTS-CLIMATIQUES
mayotte ,manifestation
pour denoncer les penuries
d’eau
MONDE
les renouvelables
seules ne
suffiront pas contre le
rechauffement climatique
Pesticides-et-pollution-air&santé
Environnement
CHANGEMENTS-CLIMATIQUES
Usa.Donald trump s’appreterait
a retirer les
etats-unis de l’accord
de paris
Environnement
CHANGEMENTS-CLIMATIQUES,modélisation du climat
Prévoir les
changements climatiques a10 ans, le nouveau défi des climatologues
Un an après l’Accord
de Paris2015, l’objectif est plus que jamais de mettre en œuvre la réduction
drastique et rapide des émissions de gaz à effet de serre, responsables du
réchauffement du climat. L’urgence de l’action, enfin reconnue par tous les
pays, vient de ce qu’au rythme actuel (plus de 45 milliards de tonnes de CO2
par an), les émissions cumulées engendreraient un réchauffement de 2 °C dans 20
ans seulement.
Une telle action
internationale demande d’abord des outils de suivi : mesure des émissions,
mesure du CO2 dans l’atmosphère, mesure des échanges avec les puits de carbone
que sont l’océan et la biosphère continentale. Elle demande également de
prévoir l’évolution du climat dans les prochaines décennies.
Ce dernier point est
un véritable défi car les variations « naturelles » du climat se superposent à
la tendance due aux émissions engendrées par les activités humaines. Et, de la
même façon que l’arrivée du printemps n’est pas linéaire – elle se fait à
travers une alternance de jours plus chauds (anticyclones) et plus froids
(dépressions) de laquelle émerge peu à peu l’effet de l’ensoleillement qui
augmente – le réchauffement du climat ne l’est pas non plus (voir la figure
ci-dessous).
Les variations
décennales du climat
Les climatologues
connaissent de mieux en mieux l’origine de ces variations « naturelles »
internes au climat : d’une année sur l’autre, ce peut être l’alternance des
phénomènes El Niño/La Niña dans l’océan Pacifique ou celle d’anomalies chaudes
et froides de part et d’autre de l’océan Indien ; d’une décennie sur l’autre,
cela peut être l’alternance entre une phase chaude et une phase froide de
l’oscillation décennale de l’Atlantique Nord ou de celle du bassin Pacifique
(voir la figure ci-dessous).
Une constante
cependant : ces variations à l’échelle de quelques années à quelques décennies
– les climatologues parlent de variations « décennales » – font intervenir
l’océan. Grâce à son importante capacité calorifique – l’océan se réchauffe à
la fois moins vite et plus longtemps que l’atmosphère par exemple – il peut
stocker l’essentiel de la chaleur liée aux variations du climat.
À titre de
comparaison, les 70 kilomètres de la colonne atmosphérique contiennent autant
d’énergie que les deux premiers mètres de l’océan. Ce dernier faisant en
moyenne 4000 mètres de profondeur, on comprend dès lors que 93 % de la chaleur
additionnelle due aux activités humaines y soit stockée. De la même façon,
cette gigantesque capacité calorifique joue un rôle tampon pour les variations
du climat.
Suite :article
MONDE.
Les plus beaux sites naturels au monde
menacés par les activités humaines
PLANETE :Un site sur
deux classé au patrimoine mondial est concerné par des activités industrielles
néfastes, selon le WWF…article
MONDE.Dangers
Plus de 70% de la plus grande barrière
de corail du Japon est morte
Pacifique: Tara
constate une forte détérioration des récifs coralliens
27 janvier
2017-Pacifique: Tara constate une forte détérioration des récifs
coralliens:rechauffement-climatique,pollution,radiations nucleaires?
Constat-alarmant:Plus de 70% de la plus grande
barrière de corail du Japon est morte
La goélette Tara
avait quitte le porte de Lorient(France),le 28 mai 2016
Pacifique: la
goélette Tara a constaté une forte détérioration des récifs coralliens due au
réchauffement climatique
La goélette
scientifique Tara, en expédition de deux ans dans le Pacifique, a constaté en
huit mois une détérioration des récifs coralliens due au réchauffement
climatique, ont annoncé vendredi à Tokyo les organisateurs de l'expédition.
Parti fin mai 2016 de
Lorient, port de l'ouest de la France, le navire de 36 mètres de long, 10 de
large et 27 de hauteur de mât, aura sillonné près de 100.000 km jusqu'en
septembre 2018, du canal de Panama à l'archipel du Japon, puis de la
Nouvelle-Zélande jusqu'en Chine et son retour à Lorient.
"Bien qu'ils ne
soient pas encore exhaustifs, les premiers constats font état de récifs très
endommagés par le réchauffement climatique", a déclaré la Fondation Tara, après
huit mois de collecte d'échantillons de coraux, de poissons de récifs, d'eau et
d'algues par ses équipes de biologistes, océanographes, spécialistes du
plancton originaires du monde entier.
"A Futuna, que
nous avons visité au mois de décembre, ce sont des récifs incroyablement
intacts, tout va très bien, la diversité est incroyable, la vie marine se porte
très bien. Mais, à trois jours de mer, que ce soit au Tuvalu, au Kiribati, aux
Samoas, 70% de ce qu'on a vu était mort", a raconté Romain Troublé, directeur
général de la Fondation Tara Expéditions, au cours d'un point de presse.
"Cet animal
qu'est le corail a perdu sa petite algue qu'il incorpore pour vivre, il a été
blanchi comme nos os", a-t-il expliqué, précisant que ce phénomène se
produit autour de 31°C et que si la température ne baisse pas dans les trois
semaines, l'animal, qui s'anime d'habitude à la nuit tombée pour se nourrir,
finit par mourir.
Le ministère japonais
de l'Environnement avait de son côté au début de l'année annoncé la mort à 70%
du plus grand récif du pays, celui de la zone de Sekiseishoko dans l'archipel
subtropical d'Okinawa.
"Ce qui s'est
passé à Okinawa (...) se passe à peu près partout où nous sommes passés en huit
mois", a précisé M. Troublé, marin et biologiste moléculaire.
Les coraux sont
importants pour le tourisme, la protection des côtes et servent de nurseries
aux jeunes poissons, a-t-il rappelé. Ils ne représentent que 0,2% de la surface
des océans mais réunissent près d'un tiers des espèces marines.
Interview publiée sur
le site de Tara Expéditions:http://oceans.taraexpeditions.org/
OCEANS.
Environ 60% des coraux des Maldives mis en danger par El Niño
Sciences-Tech. 08
août 2016
Environ 60% des
coraux des Maldives mis en danger par El Niño
Les Maldives
regroupent environ 3% des récifs coralliens dans le monde.
Les températures plus
élevées de la surface de l'eau en lien avec le courant chaud El Niño ont
affecté les coraux dans le monde cette année. Aux Maldives, environ 60% des
récifs ont été blanchis.
Financée par les
Etats-unis, une étude a été menée par le Centre de recherche marin des Maldives
et l'Agence de protection de l'environnement, en partenariat avec l'Union
internationale pour la conservation de la nature (UICN).Sur certains sites, le
taux de coraux détériorés atteint même 90%, expliquent les résultats
préliminaires de cette évaluation. Des experts des récifs coralliens et de leur
blanchiment, venus d'une dizaine d'institutions, se sont prononcés sur l'impact
du courant chaud.Des facteurs humains locaux comme la surpêche d'herbivores
importants pour la réhabilitation des coraux sont également en cause.
Riposte nationale
Le gouvernement a
lancé un groupe de travail, soutenu par l'UICN, pour apporter une riposte
nationale au blanchiment des coraux et sensibiliser les usagers des récifs à la
gestion de l'impact de ce changement. L'UICN contribue également à un programme
national de surveillance de la réhabilitation des coraux. Les récifs qui
doivent être protégés sont identifiés.
LIRE AUSSI :
93% de la Grande
barrière de corail a blanchi ?article3,
Responsabilité
Environnementale & Biodiversité
Sauver ,proteger la barriere coraux
Quand on parle des
coraux c’est bien souvent pour annoncer que leur état global se dégrade, et que
cette dégradation est due majoritairement aux actions de l’Homme. Entre le
réchauffement global des océans, les espèces invasives introduites, les
pratiques de pêches désastreuses pour un milieu aussi fragile, l’avenir des
massifs de coraux semble en effet bien noir.
Mais saviez vous que
la France, forte de sa deuxième surface maritime mondiale, est en pointe dans l’étude
de ces phénomènes ? Et c’est une équipe de l’IRD (Institut de Recherche pour le
Développement) qui nous apprend que si les récifs coralliens les plus préservés
sont les plus éloignés de l’homme, celui ci peut avoir un impact très important
pour la préservation des coraux en agissant au niveau local. Nous sommes loin
des grands rendez vous internationaux comme la COP 21… Et c’est pourtant plus
efficace !
Les impacts de
l’Homme sont néfastes pour les coraux les plus proches…
La première étude de
l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) s’est intéressée à ce que
l’on appelle “l’état de référence“, c’est-à-dire qu’ils ont cherché à savoir à
quoi ressemble un récif corallien qui n’ait pas été dégradé par les activités
humaines. Celui ci présente normalement une biomasse extrêmement élevée, de par
la riche biodiversité qui occupe ces récifs.
L’étude a eu lieu
dans le cadre du programme “PRISTINE”, qui doit permettre de mieux connaître
cet état de référence afin d’obtenir une échelle plus précise de l’état de
dégradation des récifs coralliens. On peut comparer précisément l’état d’un
massif de corail à un autre et connaître son éventuel dégradation, mais
seulement en connaissant le véritable état d’origine des récifs de coraux. Il
faut donc trouver des récifs vierges de tout contact humain : cette étude a
donc été menée en Nouvelle Calédonie, et notamment dans le Parc naturel Marin
de la Mer de Corail, qui abrite les zones coralligènes parmi les plus éloignées
de l’Homme.
les scientifiques du
projet PRISTINE d'étude des coraux en action en Nouvelle Calédonie
Les chercheurs ont
remarqué deux choses. Tout d’abord, et ce n’est pas vraiment une surprise, les
coraux les plus atteints sont ceux les plus proches d’une forte concentration
humaine. Mais ils ont été capables de mesurer précisément le temps de trajet
moyen nécessaire pour trouver une zone de coraux préservée présentant une
biomasse et une diversité maximales : ainsi il faut 20h à partir de Nouméa, la
capitale, pour atteindre une telle zone, au cœur du parc naturel marin.
L’isolement de ces récifs les ont donc préservés, et permettent de définir un
état de référence qui sera utile aux Aires Marines Protégées (AMP) pour établir
l’état de dégradation d’un récif.
La deuxième chose
concerne justement ces AMP et leur efficacité : l’étude affirme les limites de
l’efficacité de ces zones, y compris des réserves intégrales, quant à la
restauration de la biodiversité des coraux. Ainsi dans la réserve Yves Merlet
(172 km2, 38 ans d’existence), les espèces prédatrices ont une biomasse encore
3,5 fois moins élevée que dans les récifs isolés de référence. La protection de
cette zone intégrale empêche pourtant tout prélèvement : mais elle ne profite
réellement qu’aux herbivores et beaucoup moins aux autres habitants du récif,
notamment les prédateurs. Et dans tout les cas aucune AMP, même ancienne,
n’arrive à la cheville des zones de référence.
La bonne santé du
corail est vitale pour la biomasse abritée par celui ci et les AMP ne sont donc
pas efficaces pour protéger ce même corail du réchauffement des eaux causé par
l’action de l’homme.
L’étude est donc
claire : la proximité des populations humaines pèse sur les coraux. Mais ne
peut elle pas être aussi une chance pour leur préservation ?
… Mais l’Homme reste
le meilleur espoir pour sauver les coraux !
Alors, l’Homme serait
une plaie pour les océans par sa simple proximité ? Non, nous réponds une
deuxième étude de l’IRD publiée dans la prestigieuse revue “Nature” : il peut
renverser les choses par une action locale et intelligente, permettant de
préserver la biodiversité des coraux.
article,lire-article-complet
Responsabilité Environnementale & Biodiversité
Comment le
Changement Climatique Affecte-t-il les Océans ?
oceans réchauffement
climatique causes conséquences
Le changement
climatique global de la planète n’est un secret pour personne mais ses effets
sur l’océan sont un peu moins connus. Pourtant il s’agit d’une perturbation
majeure pour ceux-ci, puisqu’ils représentent 75% de la surface du globe et
fournissent une alimentation à bientôt 8 milliards d’êtres humains. Les océans
sont aussi le moteur principal de la dynamique climatique de notre planète : on
comprend donc mieux pourquoi ils sont autant surveillés. La réponse des océans
aux changements climatiques produit des impacts parfois spectaculaires et très
concrets : en ce début d’année 2016, déjà considéré comme le plus chaud depuis
1880, les conséquences ne se sont pas fait attendre. Petit tour d’horizon non
exhaustif des changements en cours.
El Nino et la hausse
du niveau de la mer
Ça n’a échappé à
personne : l’océan, c’est de l’eau. Et l’eau, quand elle chauffe, se dilate :
un litre d’eau à 15 degrés occupera donc plus d’espace qu’un litre à 13 degrés.
Alors multipliez ceci par le volume d’eau présent sur la planète (1400 millions
Km3) et vous pouvez imaginer les dégâts que peuvent causer une petite hausse de
0,7 degrés. 0,72 degrés Celsius, c’est exactement le montant de l’anomalie de
température enregistrée à la surface des océans en Septembre dernier, qui était
d’ailleurs la plus importante jamais enregistrée.
changement climatique
température de surface des océans
Evolution des écarts
moyens de températures à la surface des océans, par rapport à la période
1961-1990, pour le mois de Septembre. Source Met Office.
Cette hausse des
températures est due principalement à un phénomène El Nino qui est considéré
comme le plus important jamais enregistré dans les annales. Ce phénomène est
lié à un courant marin au large du Pérou, apparaissant aux environs de Noël à
une fréquence irrégulière de 2 à 7 ans. Il se caractérise par un réchauffement
anormal de la température de surface, ce qui entraîne une modification importante
du fonctionnement climatique de la zone. El Nino provoque de fortes inondations
en Amérique du Sud, une importante sécheresse déclenchant des feux de forêts
monstrueux en Australie et impacte jusque au continent Africain. Ayant fait 24
000 victimes et 34 milliards de dégâts lors de son épisode de 1997-1998, on
comprend que l’ONG Oxfam tire la sonnette d’alarme : El Nino constitue « une
crise de dimension mondiale » qui « risque d’avoir des conséquences tragiques
».
Les liens entre le
réchauffement global de la planète et El Nino ne sont pas encore bien établis :
on ne sait pas qui nourrit l’autre, mais l’on sait qu’ils sont en relation. Ce
n’est pas un hasard si les 3 épisodes El Nino les plus importants jamais
enregistrés ont eu lieu ces 20 dernières années, tout comme les 3 années les
plus chaudes jamais enregistrées depuis 1880 : 2010, 2014, 2015.
