mardi 14 février 2017

CLIMAT,INFOS,2017

グロバルな気候 全球气候 глобального климата
Réchauffement  Climat  du  Monde  et  conséquences sur la planete Terre
Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre   World Climate Change   Clima globale  Climate 
Clima Global   Global do Clima   वैश्विक जलवायु    küresel  İklim  المناخ العالمي
SPECIAL SUMMITS&NEWS  ON  CLIMATE CHANGE..2017
Dama Driss ,Master en technologies
SALE TEMPS POUR LA SURVIE DU CLIMAT DE LA PLANETE
DEPUIS  DES  ANNEES,
LES COMPAGNIES QUI GOUVERNENT.. LE CLIMAT DE LA TERRE
Sacrifice de l'avenir de la planete..pour..quelques tonnes de petrole en plus en Siƅerie et Arctique..ou au tiers Monde !
Donald Trump confie l'Écologie à un climatosceptique (Myron Ebell, ancien avocat des compagnies de charbon et petrole d'Oklahoma)..puis,Trump nomme à la diplomatie le PDG d'ExxonMobil ,groupe petrolier mondial.. !
Analyse-synthese :prés nomination de l'ancien avocat des compagnies de charbon et petrole d'oklahoma,Myron Ebell à la tête de l'Agence de protection de l'environnement américaine(Myron fut un ancien d'un groupe de pseudo-chercheurs ou climato-sceptiques(Global Warming and International Environmental Policy at the Competitive Enterprise Institute),defendant plutot les compagnies petrolieres&charbonieres et refusant de croire au rechauffement climatique mondial,financés secretement..par ExxonMobil) et qui fut porté au poste de responsable de l'agence contre laquelle il s'est battu pendant des années?!, le President Trump ,a encore annoncé la couleur  le 13decembre2016..et renforcé sa nouvelle equipe,avec Rex Tillerson (promu secrétaire d'Etat des Etats-Unis )..PDG d'ExxonMobil compagnie deja connue dans le passé pour differentes affaires de pollution ,loƅƅying ,ou corruption notoire ,etc..et qui vise encore en cette periode des centaines de milliards de dollars de contrats..a l’est  et  a l’ouest !
La Presse Internationale ,a sortit plusieurs écrits&puƅlis en decemƅre2016,voir-mini-selection d’articles-utiles :
ARTICLE-REFERENCE1 :Jn.Romandie,article-complet-article1
ARTICLE-REFERENCE2 : lepoint-magazine,click-ici,ou lire ci-dessous :
Donald Trump a nommé mardi comme chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, PDG du géant pétrolier ExxonMobil qui a ses entrées à Moscou, une nomination qui provoque des remous chez certains conservateurs inquiets du rapprochement annoncé avec la Russie.
M. Tillerson, 64 ans, connaît très bien la Russie où il a conclu de nombreux contrats depuis les années 1990, avant de prendre en 2006 la direction du premier groupe pétrolier mondial coté en Bourse. Il a au fil des ans développé une relation personnelle avec le président russe Vladimir Poutine. Le Kremlin a d'ailleurs immédiatement salué un "professionnel" qui a "de bonnes relations de travail" avec le chef de l'Etat russe.
Ce choix risque toutefois de se heurter à l'opposition du Sénat, qui devra confirmer cette nomination ministérielle, au moment où Moscou est accusé par la CIA d'avoir interféré dans la présidentielle américaine du 8 novembre en faveur de Donald Trump.
Mais en faisant de ce puissant homme d'affaires la voix et le visage de la diplomatie américaine, le président élu confirme qu'il veut amorcer une détente avec la Russie. Après une tentative de "reset" (relance, Ndlr) lancée en 2009 par le président Barack Obama et sa secrétaire d'Etat de l'époque Hillary Clinton, les relations américano-russes sont tombées au plus bas ces dernières années avec l'annexion de la Crimée et la guerre en Syrie.
"Je ne peux imaginer une personne mieux préparée et aussi dévouée pour servir en tant que secrétaire d'Etat à ce moment crucial de notre histoire", s'est félicité M. Trump en annonçant la nomination de M. Tillerson dans un communiqué.
..Les démocrates sonnent l'alarme et le sénateur Bernie Sanders a déjà annoncé qu'il voterait contre lui. Certains républicains qui considèrent Moscou comme un ennemi ont également émis des réserves..
SUITE-ARTICLE,13/12/2016,lepoint-magazine,click-ici
APRES COP22 DE MARRAKECH,ET COP21 PROTOCOL CLIMAT PARIS 2016
SALE TEMPS POUR LA PLANETE
Actualité Monde-Amérique Nord
Le PDG d'ExxonMobil, proche de Poutine, va diriger la diplomatie de Trump !
 Le patron du géant pétrolier ExxonMobil Rex Tillerson, ici le 2 juin 2015 à Paris, connaît bien Vladimir Poutine.Le patron du géant pétrolier ExxonMobil Rex Tillerson, ici le 2 juin 2015 à Paris, connaît bien Vladimir Poutine. afp.com/ERIC PIERMONT
SUITE-ARTICLE, Par LEXPRESS.fr & AFP ,11/12/2016 click-ici
 article2-Jn.20mn,suite-article2,
article2-romandie,suite-article3,
Environnement
CONSEQUENCES-CHANGEMENTS-CLIMATIQUES+SURPATURAGE-KENYA
CHANGEMENTS-CLIMATIQUES+SURPATURAGE = DANGER  GUERRES
Janv-Fev2017,au Kenya , le nombre d'animaux- ƅetails  a augmenté de 76%, tandis que le nombre d'animaux sauvages a baissé de 68%.
Kenya: entre pillage et braconnage, la guerre des pâturages
Sur les quatre dernières décennies, le nombre de têtes de bétail au Kenya a augmenté de 76%, tandis que le nombre d'animaux sauvages a baissé de 68%.
Secheresse,surpaturage au  Kenya : la réserve de Mugie grouillait d'animaux sauvages, elle est ravagée depuis peu par des dizaines de milliers de vaches, chèvres et moutons
Les vastes plaines de la réserve privée de Mugie, sur les contreforts du Mont Kenya, grouillaient jusqu'à récemment d'éléphants, de buffles et de gazelles. Mais ces herbes hautes et dorées sont ravagées depuis peu par des dizaines de milliers de vaches, chèvres et moutons.
Armés de lances ou d'armes automatiques, les éleveurs semi-nomades à la recherche de nouveaux pâturages ont pénétré illégalement dans la réserve à partir de la mi-janvier, chassant les animaux sauvages qui y vivaient.
"Vingt ans d'efforts, de sueur et d'argent... tout a été détruit en deux semaines", rage Josh Perrett, manager de la réserve.
A Mugie, des installations ont été pillées. Plus au sud, au ranch de Suyian, les balles ont volé et des huttes pour touristes ont été brûlées. Les propriétaires terriens de la région de Laikipia, blancs et noirs, parlent d'une invasion, d'un siège. Et ces hauts plateaux d'ordinaire si paisibles sont désormais le théâtre d'une lutte explosive.
"A l'origine de tout cela, il y a l'explosion démographique" qui s'est accompagnée d'un développement important des troupeaux, explique Joe Ogutu, auteur d'une étude de l'Institut de recherche international pour le bétail.
Sur les quatre dernières décennies, le nombre de têtes de bétail au Kenya a augmenté de 76%, tandis que le nombre d'animaux sauvages a baissé de 68%., selon cette étude.
Ces chiffres ne concernent que le Kenya, mais M. Ogutu soutient que le problème est continental.
Cette réserve ne se remet que doucement du passage illégal en 2016 d'immenses troupeaux de bétail qui ont réduit ses plaines en étendues arides où ne restaient plus qu'arbustes épineux et acacias.
Si rien n'est fait pour résoudre le problème et permettre une exploitation responsable des pâturages, ces derniers disparaîtront, animaux sauvages et bétail mourront et plus personne n'aura de moyens de subsistance, met en garde M. Silvester.
suite,lire-article