La hausse des
températures des océans fait peser une menace réelle sur des villes comme
Venise, New York ou Singapour : elles risquent de suivre à plus ou moins brève
échéance le sort de ces 5 îles de l’archipel des Salomons, dont
l’engloutissement a été constaté par une étude australienne parue cette
semaine. Ces villes s’enfoncent sous leur propre poids et sont construites sur
le littoral à des hauteurs bien faibles : ces deux facteurs font craindre des
submersions marines, d’abord en cas de tempête puis de façon plus fréquente.
Réchauffement
climatique et mort des coraux
blanchiment coraux
changement climatique
L’épisode très
important d’El Nino cette année est directement responsable du blanchissement
d’un millier de kilomètres de la Grande Barrière de Corail au large de
l’Australie. Le phénomène du blanchissement se traduit par une décoloration des
coraux qui expulsent l’algue avec laquelle ils vivent en symbiose. Ils peuvent
s’en remettre mais aussi en mourir si l’épisode de fortes températures ne cesse
pas. Et vu l’ampleur d’El Nino cette année, cette seconde hypothèse va
vraisemblablement se vérifier. Si l’on ajoute à cela l’acidification des océans
que provoque le CO2 en excès dans l’atmosphère, il va falloir faire vite si
l’on veut visiter les derniers massifs de coraux. L’absorption de ce CO2 par
les eaux de surface fait descendre le pH de l’océan, ce qui limite la capacité
des micro-organismes à se fabriquer une coquille calcaire, comme le font les
coraux. On considère que le pH de l’océan est aujourd’hui de 8, il pourrait se
retrouver à 7,6 si rien n’est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de
serre.Une eau acide dissout les carbonates nécessaires à la constitution des
coquilles ou des squelettes calcaires (appelés “tests”) des oursins, coraux et
autres mollusques.
C’est l’annonce d’une
perte sèche à la fois pour l’économie australienne, qui a fait de la Grande
Barrière de Corail l’un de ses atouts touristique mais aussi pour les services
écosystémiques. Derrière cette notion se cache les services rendus à l’homme
par les écosystèmes naturels : ils sont chiffrables, tels l’amortissement des
tempêtes par le rôle « brise-vague » du corail, le tourisme ou encore le rôle
de nurserie pour les espèces pêchées. Ainsi si la Grande Barrière de Corail ne
se remet pas de cet épisode massif de blanchissement c’est autant de rôles
qu’elle ne remplira plus, impactant le tourisme, la pêche et bien sûr l’écosystème
océanique littoral dans son intégralité.
Océans, réchauffement
climatique et migration vers les pôles
C’est un effet qui a
été révélé par une étude portant sur 40 ans et analysant les réponses
adaptatives de 1735 espèces marines face au changement climatique. Les effets
sont impressionnants et clairement mesurables : l’eau est un milieu bien plus
stable que la surface terrestre, les animaux qui se sont adaptés à ce milieu
réagissent donc bien plus rapidement (en bien ou en mal) au moindre changement,
notamment de température. Ainsi le phytoplancton (micro algues à la base de la
chaîne alimentaire) migre de… 467 Km par décennies ! Certains poissons osseux
se déplacent de 277 Km par décennies, forçant tout un biotope à migrer avec
eux. Le problème est que ces changements géographiques se répercutent sur
l’ensemble de la chaîne alimentaire, y compris sur l’alimentation humaine, via
la pêche. Au final 81% des changements observés par cette étude seraient bien
corrélés avec le réchauffement des océans.
La désoxygénation,
une menace sur notre « poumon bleu »
Une autre menace peu
connue est liée au phytoplancton, qui fournit la moitié de l’oxygène que nous
respirons par photosynthèse (oui, ce sont des algues). L’augmentation de la
température de surface limite la production d’O2 du phytoplancton et son
transfert vers les couches plus profondes de l’océan. La conséquence en est
simple : la limite de la « zone minimum d’oxygène » (OMZ) ne fait que
progresser vers la surface, au rythme d’un mètre par an. Les espèces pélagiques
(Thons, Marlins), vivants en haute mer et en profondeur, voient donc leur
habitat « compressé » et limité. La remontée de cette OMZ produit donc des
zones pauvres en oxygène, peu propice à la vie. Les zones les plus touchées
sont situées au niveau des tropiques et de l’équateur.
Quand l’on sait que
88% des stocks pélagiques sont déjà au maximum de leur exploitation humaine,
voir surexploités, on ne peut que s’inquiéter des conséquences de cette perte
d’habitat.
Les océans de la
planète sont donc confrontées à des défis sans précédents dans la longue
histoire de la Terre : nous en sommes directement la cause, mais peut être
aussi la solution. En effet une étude parue cette semaine annonce que certes la
part de la calotte Antarctique a été sous-estimée, sa fonte pouvant faire
monter le niveau marin de 50 cm à un mètre en cent ans, mais que si l’Homme
limite ses émissions de GES la fonte sera réduite et son impact marginal pour
la hausse du niveau des océans. Nous savons ce qu’il nous reste à faire !
Comment le Changement
Climatique Affecte-t-il la mer rouge
2016-2017,mer-rouge:
Vous travaillez en ce
moment en Arabie Saoudite, quelles sont les différences entre la situation du
corail en mer Rouge et dans le Pacifique ?
M. Z. : La mer Rouge
a longtemps été considérée comme une zone très résistante aux bouleversements
climatiques. Mais l’année dernière, nous avons eu une forte augmentation de la
température en surface, parfois plus de 34° C, et nous avons observé un
important phénomène de blanchissement dans la partie sud de la mer Rouge. Les
récifs ont été entièrement impactés même très loin des côtes et de l’influence
de l’homme.
Interview publiée sur
le site de Tara Expéditions:http://oceans.taraexpeditions.org/
Monde
Au nord de l'Australie, le blanchissement de la Grande
Barrière de corail se poursuit
Plus de 70% de
la plus grande barrière de corail du Japon est morte
franceinfo, publié le
lundi 09 janvier 2017
Des coraux sont bien
en train de mourir sur les récifs de la Grande Barrière de corail. Une fois
encore, au mois de décembre 2016, l'un plus beau sites de corail dur du monde
voit le blanchissement des lieux à cause du réchauffement climatique.
Dans des images
filmées par Jemma Craig et postées sur ses pages Facebook et Instagram, le
changement de couleur est bien net autour de Raine Island, au Nord-Est de
l'Australie, qui est aussi un lieu de nidification des tortues. Raine Island
est en fait un petit îlot, situé dans la Grande Barrière de Corail, où l'on
trouve la plus grande colonie de tortues vertes au monde.
Hausse de la
température de l'eau et décoloration des coraux
La hausse de la
température de l'eau entraîne l'expulsion des algues symbiotiques, qui donnent
au corail…
Le
blanchissement des coraux dans le monde.
Australie:
Près de 70 % des polypes récifaux sont
menacés d’extinction d’ici cinquante ans. Et avec eux, tout un
écosystème riche et protecteur.
«La dégradation des coraux est d’une ampleur
et d’une durée inédites»
Vivra-t-on un jour
sans Nemo ? Sans Dory ? Sans coraux ? Peut-être. La Grande Barrière de corail
australienne dépérit : 93% des récifs de cette étendue corallienne de 2 300 km
de long, la plus vaste du monde, souffrent de blanchissement. Près d’un quart
sont déjà morts. D’une ampleur et d’une durée inédites, le phénomène touche une
bonne partie des récifs mondiaux, surtout dans le Pacifique, mais aussi dans
l’océan Indien ou les Caraïbes. Avec des conséquences dramatiques pour les
écosystèmes et l’économie, comme l’explique Sébastien Moncorps, directeur du
Comité français de l’union internationale pour la conservation de la nature
(UICN).
Qu’est-ce que le
blanchissement du corail ?
Le corail, c’est
avant tout l’association, la symbiose entre un animal et des algues
unicellulaires. L’animal, le polype, héberge ces algues. En faisant de la
photosynthèse, celles-ci libèrent des nutriments dont le polype se nourrit. En
cas de stress, causé par exemple par une hausse de la température de l’eau, le
corail peut expulser les algues. On ne voit alors plus que son squelette
calcaire, blanc, d’où le nom de blanchissement. Si cela ne dure pas très
longtemps, quelques jours, une à deux semaines maximum, le récif s’en remet.
Sinon, si les algues ne reviennent pas nourrir le corail assez vite, celui-ci
finit par mourir.
Le processus du
blanchissement des coraux
En quoi l’épisode
actuel est-il inédit ?
Il y a déjà eu des
épisodes mondiaux de blanchissement des récifs coralliens, liés en particulier
au phénomène El Niño, dont l’intensité et la fréquence sont influencées par le
changement climatique. Le premier date de 1997-1998 et avait causé la mort de
16% des récifs dans le monde, surtout dans l’océan Indien. Le deuxième, de
moindre ampleur, a eu lieu en 2010. Le troisième, en cours, affecte 38% des récifs,
surtout dans le Pacifique. Il est d’une ampleur, d’une intensité et d’une durée
inédites.
Lors des précédents
épisodes, la hausse de la température de l’eau était de 0,3 à 0,5°C, alors
qu’on observe aujourd’hui une hausse de 1 à 2°C. Cet épisode a commencé mi-2014
autour de Hawaï et s’est propagé début 2016 à la Grande Barrière australienne
et à la Nouvelle-Calédonie. Il affecte aussi les coraux dans l’océan Indien,
notamment dans les Maldives, et pourrait perdurer jusqu’à la fin de l’année.
Pour la première fois de l’histoire, le récif de Nouvelle-Calédonie est
particulièrement touché. Or, avec ses 1 600 km de long, c’est la deuxième plus
grande barrière de corail au monde, inscrite, elle aussi, au patrimoine mondial
de l’Unesco. Nous sommes très inquiets.
Le changement
climatique est-il seul en cause ?
Hélas, non. Mais ses
effets sont d’autant plus dévastateurs que les récifs sont souvent déjà
affaiblis par une série de pressions anthropiques : pollution aux pesticides ou
hydrocarbures, aménagements portuaires, construction d’hôtels ou de marinas sur
la côte, destruction des mangroves, surpêche, surfréquentation touristique…
Tout ceci étouffe et tue les coraux. Ajoutez à cela les espèces exotiques
envahissantes, comme l’étoile de mer acanthaster dévoreuse de corail, qui est
une plaie en Australie mais aussi en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française
et à la Réunion… Au total, dans le monde, 20% des récifs ont déjà été détruits
de façon définitive ces dernières années. Et on estime que 50% supplémentaires
seront menacés d’ici trente à cinquante ans.
Les températures des
océans
Perdre 70 % des coraux, qu’est-ce que
cela signifie concrètement ?
Cela veut d’abord
dire qu’on perd une extraordinaire variété d’êtres vivants qui sont sur la
planète depuis des millénaires. Les récifs coralliens sont des écosystèmes
extrêmement riches, on les compare souvent à des forêts tropicales des mers. Ce
sont des lieux de nourrissage et de reproduction d’un quart des 250 000 espèces
marines recensées dans le monde. Perdre les coraux, c’est aussi s’exposer de
façon beaucoup plus importante et grave aux risques naturels. Car les récifs et
la mangrove sont connus pour protéger les côtes en «cassant» la houle. Ils
jouent aussi un rôle dans l’épuration des eaux, en retenant les pollutions qui
viennent de la terre. Et les récifs coralliens et les écosystèmes associés que
sont les mangroves et les herbiers marins jouent un rôle majeur dans la
préservation du climat, car ce sont d’excellents réservoirs naturels de
carbone.
On sait aussi
qu’environ 500 millions de personnes dépendent des récifs coralliens de façon
quotidienne, notamment dans nos collectivités d’outre-mer. Par exemple en
Nouvelle-Calédonie, une personne sur trois est un pêcheur, souvent pour assurer
l’alimentation familiale. Pour de nombreux pays et régions, perdre les coraux,
c’est aussi perdre une bonne partie de l’activité touristique. Les trois plus
gros secteurs économiques en Polynésie française sont le tourisme, la pêche
lagonaire et la perliculture, qui dépendent tous de l’état de santé de la mer
et des récifs coralliens.
A-t-on quantifié l’apport des récifs à
l’économie ?
Oui. Ils apportent
chaque année environ 120 millions d’euros à l’économie guadeloupéenne, environ
170 millions à la Martinique et 200 à 300 millions à la Nouvelle-Calédonie.
Ceci en prenant en compte la pêche, le tourisme, la protection des côtes, mais
aussi la séquestration du carbone.
Que faire ?
Lutter contre le
changement climatique, évidemment. Mais aussi, absolument, réglementer, mieux
gérer et contrôler les activités humaines qui ont des impacts sur les coraux :
projets d’urbanisme et d’aménagement, utilisation des pesticides, défrichements
de mangroves ou forêts. Le Conservatoire du littoral a par exemple acheté
beaucoup de terrains dans des collectivités d’outre-mer. Les aires marines
protégées se développent aussi. La Nouvelle-Calédonie a annoncé en 2014 la
création de l’une des plus grandes au monde (1,3 million de km2), baptisée
«Parc naturel de la mer de corail».
La France est-elle
exemplaire ?
Elle a une
responsabilité importante, puisqu’elle gère la quatrième superficie de récifs
coralliens au monde, après l’Indonésie, l’Australie et les Philippines. Et nous
sommes le seul pays à disposer de récifs dans les trois grands océans de la planète,
avec une diversité sans équivalent. Depuis dix ans, nous avons rattrapé notre
retard par rapport à des pays comme l’Australie qui avaient déjà un gros réseau
d’aires marines protégées. En 2006, celles-ci ne représentaient que 0,1% du
domaine maritime français contre plus de 16% aujourd’hui.
Nous venons de fêter
les quinze ans de l’Initiative française pour les récifs coralliens (Ifrecor),
dont l’UICN est membre. Il s’agit d’un travail de fond. Des centaines de sites
témoins permettent de suivre l’état de santé des récifs, le recensement
d’espèces progresse. Mais il reste beaucoup d’efforts à faire. On en est plutôt
à éviter le déclin que de récupérer ce qui a été détruit. On le fait sur la
mangrove, il est possible de la replanter, mais pour les récifs c’est plus
compliqué, même si des expériences de bouturage de coraux ont été menées en
Polynésie.
La préservation de la
biodiversité ne se limite pas à préserver les milieux naturels les plus
emblématiques et les espèces les plus menacées. Tous les secteurs d’activité
sont concernés : agriculture, pêche, transport, urbanisme. On perd de vue notre
forte dépendance aux milieux naturels. Il serait bon de se rappeler que si on
respire, c’est grâce aux espèces végétales, si on se nourrit, c’est grâce à la
nature… Celle-ci est un allié précieux dans la lutte contre le changement
climatique et les risques naturels, dans laquelle il faut investir.
Monde-Ocean-Pacifique
Tara, opération corail ,bilan des sites
étudiés entre Tahiti et Wallis
Le 28 mai 2016, la
goélette scientifique Tara avait quitte son port d’attache de Lorient pour
sillonner l’océan Pacifique sur près de 100 000 km afin d'étudier la
biodiversité des récifs coralliens et leur évolution. Suivez sur ce blog cette
formidable aventure scientifique, soutenue notamment par le CNRS, et jour après
jour sur le site de Tara et sur sa page
facebook.
En novembre 2016,
Maren Ziegler a embarqué depuis le port de Papeete comme chef scientifique à
bord de la goélette Tara. Arrivée dans l’archipel de Wallis et Futuna, elle
dresse le bilan de cette aventure durant laquelle Tara aura traversé les îles
de Aitutaki, Niue et des Samoa.
Après cinq semaines
de navigation entre Tahiti et Wallis, quel est le bilan des sites que vous avez
étudiés ?
Maren Ziegler : La
mission était très rodée, nous étions sur un parcours où il nous fallait
trouver les mêmes espèces et suivre les mêmes procédures chaque jour comme
c’est le cas sur toute l’expédition. Il a été parfois très difficile de
travailler, les conditions climatiques n’étaient pas toujours bonnes autour des
îles. Nous avons commencé à Moorea sur des sites assez connus et assez riches
en coraux alors qu’en arrivant à Aitutatki, dans l’archipel des îles Cook, nous
avons eu une grosse déception. Quand nous sommes arrivés, nous avons découvert
que la plupart du récif était mort et nous avons eu beaucoup de mal à trouver
des sites de prélèvement. Niue était également
assez méconnu mais cela a été une belle surprise pour nous : malgré le tsunami
qui avait dévasté l’île en 2009, nous avons en fait trouvé pas mal de
diversité, un bon recouvrement corallien et des zones abîmées qui sont en train
de se reconstruire. La rencontre avec les serpents de mer lors de nos plongées
restera un souvenir fort.
Notre dernière
station aux Samoa nous a complètement dévastés car nous avons exploré 83
kilomètres de côtes et il a été très difficile de trouver des sites avec un bon
recouvrement corallien et les espèces que nous étudions avaient pour la plupart
disparues. C’est une zone très isolée qui n’est pas très étudiée et les
insulaires n’ont pas beaucoup de ressources pour accéder et surveiller la
situation le long des côtes. Je ne m’attendais pas à une telle situation.
Existe-t-il des
moyens pour les habitants de ces îles de changer cette situation ?
M. Z. : Je crois que
cela dépend des cas. Dans celui des Samoa, nous avons observé certains sites où
le corail semble revenir et nous préparons un rapport que nous enverrons aux
autorités locales. Cela pourrait les pousser à protéger ces zones fragiles en
contrôlant la pêche et l’impact humain sur ces secteurs. Nous avons aussi remarqué que la qualité de
l’eau dans ce lagon n’était pas très bonne et que l’impact de l’homme était
important. Beaucoup de choses peuvent être faites localement mais à une échelle
beaucoup plus large, ces îles ne peuvent rien face à l’augmentation des
cyclones, sauf faire entendre leur voix sur le plan international.
À quels défis
avez-vous été confrontée dans votre poste de chef scientifique à bord ?
M. Z. : Cela aurait
pu être un vrai défi mais chacun a travaillé ensemble et dans le même sens. Le
début était délicat car les scientifiques ne savaient pas trop à quoi
s’attendre et n’avaient pas encore une grande préparation mais à la fin nous
avons réussi à nous ajuster et ça a été un plaisir de travailler avec
l’ensemble de l’équipe scientifique à bord.
Maren Ziegler
entourée de l'équipe scientifique « corail » en plein protocole
d'échantillonnage après les prélèvements de la matinée aux Samoa.
Vous travaillez en ce
moment en Arabie Saoudite, quelles sont les différences entre la situation du
corail en mer Rouge et dans le Pacifique ?
M. Z. : La mer Rouge
a longtemps été considérée comme une zone très résistante aux bouleversements
climatiques. Mais l’année dernière, nous avons eu une forte augmentation de la
température en surface, parfois plus de 34° C, et nous avons observé un
important phénomène de blanchissement dans la partie sud de la mer Rouge. Les
récifs ont été entièrement impactés même très loin des côtes et de l’influence
de l’homme.
Quelle est la
prochaine étape pour vous sur Tara ?
M. Z. : J’adorerais
revenir à bord et j’espère qu’il y aura encore une place pour moi durant cette
expédition (rires). Je suis très curieuse de toutes ces îles du Pacifique,
l’année prochaine Tara passera par la Papouasie Nouvelle-Guinée et par
l’Indonésie, tous ces endroits seront j’espère fantastiques.
Interview publiée sur
le site de Tara Expéditions
ref,11.01.2017, par
Pierre de Parscau ,lire,article
Interview publiée sur
le site de Tara Expéditions:http://oceans.taraexpeditions.org/
Science.Guerre des
coraux sous le microscope
Guerre des coraux
sous le microscope ,un instrument inédit offre une résolution proche du micron.
Amener le laboratoire
dans l’océan plutôt que l’inverse. C’est le principe appliqué par des
océanographes de l’université de Californie (San Diego), qui ont conçu un
instrument inédit pour observer in situ des organismes marins à l’échelle du
millimètre et avec une résolution proche du micron. L’instrument manipulé par
un plongeur – jusqu’à 100 mètres de profondeur – comprend un ordinateur
sous-marin et le microscope proprement dit, constitué de lentilles, de LED
d’éclairage et d’une caméra CCD. Les chercheurs ont testé le microscope
sous-marin en mer Rouge, où ils ont pu observer en direct l’interaction entre
deux espèces de coraux en compétition. Les images du microscope ont révélé
comment le corail émet des filaments sécrétant des enzymes… qui détruisent
l’autre espèce. Transporté au large d’Hawaï, le microscope sous-marin a permis
d’observer les phénomènes du blanchiment du corail, processus qui le fragilise.
Les chercheurs veulent maintenant utiliser l’instrument pour photographier des
particules dans l’eau à proximité des coraux, afin de visualiser comment les
flux favorisent les échanges gazeux – leur respiration.
ref,THIERRY LUCAS ,lire-article
CONSTAT,2017
Sous l'océan, le
corail meurt. C'est la conclusion alarmante de la dernière enquête commandée
par le ministre japonais de l'environnement et effectuée pendant les mois de
novembre et décembre 2016. Au total, plus de 70% de la plus grande barrière de
corail du pays, le Lagon de Sekisei, est déjà morte. La plupart de ces coraux
morts ont depuis pris une couleur brune, et sont recouverts d'algues.
La raison de cette
hécatombe ? Le réchauffement climatique qui a fait grimper la température de
l'océan de 1 à 2 degrés au-dessus de la normale, entre juin et août 2016, près
de l'archipel Okinawa, au sud du Japon.
Une étude similaire,
conduite peu avant, en septembre et octobre 2016, avait déjà indiqué que 56% du
corail était mort. Des chiffres qui permettent de noter une accélération du
blanchissement des coraux ces derniers mois.
La formation
d’une barrière de corail en trois étapes :
rapel-article-a-lire :
La barrière de corail
a pour « fondations » les squelettes accumulés de ces petits animaux que l'on
se doit de ne pas confondre avec une plante : les coraux. Comment se forme une
barrière de corail ?
Coral Guardian :
l'univers étonnant du corail fluorescent
Dans ce film produit par Coral Guardian, une association protectrice des
milieux marins, nous plongeons parmi de merveilleux coraux fluorescents. Un
voyage étonnant que nous vous invitons à vivre en vidéo.
Une barrière de
corail, comme la Grande Barrière de corail, par exemple, se forme en trois
étapes.
Le polype du corail
fabrique un squelette calcaire
Le polype du corail
est un animal mou, dont la bouche est entourée de tentacules pour attraper de
la nourriture. Une fois fixé sur son support, le polype construit un squelette
dur en calcaire.
Le corail vit en
symbiose avec une algue microscopique appelée zooxanthelle qui lui donne sa
coloration : il existe par exemple du corail rouge. L'algue apporte de
l'oxygène et des nutriments au corail qui en retour la protège et lui fournit
des nutriments.
Formation du récif
corallien : la mort du polype
Les polypes forment
des colonies qui comptent des milliers voire des millions d'individus reliés
les uns aux autres. Lorsque le polype meurt, son squelette reste.
Agglutinés, ces squelettes
constituent alors la base pour la construction du récif corallien. Au fil des
années, les coraux construisent de nouveaux squelettes solides qui s'accumulent
les uns sur les autres.
Les coraux forment
une barrière au large des côtes
Les récifs barrières
délimitent un espace, avec une mer intérieure (le lagon), qui est située entre
la barrière de corail et la côte. Deux récifs barrières parallèles peuvent
aussi former un récif double barrière.
Le récif corallien
fait barrage aux vagues et peut protéger les côtes des cyclones. Si la barrière
comporte des coraux vivants en surface, elle s'appuie sur des squelettes
d'animaux morts en profondeur.
Par Marie-Céline
Jacquier, Futura,article
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Avalanches.Monde
rapel,Italie : 29 morts au total dans l'hôtel dévasté
par une avalanche
Quand des
arbres séculaires retracent l'histoire des avalanches
Montagne: en matière
d'avalanches, les scientifiques de l'Irstea ont trouvé de précieux auxiliaires
dans des mélèzes multicentenaires
Connaître son passé
pour mieux envisager l'avenir: en matière d'avalanches, les scientifiques de
l'Irstea ont trouvé de précieux auxiliaires dans des mélèzes multicentenaires
du massif alpin du Queyras, dont les troncs portent la trace des tumultes
anciens.
"On étudie la
réaction de l'arbre à l'aléa, en l'occurrence à l'avalanche, enfin quand elle
n'a pas entraîné un dépeuplement forestier", explique Jérôme Lopez-Saez,
spécialiste en dendrochronologie à l'unité "Écosystèmes Montagnards"
de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour
l'environnement et l'agriculture (Irstea).
Cette discipline
"analyse les cernes de croissance de l'arbre", prélevées par
carottage dans les troncs, "et mon job est de dater les cassures dans les
cernes pour retracer les événements" qui les ont occasionnées, ajoute le
jeune chercheur.
Si une avalanche
étête un arbre, sa croissance va en être affectée et les cernes vont le
"raconter". De même, en cas de blessure sur le tronc à cause d'un
choc (bloc de glace, pierre, etc.), la guérison de l'arbre va entraîner un
"bourrelet cicatriciel", avec parfois une ligne de résine destinée à
éviter l'entrée de parasites et d'eau. Enfin, si l'arbre a été penché sous
l'effet d'une pression très importante, il va développer un "bois de
réaction, plus sombre et plus dense", énumère M. Lopez-Saez.
L'arbre ayant une
espérance de vie longue, "dans certains couloirs d'avalanche, on peut
trouver des mélèzes sénescents dont les plus anciens ont 700 ans",
s'enthousiasme le bio-géomorphologue de formation.
Ils ont été conservés
par des techniques de pastoralisme qui les considéraient comme des abris
bienvenus pour les bêtes, comme dans le couloir de l'Echalp dans le Queyras
(Hautes-Alpes), sur la route du Mont Viso.
Des écrits gardaient
le souvenir dans la région de seulement quatre avalanches majeures dont la plus
ancienne date de 1487 et la plus récente de 1946. Mais les 163 arbres échantillonnés
- d'un âge moyen de 402 ans - ont permis de reconstituer 37 événements.
26 janvier 2017
,orange& AFP, JEAN-PIERRE CLATOT,article1
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Info-plus:"Les
Alpes ont enregistré +2°C depuis 120 ans", abonde Emmanuel Thibert, qui
travaille sur les glaciers et de potentielles avalanches de glace, en
particulier au Taconnaz. Ce glacier majestueux surplombe la vallée de Chamonix
et la "route Blanche" très fréquentée qui mène au Tunnel du Mont
Blanc.
Irstea
Avalanches.Monde
Mystérieuses et
complexes, les avalanches évoluent avec le climat
28 janvier 2017
,Montagne:
le changement climatique rend les avalanches toujours plus complexes
Fascinant et
mystérieux". Elles effraient le commun des mortels mais les chercheurs de
l'Irstea ont les yeux qui brillent à l'évocation des avalanches. Qu'ils n'ont
pas fini d'explorer car le changement climatique les rend toujours plus complexes.
L'Institut national
de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture
(Irstea) décortique ces phénomènes polymorphes, de la microstructure du grain
de neige à l'avalanche grandeur nature, depuis 45 ans. Soit juste après la mort
de 39 personnes dans un centre de vacances à Val d'Isère (Savoie) et la prise
de conscience de la nécessité de se protéger.
Aujourd'hui, 600
communes sont exposées aux avalanches en France et elles ont provoqué une
trentaine de décès en moyenne sur les dernières années, surtout des skieurs et
des randonneurs, mais plus aucun en zone habitée et aménagée depuis 2000.
Notamment grâce à la
mise en place des PPR, "ces plans de prévention des risques qui découpent
les territoires en zones" en fonction du risque : rouge (fort, non
constructible), bleu (moyen) et blanc (faible), explique Mohamed Naaim,
directeur de recherche de l'unité sur les avalanches (Etna) au sein de
l'Irstea.
De nombreux ouvrages
ont également été déployés soit pour "neutraliser la zone de départ"
de l'avalanche avec des râteliers, claies et autres filets ; soit pour contenir
la fin de la coulée avec des tas freineurs, des digues de déviation ou d'arrêt,
voire des constructions permettant de faire passer la neige au-dessus des routes,
détaille M. Naaim.
Mais les risques
émergents sont liés au réchauffement climatique: si "les températures sont
restées stables jusqu'aux années 1980, on connaît depuis une augmentation
significative", souligne M. Naaim.
"Les Alpes
enregistrent +2°C depuis 120 ans", abonde Emmanuel Thibert, qui travaille
sur les glaciers et de potentielles avalanches de glace, en particulier au
Taconnaz. Ce glacier majestueux surplombe la vallée de Chamonix et la
"route Blanche" très fréquentée qui mène au Tunnel du Mont Blanc.
Cette hausse du
thermomètre entraîne-t-elle plus ou moins d'avalanches ? "Statistiquement,
rien ne ressort, on est dans la fourchette d'incertitude", répond Didier
Richerd, chef de l'unité Etna. "En revanche, l'évolution repérable est à
ce qu'elles descendent moins loin, elles s'approchent moins des vallées"
et de leurs infrastructures ou bâtiments, ajoute M. Richard.
Toutefois, la
dernière grosse avalanche meurtrière en France qui avait fait 12 morts et
détruit 17 chalets en 1999 à Montroc-Chamonix (Haute-Savoie) était une
avalanche de neige froide.