NATURE
L'impact du réchauffement sur les animaux jusqu'ici "sous-estimé"
Dans cinquante ans, les singes pourraient avoir disparu
Climat: le réchauffement climatique touche près de la moitié des mammifères terrestres et le quart des oiseaux en péril, selon une étude
Le réchauffement climatique touche près de la moitié des mammifères terrestres et le quart des oiseaux en péril, bien plus qu'il n'était envisagé jusqu'ici, souligne une étude.
Les primates et les éléphants sont parmi les plus concernés, notamment parce qu'ils ne se reproduisent pas vite et s'adaptent lentement face à des changements environnementaux rapides, soulignent ces travaux parus dans la revue Nature Climate Change.
Selon cette étude, co-produite notamment par l'université du Queensland (Australie), les dommages sont déjà en cours pour "un grand nombre" d'espèces.
"L'impact du changement climatique sur les mammifères et les animaux est actuellement très sous-estimé", affirment les chercheurs, qui ont utilisé les données tirées de 136 études, portant sur 120 espèces de mammifères et 569 espèces d'oiseaux.
Les scientifiques ont notamment étudié courbes démographiques, taux de reproduction, zones géographiques, évolutions des climats, étendant ensuite leurs constats aux espèces menacées listées par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Sur les 873 espèces de mammifères listées, 414 (47%) répondent "de façon négative" au processus de réchauffement. Pour les oiseaux, la proportion est de 23,4% (298 espèces), conclut l'étude.
"Les efforts de recherche et de préservation devraient s'intéresser plus aux impacts +ici et maintenant+ du changement climatique", pas seulement aux prévisions pour l'avenir, écrivent les auteurs.
"Une action significative doit être entreprise dès maintenant pour enrayer l'extinction des espèces", souligne un des co-auteurs, James Watson, de la Wildlife Conservation Society: "le changement climatique n'est plus une menace à venir".
Le déréglement du climat peut affecter les animaux en limitant leur accès à l'eau ou à la nourriture, en répandant des maladies ou en réduisant les habitats.
Outre les éléphants et les singes, l'équipe pointe les risques pour les marsupiaux.
Beaucoup de ces animaux évoluent dans des régions tropicales rendues moins stables par le réchauffement.
Parmi les oiseaux concernés, beaucoup vivent en milieu aquatique, cadre très vulnérable aux hausses de températures, soulignent les chercheurs.
En revanche les rongeurs pouvant s'enfouir dans le sol et se protéger des conditions extrêmes, seront bien moins exposés aux bouleversements, ajoutent-ils.
14 février 2017,lire-suite,click,article-complet
MONDE. Environnement
2030-2100/ next Flood , prochain deluge
Montée du niveau des océans pourrait être plus rapide que prévu
Montée des océans: élément "préoccupant" lors du dernier réchauffement
Réchauffement climatique: la montée du niveau des océans d'ici la fin du siècle pourrait être plus rapide qu'anticipé
La montée du niveau des océans d'ici la fin du siècle pourrait être plus rapide qu'anticipé, prévient l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), mettant en garde contre un risque accru d'inondations dévastatrices si le scénario du pire devait se concrétiser.
L'agence américaine estime "plausible" une montée du niveau moyen des eaux "de 2 à 2,7 mètres d'ici 2100" au vu des dernières études et observations, portant notamment sur les glaces antarctiques et en particulier sur leur instabilité.
"Pour être cohérent avec ces récentes études scientifiques, nous recommandons de revoir à la hausse le scénario extrême de montée du niveau moyen des océans à 2,5 mètres d'ici 2100, soit 50 centimètres de plus que le maximum avancé dans le troisième rapport national quadriennal américain sur le climat (NCA3)" publié en 2014, écrivent les auteurs du rapport de la NOAA.
Robert Kopp, professeur à l'Université Rutgers dans le New Jersey, a précisé à l'AFP qu'une hausse de cette ampleur pourrait se produire avec "le pire scénario en termes d'émissions de gaz à effet de serre". C'est-à-dire si rien n'était fait pour les réduire, ce qui pourrait entraîner une hausse des températures de 3 à 5 degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle.
Les experts ont également revu à la hausse l'estimation de montée minimum des océans, de 0,1 à 0,3 mètre d'ici la fin du siècle. Ceci après avoir analysé des données marégraphiques --mesure de l'amplitude des marées-- et variations altimétriques des océans mesurées par satellites pendant 25 ans.
Ce rapport vise surtout à déterminer les risques possibles d'inondation des zones côtières américaines en fonction des différents futurs niveaux des marées et à aider les autorités à mieux anticiper et à se préparer.
- Lourdes conséquences -
Ces niveaux varient le long des côtes mais se situent en général environ 0,8 mètre au-dessus de la marée la plus haute, qui a 20% de probabilités de se produire par an.
Avec une montée de 2,5 mètres d'ici 2100, le risque d'inondations dévastatrices pourrait fortement augmenter, prévient le rapport.
"La montée du niveau des océans résultant du réchauffement climatique représente un risque clair avec de lourdes conséquences pour les États-Unis au cours des prochaines décennies et siècles", soulignent les auteurs.
Des millions d'Américains vivent aujourd'hui sur des côtes risquant d'être inondées et leur population continue d'augmenter chaque année. Des infrastructures essentielles de transport, d'énergie, du commerce et militaires sont également menacées, tout comme certains écosystèmes.
Le rapport cite une récente étude selon laquelle une montée de 0,9 mètre pourrait inonder de façon permanente des régions où vivent deux millions d'Américains. Un accroissement de 1,8 mètre mettrait définitivement sous les eaux des étendues habitées par six millions de personnes.
La ville de Miami, en Floride, est déjà affectée. Des rues ont été inondées notamment en septembre 2015 lors d'une marée particulièrement haute et les autorités locales mènent des travaux de protection.
Les océans se sont élevés globalement d'environ 21 à 24 centimètres depuis 1880, dont huit centimètres depuis 1993, précise la NOAA.
En outre, depuis 1900, le rythme de progression a été le plus rapide jamais enregistré sur une période comparable depuis près de 3.000 ans.
Pour les auteurs du rapport, même si les pays parvenaient à fortement réduire les émissions de CO2 au cours des prochaines décennies, les océans continueraient probablement à grossir pendant des siècles.
Une étude publiée la semaine dernière a fait part d'une découverte "préoccupante", selon les scientifiques: les températures des océans lors de la dernière période de réchauffement (-129.000 à -116.000 ans) étaient similaires à celles relevées aujourd'hui, et le niveau des océans était de six à neuf mètres plus élevé.
ref,actu-orange&afp,suite-article1

Un gigantesque iceberg va bientôt se séparer de l'Antarctique
Antarctique: alerte blanche au changement climatique
Sur le continent glacial austral, un pan de glace grand comme 50 villes de Paris se détache. Un événement symptomatique de la situation des glaciers polaires et du réchauffement climatique.
Encore vingt kilomètres et l'iceberg sera créé. La fissure, grande de 175 km, attaque depuis des années une barrière de glace attachée à la péninsule Antarctique, la partie la plus au nord du continent face à l'Amérique du Sud. La barrière flottante, protection pour les glaciers, sera bientôt amputée d'une surface de 5000 km2 -soit la taille du Jura ou des Bouches-du-Rhône.
Depuis mi-décembre, le rift s'est agrandi précipitamment, avec 28 kilomètres de fossé supplémentaires, faisant craindre un imminent détachement. "L'iceberg risque de se libérer dans les prochains mois",…
14Fev2017,Lire la suite sur L'Express,article1,article2,

Antarctique:
 une station britannique va déménager en raison de la fonte des glaces
La glace de l'Antarctique se fissure. Une station britannique située sur la barrière de Brunt, en bordure du continent blanc, va être déplacée, selon le British Antarctic Survey (BAS), un organisme de recherche sur les zones polaires. Les scientifiques craignent que la station Halley VI ne se retrouve sur un iceberg à la dérive, à la suite de la fonte des glaces, a-t-on appris lundi 16 janvier.
La barrière de Brunt est une étendue de glace d'eau douce de 130 mètres d'épaisseur, reliée aux glaciers du continent, qui l'alimentent. Cette gigantesque étendue de glace déborde sur l'océan. En 2012, une première fissure dans la barrière a été identifiée. Le 31 octobre dernier, une nouvelle crevasse, baptisée "Halloween Crack", a également été détectée, à environ 1…
le 17 janvier 2017 , suite sur Franceinfo,article,article2k-complet