Les chercheurs
travaillent donc à établir des modélisations qui puissent s'approcher le plus
possible de la réalité et aider les pouvoirs publics à adapter leurs ouvrages
de protection.
Pour ce faire, l'Irstea
croise les données recueillies par des algorithmes moulinés parfois durant des
semaines sur ordinateurs, avec celles des expériences en laboratoire et, enfin,
celles recueillies sur le terrain.
L'Irstea dispose en
effet, à l'instar d'autres instituts de recherche en Suisse ou au Japon, de
deux sites d'étude, en Haute-Savoie et dans les Hautes-Alpes, où ont été
installés des instruments de mesures de pression, de vitesse, des compteurs de
particules, des anémomètres, des appareils photos, etc.
suite,article-complet
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Tout savoir sur les
tempêtes, avec un site de Météo-France
Météo-France: un
nouveau site destiné à mieux connaître et prévoir les tempêtes en entretenant
"la mémoire du risque" : http://tempetes.meteofrance.fr/
Xynthia, Lothar,
Hortense et beaucoup d'anonymes: ces tempêtes figurent parmi les centaines
survenues en métropole depuis 1703 que Météo-France analyse sur un nouveau site
destiné à mieux connaître et prévoir ce phénomène parfois dévastateur.
Ce site interactif et
gratuit (http://tempetes.meteofrance.fr/
propose "un recueil complet des connaissances (phénomène, méthode
d'analyse, climatologie) et des données climatologiques sur les tempêtes".
Des bases de données
présentent une cartographie à haute résolution (2,5 km) de 280 tempêtes
survenues depuis 1980, et des fiches détaillées de 91 "tempêtes
historiques" rencontrées depuis 1703" comme Lothar en 1999, Xynthia
en 2010 ou Hortense en 1984.
Le site donne aussi
accès à des données statistiques et à des records sur les vents violents.
Dans un contexte de
réchauffement climatique, il vise à fournir "de nouveaux diagnostics sur
l'évolution observée et attendue des tempêtes en métropole tant en termes de
fréquence que d'intensité", explique Météo-France dans un communiqué.
Destiné
principalement à un public averti (professionnels, institutionnels,
passionnés...), il est "un nouveau socle de connaissances" utiles
notamment aux secteurs des assurances, de l'énergie ou de la forêt, très
sensibles aux tempêtes. Il vise aussi à "contribuer à entretenir la
mémoire du risque".
Le site, qui sera
actualisé tous les ans, est le résultat d'"un vaste programme d'étude
climatologique sur les tempêtes" lancé après la tempête Xynthia, précise
Météo-France.
27 janvier 2017
,lire,article,
Monde,Montée temperatures en hemisphere sud
26 janvier 2017,Le Chili ravagé par les feux de forêt
Chili: les feux de
forêt ont fait six morts et ravagé 190.000 hectares
désarroi de la
population face aux incendies
Chili: au moins neuf
morts, des milliers d'évacués, des villages rasés dans le "pire désastre
forestier" de l'histoire du pays
Au moins neuf morts,
des milliers de personnes évacuées, des villages rasés: le Chili est confronté
à des feux de forêt qualifiés par la présidente Michelle Bachelet de "pire
désastre forestier" de l'histoire du pays.
Les flammes se sont
propagées depuis un peu plus d'une semaine dans sept régions du centre et du
sud du pays, attisées par des températures très élevées et des vents violents,
ravageant près de 270.000 hectares.
Selon le gouvernement
chilien, un pompier volontaire, deux policiers, trois pompiers forestiers
("brigadistes") et trois habitants des zones sinistrées ont trouvé la
mort.
Jeudi matin, les
flammes ont atteint la localité rurale de Santa Olga et d'autres petites
communes de la région de Maule, à 280 km au sud de Santiago. Ces localités sont
les premières à être intégralement détruites par le feu.
"Heureusement,
on a pu évacuer tout le monde et nous n'avons pas de pertes à déplorer, sauf
des dégâts matériels", a déclaré Michelle Bachelet dans une conférence de
presse.
Le nombre des foyers
actifs s'est cependant réduit de 64 à 55, tandis que 53 autres sinistres sont
désormais sous contrôle et que 23 ont été totalement maîtrisés, selon le
dernier bilan fourni par le Bureau national des urgences (Onemi).
Les incendies
frappent en particulier des localités rurales où vivent pour l'essentiel des
agriculteurs et des éleveurs de bétail.
D'importantes
entreprises forestières ont également été touchées, principalement dans la
région de Maule, où les flammes ont ravagé 160.000 hectares, constitués pour
l'essentiel de pins et d'eucalyptus.
Les pertes
économiques occasionnées par cette catastrophe "sont considérables et
incalculables", a déclaré le ministre de l'Agriculture, Carlos Furche.
La région de Maule,
tout comme celle de Biobio, à 550 km au sud de Santiago, et de O'Higgins
(centre) ont été placées en "état d'urgence constitutionnelle" par
décrets présidentiels.
Plus de quatre mille
personnes, pompiers, enquêteurs, carabiniers, militaires et civils, sont
mobilisées pour venir à bout des incendies.
Michelle Bachelet a
annoncé qu'une enquête serait ouverte pour déterminer les causes de ces
incendies.
"La multiplicité
des foyers ne nous permet pas d'écarter qu'il y a ici une dimension
intentionnelle", a estimé la présidente.
L'aide internationale
commence à se mobiliser. Des spécialistes français et des volontaires
colombiens sont arrivés jeudi au Chili pour gagner la région de Biobio et
lutter contre le feu avec les volontaires déjà sur place.
"Nous sommes
entrés en contact avec d'autres pays: l'Uruguay, l'Argentine, le Pérou, les
Etats-Unis, la Suède et le Canada nous ont proposé de collaborer", a
indiqué le ministre chilien des Affaires étrangères, Heraldo Munoz, qui
participait au sommet de la Communuaté des Etats latino-américains et caraïbes
(Celac) à Saint-Domingue, où il remplaçait la présidente Bachelet, restée au
Chili en raison des incendies.
- Record de chaleur -
Des vents violents
continuent de souffler et les températures sont élevées, supérieures à 38
degrés, depuis plus de dix jours, autant de facteurs qui favorisent l'avancée
des flammes. Il faut ajouter à cela une sécheresse persistante.
Santiago a enregistré
mercredi un record historique avec 37,4 degrés.
L'atmosphère de la
capitale chilienne, également affectée, s'est dégradée encore en raison du
nuage de fumée provoqué par les incendies.
publié le jeudi 26
janvier 2017,article1
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Monde.Chili
: le désarroi de la population face aux incendies
Le Chili en proie à des incendies dévastateurs historiques
Un épisode de très
forte chaleur touche le Chili et provoque de nombreux incendies. Des flammes se
propagent dans une maison à Penco, une ville à 500 kilomètres au sud de la
capitale. Aidés par les pompiers, des habitants tentent le tout pour le tout,
d'autres essaient de sauver ce qui peut encore l'être.
Des forêts et des
quartiers entiers ravagés
Au Chili, le feu
ravage les forêts depuis une semaine. 270 000 hectares sont partis en fumée,
soit 30 fois la superficie de Paris. La présidente Michelle Bachelet évoque une
catastrophe sans précédent. À Santa Olga, mille maisons ont été détruites. Sur
place, la polémique enfle sur le manque de moyens des secours. D'autant qu'avec
le vent et les températures élevées les incendies se multiplient. Des incendies
qui ont déjà…
Ameriques.
Argentine: près d'un million d'hectares de pampa
partis en fumée
5 janvier 2017.
Argentine: des
incendies ravagent depuis des semaines les vastes plaines dépeuplées de la
Pampa, près d'1 M d'ha (5.000 km2) sont partis en fumée
Des incendies
ravagent depuis des semaines les vastes plaines dépeuplées de la Pampa, en
Argentine, et près d'un million d'hectares (5.000 km2) sont partis en fumée,
sans que les pompiers puissent les contrôler.
Pour l'heure, il n'y
a ni victimes humaines, ni villages évacués. Le feu, attisé par le vent, a
essentiellement dévasté des pâturages et des cultures dans les provinces de La
Pampa et de Buenos Aires.
Un responsable de la
sécurité civile de la province de La Pampa, la plus touchée, Damian Bollack, a
indiqué à l'AFP que le vent qui a redoublé jeudi empêchait les pompiers de
contenir l'avancée des flammes.
Heureusement, le vent
souffle en direction du nord, vers des zones dépeuplées. Mais la sècheresse et
les températures élevées (jusqu'à 35 degrés) de l'été austral facilitent la
propagation des flammes.
"Nous éprouvons
de grandes difficultés pour combattre le feu, il y a trois gros foyers avec des
vents de 40 à 50 km/h", a déclaré le coordinateur dans cette région du
Plan de gestion des incendies, Marcelo Mosiejchuk.
Le foyer le plus
important se trouve à environ 20 km de La Adela, une localité de 4.000
habitants de La Pampa, un incendie provoqué par la foudre tombée durant le
week-end du Nouvel an et qui avance sur plus de 10 km de front, selon les
pompiers.
Des animaux sauvages
et des vaches ont péri et plusieurs routes ont été coupées.
NOUVEAUTE
France.L'Assemblée a entériné l'interdiction des gaz de schiste
25 janvier 2017
Energie: l'Assemblée
entérine l'interdiction des gaz de schiste, mais des députés y voient un simple
"effet d'annonce" en raison du calendrier
L'Assemblée nationale
a entériné mercredi l'interdiction des gaz de schiste, en achevant l'examen en
première lecture du projet de réforme du code minier, mais des députés y ont vu
un simple "effet d'annonce" en raison du calendrier parlementaire.
Avant d'adopter
l'ensemble de la proposition de loi socialiste, les députés ont voté l'article
qui interdit d'explorer et d'exploiter les hydrocarbures non conventionnels,
c'est à dire les huiles et gaz de schiste.
Cette disposition
avait été votée en commission via un amendement du rapporteur et président de
la Commission développement durable Jean-Paul Chanteguet (PS). Elle est
destinée à compléter la loi de juillet 2011 qui était jusqu'alors limitée à
l'interdiction de la technique de la fracturation et ne visait donc pas une
substance.
La proposition de loi
dans son ensemble vise à moderniser le code minier dont les fondations
remontent à 1810, et qui prend insuffisamment en compte l'environnement et
l'avis du public.
Attendue depuis 2011
et sans cesse reportée, cette réforme, perçue comme un serpent de mer, ne
devrait toutefois pas être adoptée lors de cette législature. Le Sénat n'envisage
pas de la mettre à l'ordre du jour d'ici fin février, date de la suspension des
travaux parlementaires.
Plusieurs élus ont
donc exprimé leurs inquiétudes sur le sort du texte, comme l'écologiste
Laurence Abeille, qui a dit craindre "un effet d'annonce". Au nom des
élus LR, hostiles au texte, Valérie Lacroute, a elle aussi évoqué une
proposition de loi "morte-née" puisqu'elle "n'est pas inscrite
dans les travaux du Sénat".
Dama Driss ,Master en
technologies
MONDE.
Afrique.Pollution du Delta du Nigeria: pas de poursuites contre Shell
26 janvier 2017
Nigeria: la Haute
Cour de Londres bloque les poursuites au Royaume-Uni contre le géant pétrolier
Shell accusé de pollution
Le géant pétrolier
anglo-néerlandais Shell a obtenu jeudi de la Haute Cour de Londres l'arrêt des
poursuites au Royaume-Uni concernant des accusations de pollution au Nigeria,
une décision dont les plaignants vont faire appel.
La Haute Cour a
rejeté deux recours collectifs engagés à Londres par plus de 40.000 Nigérians
des communautés Ogale et Bille, qui considèrent Shell et sa filiale nigériane
SPDC responsables des fuites d'oléoducs ayant détruit leurs terres et pollué
leurs étangs dans le delta du Niger, dans le sud-est du Nigeria.
La Cour a estimé que
Royal Dutch Shell n'était pas responsable légalement des agissements de sa
filiale SPDC et ne pouvait donc faire l'objet de poursuites devant les
tribunaux britanniques.
"C'est
absolument faux", a déclaré à l'AFP Daniel Leader, un des avocats des
plaignants, annonçant qu'ils allaient faire appel.
Selon M. Leader,
cette décision "surprenante" contredit celles d'autres tribunaux
européens. En 2012, la Cour européenne de justice avait estimé que Shell
"exerçait une influence décisive sur la conduite de ses filiales",
a-t-il rappelé.
Cette affaire
concerne "fondamentalement des problèmes nigérians", avait argumenté
l'avocat de Shell et de SPDC, Peter Goldsmith, en soulignant que les
"dégâts matériels présumés" étaient "tous" localisés au
Nigeria.
"La décision de
la Cour est pleine de bon sens, à savoir que les affaires impliquant des
plaignants nigérians contre une société nigériane doivent être jugées au
Nigeria sur la base de la loi nigériane", a déclaré à l'AFP Igo Weli,
directeur général des relations extérieures de SPDC, fustigeant "le mythe
selon lequel il est impossible d'obtenir justice au Nigeria".
- Aucun espoir -
Les avocats défendant
les deux communautés nigérianes faisaient valoir que le procès avait toute sa
place à Londres, où Royal Dutch Shell a son siège. A leurs yeux, Shell est
l'ultime responsable pour avoir échoué à s'assurer que sa filiale opère sans
causer de dégâts à l'environnement.
"Il n'y a aucun
espoir d'obtenir justice dans le système nigérian", a assuré M. Leader à
l'AFP jeudi. "Il est trop inefficace. Et il n'y a pas un seul exemple d'un
tribunal nigérian ayant ordonné avec succès à une compagnie pétrolière de nettoyer
son pétrole", selon lui.
Le roi de la
communauté Ogale, Emere Godwin Bebe Okpabi, qui vit dans l'Ogoniland, dans le
delta du Niger (sud-est), s'est quant à lui dit "fortement déçu, mais pas
abattu".
"Nous avons foi
dans le système judiciaire britannique. Nous pensons que ce juge s'est trompé
et que nous obtiendrons justice en appel par la grâce de Dieu", a-t-il
déclaré par téléphone à l'AFP. "La bataille n'est pas terminée. Pas le
moins du monde!", a-t-il insisté depuis le Nigeria, interrompant une réunion
organisée sur le sujet avec d'autres membres de la communauté Ogale.
"Royal Dutch
Shell fait des milliards de profits chaque année avec le pétrole nigérian alors
que nos communautés abritant leurs infrastructures ont été écologiquement
ravagées", a-t-il souligné par ailleurs dans un communiqué. "On
demande simplement à Shell de nettoyer son pétrole et de compenser les
communautés dévastées."
Le chef tribal
souhaite que la justice britannique contraigne Shell à accepter les conclusions
d'une enquête de l'ONU qui avait pointé en 2011 les ravages de la pollution
pétrolière dans l'Ogoniland. Selon l'ONU, les dégâts pourraient nécessiter
l'opération de nettoyage la plus vaste jamais entreprise au monde, d'une durée
de 25 à 30 ans.