MONDE. Air-Mondial
Asia.Inde et Chine nouveaux champions de la pollution
L'Inde rattrape la Chine en nombre de morts de la pollution
Pollution: l'Inde rattrape la Chine en nombre de décès, selon une étude
La dégradation de la qualité de l'air en Inde en fait l'une des atmosphères les plus meurtrières au monde, rattrapant la Chine en nombre de décès causés par la pollution, selon une étude publiée mardi.
La pollution de l'air est désormais responsable chaque année en Inde de 1,1 million de décès prématurés, un niveau égal à celui de son voisin chinois, selon un rapport conjoint de deux instituts de recherche sanitaire américains.
Mais si le nombre de morts en Chine s'est stabilisé ces dernières années, il a au contraire rapidement progressé en Inde. La concentration de particules en suspension dans ses grandes villes y est souvent très au-delà des plafonds recommandés pour la santé.
Entre 1990 et 2015, l'Inde a enregistré une augmentation de près de 50% de morts liées aux particules en suspension PM2,5 - matières particulaires de 2,5 microns ou moins.
De par leur petite taille - environ un trentième du diamètre d'un cheveu humain -, ces particules fines s'infiltrent dans l'organisme en allant se loger dans les poumons. Elles accentuent les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons.
"L'Inde rattrape maintenant la Chine en nombre de morts attribuables aux PM2,5", note l'étude du Health Effects Institute et de l'Institute for Health Metrics and Evaluation.
Les mesures antipollution en Chine - qui dispute à l'Inde le titre peu enviable de nation le plus polluée du globe - ont permis de globalement stabiliser les morts liées au "smog" depuis 2005.
Mais en Inde, ces décès ont bondi de 737.400 en 1990 à 1,09 million en 2015. Et la situation ne semble pas près de s'améliorer dans ce pays de 1,25 milliard d'habitants très dépendant du charbon.
"Le charbon ne va pas s'en aller du jour au lendemain. La pollution liée au charbon dans l'environnement sera toujours très significative en Inde", prévient Sumant Sinha, président de l'entreprise d'énergies renouvelables indienne ReNew Power.
"Les énergies renouvelables ne vont pas se développer suffisamment vite pour peser dans la balance (...) je ne pense pas que ça sera suffisant pour vraiment résoudre le problème.
14Fe,201,Lire la suite s,article1,

Environnement
Le smog étouffe la Pologne, accro à son charbon
Pologne: une épaisse couche de smog gris enveloppe les villes cet hiver, symptôme le plus visible de la dépendance du pays au charbon
Une épaisse couche de smog gris enveloppe les villes polonaises cet hiver. Symptôme le plus visible de la dépendance de la Pologne au charbon, ce phénomène récurrent force à rester chez soi ou à s'équiper de masques filtrants.
La professeure Anna Doboszynska, spécialiste de pneumologie depuis plus de vingt ans, est catégorique: "Pendant les périodes de smog, le nombre de gens qui meurent de maladies respiratoires ou cardiaques monte nettement", dit-elle à l'AFP en quittant un patient asthmatique venu la consulter, alors que Varsovie traverse un nouveau pic de pollution."Les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées sont les plus exposés au smog, qui endommage les voies respiratoires à la manière des cigarettes", précise ce médecin. "Un enfant qui joue dehors, c'est comme s'il fumait, c'est la même chose".
Un des hôpitaux varsoviens a rapporté une hausse de 50% du nombre de patients lors d'une période de froid sans vent en janvier.
Les magasins proposant des masques respiratoires filtrants étaient en rupture de stock, tandis que les autorités en ont distribué gratuitement aux policiers travaillant sur la voie publique.
Selon une étude de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) publiée en 2016, la pollution atmosphérique - due en grande partie au chauffage au charbon - a eu pour effet quelque 50.000 décès prématurés par an en Pologne, un pays de 38 millions d'habitants.
Environ 70% des ménages polonais brûlent du charbon de mauvaise qualité, voire des déchets dans leurs vieux poêles, tandis qu'une grande partie de l'électricité du pays vient de centrales à charbon de l'époque communiste. Du coup la Pologne figure parmi les pays le plus pollués de l'UE.
autre,
Une étude publiée en janvier par l'Agence internationale de l'Energie (AIE) stigmatise la pollution atmosphérique comme "l'un des plus grands risques pour la santé" en Pologne.
Elle invite Varsovie à réviser sa politique énergétique basée sur le charbon et à se tourner vers des sources d'énergies plus propres.
Selon cette étude, le charbon était à l'origine de 81% de l'électricité produite en Pologne en 2015 et le secteur du charbon fournissait pas moins de 100.000 emplois, un sujet sensible dans le pays.
07 février 2017 ,lire-suite,click,article-complet
Monde
2017 ,L'Europe suffoque sous un nuage de pollution
L'Europe face à un pic de pollution exceptionnel
Pollution: l'Europe fait face à un pic de pollution exceptionnel qui pousse les autorités à prendre des mesures pour limiter la circulation
Paris, Londres, Budapest, Cracovie... L'Europe faisait face mardi à un pic de pollution qui poussait les autorités à prendre des mesures pour limiter la circulation automobile et l'utilisation des moyens de chauffage les plus polluants.
L'épisode de pollution, qui a débuté vendredi, est "exceptionnel par son ampleur géographique", selon l'Institut national (français) de l'environnement industriel et des risques.
Il touche une grande partie de la France mais aussi l'Europe de l'Ouest (Benelux, Royaume-Uni, Allemagne) et plusieurs pays d'Europe centrale.
En cause, le trafic routier, l'industrie, l'agriculture, et des conditions météorologiques défavorables : le froid, qui entraîne une surconsommation du chauffage résidentiel, et l'absence de vent, qui empêche la dispersion des particules polluantes.
Au Royaume-Uni, Londres, et plus largement le sud-est de l'Angleterre, connaissent depuis une semaine un épisode de pollution qui a culminé lundi en atteignant le niveau maximal de 10 sur l'échelle du ministère de l'Environnement. Ce niveau a été maintenu mardi pour le Grand Londres et à l'est de la capitale. Les autorités ont conseillé de limiter les activités physiques, en particulier en extérieur.
Le maire, Sadiq Khan, a étrenné lundi un nouveau système permettant d'alerter les Londoniens aux arrêts de bus, dans les stations de métro et le long des routes, lors des épisodes de forte pollution.
- Pologne, Hongrie, Bulgarie -
En France, face à un pic de concentration de particules fines qui touche une large moitié nord du pays, des interdictions de circulation pour les véhicules les plus anciens, considérés comme les plus polluants, ont été mises en place mardi dans les villes de Paris et Grenoble (centre-est).
Les modalités sont différentes selon les agglomérations. A Paris et à Grenoble, les véhicules de 20 ans et plus sont interdits de circulation, soit 15% du parc automobile de la capitale et 8% à Grenoble.
A Lyon, la restriction de circulation repose principalement sur l'alternance chaque jour des plaques d'immatriculation, paires ou impaires, avec des exceptions pour les véhicules les moins polluants.
"Je pense que ça ne sert à rien. On interdit à des voitures de circuler mais ça ne fait pas diminuer la pollution", estimait une automobiliste à Grenoble.
La pollution atmosphérique, troisième cause de mortalité évitable, est responsable de 48.000 décès annuels prématurés en France, selon une évaluation de santé publique. Elle est pour une bonne part liée aux transports.
En Pologne, le parlement régional de Cracovie (sud), ville considérée comme la plus polluée du pays, a adopté lundi la première résolution anti-pollution du pays. Elle prévoit le remplacement d'ici 2023 des vieux poêles utilisant les types les plus polluants de charbon.
Dans la capitale, Varsovie, quelques dizaines de manifestants se sont retrouvés devant la mairie pour réclamer des mesures spécifiques. "La situation à Varsovie est de plus en plus alarmante, il faut agir", a déclaré à l'AFP Piotr Kopalka, 31 ans, vêtu d'une robe noire et portant une faux, attribut de la Mort, ainsi qu'un masque anti-pollution sur le visage.
En Hongrie et Bulgarie, les températures très en dessous de zéro depuis plusieurs semaines entraînent un pic de recours au chauffage au bois, source de pollution aux particules fines, très utilisé dans ces pays.
En Hongrie, l'alerte pollution a été décrétée lundi dans vingt villes dont Budapest, avec un niveau de pollution maximal.
A Budapest, la circulation des véhicules anciens non équipés de pot d'échappement permettant de réduire les émissions polluantes est interdite depuis lundi, et devrait le rester jusqu'à mercredi.

Afrique-Sud
Climat et surpêche accélèrent l'extinction des manchots du Cap
Environnement/espèces: le changement climatique et la pêche excessive risquent de précipiter l'extinction des manchots du Cap
Les manchots du Cap figurent sur la liste des espèces en danger de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Leur population a chuté de 95% depuis l'ère pré-industrielle, à 50.000 estimés actuellement contre deux millions à la fin du XIX siècle.
Entre 2004 et 2014, le nombre de couples reproducteurs a diminué de 90% dans les colonies sud-africaines au nord du Cap.
Le changement climatique et la pêche excessive risquent de précipiter l'extinction des manchots du Cap en les piégeant dans des régions où ils ne trouvent pas suffisamment de nourriture, ont déterminé des scientifiques.
Selon leurs observations, les jeunes de cette espèce recherchent sur de vastes étendues d'océan des signes indicateurs de la présence de proies abondantes.
Mais le changement climatique et la pêche industrielle provoquent des perturbations qui brouillent ces indices et conduisent ces oiseaux noir et blanc (Spheniscus demersus) dans des zones pauvres en nourriture.
Les effets de "ces pièges écologiques marins" sont dévastateurs car ils font chuter le taux de survie des jeunes manchots, expliquent les auteurs de l'étude parue jeudi dans la revue américaine Current Biology.
Leur modèle informatique suggère que le taux d'accouplement est de ce fait 50% inférieur à la normale.
Ces scientifiques des universités britannique d'Exeter et sud-africaine du Cap ont traqué pendant deux ans, à l'aide de balises satellite, 54 jeunes manchots lorsqu'ils ont quitté pour la première fois leurs colonies respectives pour aller dans l'océan.
"Une dégradation environnementale peut provoquer une mauvaise sélection de l'habitat avec des repères naturels ayant bien fonctionné longtemps pour une espère animale donnée et qui, sous l'effet du changement climatique et de la surpêche, la mette en danger", explique Richard Sherley de l'université d'Exeter.
"Les jeunes manchots du Cap cherchent normalement de la nourriture dans des endroits où les températures de l'eau sont les plus froides et où il y a une concentration élevée de chlorophylle-a, qui indiquent la présence de plancton et donc de poissons qui s'en nourrissent", précise-t-il.
Mais le changement climatique et la pêche industrielle ont modifié ce système écologique.
publié le vendredi 10 février 2017,lire-suite,article-complet

MONDE.
Bosnie: la sécheresse et la course aux kilowatts vident le lac Jablanica
"Je n'ai plus rien à faire ici": Emir Alebic, garde-pêche du lac de Jablanica, regarde ce qui n'est plus qu'une vallée grisâtre, vidée de son eau en raison d'une sécheresse exceptionnelle combinée à la course à la production d'électricité en Bosnie.
Quelques kilomètres au nord-ouest de Konjic, à l'endroit où la Neretva se transforme depuis plus de 60 ans en lac artificiel, il ne reste qu'une immense étendue de sable et de vase, traversée d'un maigre cours d'eau.
publié le  12 février 2017 ,Suite,lien-link,lire-article

Environnement, Ocean indien ,Ile Mayote
CONSEQUENCES-CHANGEMENTS-CLIMATIQUES
mayotte ,manifestation pour denoncer  les penuries d’eau
MONDE
les renouvelables seules ne suffiront pas contre  le rechauffement climatique
Pesticides-et-pollution-air&santé
Environnement
CHANGEMENTS-CLIMATIQUES
Usa.Donald trump  s’appreterait a retirer les etats-unis de l’accord de paris
Environnement
CHANGEMENTS-CLIMATIQUES,modélisation du climat
Prévoir les changements climatiques a10 ans, le nouveau défi des climatologues
Un an après l’Accord de Paris2015, l’objectif est plus que jamais de mettre en œuvre la réduction drastique et rapide des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement du climat. L’urgence de l’action, enfin reconnue par tous les pays, vient de ce qu’au rythme actuel (plus de 45 milliards de tonnes de CO2 par an), les émissions cumulées engendreraient un réchauffement de 2 °C dans 20 ans seulement.
Une telle action internationale demande d’abord des outils de suivi : mesure des émissions, mesure du CO2 dans l’atmosphère, mesure des échanges avec les puits de carbone que sont l’océan et la biosphère continentale. Elle demande également de prévoir l’évolution du climat dans les prochaines décennies.
Ce dernier point est un véritable défi car les variations « naturelles » du climat se superposent à la tendance due aux émissions engendrées par les activités humaines. Et, de la même façon que l’arrivée du printemps n’est pas linéaire – elle se fait à travers une alternance de jours plus chauds (anticyclones) et plus froids (dépressions) de laquelle émerge peu à peu l’effet de l’ensoleillement qui augmente – le réchauffement du climat ne l’est pas non plus (voir la figure ci-dessous).
Les variations décennales du climat
Les climatologues connaissent de mieux en mieux l’origine de ces variations « naturelles » internes au climat : d’une année sur l’autre, ce peut être l’alternance des phénomènes El Niño/La Niña dans l’océan Pacifique ou celle d’anomalies chaudes et froides de part et d’autre de l’océan Indien ; d’une décennie sur l’autre, cela peut être l’alternance entre une phase chaude et une phase froide de l’oscillation décennale de l’Atlantique Nord ou de celle du bassin Pacifique (voir la figure ci-dessous).
Une constante cependant : ces variations à l’échelle de quelques années à quelques décennies – les climatologues parlent de variations « décennales » – font intervenir l’océan. Grâce à son importante capacité calorifique – l’océan se réchauffe à la fois moins vite et plus longtemps que l’atmosphère par exemple – il peut stocker l’essentiel de la chaleur liée aux variations du climat.
À titre de comparaison, les 70 kilomètres de la colonne atmosphérique contiennent autant d’énergie que les deux premiers mètres de l’océan. Ce dernier faisant en moyenne 4000 mètres de profondeur, on comprend dès lors que 93 % de la chaleur additionnelle due aux activités humaines y soit stockée. De la même façon, cette gigantesque capacité calorifique joue un rôle tampon pour les variations du climat.
Suite :article
MONDE.
Les plus beaux sites naturels au monde menacés par les activités humaines
PLANETE :Un site sur deux classé au patrimoine mondial est concerné par des activités industrielles néfastes, selon le WWF…article
MONDE.Dangers
Plus de 70% de la plus grande barrière de corail du Japon est morte
Pacifique: Tara constate une forte détérioration des récifs coralliens
27 janvier 2017-Pacifique: Tara constate une forte détérioration des récifs coralliens:rechauffement-climatique,pollution,radiations nucleaires?
Constat-alarmant:Plus de 70% de la plus grande barrière de corail du Japon est morte
La goélette Tara avait quitte le porte de Lorient(France),le 28 mai 2016
Pacifique: la goélette Tara a constaté une forte détérioration des récifs coralliens due au réchauffement climatique
La goélette scientifique Tara, en expédition de deux ans dans le Pacifique, a constaté en huit mois une détérioration des récifs coralliens due au réchauffement climatique, ont annoncé vendredi à Tokyo les organisateurs de l'expédition.
Parti fin mai 2016 de Lorient, port de l'ouest de la France, le navire de 36 mètres de long, 10 de large et 27 de hauteur de mât, aura sillonné près de 100.000 km jusqu'en septembre 2018, du canal de Panama à l'archipel du Japon, puis de la Nouvelle-Zélande jusqu'en Chine et son retour à Lorient.