"Cette décision
donne un feu vert aux autres multinationales britanniques, celui de violer les
droits de l'homme à l'étranger en toute impunité", a souligné à l'AFP Joe
Westby, spécialiste Entreprises et droits de l'homme à Amnesty International.
Plus grand producteur
de pétrole du Nigeria, Shell conteste également les accusations proprement
dites en soulignant que "Bille et Ogale sont deux régions durement
touchées par le vol de pétrole, le sabotage des oléoducs et le raffinage
illégal qui restent les principales sources de pollution dans le delta du
Niger".
En janvier 2015, au
terme d'une bataille juridique de trois ans, Shell avait accepté de verser plus
de 80 millions de dollars à 15.600 pêcheurs de Bodo, une autre communauté
nigériane touchée par deux importantes fuites de pétrole en 2008.
BANGLADESH,Banc-cotier,La mangrove en péril
28 novembre
2016,Agence France-Presse
article, article2:mise-en-chantier-d-un-mega-projet-minier-qui-menacerait-la-grande-barriere-de-corail
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MONDE.Les océans malades du réchauffement
Ce rôle de tampon au
regard des changements climatiques a un coût élevé pour les écosystèmes marins,
c’est ce que le réseau de défense de la nature montre dans une volumineuse
compilation...
Les scientifiques
mettent en garde contre la dégradation accélérée de la vie marine et ses
conséquences
La gigantesque masse
océanique qui couvre 71 % de la planète devrait gagner de un à quatre degrés
d’ici à 2100.
Photo: Greg McFall / National Oceanic and
Atmospheric Administration / Associated Press
La gigantesque masse
océanique qui couvre 71 % de la planète devrait gagner de un à quatre degrés
d’ici à 2100.
Au milieu du hall
d’exposition du congrès de l’Union internationale pour la protection de la
nature (UICN), qui se tient à Hawaï jusqu’au 10 septembre, trône une très
grosse mappemonde de l’agence météorologique et océanique américaine (NOAA).
Elle se taille un franc succès auprès du public en montrant en accéléré le
réchauffement de l’océan, ainsi que l’augmentation de son taux de salinité
depuis la fin du XXe siècle : la planète vire à l’écarlate.
Et la gigantesque
masse océanique qui la couvre à 71 % — soit 360,6 millions de kilomètres carrés
— devrait encore gagner de un à quatre degrés d’ici à 2100. Même la température
de l’eau des grandes profondeurs est en train de s’élever et, près des côtes,
le thermomètre grimpe 35 % plus vite que dans la haute mer depuis les années
1960.
Les scientifiques
estiment que l’océan a absorbé 93 % du réchauffement dû à l’émission de gaz à
effet de serre générés par les activités humaines depuis 1970. « Sans cela, il
ferait 36 °C de plus qu’actuellement sur la Terre, ce serait invivable »,
traduit Carl Gustaf Lundin, directeur du programme marin de l’UICN. Or « 70 %
de la biodiversité se trouve dans l’océan », rappelle-t-il.
Ce rôle de tampon au
regard des changements climatiques a un coût élevé pour les écosystèmes marins,
c’est ce que le réseau de défense de la nature montre dans une volumineuse
compilation d’études scientifiques, qu’elle vient de rendre publique.
Quatre-vingts scientifiques originaires de 12 pays ont contribué à cette somme
— inédite par son ampleur. Le tableau est édifiant.
un fou brun, perché
sur une tortue olivâtre, au large du Salvador
« Les changements
dans l’océan se font cinq fois plus vite que dans n’importe quel écosystème
terrestre », annonce Dan Laffoley, vice-président de la Commission mondiale des
aires protégées de l’UICN et l’un des principaux coauteurs. Des régions
polaires jusqu’aux régions tropicales, des groupes entiers d’espèces, comme les
méduses, les tortues et les oiseaux de mer, se sont mis à remonter de dix
degrés de latitude vers les pôles.
Tous les organismes
marins ont commencé à migrer : phytoplancton, algues, invertébrés, poissons,
mais pas tous selon la même trajectoire. Non seulement le plancton, à la base
de la chaîne alimentaire de la faune marine, change d’aires de répartition
depuis 50 ans, mais sa saisonnalité se modifie, et il devient plus petit par
endroits. Note plus positive : il se diversifie dans les eaux froides.
Ces nouvelles donnes
ont des effets « dramatiques », insistent les auteurs, sur la reproduction et
la nutrition de nombre d’espèces. Le réchauffement a, par exemple, un effet
dévastateur sur les tortues, dont six des sept espèces marines sont classées en
danger d’extinction par l’UICN. Entre autres maux, il perturbe l’incubation des
oeufs, augmentant dangereusement le nombre de femelles, au point de
compromettre la génération suivante.
Certains phénomènes
sont connus : le blanchiment des coraux est un indicateur évident, repérable à
l’oeil nu, du réchauffement et de l’acidification de l’eau. La totalité des
coraux devrait être affectée d’ici à 2050, alors qu’ils fournissent l’habitat
d’un quart des espèces de poissons.
Santé humaine
Il est plus difficile
de sensibiliser le public au sort des algues, bien que les scientifiques
s’inquiètent tout autant de la dégradation accélérée des fonds côtiers. La
destruction des forêts de laminaires fait perdre certains poissons et, pire
encore, leur habitat, tout en favorisant les proliférations d’autres algues, ce
qui réduit la quantité d’oxygène dans l’eau.
Près des côtes, les
changements vont avoir des impacts manifestes. Certaines populations sont
dépendantes des produits de la mer. La pêche et l’aquaculture fournissent
environ 15 % de protéines animales à 4,3 milliards de personnes dans le monde.
Or, sous l’effet de l’élévation des températures — à laquelle s’ajoutent les
attaques de méduses et de divers pathogènes —, les élevages des coquillages
(moules, palourdes, huîtres), de crustacés ou de saumon seront amenés à
déménager. Quant aux pêcheurs côtiers, il y aura parmi eux des gagnants et des
perdants. En Somalie, par exemple, particulièrement mal dotée, la pêche
pourrait passer de 1,29 kg à 0,85 kg de poissons par personne et par an.
En comparaison, dans
les îles du Pacifique, où les eaux sont très riches, la consommation moyenne
tourne autour de 35 kg par personne et procure jusqu’à 90 % de protéines
animales à leurs habitants. Les ressources pourraient y diminuer de 20 % vers
2050. Mais le problème de cette partie du monde tient surtout à la destruction
des coraux. Celle-ci laisse le champ libre à des dinoflagellés, du
phytoplancton sur lequel se développent des toxines, que viennent brouter des
poissons herbivores et qui finissent par se concentrer dans les grands
prédateurs, comme les mérous. On observe ainsi une véritable « épidémie » de
ciguatera — maladie d’origine alimentaire causée par la consommation de
poissons contaminés par une toxine — en Polynésie française ces dernières
années, souligne le rapport.
Celui-ci consacre
d’ailleurs un chapitre particulièrement glaçant aux impacts de ces mutations
sur la santé humaine. « Davantage de chaleur, moins d’oxygène, plus de microbes
», résume Dan Laffoley. Les passages qui s’ouvrent entre l’Atlantique et le
Pacifique avec la fonte des glaces ne vont pas seulement être une aubaine pour
le fret et les organisateurs de croisières. Les espèces envahissantes vont
elles-mêmes pouvoir circuler davantage, les virus aussi. Plus nombreux, les
pathogènes voient en outre leur circulation favorisée par la montée du niveau
des mers, qui accélère les échanges avec les bactéries terrestres dans les
estuaires.
Un défi inégalé,suite,article-complet,
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MONDE.Océans à l’agonie
Les changements
climatiques, la surpêche et la pollution menacent la vie marine, conclut une
étude
14 octobre
La très complexe
chaîne alimentaire des océans du globe est de plus en plus menacée d’un
véritable « effondrement » en raison des impacts des émissions de gaz à effet
de serre, mais aussi de la surpêche et de la pollution généralisée, conclut une
étude publiée dans les comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences
(PNAS).
après analyse des
résultats de 632 études menées dans différentes régions océaniquesdu monde, les
chercheurs de l’Université australienne d’Adelaïde constatent que la très vaste
majorité des espèces marines n’auront tout simplement pas la capacité de
s’adapter aux changements très rapides qui se produisent dans les océans, qui
recouvrent 70 % du globe.
Outre le
réchauffement global déjà en cours, ces changements comprennent une
acidification accélérée des eaux, du fait d’une absorption de quantités de plus
en plus importantes de CO2. Cette réduction du pH nuit à des pans entiers de la
chaîne alimentaire, par exemple à la survie des coraux, mais aussi des
mollusques comme les moules et les huîtres.
L’estuaire du
Saint-Laurent n’échappe d’ailleurs pas au phénomène. La concentration en acide
a augmenté de façon considérable en 75 ans dans les eaux profondes de
l’estuaire. Depuis 1930, l’augmentation de la concentration en acide a été de
30 %.
Les chercheurs
estiment en outre que, globalement, on devrait assister à un recul marqué de la
biodiversité dans les océans, berceau de la vie sur Terre, et ce, d’ici 2050. «
Il va y avoir un effondrement des espèces en cascade dans la chaîne alimentaire
», prédit ainsi Ivan Nagelkerken, coauteur de l’étude.
« Cette
“simplification” de nos océans aura de lourdes conséquences sur notre mode de
vie actuel, en particulier pour les populations côtières et celles qui comptent
sur les océans pour se nourrir ou faire du commerce », souligne aussi M.
Nagelkerken, cité par l’Agence France-Presse.
Impact humain
Ces conclusions
rejoignent celles d’une étude publiée le mois dernier par le Fondsmondial pour
la nature (WWF). L’organisme environnemental estimait que la destruction des
espèces marines provoquée par l’activité humaine est telle que celles-ci ont
reculé de moitié en à peine plus de 40 ans.
« Nous conduisons
collectivement l’océan au bord du précipice », résumait le directeur général du
Fonds, Marco Lambertini, dans la préface du rapport Planète vivante consacré
aux océans.
Les données compilées
par l’organisation dressent d’ailleurs un portrait pour le moins révélateur de
la dégradation accélérée et en partie irréversible des milieux marins. Ainsi,
les populations d’animaux marins (mammifères, oiseaux, reptiles et poissons)
accusent un recul global de 49 % pour la période 1970-2012, soit à peine 42
ans.
Le déclin des stocks
de poissons pêchés dans le monde atteint en moyenne 50 %.
suite,article-complet,
MONDE.
PARC NATUREL
YELOSTONE,Usa,2017,
Trump a autorisé le mega pipeline
contesté..bloqué par Obama
keystone xl et dakota access pipeline deux projets
d'oleoducs contestés
Usa,400
scientifiques fustigent les positions de trump sur le climat
lire-article,
POLLUTION ATMOSPHERIQUES ,GRANDES
AGGLOMERATIONS CITADINES
France,Grenoble&Lyon
pollution-circulation
alternee reconduite mardi a lyon et villeurbanne
China
En Chine, des avocats gonflés portent plainte contre
l'air pollué
Chine: une poignée
d'avocats portent plainte contre la pollution de l'air accusant les autorités
de ne rien faire pour protéger la population
Leur combat évoque
celui de David ou de Don Quichotte, mais il concerne pourtant tout le monde:
une poignée d'avocats chinois portent plainte contre la pollution de l'air,
accusant les pouvoirs publics de ne rien faire pour protéger la population.
Pour la première fois
dans l'histoire du premier pollueur de la planète, des citoyens en ont appelé à
la justice le mois dernier, au moment où le nord de la Chine suffoquait sous un
pic de pollution affectant pas moins de 460 millions d'habitants.
Les six avocats à
l'origine des différentes plaintes déposées devant plusieurs tribunaux locaux
assurent que leur combat leur vaut davantage de soutien populaire que les
affaires de droits de l'Homme qu'ils défendent habituellement à leurs risques
et périls.
"Les Chinois ne
se préoccupent pas trop des problèmes de société ou des choses qui ne les
touchent pas personnellement, mais cette question est différente: tout le monde
est victime de la pollution atmosphérique", observe l'avocat Yu Wenshang,
qui a déposé plainte contre la ville de Pékin avec deux collègues.
D'autres plaintes ont
été déposées dans la ville voisine de Tianjin et dans la province du Hebei
(nord), où un avocat est soumis à des pressions des autorités pour qu'il
renonce à la procédure, selon ses collègues.
La plainte déposée à
Pékin accuse les autorités locales de "négligence grave" et de
sacrifier la santé publique au nom d'une "croissance économique
toxique".
L'avocat demande des
excuses écrites, avec publication dans la presse et sur internet pendant une
semaine, ainsi qu'un dédommagement de 65 yuans (9 euros) pour son masque
anti-pollution et de 9.999 yuans au titre du préjudice moral.
- 'Réveiller les
gens' -
Maître Yu a
conscience que sa plainte a peu de chances d'aboutir dans un système judiciaire
aux ordres du régime communiste mais il espère faire des émules par ce geste
"avant tout symbolique".
"Notre objectif
est de réveiller les gens pour qu'ils réalisent que l'Etat doit être rendu
responsable de son inaction et de son incompétence", explique l'avocat.
22 janvier 2017
PALEO-GEOLOGIE
L'astéroïde qui a tué
les dinosaures a provoqué une chute de température de 26°C
réf,Actualité
Sciences,ref, LEXPRESS.fr , publié le 24/01/2017
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Afrique,Changements
climatiques:
Le Maroc, pays le plus
touché au sud de la-Mediterranee...
Parmi les pays
méditerranéens (PM), l'économie du Maroc sera la plus touchée par les
changements climatiques d'ici 2050,
réf,Médias 24-25 déc.
2016,article-ecrit-lire-suite,
lire,rapport-complet:http://energies2050.org/wp-content/uploads/2016/11/2016-11-16_Les_d%C3%A9fis_du_changement_climatique_en_Mediterranee.pdf?utm_source=CleverReach&utm_medium=email&utm_campaign=16-11-2016+Publication+Rapport+Les+d%C3%A9fis+du+changement+climatique+en+M%C3%A9diterran%C3%A9e&utm_content=Mailing_6682753
INFOS/mini-selection,sites-lecture:
CLIMATS DU
MONDE:www.climats.com/
Les différents
climats à travers le monde. Mieux comprendre l'évolution du climat sur terre ..
Le climat des
pays , Climat du monde
www.climat-du-monde.net/climat-par-continent
Météo Monde :
Prévisions METEO GRATUITE à 15 jours
monde.lachainemeteo.com/meteo-monde/previsions-meteo-monde.php
COP 22 Architecture &
Climat:www.cop22-architecture-climat.ma/
Solidarité
Laïque – Collectif réunissant 50 organisations liées au monde
www.solidarite-laique.org/
Un enjeu majeur pour
transformer notre monde...Conférence de Marrakech sur le climat : Les pays du
Sud doivent être au coeur de l’application de l’Accord de Paris Après la
ratification de...