"Bien qu'ils ne soient pas encore exhaustifs, les premiers constats font état de récifs très endommagés par le réchauffement climatique", a déclaré la Fondation Tara, après huit mois de collecte d'échantillons de coraux, de poissons de récifs, d'eau et d'algues par ses équipes de biologistes, océanographes, spécialistes du plancton originaires du monde entier.
"A Futuna, que nous avons visité au mois de décembre, ce sont des récifs incroyablement intacts, tout va très bien, la diversité est incroyable, la vie marine se porte très bien. Mais, à trois jours de mer, que ce soit au Tuvalu, au Kiribati, aux Samoas, 70% de ce qu'on a vu était mort", a raconté Romain Troublé, directeur général de la Fondation Tara Expéditions, au cours d'un point de presse.
"Cet animal qu'est le corail a perdu sa petite algue qu'il incorpore pour vivre, il a été blanchi comme nos os", a-t-il expliqué, précisant que ce phénomène se produit autour de 31°C et que si la température ne baisse pas dans les trois semaines, l'animal, qui s'anime d'habitude à la nuit tombée pour se nourrir, finit par mourir.
Le ministère japonais de l'Environnement avait de son côté au début de l'année annoncé la mort à 70% du plus grand récif du pays, celui de la zone de Sekiseishoko dans l'archipel subtropical d'Okinawa.
"Ce qui s'est passé à Okinawa (...) se passe à peu près partout où nous sommes passés en huit mois", a précisé M. Troublé, marin et biologiste moléculaire.
Les coraux sont importants pour le tourisme, la protection des côtes et servent de nurseries aux jeunes poissons, a-t-il rappelé. Ils ne représentent que 0,2% de la surface des océans mais réunissent près d'un tiers des espèces marines.
Interview publiée sur le site de Tara Expéditions:http://oceans.taraexpeditions.org/
OCEANS.
Environ 60% des coraux des Maldives mis en danger par El Niño
Sciences-Tech. 08 août 2016
Environ 60% des coraux des Maldives mis en danger par El Niño
Les Maldives regroupent environ 3% des récifs coralliens dans le monde.
Les températures plus élevées de la surface de l'eau en lien avec le courant chaud El Niño ont affecté les coraux dans le monde cette année. Aux Maldives, environ 60% des récifs ont été blanchis.
Financée par les Etats-unis, une étude a été menée par le Centre de recherche marin des Maldives et l'Agence de protection de l'environnement, en partenariat avec l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).Sur certains sites, le taux de coraux détériorés atteint même 90%, expliquent les résultats préliminaires de cette évaluation. Des experts des récifs coralliens et de leur blanchiment, venus d'une dizaine d'institutions, se sont prononcés sur l'impact du courant chaud.Des facteurs humains locaux comme la surpêche d'herbivores importants pour la réhabilitation des coraux sont également en cause.
Riposte nationale
Le gouvernement a lancé un groupe de travail, soutenu par l'UICN, pour apporter une riposte nationale au blanchiment des coraux et sensibiliser les usagers des récifs à la gestion de l'impact de ce changement. L'UICN contribue également à un programme national de surveillance de la réhabilitation des coraux. Les récifs qui doivent être protégés sont identifiés.
réf.RTS.ch-8 août 2016,suite-article1,article2
LIRE AUSSI :
93% de la Grande barrière de corail a blanchi ?article3,
Responsabilité Environnementale & Biodiversité
Sauver ,proteger la barriere coraux
Quand on parle des coraux c’est bien souvent pour annoncer que leur état global se dégrade, et que cette dégradation est due majoritairement aux actions de l’Homme. Entre le réchauffement global des océans, les espèces invasives introduites, les pratiques de pêches désastreuses pour un milieu aussi fragile, l’avenir des massifs de coraux semble en effet bien noir.
Mais saviez vous que la France, forte de sa deuxième surface maritime mondiale, est en pointe dans l’étude de ces phénomènes ? Et c’est une équipe de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) qui nous apprend que si les récifs coralliens les plus préservés sont les plus éloignés de l’homme, celui ci peut avoir un impact très important pour la préservation des coraux en agissant au niveau local. Nous sommes loin des grands rendez vous internationaux comme la COP 21… Et c’est pourtant plus efficace !
Les impacts de l’Homme sont néfastes pour les coraux les plus proches…
La première étude de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) s’est intéressée à ce que l’on appelle “l’état de référence“, c’est-à-dire qu’ils ont cherché à savoir à quoi ressemble un récif corallien qui n’ait pas été dégradé par les activités humaines. Celui ci présente normalement une biomasse extrêmement élevée, de par la riche biodiversité qui occupe ces récifs.
L’étude a eu lieu dans le cadre du programme “PRISTINE”, qui doit permettre de mieux connaître cet état de référence afin d’obtenir une échelle plus précise de l’état de dégradation des récifs coralliens. On peut comparer précisément l’état d’un massif de corail à un autre et connaître son éventuel dégradation, mais seulement en connaissant le véritable état d’origine des récifs de coraux. Il faut donc trouver des récifs vierges de tout contact humain : cette étude a donc été menée en Nouvelle Calédonie, et notamment dans le Parc naturel Marin de la Mer de Corail, qui abrite les zones coralligènes parmi les plus éloignées de l’Homme.
les scientifiques du projet PRISTINE d'étude des coraux en action en Nouvelle Calédonie
Les chercheurs ont remarqué deux choses. Tout d’abord, et ce n’est pas vraiment une surprise, les coraux les plus atteints sont ceux les plus proches d’une forte concentration humaine. Mais ils ont été capables de mesurer précisément le temps de trajet moyen nécessaire pour trouver une zone de coraux préservée présentant une biomasse et une diversité maximales : ainsi il faut 20h à partir de Nouméa, la capitale, pour atteindre une telle zone, au cœur du parc naturel marin. L’isolement de ces récifs les ont donc préservés, et permettent de définir un état de référence qui sera utile aux Aires Marines Protégées (AMP) pour établir l’état de dégradation d’un récif.
La deuxième chose concerne justement ces AMP et leur efficacité : l’étude affirme les limites de l’efficacité de ces zones, y compris des réserves intégrales, quant à la restauration de la biodiversité des coraux. Ainsi dans la réserve Yves Merlet (172 km2, 38 ans d’existence), les espèces prédatrices ont une biomasse encore 3,5 fois moins élevée que dans les récifs isolés de référence. La protection de cette zone intégrale empêche pourtant tout prélèvement : mais elle ne profite réellement qu’aux herbivores et beaucoup moins aux autres habitants du récif, notamment les prédateurs. Et dans tout les cas aucune AMP, même ancienne, n’arrive à la cheville des zones de référence.
La bonne santé du corail est vitale pour la biomasse abritée par celui ci et les AMP ne sont donc pas efficaces pour protéger ce même corail du réchauffement des eaux causé par l’action de l’homme.
L’étude est donc claire : la proximité des populations humaines pèse sur les coraux. Mais ne peut elle pas être aussi une chance pour leur préservation ?
… Mais l’Homme reste le meilleur espoir pour sauver les coraux !
Alors, l’Homme serait une plaie pour les océans par sa simple proximité ? Non, nous réponds une deuxième étude de l’IRD publiée dans la prestigieuse revue “Nature” : il peut renverser les choses par une action locale et intelligente, permettant de préserver la biodiversité des coraux.
article,lire-article-complet

Responsabilité Environnementale & Biodiversité
Comment le Changement Climatique Affecte-t-il les Océans ?
oceans réchauffement climatique causes conséquences
Le changement climatique global de la planète n’est un secret pour personne mais ses effets sur l’océan sont un peu moins connus. Pourtant il s’agit d’une perturbation majeure pour ceux-ci, puisqu’ils représentent 75% de la surface du globe et fournissent une alimentation à bientôt 8 milliards d’êtres humains. Les océans sont aussi le moteur principal de la dynamique climatique de notre planète : on comprend donc mieux pourquoi ils sont autant surveillés. La réponse des océans aux changements climatiques produit des impacts parfois spectaculaires et très concrets : en ce début d’année 2016, déjà considéré comme le plus chaud depuis 1880, les conséquences ne se sont pas fait attendre. Petit tour d’horizon non exhaustif des changements en cours.
El Nino et la hausse du niveau de la mer
Ça n’a échappé à personne : l’océan, c’est de l’eau. Et l’eau, quand elle chauffe, se dilate : un litre d’eau à 15 degrés occupera donc plus d’espace qu’un litre à 13 degrés. Alors multipliez ceci par le volume d’eau présent sur la planète (1400 millions Km3) et vous pouvez imaginer les dégâts que peuvent causer une petite hausse de 0,7 degrés. 0,72 degrés Celsius, c’est exactement le montant de l’anomalie de température enregistrée à la surface des océans en Septembre dernier, qui était d’ailleurs la plus importante jamais enregistrée.
changement climatique température de surface des océans
Evolution des écarts moyens de températures à la surface des océans, par rapport à la période 1961-1990, pour le mois de Septembre. Source Met Office.
Cette hausse des températures est due principalement à un phénomène El Nino qui est considéré comme le plus important jamais enregistré dans les annales. Ce phénomène est lié à un courant marin au large du Pérou, apparaissant aux environs de Noël à une fréquence irrégulière de 2 à 7 ans. Il se caractérise par un réchauffement anormal de la température de surface, ce qui entraîne une modification importante du fonctionnement climatique de la zone. El Nino provoque de fortes inondations en Amérique du Sud, une importante sécheresse déclenchant des feux de forêts monstrueux en Australie et impacte jusque au continent Africain. Ayant fait 24 000 victimes et 34 milliards de dégâts lors de son épisode de 1997-1998, on comprend que l’ONG Oxfam tire la sonnette d’alarme : El Nino constitue « une crise de dimension mondiale » qui « risque d’avoir des conséquences tragiques ».
Les liens entre le réchauffement global de la planète et El Nino ne sont pas encore bien établis : on ne sait pas qui nourrit l’autre, mais l’on sait qu’ils sont en relation. Ce n’est pas un hasard si les 3 épisodes El Nino les plus importants jamais enregistrés ont eu lieu ces 20 dernières années, tout comme les 3 années les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1880 : 2010, 2014, 2015.
La hausse des températures des océans fait peser une menace réelle sur des villes comme Venise, New York ou Singapour : elles risquent de suivre à plus ou moins brève échéance le sort de ces 5 îles de l’archipel des Salomons, dont l’engloutissement a été constaté par une étude australienne parue cette semaine. Ces villes s’enfoncent sous leur propre poids et sont construites sur le littoral à des hauteurs bien faibles : ces deux facteurs font craindre des submersions marines, d’abord en cas de tempête puis de façon plus fréquente.
Réchauffement climatique et mort des coraux
blanchiment coraux changement climatique
L’épisode très important d’El Nino cette année est directement responsable du blanchissement d’un millier de kilomètres de la Grande Barrière de Corail au large de l’Australie. Le phénomène du blanchissement se traduit par une décoloration des coraux qui expulsent l’algue avec laquelle ils vivent en symbiose. Ils peuvent s’en remettre mais aussi en mourir si l’épisode de fortes températures ne cesse pas. Et vu l’ampleur d’El Nino cette année, cette seconde hypothèse va vraisemblablement se vérifier. Si l’on ajoute à cela l’acidification des océans que provoque le CO2 en excès dans l’atmosphère, il va falloir faire vite si l’on veut visiter les derniers massifs de coraux. L’absorption de ce CO2 par les eaux de surface fait descendre le pH de l’océan, ce qui limite la capacité des micro-organismes à se fabriquer une coquille calcaire, comme le font les coraux. On considère que le pH de l’océan est aujourd’hui de 8, il pourrait se retrouver à 7,6 si rien n’est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.Une eau acide dissout les carbonates nécessaires à la constitution des coquilles ou des squelettes calcaires (appelés “tests”) des oursins, coraux et autres mollusques.
C’est l’annonce d’une perte sèche à la fois pour l’économie australienne, qui a fait de la Grande Barrière de Corail l’un de ses atouts touristique mais aussi pour les services écosystémiques. Derrière cette notion se cache les services rendus à l’homme par les écosystèmes naturels : ils sont chiffrables, tels l’amortissement des tempêtes par le rôle « brise-vague » du corail, le tourisme ou encore le rôle de nurserie pour les espèces pêchées. Ainsi si la Grande Barrière de Corail ne se remet pas de cet épisode massif de blanchissement c’est autant de rôles qu’elle ne remplira plus, impactant le tourisme, la pêche et bien sûr l’écosystème océanique littoral dans son intégralité.
Océans, réchauffement climatique et migration vers les pôles
C’est un effet qui a été révélé par une étude portant sur 40 ans et analysant les réponses adaptatives de 1735 espèces marines face au changement climatique. Les effets sont impressionnants et clairement mesurables : l’eau est un milieu bien plus stable que la surface terrestre, les animaux qui se sont adaptés à ce milieu réagissent donc bien plus rapidement (en bien ou en mal) au moindre changement, notamment de température. Ainsi le phytoplancton (micro algues à la base de la chaîne alimentaire) migre de… 467 Km par décennies ! Certains poissons osseux se déplacent de 277 Km par décennies, forçant tout un biotope à migrer avec eux. Le problème est que ces changements géographiques se répercutent sur l’ensemble de la chaîne alimentaire, y compris sur l’alimentation humaine, via la pêche. Au final 81% des changements observés par cette étude seraient bien corrélés avec le réchauffement des océans.
La désoxygénation, une menace sur notre « poumon bleu »
Une autre menace peu connue est liée au phytoplancton, qui fournit la moitié de l’oxygène que nous respirons par photosynthèse (oui, ce sont des algues). L’augmentation de la température de surface limite la production d’O2 du phytoplancton et son transfert vers les couches plus profondes de l’océan. La conséquence en est simple : la limite de la « zone minimum d’oxygène » (OMZ) ne fait que progresser vers la surface, au rythme d’un mètre par an. Les espèces pélagiques (Thons, Marlins), vivants en haute mer et en profondeur, voient donc leur habitat « compressé » et limité. La remontée de cette OMZ produit donc des zones pauvres en oxygène, peu propice à la vie. Les zones les plus touchées sont situées au niveau des tropiques et de l’équateur.
Quand l’on sait que 88% des stocks pélagiques sont déjà au maximum de leur exploitation humaine, voir surexploités, on ne peut que s’inquiéter des conséquences de cette perte d’habitat.
Les océans de la planète sont donc confrontées à des défis sans précédents dans la longue histoire de la Terre : nous en sommes directement la cause, mais peut être aussi la solution. En effet une étude parue cette semaine annonce que certes la part de la calotte Antarctique a été sous-estimée, sa fonte pouvant faire monter le niveau marin de 50 cm à un mètre en cent ans, mais que si l’Homme limite ses émissions de GES la fonte sera réduite et son impact marginal pour la hausse du niveau des océans. Nous savons ce qu’il nous reste à faire !