Le meilleur
climat du monde :www.lemeilleurclimatdumonde.com/
Voir le documentaire
en entier Le meilleur climat du monde 19ºC DE MOYENNE EN HIVER ET 23ºC EN ÉTÉ
Le climat des îles Canaries est considéré comme l'un des meilleurs au monde
selon des...
Référendum
mondial sur le climat bienvenue sur le site France :
referendum.mondial.free.fr/
Le référendum mondial
sur le climat : c'est juste l'opportunité de nous donner le choix, à nous les
peuples du monde, de décider entre : Poursuivre sur le chemin du capitalisme,
de la prédation...
Mon climat ma
santé – accueil :www.monclimatmasante.qc.ca/
le climat change et
cela a un impact direct sur la santé.
Sauvons le climat -
Un autre monde est possible - YouTube
www.youtube.com/watch?v=SRVX2kCKlO0
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Climatiques en Europe
Les Changements
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Africa,en2016, l'huile de palme
20.000 hectares de
forêts dans les concessions gabonaises .
En Afrique centrale,
la grogne monte contre l'huile de palme
Afrique centrale: la
grogne monte contre les plantations d'huile de palme accusées de menacer les
forêts du bassin du Congo..comme en extreme-orient
La grogne est montée
en 2016 en Afrique centrale, notamment au Gabon et au Cameroun, contre les
méga-plantations d'huile de palme financées par des groupes asiatiques,
américains ou européens, accusés de menacer les forêts du bassin du Congo après
celles d'Indonésie et de Malaisie.
Extraite par la
pression à chaud de la pulpe ou de la chair des fruits, moins chère que le
soja, le tournesol ou l'olive, cette huile artisanale est très prisée dans les
foyers africains. Mais elle remporte la palme de la contestation une fois
produite et exportée à l'échelle industrielle.
Sa production en Asie
ou en Afrique accélère la déforestation et le réchauffement climatique et
menace la faune accusent les défenseurs de l'environnement.
La polémique vient de
rebondir au Gabon où la forêt recouvre 80% du territoire (267.667 km2).
Deux ONG -
Brainforest et Mighty - ont enquêté sur les activités d'Olam, un groupe
agro-industriel de Singapour partenaire privilégié du gouvernement. Olam
indique avoir planté 58.000 hectares de palmiers au Gabon.
"On peut estimer
qu'Olam a déboisé depuis 2012 environ 20.000 hectares de forêts dans ses concessions
gabonaises à Awala et Mouila. Des enquêteurs sur place ont vu et filmé des
bulldozers abattant de grands arbres et sur une vaste échelle", accusent
Brainforest et Mighty dans leur rapport publié mi-décembre.
Olam a avancé le
chiffre de 25.000 hectares, précisant que cette superficie ne représentait que
0,1% des zones forestières du Gabon, et qu'il s'agissait "de forêts
secondaires hautement exploitées et dégradées".
- Paradis perdu -
Pour sa défense, Olam
a publié mardi un encart publicitaire vantant ses apports au Gabon: "1.100
hectares de cultures vivrières", "10.922 emplois directs créés",
"251 km de route"...
Dans leur rapport,
les deux ONG redoutent que le bassin du Congo, poumon de l'Afrique, ne
connaisse le même sort que les forêt de Sumatra en Indonésie et Bornéo en
Malaisie. "Il y a quelques décennies encore, ces endroits étaient presque
entièrement recouverts de forêts, un paradis pour les orangs-outans, les
rhinocéros, les éléphants et les oiseaux exotiques. Aujourd'hui, seuls 20 à 30%
seulement de la couverture forestière existe encore".
Les deux fronts
existent toujours au Cameroun. Dans la région du Sud-Ouest, 244 fermiers ont
porté plainte pour "violation de propriété" contre une entreprise qui
entend planter 20.000 hectares de palmiers à huile.
Greenpeace indique
avoir mené tout au long de l'année des enquêtes "en République
démocratique du Congo, à Sao Tomé-et-Principe, au Cameroun et au Liberia,
démontrant que les concessions de la Socfin incluaient des forêts primaires,
mais aussi des forêts secondaires stockant d'importantes quantités de
carbone".
ref,actu&AFP,
publié 21 décembre 2016,suite-article
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Environnement.Fin2016,
L'Ethiopie a
inauguré un Mega barrage controversé
Ethiopie:
inauguration d'un barrage controversé qui doit permettre de presque doubler la
capacité énergétique du pays..mais qui a
inondé plusieurs hectares
,et menace
la survie agricole
du Soudan
et egypte
,soit plus 120millions d’humains,
ainsi que
des animaux
L'Ethiopie a inauguré
samedi le barrage le plus haut d'Afrique, un projet qui doit lui permettre de
presque doubler sa capacité énergétique mais qui menace, selon ses détracteurs,
le mode de vie des populations locales ainsi qu'un lac kényan classé au
patrimoine mondial de l'Humanité.
"Cette centrale
hydroélectrique, au même titre que d'autres projets en cours, répond à notre
besoin en électricité et va également fournir des marchés étrangers",
s'est réjoui le Premier ministre Hailemariam Desalegn, lors d'un discours sur
le site du barrage, à environ 350 kilomètres au sud-ouest de la capitale Addis
Abeba.
Haut de 24 mètres,
"Gibe III" est le plus important d'une série de barrages
hydroélectriques que l'Ethiopie construit le long de l'Omo, qui s'écoule du
nord vers le sud.
A terme, il doit atteindre
une capacité de 1.870 mégawatts, ce qui en ferait le troisième barrage
hydroélectrique le plus puissant d'Afrique et porterait la capacité énergétique
de l'Ethiopie à 4.200 MW.
Selon la radio d'Etat
Fana, la production électrique de Gibe III permettra notamment de compenser une
baisse de production d'autres barrages en raison d'une sécheresse
particulièrement dure cette année.
La construction,
débutée il y a neuf ans et qui a connu de nombreux retards, aura coûté 1,5
milliard d'euros, financés à 40% par l'Etat et à 60% par un prêt de la banque
chinoise China Exim Bank.
N'exploitant ni gaz,
ni pétrole, l'Ethiopie, un des pays les plus pauvres au monde, mise sur son
important potentiel en énergies renouvelables pour alimenter son rapide
développement économique. Le pays souhaite devenir auto-suffisant en
électricité mais vise aussi l'exportation vers les pays voisins.
L'Ethiopie ambitionne
d'élever sa capacité hydroélectrique à 40.000 MW d'ici à 2035, principalement
grâce aux eaux du Nil. Le barrage de la "Grande Renaissance", un
autre projet controversé en construction sur le Nil bleu, doit atteindre une
capacité annoncée de 6.000 mégawatts, l'équivalent de six réacteurs nucléaires.
Le pays, où un état
d'urgence est en vigueur depuis octobre en réponse à des protestations
antigouvernementales sans précédent, affichait la plus forte croissance
économique au monde en 2015 (10,2%), mais celle-ci pourrait chuter sévèrement
en 2016 en raison d'une forte sécheresse, selon le Fonds monétaire
international.
- Déplacements de
population -
Les détracteurs de
Gibe III, qui a commencé à produire de l'électricité en 2015, craignent qu'il
ne bouleverse la vie de centaines de milliers de personnes vivant en aval
jusqu'au lac Turkana, au Kenya voisin, faisant notamment baisser le niveau de
ce lac qui tire 80% de ses ressources du fleuve, selon les écologistes kényans.
La partie méridionale
de vallée de l'Omo et le Turkana, plus grand lac désertique au monde, sont tous
deux classés au patrimoine mondial de l'Humanité.
En 2011, le comité du
patrimoine mondial de l'Unesco, l'agence des Nations unies pour la culture et
l'éducation, avait appelé l'Ethiopie "à arrêter immédiatement tous travaux
de construction" de Gibe III.
"Certaines
personnes qui pensent se soucier de l'environnement ont rabaissé ce projet au
lieu d'être raisonnables", a soutenu samedi M. Desalegn. "Ce projet a
du dès son début surmonter des obstacles, comme des questions financières et
environnementales". "Cependant, son succès est une fierté
nationale", a-t-il dit.
Selon les promoteurs
du barrage, ce dernier permettra au contraire de réguler le cours de l'Omo qui
s'étend au total sur 700 km.
Ils assurent que les
populations en aval bénéficieront d'un débit régulier douze mois par an. Et
pour leur permettre de continuer à pratiquer une agriculture traditionnelle,
utilisant le limon abandonné par les décrues du fleuve, des inondations
artificielles seront pratiquées, soutiennent-ils.
Les autorités
démentent par ailleurs que le barrage servira uniquement à irriguer les énormes
plantations de canne à sucre et de coton détenues à proximité du site par des
capitaux étrangers.
en 2014, l'ONG Human
Rights Watch avait accusé le gouvernement de déplacer des centaines de milliers
de personnes dans la vallée de l'Omo pour libérer des terres pour installer des
plantations d'Etat de canne à sucre.
actu.orange&AFP,
publié le 18 décembre 2016 ,article-complet,
Monde
Moyen-Orient,Le désastre écologique du
conflit en Irak
Les civils en
première ligne de la "guerre des fumées" à Mossoul
Irak: les combats et
les bombes laissées derrière eux par les jihadistes provoquent d'importants
dégâts sanitaires et environnementaux
Les combats et les
bombes laissées derrière eux par les jihadistes provoquent d'importants dégâts
sanitaires et environnementaux en Irak, s'alarment les organisations
internationales qui plaident pour une réponse rapide avant que la situation ne
devienne incontrôlable.
Dans l'immédiat, les
Irakiens font les frais de l'épaisse fumée noire qui plane au-dessus des puits
de pétrole qui continuent, pour certains depuis plus de quatre mois, de brûler
et de laisser s'échapper pétrole et gaz toxiques non loin de zones d'habitation
et d'élevage.
Mais sur le plus long
terme, ces incendies, de même que les eaux polluées, les équipements militaires
éparpillés et les infrastructures détruites, risquent de mettre en danger le
retour à une vie normale pour les plus de trois millions de déplacés du pays.
Au sud de Mossoul,
autour des puits de pétrole et de l'usine de soufre incendiée par les
jihadistes du groupe Etat islamique (EI), chassés par les troupes irakiennes,
"des centaines de personnes ont été traitées après avoir été exposées à
des produits chimiques et des millions sont exposées aux particules et aux gaz
qui s'échappent des puits de pétrole", selon un rapport du programme des
Nations unies pour l'environnement (UNEP).
- 'Environnement déjà
dégradé' -
Sur le terrain, les
hommes de la Défense civile irakienne surveillent anxieusement leurs appareils
électroniques. "Nous évaluons le taux de sulfure d'hydrogène", un gaz
inflammable qui peut provoquer des brûlures, explique l'un d'eux à l'AFP devant
un puits de pétrole d'où s'échappent encore des flammèches. "Nous
recouvrons la zone de terre pour éviter que les fumées continuent de s'échapper
et que l'air et l'environnement ne soient pollués", poursuit l'officier
Ijar Fadhel.
L'inquiétude grandit
aussi, renchérit Jenny Sparks, de l'Organisation internationale pour les
migrations (OIM), quant à "l'impact négatif de cette pollution sur la
capacité à reconstruire un environnement durable et de qualité" pour faire
revenir les déplacés chez eux. Il va falloir, plaide-t-elle, "passer des
réponses d'urgence à des programmes sur la résilience dans les semaines et mois
à venir".
Car cette
reconstruction se fait dans "une région où l'environnement a déjà été
dégradé par les précédents conflits et fait les frais d'une agriculture
non-durable qui a mené à une grave désertification et à une dégradation des
sols", note l'UNEP.
Dans la zone, la
majorité de la population vit d'élevage et d'agriculture, ou de l'industrie
pétrolière, deux secteurs que l'EI laisse en ruines derrière lui. Dans la
plaine désertique, ici ou là, des troupeaux de moutons à la toison noircie par
les fumées sont encore visibles.
Et plus de dégâts
sont à attendre alors que le conflit fait toujours rage dans la région,
préviennent les organisations internationales.
- Déchets, eau et
épidémies -
Les débris et la
poussière des bâtiments détruits, pour certains des stocks d'armes et de
produits chimiques, "contiennent des substances toxiques", selon
l'UNEP, et "laisseront une empreinte toxique" qui aura un impact
négatif "sur le long terme pour l'environnement si rien n'est fait".
Quant aux engins
militaires détruits et abandonnés, ils présentent un risque "pour les
enfants qui y jouent et les hommes qui les désossent pour revendre le
métal".
L'eau, aussi, affirme
Erik Solheim, qui dirige l'UNEP, pourrait devenir source de danger. "Des
cadavres y ont été jetés, des matériaux dangereux et du pétrole s'y sont
déversés", note-t-il.
suite-article,17 décembre 2016
MONDE. 15 décembre
2016
Les ressources mondiales en eau
pourraient se raréfier d'ici 2050
Eau: utilisée dans
l'agriculture, l'industrie et la consommation, les réserves aquifères
pourraient se raréfier d'ici 2050 créant des pénuries
L'utilisation
croissante d'eau douce dans l'agriculture, l'industrie ou pour la consommation
humaine menace de disparition les réserves aquifères à travers le globe au
cours des prochaines décennies, causant d'importantes pénuries, ont mis jeudi
en garde des experts.
Parmi les régions à
risque, ils citent l'Inde, l'Argentine, l'Australie, la Californie ou encore le
sud de l'Europe, dans une étude présentée à la conférence annuelle de
l'American Geophysical Union, qui se tient cette semaine à San Francisco
(Californie).
Selon un nouveau
modèle informatique, l'eau stockée dans le sous-sol de la partie supérieure du
bassin du Gange en Inde ainsi que dans le sud de l'Espagne et de l'Italie
pourrait être épuisée entre 2040 et 2060.
Ce pourrait aussi
être le cas dans la vallée centrale de la Californie, ainsi que dans le bassin
de Tulare et dans le sud de la vallée de San Joaquin également situés dans cet
Etat de l'ouest américain où les réserves en eau souterraine pourraient être
asséchées d'ici les années 2030.
Et les réservoirs
aquifères du sud des Grandes plaines, qui alimentent en eau une partie du
Texas, de l'Oklahoma et du Nouveau-Mexique, pourraient atteindre leurs limites
entre 2050 et 2070, anticipent les experts.
Selon eux, jusqu'à
1,8 milliard de personnes pourraient vivre dans des régions où les réserves en
eau seraient quasiment ou entièrement épuisées en raison d'un pompage excessif
dans les aquifères pour la consommation humaine et pour les cultures agricoles.