 Comment le Changement Climatique Affecte-t-il la mer rouge
2016-2017,mer-rouge:
Vous travaillez en ce moment en Arabie Saoudite, quelles sont les différences entre la situation du corail en mer Rouge et dans le Pacifique ?
M. Z. : La mer Rouge a longtemps été considérée comme une zone très résistante aux bouleversements climatiques. Mais l’année dernière, nous avons eu une forte augmentation de la température en surface, parfois plus de 34° C, et nous avons observé un important phénomène de blanchissement dans la partie sud de la mer Rouge. Les récifs ont été entièrement impactés même très loin des côtes et de l’influence de l’homme.
Interview publiée sur le site de Tara Expéditions:http://oceans.taraexpeditions.org/
Monde
Au nord de l'Australie, le blanchissement de la Grande Barrière de corail se poursuit
Plus de 70% de la plus grande barrière de corail du Japon est morte
franceinfo, publié le lundi 09 janvier 2017
Des coraux sont bien en train de mourir sur les récifs de la Grande Barrière de corail. Une fois encore, au mois de décembre 2016, l'un plus beau sites de corail dur du monde voit le blanchissement des lieux à cause du réchauffement climatique.

Dans des images filmées par Jemma Craig et postées sur ses pages Facebook et Instagram, le changement de couleur est bien net autour de Raine Island, au Nord-Est de l'Australie, qui est aussi un lieu de nidification des tortues. Raine Island est en fait un petit îlot, situé dans la Grande Barrière de Corail, où l'on trouve la plus grande colonie de tortues vertes au monde.
Hausse de la température de l'eau et décoloration des coraux
La hausse de la température de l'eau entraîne l'expulsion des algues symbiotiques, qui donnent au corail…
Lire la suite sur Franceinfo,article1,autres,article2,article3,article4
Le blanchissement des coraux dans le monde.
Australie:
Près de 70 % des polypes récifaux sont menacés d’extinction d’ici cinquante ans. Et avec eux, tout un écosystème riche et protecteur.
  «La dégradation des coraux est d’une ampleur et d’une durée inédites»
Vivra-t-on un jour sans Nemo ? Sans Dory ? Sans coraux ? Peut-être. La Grande Barrière de corail australienne dépérit : 93% des récifs de cette étendue corallienne de 2 300 km de long, la plus vaste du monde, souffrent de blanchissement. Près d’un quart sont déjà morts. D’une ampleur et d’une durée inédites, le phénomène touche une bonne partie des récifs mondiaux, surtout dans le Pacifique, mais aussi dans l’océan Indien ou les Caraïbes. Avec des conséquences dramatiques pour les écosystèmes et l’économie, comme l’explique Sébastien Moncorps, directeur du Comité français de l’union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Qu’est-ce que le blanchissement du corail ?
Le corail, c’est avant tout l’association, la symbiose entre un animal et des algues unicellulaires. L’animal, le polype, héberge ces algues. En faisant de la photosynthèse, celles-ci libèrent des nutriments dont le polype se nourrit. En cas de stress, causé par exemple par une hausse de la température de l’eau, le corail peut expulser les algues. On ne voit alors plus que son squelette calcaire, blanc, d’où le nom de blanchissement. Si cela ne dure pas très longtemps, quelques jours, une à deux semaines maximum, le récif s’en remet. Sinon, si les algues ne reviennent pas nourrir le corail assez vite, celui-ci finit par mourir.
Le processus du blanchissement des coraux
En quoi l’épisode actuel est-il inédit ?
Il y a déjà eu des épisodes mondiaux de blanchissement des récifs coralliens, liés en particulier au phénomène El Niño, dont l’intensité et la fréquence sont influencées par le changement climatique. Le premier date de 1997-1998 et avait causé la mort de 16% des récifs dans le monde, surtout dans l’océan Indien. Le deuxième, de moindre ampleur, a eu lieu en 2010. Le troisième, en cours, affecte 38% des récifs, surtout dans le Pacifique. Il est d’une ampleur, d’une intensité et d’une durée inédites.
Lors des précédents épisodes, la hausse de la température de l’eau était de 0,3 à 0,5°C, alors qu’on observe aujourd’hui une hausse de 1 à 2°C. Cet épisode a commencé mi-2014 autour de Hawaï et s’est propagé début 2016 à la Grande Barrière australienne et à la Nouvelle-Calédonie. Il affecte aussi les coraux dans l’océan Indien, notamment dans les Maldives, et pourrait perdurer jusqu’à la fin de l’année. Pour la première fois de l’histoire, le récif de Nouvelle-Calédonie est particulièrement touché. Or, avec ses 1 600 km de long, c’est la deuxième plus grande barrière de corail au monde, inscrite, elle aussi, au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous sommes très inquiets.
Le changement climatique est-il seul en cause ?
Hélas, non. Mais ses effets sont d’autant plus dévastateurs que les récifs sont souvent déjà affaiblis par une série de pressions anthropiques : pollution aux pesticides ou hydrocarbures, aménagements portuaires, construction d’hôtels ou de marinas sur la côte, destruction des mangroves, surpêche, surfréquentation touristique… Tout ceci étouffe et tue les coraux. Ajoutez à cela les espèces exotiques envahissantes, comme l’étoile de mer acanthaster dévoreuse de corail, qui est une plaie en Australie mais aussi en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à la Réunion… Au total, dans le monde, 20% des récifs ont déjà été détruits de façon définitive ces dernières années. Et on estime que 50% supplémentaires seront menacés d’ici trente à cinquante ans.
Les températures des océans
Perdre 70 % des coraux, qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
Cela veut d’abord dire qu’on perd une extraordinaire variété d’êtres vivants qui sont sur la planète depuis des millénaires. Les récifs coralliens sont des écosystèmes extrêmement riches, on les compare souvent à des forêts tropicales des mers. Ce sont des lieux de nourrissage et de reproduction d’un quart des 250 000 espèces marines recensées dans le monde. Perdre les coraux, c’est aussi s’exposer de façon beaucoup plus importante et grave aux risques naturels. Car les récifs et la mangrove sont connus pour protéger les côtes en «cassant» la houle. Ils jouent aussi un rôle dans l’épuration des eaux, en retenant les pollutions qui viennent de la terre. Et les récifs coralliens et les écosystèmes associés que sont les mangroves et les herbiers marins jouent un rôle majeur dans la préservation du climat, car ce sont d’excellents réservoirs naturels de carbone.
On sait aussi qu’environ 500 millions de personnes dépendent des récifs coralliens de façon quotidienne, notamment dans nos collectivités d’outre-mer. Par exemple en Nouvelle-Calédonie, une personne sur trois est un pêcheur, souvent pour assurer l’alimentation familiale. Pour de nombreux pays et régions, perdre les coraux, c’est aussi perdre une bonne partie de l’activité touristique. Les trois plus gros secteurs économiques en Polynésie française sont le tourisme, la pêche lagonaire et la perliculture, qui dépendent tous de l’état de santé de la mer et des récifs coralliens.
A-t-on quantifié l’apport des récifs à l’économie ?
Oui. Ils apportent chaque année environ 120 millions d’euros à l’économie guadeloupéenne, environ 170 millions à la Martinique et 200 à 300 millions à la Nouvelle-Calédonie. Ceci en prenant en compte la pêche, le tourisme, la protection des côtes, mais aussi la séquestration du carbone.
Que faire ?
Lutter contre le changement climatique, évidemment. Mais aussi, absolument, réglementer, mieux gérer et contrôler les activités humaines qui ont des impacts sur les coraux : projets d’urbanisme et d’aménagement, utilisation des pesticides, défrichements de mangroves ou forêts. Le Conservatoire du littoral a par exemple acheté beaucoup de terrains dans des collectivités d’outre-mer. Les aires marines protégées se développent aussi. La Nouvelle-Calédonie a annoncé en 2014 la création de l’une des plus grandes au monde (1,3 million de km2), baptisée «Parc naturel de la mer de corail».
La France est-elle exemplaire ?
Elle a une responsabilité importante, puisqu’elle gère la quatrième superficie de récifs coralliens au monde, après l’Indonésie, l’Australie et les Philippines. Et nous sommes le seul pays à disposer de récifs dans les trois grands océans de la planète, avec une diversité sans équivalent. Depuis dix ans, nous avons rattrapé notre retard par rapport à des pays comme l’Australie qui avaient déjà un gros réseau d’aires marines protégées. En 2006, celles-ci ne représentaient que 0,1% du domaine maritime français contre plus de 16% aujourd’hui.
Nous venons de fêter les quinze ans de l’Initiative française pour les récifs coralliens (Ifrecor), dont l’UICN est membre. Il s’agit d’un travail de fond. Des centaines de sites témoins permettent de suivre l’état de santé des récifs, le recensement d’espèces progresse. Mais il reste beaucoup d’efforts à faire. On en est plutôt à éviter le déclin que de récupérer ce qui a été détruit. On le fait sur la mangrove, il est possible de la replanter, mais pour les récifs c’est plus compliqué, même si des expériences de bouturage de coraux ont été menées en Polynésie.
La préservation de la biodiversité ne se limite pas à préserver les milieux naturels les plus emblématiques et les espèces les plus menacées. Tous les secteurs d’activité sont concernés : agriculture, pêche, transport, urbanisme. On perd de vue notre forte dépendance aux milieux naturels. Il serait bon de se rappeler que si on respire, c’est grâce aux espèces végétales, si on se nourrit, c’est grâce à la nature… Celle-ci est un allié précieux dans la lutte contre le changement climatique et les risques naturels, dans laquelle il faut investir.
réf.Coralie et BIG, Infographie — 27 juillet 2016 ,article1,article2
Monde-Ocean-Pacifique
Tara, opération corail ,bilan des sites étudiés entre Tahiti et Wallis
Le 28 mai 2016, la goélette scientifique Tara avait quitte son port d’attache de Lorient pour sillonner l’océan Pacifique sur près de 100 000 km afin d'étudier la biodiversité des récifs coralliens et leur évolution. Suivez sur ce blog cette formidable aventure scientifique, soutenue notamment par le CNRS, et jour après jour sur le site de Tara  et sur sa page facebook.
En novembre 2016, Maren Ziegler a embarqué depuis le port de Papeete comme chef scientifique à bord de la goélette Tara. Arrivée dans l’archipel de Wallis et Futuna, elle dresse le bilan de cette aventure durant laquelle Tara aura traversé les îles de Aitutaki, Niue et des Samoa.
Après cinq semaines de navigation entre Tahiti et Wallis, quel est le bilan des sites que vous avez étudiés ?
Maren Ziegler : La mission était très rodée, nous étions sur un parcours où il nous fallait trouver les mêmes espèces et suivre les mêmes procédures chaque jour comme c’est le cas sur toute l’expédition. Il a été parfois très difficile de travailler, les conditions climatiques n’étaient pas toujours bonnes autour des îles. Nous avons commencé à Moorea sur des sites assez connus et assez riches en coraux alors qu’en arrivant à Aitutatki, dans l’archipel des îles Cook, nous avons eu une grosse déception. Quand nous sommes arrivés, nous avons découvert que la plupart du récif était mort et nous avons eu beaucoup de mal à trouver des sites de prélèvement.  Niue était également assez méconnu mais cela a été une belle surprise pour nous : malgré le tsunami qui avait dévasté l’île en 2009, nous avons en fait trouvé pas mal de diversité, un bon recouvrement corallien et des zones abîmées qui sont en train de se reconstruire. La rencontre avec les serpents de mer lors de nos plongées restera un souvenir fort.
Notre dernière station aux Samoa nous a complètement dévastés car nous avons exploré 83 kilomètres de côtes et il a été très difficile de trouver des sites avec un bon recouvrement corallien et les espèces que nous étudions avaient pour la plupart disparues. C’est une zone très isolée qui n’est pas très étudiée et les insulaires n’ont pas beaucoup de ressources pour accéder et surveiller la situation le long des côtes. Je ne m’attendais pas à une telle situation.
Existe-t-il des moyens pour les habitants de ces îles de changer cette situation ?
M. Z. : Je crois que cela dépend des cas. Dans celui des Samoa, nous avons observé certains sites où le corail semble revenir et nous préparons un rapport que nous enverrons aux autorités locales. Cela pourrait les pousser à protéger ces zones fragiles en contrôlant la pêche et l’impact humain sur ces secteurs.  Nous avons aussi remarqué que la qualité de l’eau dans ce lagon n’était pas très bonne et que l’impact de l’homme était important. Beaucoup de choses peuvent être faites localement mais à une échelle beaucoup plus large, ces îles ne peuvent rien face à l’augmentation des cyclones, sauf faire entendre leur voix sur le plan international.
À quels défis avez-vous été confrontée dans votre poste de chef scientifique à bord ?
M. Z. : Cela aurait pu être un vrai défi mais chacun a travaillé ensemble et dans le même sens. Le début était délicat car les scientifiques ne savaient pas trop à quoi s’attendre et n’avaient pas encore une grande préparation mais à la fin nous avons réussi à nous ajuster et ça a été un plaisir de travailler avec l’ensemble de l’équipe scientifique à bord.
Maren Ziegler entourée de l'équipe scientifique « corail » en plein protocole d'échantillonnage après les prélèvements de la matinée aux Samoa.
Vous travaillez en ce moment en Arabie Saoudite, quelles sont les différences entre la situation du corail en mer Rouge et dans le Pacifique ?
M. Z. : La mer Rouge a longtemps été considérée comme une zone très résistante aux bouleversements climatiques. Mais l’année dernière, nous avons eu une forte augmentation de la température en surface, parfois plus de 34° C, et nous avons observé un important phénomène de blanchissement dans la partie sud de la mer Rouge. Les récifs ont été entièrement impactés même très loin des côtes et de l’influence de l’homme.
Quelle est la prochaine étape pour vous sur Tara ?
M. Z. : J’adorerais revenir à bord et j’espère qu’il y aura encore une place pour moi durant cette expédition (rires). Je suis très curieuse de toutes ces îles du Pacifique, l’année prochaine Tara passera par la Papouasie Nouvelle-Guinée et par l’Indonésie, tous ces endroits seront j’espère fantastiques.
Interview publiée sur le site de Tara Expéditions
ref,11.01.2017, par Pierre de Parscau ,lire,article
Interview publiée sur le site de Tara Expéditions:http://oceans.taraexpeditions.org/