"Un grand nombre
d'aquifères sont déjà à la limite de l'exploitation ou le deviendront à brève
échéance, surtout dans les régions de la Terre les plus arides où l'on pratique
une irrigation très intensive", a prévenu Inge de Graaf, hydrologue à
l'Ecole des Mines du Colorado, estimant impératif de connaître les limites des
ressources souterraines en eau.
- 20% des réserves sur-exploitées -
Plusieurs études
s'appuyant sur des observations par satellites avaient déjà montré que
plusieurs grands aquifères dans le monde étaient proches de l'épuisement.
Mais ce type
d'observations ne permet pas de mesurer le niveau des réserves plus petites, à
l'échelle régionale, expliquent les hydrographes.
Leur nouvelle
approche, à partir d'une modélisation informatique, a mesuré la structure des
nappes d'eau souterraines, le volume de pompage et les interactions entre ces
aquifères et les étendues d'eau environnantes comme les fleuves et les lacs.
Selon les experts,
cette modélisation permet aussi de prédire quand le niveau de ces aquifères
sera trop bas pour que les pompes modernes puissent en extraire de l'eau.
D'après cette étude,
les régions plus sèches avec une irrigation massive sont les plus menacées par
un épuisement des nappes d'eau souterraine à plus brève échéance. Les auteurs
citent les Grandes plaines américaines, le bassin du Gange et certaines parties
de l'Argentine et de l'Australie.
Cette étude estime la
limite des réserves d'eau dans le sous-sol à une échelle régionale mais les
scientifiques ne disposent néanmoins pas encore de données complètes sur la
structure géologique ni sur la capacité de stockage des aquifères, ce qui
permettrait d'évaluer précisément le volume d'eau contenu dans chacun de ces
réservoirs naturels.
"Nous ignorons
encore combien d'eau reste dans ces aquifères et à quel rythme ils seront
épuisés avant que des effets dévastateurs ne se produisent comme l'assèchement
des puits ou des rivières", a expliqué Inge de Graaf.
Selon un rapport des
Nations unies en 2014, la demande mondiale d'eau s'envole et 20% des réserves
souterraines sont déjà surexploitées. Les auteurs appellent ainsi à changer
radicalement l'utilisation et la gestion de cette ressource pour éviter une
grave pénurie d'ici 2030, soulignant qu'il existe "suffisamment d'eau pour
répondre aux besoins grandissants du monde, mais pas sans changer radicalement
la façon dont l'eau est utilisée, gérée et partagée".
De plus, le
changement climatique va modifier les précipitations, souvent au détriment des
zones déjà arides comme notamment la région méditerranéenne ou l'Afrique
subsaharienne.
lire,click,actu-article-complet,
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Climat: l'accord
historique de Paris de 2015 menacé par l'arrivée de Trump
Climat: quand
l'euphorie cède la place à la fébrilité
16 décembre 2016
Le premier test est
arrivé plus vite que prévu. La lutte contre le réchauffement, objet d'un accord
mondial historique en décembre 2015, se retrouve, un an après, menacée par
l'inconnue Trump.
Les bonnes nouvelles
ont pourtant rythmée l'année 2016, du pacte pour éliminer les gaz HFC aux
résolutions du transport aérien pour limiter ses émissions carbone, tandis que
l'accord de Paris entrait en vigueur en un temps record, ratifié par 117 États.
Mais l'élection de
Donald Trump à la Maison Blanche, en pleine conférence annuelle de l'ONU
(COP22) au Maroc, est venue doucher l'enthousiasme des défenseurs du climat.
- L'inconnue Trump -
"Nous sommes
dans l'attente", résume Thomas Spencer, de l'Institut des relations
internationales (Iddri), basé à Paris: "Quelle sera la vraie politique de
la présidence Trump? Comment vont réagir les autres puissances?"
Les Etats-Unis,
deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre (14-15% des émissions
globales) derrière la Chine, ne vont pas forcément se retirer de l'accord de
Paris. Mais le président, habitué pendant sa campagne des sorties anti-climat
et positions pro-dérégulation, peut freiner une mise en œuvre déjà complexe,
qui implique de se détourner du charbon, du pétrole et du gaz, source de 80% du
réchauffement.
Difficile d'ignorer
que le gouvernement en cours de formation à Washington est saturé de "gens
ayant passé leur vie adulte à forer ou à promouvoir les énergies
fossiles," note l'éditorialiste du New York Times Thomas Friedman.
Nommé au département
d'Etat, Rex Tillerson a travaillé 40 ans pour le géant pétrolier ExxonMobil. Et
l'homme est proche d'une Russie qui ne compte pas ratifier l'accord de Paris
avant 2019 ou 2020 comme l'a indiqué un conseiller du Kremlin.
Les scientifiques
américains voient déjà les nuages arriver: menaces sur les fonds climat de la Nasa,
enquête sur les chercheurs...
Quid aussi des
engagements financiers pris à Paris à l'égard des pays les plus pauvres, dont
le développement doit passer par des énergies propres si la planète veut rester
vivable?
Cette élection
"ne sera peut-être pas +un désastre+, mais elle va forcément ralentir le
processus", estime Michael Oppenheimer, professeur à Princeton (New Jersey), spécialiste de politique
énergétique.
Donald Trump ne
pourra pas contredire un marché qui voit le charbon décliner au profit du gaz,
ou le coût des énergies renouvelables s'effondrer. Se détourner de la
transition énergétique priverait les Etats-Unis d'opportunités, soulignent les
experts.
Il pourrait en
revanche revenir sur certaines aides visant à soutenir la loi Obama sur la pollution
de l'air. Ou prêter une oreille plus attentive aux constructeurs automobiles
souhaitant un assouplissement les normes d'émissions.
A la COP22, en
novembre, la communauté internationale a en tout cas réaffirmé son engagement
pour le climat, dans une "déclaration de Marrakech".
suite,lire,article-complet
Des vagues de un à
trois mètres de hauteur pourraient s'abattre sur les côtes de la
Papouasie-Nouvelle-Guinée, selon le Centre d'alerte du Pacifique.
Le Centre d'alerte du
Pacifique a annoncé une alerte au tsunami samedi à la suite d'un séisme de
magnitude 7,9 au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans l'ouest du
Pacifique, à une profondeur de 103 km. L'alerte a été rapidement levée,
Des vagues de un à
trois mètres de hauteur pourraient s'abattre sur les côtes, selon un bulletin
publié après ce séisme survenu en mer à 11h51, heure française, à l'est de
Taron, une commune de l'Île de la Nouvelle Irlande.
«Les habitants de
cette région résident pour la plupart dans des habitations sensibles aux
séismes (.) il est possible qu'il y ait des victimes et des…
publié le samedi 17
décembre 2016
Dama Driss ,Master en
technologies
USA.Californie.lutte anti-pollution marine preventive
avant..qu'arrive la
catastrophe..et sauver les plages touristiques ouest ,et les reserves cotieres
maritimes
La Californie a
demandé qu'Obama interdise le forage près de ses côtes
"Les
conséquences du changement climatique sont déjà ressenties en Californie",
qui entre dans la sixième année d'une sécheresse record
décembre 2016 à Washington
Le gouverneur de
Californie Jerry Brown a demandé mardi au président américain Barack Obama
d'interdire le forage d'hydrocarbures au large des côtes de son Etat, parmi
d'autres mesures pour protéger les océans et lutter contre le réchauffement climatique.
Dans une lettre à
Barack Obama, M. Brown demande au gouvernement "d'user de son autorité
(...) pour retirer de façon permanente les eaux fédérales de la côte
californienne" des territoires qui feront l'objet de futures autorisations
de forage de pétrole et de gaz.
"Clairement,
explorer de nouvelles réserves de pétrole et de gaz serait incohérent avec
notre impératif prioritaire de réduire la dépendance aux carburants fossiles et
de combattre les effets dévastateurs du changement climatique", ajoute M.
Brown, qui a mis en place pour son Etat des politiques écologiques de pointe.
Barack Obama passera
dans un peu plus d'un mois le relai à la Maison Blanche au président élu Donald
Trump, qui a promis de lever les barrières à la production énergétique aux
Etats-Unis et a qualifié par le passé le réchauffement climatique de
"canular".
Le républicain vient
de nommer Rex Tillerson, patron du géant des hydrocarbures ExxonMobil, comme
secrétaire d'Etat, ainsi qu'un ancien adversaire de l'Agence de protection de
l'Environnement (EPA) pour diriger cet organisme fédéral.
Le gouverneur de
Californie a par ailleurs indiqué dans son communiqué mardi qu'il venait de
signer un accord avec la secrétaire américaine à l'Intérieur Sally Jewell pour
accroître la production d'énergies renouvelables, "y compris offshore,
notamment éolienne ou provenant des vagues".
Parallèlement, M.
Brown s'est joint à ses homologues de la côte ouest Kate Brown et Jay Inslee,
gouverneurs de l'Oregon et de l'Etat de Washington, et à des dirigeants et
représentants de pays étrangers, dont le Chili et la France, pour lancer
l'Alliance contre l'acidification des océans.
"Les
conséquences du changement climatique sont déjà ressenties en Californie",
qui entre dans la sixième année d'une sécheresse record, et "vont nuire de
façon disproportionnée aux populations les plus vulnérables de l'Etat",
poursuit le communiqué de M. Brown.
Celui-ci continue
ainsi à revendiquer pour son Etat, le plus peuplé des Etats-Unis, des
politiques aux antipodes de celles attendues de l'administration Trump, qui a
également fait campagne sur des promesses anti-immigration.
Le gouverneur Brown
et son nouveau ministre de la Justice Xavier Becerra, fils d'immigrés
mexicains, le maire de Los Angeles Eric Garcetti et le chef de la police de la
métropole californienne ont tous laissé entendre qu'ils ne soutiendraient pas
d'efforts fédéraux pour déporter en masse des immigrés en situation
irrégulière.
Pollution de l'air : pourquoi l'OMS
tire la sonnette d'alarme
réf,Libération-sept.
2016
92% de la population
mondiale vit dans des lieux où les niveaux de qualité de l'air extérieur ne
respectent pas les limites fixées par ...
Selon un nouveau
rapport publié ce mardi par l'Organisation mondiale de la santé, 92% de la
population mondiale respire un air extérieur trop pollué.
L’Afrique, le
Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Est sont les régions du monde les plus touchées
par la pollution de l’air. Ce rapport s’appuie sur les résultats d’un nouveau
modèle de qualité de l’air élaboré par l’OMS en collaboration avec l’université
de Bath au Royaume-Uni. Au total, 3 000 lieux en milieu rural et urbain ont été
sondés.
«Risque
environnemental majeur pour la santé»
Maladies
cardiovasculaires, cancers du poumon, accidents vasculaires cérébraux, maladies
respiratoires aiguës… La pollution de l’air représente un «risque
environnemental majeur pour la santé», estime l’OMS. Les personnes âgées, les
femmes et les enfants sont les individus les plus vulnérables. L’organisation
estimait déjà en 2012 à trois millions le nombre de décès prématurés provoqués
chaque année dans le monde par la pollution de l’air extérieur. Combinée avec
la pollution de l’air intérieur due à l’utilisation de combustibles ménagers
polluants, le chiffre monte à 6,5 millions de décès.
En cause : «Les modes
de transport inefficaces, les combustibles ménagers, la combustion des déchets,
les centrales électriques alimentées au charbon et les activités industrielles.»
L’activité humaine n’est pas la seule responsable. L’OMS cite l’exemple des
tempêtes de sable dans les régions désertiques, qui peuvent avoir une influence
sur la qualité de l’air.
Panel de solutions
L’OMS, qui lancera à
l’automne une campagne de sensibilisation intitulée «BreatheLife», met en avant
un panel de solutions comme une meilleure gestion des déchets urbains et
agricoles, des transports plus écologiques, une réduction des émissions
industrielles ou encore le développement des énergies renouvelables.
Le 25 septembre 2015,
l’assemblée générale des Nations unies a adopté un programme de développement
durable à l’horizon 2030, avec pour objectif, le souhait de réduire nettement
le nombre de décès et de maladies dus à la pollution de l’air. De son côté,
l’OMS a approuvé en mai 2016 une nouvelle «feuille de route» «pour une action
mondiale renforcée face aux effets néfastes de la pollution de l’air sur la
santé».
lire,article
site-web-utile:
énergie climat :
STOP GAZ DE SCHISTE !
https://stopgazdeschiste.org/category/energie-climat/page/3/
26 avr. 2016 - Pour
le collectif Halte aux forages
MONDE.
Le réchauffement responsable du recul
des glaciers de montagne
Selon des estimations préliminaires la hausse serait déjà
de 1,2°C.
Climat: le
réchauffement est très largement responsable du recul des glaciers de montagne
depuis le siècle dernier
Le réchauffement
climatique résultant des activités humaines est très largement responsable du
recul des glaciers de montagne depuis le siècle dernier, affirment des
scientifiques avec un degré de certitude sans précédent.
Se basant sur une
nouvelle technique statistique, ils ont analysé 37 glaciers dans le monde et se
disent "pratiquement certains" que leur régression résulte pour
l'essentiel du changement climatique depuis le début du 20e siècle et très peu
des variations météorologiques naturelles.
Leurs conclusions
sont publiées lundi dans la revue britannique Nature Geoscience et ont fait
l'objet d'une présentation le même jour à la conférence annuelle de l'American
Geophysical Union (AGU) qui se tient cette semaine à San Francisco.
"Etant donné
leur temps de réponse étalé sur des décennies, nous avons établi que les
glaciers comptent en fait parmi les meilleurs signaux du changement
climatique", relève Gerard Roe, professeur à la faculté des sciences de la
Terre et de l'espace à l'université Washington (nord-ouest), l'un des principaux
auteurs.
Les chercheurs ont
sélectionné des glaciers pour lesquels on dispose d'observations sur de longues
périodes, y compris sur la météorologie de la région environnante et qui sont
situés dans cinq zones différentes du globe.
Ils ont aussi pris en
compte "l'épaisseur de la glace, l'orientation du versant et l'emplacement
des glaciers, différents facteurs qui affectent les fluctuations de leur
longueur", explique Gerard Roe.
A l'aide d'outils
statistiques, les scientifiques ont pu établir un ratio entre les effets du
réchauffement climatique et ceux attribués aux variations météorologiques
naturelles d'une année sur l'autre.
A partir de cela, les
chercheurs ont pu calculer la probabilité de l'influence spécifique du
réchauffement sur l'évolution de l'étendue des glaciers depuis le début du 20e
siècle.
- Près de 100% de probabilité -
Ainsi, ils estiment
qu'il y a quasiment 100% de probabilité que le réchauffement climatique soit
responsable du recul de 2,8 kilomètres affiché, depuis 1880, par l'iconique glacier
de l'Hintereisferner en Autriche.
Le résultat est
presque identique pour le glacier Franz Josef en Nouvelle-Zélande, même s'il a
regagné jusqu'à un kilomètre durant une décennie. L'étude note qu'il y a moins
de 1% de probabilité que les variations naturelles de la météo puissent
expliquer un retrait de 3,2 km depuis 130 ans.
La signature du
réchauffement a été un peu moins marquée pour le recul du glacier Rabots dans
le nord de la Suède et de celui de "South Cascade" dans l'Etat de
Washington aux Etats-Unis. La probabilité que leur retrait résulte de
variations climatiques naturelles est de 11% et 6% respectivement.
Ces résultats
pointent la responsabilité du réchauffement climatique bien plus que ne l'a
fait le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution
du climat (GIEC).
Le GIEC estime à
seulement 66% la probabilité qu'une partie importante du recul des glaciers
soit due au réchauffement de la planète résultant des activités humaines.
L'objectif des 196
pays signataires de l'Accord de Paris est de maintenir la progression des
températures du globe à moins de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle pour
éviter les pires effets du réchauffement.
CEE.France
Sports d'hiver : 80 stations de ski menacées de
fermeture d'ici trente ans...
RTL.fr-analyse,lire,article
Amerique-sud
Bolivie : Pour les scientifiques,
l'accéleration de la fonte des glaciers ...
Actu Latino-1 déc.
2016
Le recul des glaciers
compromet également l'approvisionnement en eau douce ... les villages de
montagne et les grandes villes comme La Paz et El Alto. ... El Niño
particulièrement fort l'an dernier et le réchauffement global.
Bolivie : Pour les
scientifiques, l’accéleration de la fonte des glaciers pourrait avoir des
conséquences catastrophiques
Une étude menée par
des spécialistes de la Bolivie et du Royaume-Uni révèle que les anciens
glaciers de ce pays ont été réduits de 40 % au cours de la dernière décennie.
la Bolivie possède
environ 20 % des « glaciers tropicaux » dans le monde avec la cordillère des
Andes. Mais ces zones gelées ont tendance à être beaucoup plus sensibles au
changement climatique et leur fonte est capable de changer complètement le
paysage.
Cette étude récente
précise que les glaciers ont fondu jusqu’à 43 % entre 1986 et 2014 et ils vont
continuer à baisser si les températures de la région continuent de croître.
Comme si cela ne suffisait pas, le recul des glaciers peut engendrer des
accumulations en eau potentiellement dangereuses pour les populations ou les
infrastructures se situant en contrebas, telles sont les conclusions qui ont
été dévoilées dans The Cryosphere, une revue spécialisée en géosciences.
Le recul des glaciers
compromet également l’approvisionnement en eau douce dans la région. L’eau de
fonte des glaciers s’avère essentielle pour l’irrigation, l’accès à l’eau
potable et l’énergie hydroélectrique aussi bien pour les villages de montagne
et les grandes villes comme La Paz et El Alto. Le recul des glaciers signifie,
par conséquent, moins d’eau disponible pour les grandes rivières ou des lacs,
comme le lac Poopo dans le sud de la Bolivie, qui d’ailleurs s’est asséché
cette année.
Tout au long de
l’année, les glaciers approvisionnent environ 15 % de l’eau potable, mais cette
quantité est presque doublée au cours de la saison sèche, entre mai et octobre.
Les glaciers ne peuvent pas continuer à « recharger » un approvisionnement en
eau non durable comme cela. On constate déjà que les périodes de sécheresse
vont devenir un problème en ce qui concerne les ressources en eau à long terme.
Le chercheur de
l’Institut d’hydrologie de l’Université Mayor de San Andrés (CESU), Edson
Ramirez, a révélé qu’entre novembre 2015 et mars 2016, les glaciers du pays
sud-américain ont perdu 4 mètres de glace entre le phénomène météorologique El
Niño particulièrement fort l’an dernier et le réchauffement global.
Le recul des glaciers
pourrait avoir des conséquences catastrophiques, 25 lacs glaciaires sont
potentiellement dangereux, l’augmentation de leur niveau pourrait causer des
inondations avec un impact grave sur les populations locales. Si le plus petit
d’entre eux venait à se vider, il provoquerait une inondation avec un débit
maximum de 600 mètres cubes par seconde, tandis que le plus grand menacerait
les habitants avec 125 000 mètres cubes d’eau par seconde, environ 50 fois le
volume d’une piscine olympique.
Un chercheur de
l’Instituto Boliviano de la Montaña, Dirk Hoffmann, a livré un exemple, en 2009
une inondation dans la région montagneuse de Apolobamba liée à ce phénomène a
causé la mort du bétail, la destruction des cultures et l’isolement d’un village pendant des mois en raison de la destruction d’une route. « Du fait que ce sont des communautés isolées
loin des villes, les autorités nationales et la population en général ne sont
pas
conscientes des
dangers auxquels ces communautés des Andes sont confrontées en raison du
changement climatique et elles ne prennent pas les
mesures appropriées
», a déploré Hoffman.
lire,article-complet
Réchauffement climatique : à quoi ressemblera la Terre en 2050 ?
Asie.fonte
des glaces au Tibet
DANGER - Selon
plusieurs scientifiques, la fonte des glaces au Tibet menace directement la
population. Une nouvelle alarmante aussi pour les paysages de la région.
Fait-il plus chaud et
plus humide au Tibet qu’auparavant ? Oui, selon un rapport publié par le Centre
du climat de la région autonome du Tibet et le Centre régional de recherche sur
les applications de la télédétection. Au cours des 50 dernières années, la
température a augmenté de 1,5 à 2 degrés selon le rapport. Dans le même temps,
les précipitations ont aussi augmenté de 10 millimètres en moyenne chaque
décennie.
LIRE AUSSI : La
minute pour comprendre : la fonte des glaciers, quelles conséquences ?
Une situation qui
devient critique à l’heure actuelle dans la région : les glaces tibétaines
fondent et constituent une menace pour les humains. Selon les chercheurs, les
dernières avalanches et glissements de terrain ont été causés par "la
présence de l’eau de fonte au pied des montagnes", rappelle l’agence
Sputnik.
Effet du
réchauffement climatique
Cet été, par exemple,
dix personnes ont trouvé la mort dans une série d’avalanches. Et dans le
sud-est du Tibet, plusieurs séismes avaient causé le décès de plusieurs
habitants près du glacier Aru, pourtant réputé être un des plus stables d’Asie.
Une tendance qui
s’explique notamment par le réchauffement climatique mondial. Selon le rapport,
il représente "une épée à double tranchant" pour la région. Si les
précipitations et le climat plus humide donneraient lieu à une région davantage
couverte de végétation, la fonte des glaciers ne cesserait de s’accentuer.
Pour les chercheurs,
les gouvernements des pays concernés se doivent d’élaborer rapidement des
programmes de surveillance. Sans quoi, des villages ou populations entières
pourraient être rayés de la carte.
lire,article-complet
LIRE AUSSI : La Mer
de glace avant-après : face aux chaleurs, le plus grand glacier de France en
danger
Coup de chaud sur les glaces de l'Arctique
INFOGRAPHIE - À la mi-novembre, les
températures au-dessus du pôle Nord ont dépassé les moyennes de 20 °C, un
record très inhabituel.
La saison avait
plutôt bien démarré pour la formation de la banquise. Tout l'été, le mercure
avait oscillé autour de 0 °C. À la mi-septembre, alors que l'Arctique se
tournait vers l'hiver, les températures ont doucement amorcé leur descente dans
le négatif. Début octobre, la glace de mer commençait à se reconstituer.
Et puis tout s'est
emballé, dans le mauvais sens. Au point d'avoir des températures de 20 °C
supérieures à la normale relevées par l'organisation météorologique danoise.
«En cette saison, le thermomètre devrait descendre assez rapidement à - 25 °C
ou - 30 °C, or, il y a deux semaines, le 16 novembre pour être précis, il
indiquait - 4 °C », raconte Matthieu Chevallier, climatologue au centre de
recherche de Météo-France, spécialiste de l'océan et de la glace de mer. «C'est
un record remarquable. Il peut être lié aussi à l'aléa de la météo, mais c'est
le type de choses auxquelles on s'attend de toute façon dans un climat qui se
réchauffe », raconte à l'AFP la climatologue Valérie Masson-Delmotte.
Si l'été avait été
relativement classique en matière de températures, il a néanmoins été marqué
par la troisième étendue la plus faible en matière de glace de mer. «À la
mi-septembre, la banquise recouvrait un peu moins de 4,7 millions de km² selon
le NSIDC (centre américain de la glace et de la neige, NDLR). Une superficie
qu'il faut comparer aux 7 millions de km² qui correspondent à la normale, et
aux 3,6 millions de km² de la plus petite superficie de glace jamais enregistrée
en été». C'était en 2012. Depuis le «record » du 16 novembre l'écart s'est en
partie comblé, mais en partie seulement. «Actuellement, on enregistre des
températures de - 15 °C ou - 16 °C, soit encore un fossé de 10 °C par rapport à
la moyenne», poursuit-il. Du jamais-vu dans ces régions polaires, surtout sur
une aussi longue période.
«C'est le type de
choses auxquelles on s'attend de toute façon dans un climat qui se réchauffe»
Valérie
Masson-Delmotte, climatologue
Quant à savoir
pourquoi de tels phénomènes se produisent, les chercheurs ont au moins deux
explications en lien direct avec le réchauffement climatique. Le fait qu'il y
ait des étés avec peu de glace est le facteur le plus important. Plus les
étendues de glaces de couleur blanches sont importantes, plus la lumière du
soleil est réfléchie (albédo). A contrario, plus l'eau, de couleur sombre est
libre de glace, plus la chaleur du rayonnement solaire est absorbée dans
l'océan.
«Quand le soleil
disparaît en hiver, raconte le scientifique de Météo-France, l'océan libère
petit à petit toute la chaleur emmagasinée durant l'été avant de pouvoir
refaire de la glace.» Une chaleur qui a tendance à stagner au-dessus de l'océan
avant de se dissiper. Or cette année, les anomalies de température de l'eau
enregistrées dans la mer de Barents (au nord de la Norvège) étaient de 3 °C à 4
°C au-dessus de la normale. Plus la mer stocke cette chaleur plus elle met de
temps à la relarguer dans l'atmosphère, ce qui retarde d'autant le retour de la
glace.
Le deuxième mécanisme
qui permet d'expliquer ces situations anormales dans le Grand Nord correspond
également à l'arrivée de masses d'air chaudes qui se faufilent au-dessus du
pôle.
De tels phénomènes
renforcent les inquiétudes des spécialistes du climat. On sait que la hausse
des températures constatée dans l'Arctique est plus importante que partout
ailleurs dans le monde. Ce réchauffement «spectaculaire et sans précédent
entraîne une élévation du niveau de la mer qui se répercute sur les régimes
météorologiques du monde entier et est susceptible d'avoir des incidences
encore plus nombreuses sur le système climatique», rappelait l'OMM
(Organisation de la météorologie mondiale) à la fin du mois de septembre.
L'OMM a d'ailleurs
décidé de parrainer l'année de la prévision polaire qui va débuter au second
semestre 2017. «Un des objectifs est de renforcer les observations», raconte
Matthieu Chevallier qui y participera pour Météo-France. L'une des questions
pour les chercheurs sera de savoir si le retard majeur pris par l'arrivée de
l'hiver cette année marquera un nouveau point de bascule vers un pôle Nord
toujours plus chaud.
Pendant longtemps la
glace résistait bien durant l'été car il s'agissait de glace pluriannuelle,
moins salée et très dure. Maintenant la glace de mer est essentiellement
composée d'une glace jeune, beaucoup plus fragile. «Elle a complètement changé
de nature », résume le scientifique. Sans compter son épaisseur qui a diminué
de près de 50 % depuis les années 1970. L'épaisseur de la glace de mer qui
était en hiver d'environ 3,60 m au début des années 1980 est passée à une
moyenne d'environ 1,90 m en 2008. Pour l'été, les chiffres sont respectivement
de 2,70 m contre 1,50 m en 2008.
Pour la première fois
cet été, un paquebot a pu traverser l'Arctique, reliant l'Alaska à New York. À
ce rythme, il pourrait bien être le premier d'une longue liste.
La rédaction vous
conseille
Le réchauffement
climatique atteint des records en 2015
Par Marielle
Court,25/11/2016
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VIDÉO - La couche de glace hivernale de l'Arctique atteint son niveau
le plus bas
Regarder,lien-link
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MONDE.Peur de la pollution atomique&nucleaires
Nucléaire :
Greenpeace délogé du siège d'EDF
Les militants de
Greenpeace qui bloquaient le siège d'EDF délogés par la police
Orange avec AFP,
publié le mercredi 14 décembre 2016 à 13h10
Déterminés à en finir
avec le nucléaire, des militants de Greenpeace se sont mobilisés avant l'aube
ce mercredi 14 décembre pour bloquer l'accès aux locaux d'EDF à Paris. Ils
étaient une quarantaine à former une chaîne humaine, ponctuée de faux barils de
déchets radioactifs.
L'action avait été
minutieusement préparée. L'objectif : interpeller les dirigeants d'EDF sur les
méthodes de fabrication et la sécurité de leurs réacteurs nucléaires, ainsi que
sur la situation financière du groupe. Vers 6 heures, des camions ont commencé
par déposer deux structures métalliques en forme d'arc de cercle, avenue de
Wagram à Paris, devant le siège de l'entreprise française.
Ensuite, une
quinzaine de personnes, en combinaison et casque de chantier, se sont
enchaînées à des fûts factices de déchets radioactifs, alignés au pied du
bâtiment.
BANDEROLE -
Dans le même temps,
des grimpeurs ont déployé une banderole sur la façade de l'immeuble, sur
laquelle on pouvait lire : "74 milliards de dette et avec le nucléaire,
c'est pas fini". La phrase est présentée comme ayant été prononcée par le
PDG du groupe, Jean-Bernard Levy.
MONDE.Réchauffement climat: menace sur la Méditerranée
Publié le 28/10/2016
INFOGRAPHIE - Une
étude française a évalué l'impact du réchauffement sur la végétation du
pourtour méditerranéen. Avec une hausse de 2 °C, les effets dépasseraient les
variations connues dans la région depuis 10.000 ans.
Ce fut l'un des
grands enjeux de la conférence sur le climat qui s'est tenue à Paris l'année
dernière. À la surprise générale, les 196 parties de la COP21 se sont engagées
à maintenir le réchauffement moyen de la planète en dessous de 1,5 °C, soit un
demi-degré en dessous des ...
Village d'Obidos au
Portugal. En cas de réchauffement trop important, le sud du pays pourrait se
transformer en région désertique..article,. 86% reste à lire
jn-Figaro Mis à jour
le 30/10/2016 ,lire,article-complet
PALEO-CLIMAT
2 éruptions
volcaniques ont changé le climat de l'Europe au 6e siècle
La période
consécutive à ces éruptions - survenues en 536 et en 540 - a constitué un point
de bascule entre l'Antiquité et une ère de déclin .
Dama Driss ,Master en
technologies