Science.Guerre des coraux sous le microscope
Guerre des coraux sous le microscope ,un instrument inédit offre une résolution proche du micron.
Amener le laboratoire dans l’océan plutôt que l’inverse. C’est le principe appliqué par des océanographes de l’université de Californie (San Diego), qui ont conçu un instrument inédit pour observer in situ des organismes marins à l’échelle du millimètre et avec une résolution proche du micron. L’instrument manipulé par un plongeur – jusqu’à 100 mètres de profondeur – comprend un ordinateur sous-marin et le microscope proprement dit, constitué de lentilles, de LED d’éclairage et d’une caméra CCD. Les chercheurs ont testé le microscope sous-marin en mer Rouge, où ils ont pu observer en direct l’interaction entre deux espèces de coraux en compétition. Les images du microscope ont révélé comment le corail émet des filaments sécrétant des enzymes… qui détruisent l’autre espèce. Transporté au large d’Hawaï, le microscope sous-marin a permis d’observer les phénomènes du blanchiment du corail, processus qui le fragilise. Les chercheurs veulent maintenant utiliser l’instrument pour photographier des particules dans l’eau à proximité des coraux, afin de visualiser comment les flux favorisent les échanges gazeux – leur respiration.
ref,THIERRY LUCAS ,lire-article
CONSTAT,2017
Sous l'océan, le corail meurt. C'est la conclusion alarmante de la dernière enquête commandée par le ministre japonais de l'environnement et effectuée pendant les mois de novembre et décembre 2016. Au total, plus de 70% de la plus grande barrière de corail du pays, le Lagon de Sekisei, est déjà morte. La plupart de ces coraux morts ont depuis pris une couleur brune, et sont recouverts d'algues.
La raison de cette hécatombe ? Le réchauffement climatique qui a fait grimper la température de l'océan de 1 à 2 degrés au-dessus de la normale, entre juin et août 2016, près de l'archipel Okinawa, au sud du Japon.
Une étude similaire, conduite peu avant, en septembre et octobre 2016, avait déjà indiqué que 56% du corail était mort. Des chiffres qui permettent de noter une accélération du blanchissement des coraux ces derniers mois.
A LIRE A,article,Lire la suite sur Franceinfo,article3,article4
La formation d’une barrière de corail en trois étapes :
rapel-article-a-lire :
La barrière de corail a pour « fondations » les squelettes accumulés de ces petits animaux que l'on se doit de ne pas confondre avec une plante : les coraux. Comment se forme une barrière de corail ?
Coral Guardian : l'univers étonnant du corail fluorescent  Dans ce film produit par Coral Guardian, une association protectrice des milieux marins, nous plongeons parmi de merveilleux coraux fluorescents. Un voyage étonnant que nous vous invitons à vivre en vidéo.
Une barrière de corail, comme la Grande Barrière de corail, par exemple, se forme en trois étapes.
Le polype du corail fabrique un squelette calcaire
Le polype du corail est un animal mou, dont la bouche est entourée de tentacules pour attraper de la nourriture. Une fois fixé sur son support, le polype construit un squelette dur en calcaire.
Le corail vit en symbiose avec une algue microscopique appelée zooxanthelle qui lui donne sa coloration : il existe par exemple du corail rouge. L'algue apporte de l'oxygène et des nutriments au corail qui en retour la protège et lui fournit des nutriments.
Formation du récif corallien : la mort du polype
Les polypes forment des colonies qui comptent des milliers voire des millions d'individus reliés les uns aux autres. Lorsque le polype meurt, son squelette reste.
Agglutinés, ces squelettes constituent alors la base pour la construction du récif corallien. Au fil des années, les coraux construisent de nouveaux squelettes solides qui s'accumulent les uns sur les autres.
Les coraux forment une barrière au large des côtes
Les récifs barrières délimitent un espace, avec une mer intérieure (le lagon), qui est située entre la barrière de corail et la côte. Deux récifs barrières parallèles peuvent aussi former un récif double barrière.
Le récif corallien fait barrage aux vagues et peut protéger les côtes des cyclones. Si la barrière comporte des coraux vivants en surface, elle s'appuie sur des squelettes d'animaux morts en profondeur.
Par Marie-Céline Jacquier, Futura,article
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Avalanches.Monde
rapel,Italie : 29 morts au total dans l'hôtel dévasté par une avalanche
Quand des arbres séculaires retracent l'histoire des avalanches
Montagne: en matière d'avalanches, les scientifiques de l'Irstea ont trouvé de précieux auxiliaires dans des mélèzes multicentenaires
Connaître son passé pour mieux envisager l'avenir: en matière d'avalanches, les scientifiques de l'Irstea ont trouvé de précieux auxiliaires dans des mélèzes multicentenaires du massif alpin du Queyras, dont les troncs portent la trace des tumultes anciens.
"On étudie la réaction de l'arbre à l'aléa, en l'occurrence à l'avalanche, enfin quand elle n'a pas entraîné un dépeuplement forestier", explique Jérôme Lopez-Saez, spécialiste en dendrochronologie à l'unité "Écosystèmes Montagnards" de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea).
Cette discipline "analyse les cernes de croissance de l'arbre", prélevées par carottage dans les troncs, "et mon job est de dater les cassures dans les cernes pour retracer les événements" qui les ont occasionnées, ajoute le jeune chercheur.
Si une avalanche étête un arbre, sa croissance va en être affectée et les cernes vont le "raconter". De même, en cas de blessure sur le tronc à cause d'un choc (bloc de glace, pierre, etc.), la guérison de l'arbre va entraîner un "bourrelet cicatriciel", avec parfois une ligne de résine destinée à éviter l'entrée de parasites et d'eau. Enfin, si l'arbre a été penché sous l'effet d'une pression très importante, il va développer un "bois de réaction, plus sombre et plus dense", énumère M. Lopez-Saez.
L'arbre ayant une espérance de vie longue, "dans certains couloirs d'avalanche, on peut trouver des mélèzes sénescents dont les plus anciens ont 700 ans", s'enthousiasme le bio-géomorphologue de formation.
Ils ont été conservés par des techniques de pastoralisme qui les considéraient comme des abris bienvenus pour les bêtes, comme dans le couloir de l'Echalp dans le Queyras (Hautes-Alpes), sur la route du Mont Viso.
Des écrits gardaient le souvenir dans la région de seulement quatre avalanches majeures dont la plus ancienne date de 1487 et la plus récente de 1946. Mais les 163 arbres échantillonnés - d'un âge moyen de 402 ans - ont permis de reconstituer 37 événements.
26 janvier 2017 ,orange& AFP, JEAN-PIERRE CLATOT,article1
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Info-plus:"Les Alpes ont enregistré +2°C depuis 120 ans", abonde Emmanuel Thibert, qui travaille sur les glaciers et de potentielles avalanches de glace, en particulier au Taconnaz. Ce glacier majestueux surplombe la vallée de Chamonix et la "route Blanche" très fréquentée qui mène au Tunnel du Mont Blanc.
Irstea

Avalanches.Monde
Mystérieuses et complexes, les avalanches évoluent avec le climat
28 janvier 2017 ,Montagne:
 le changement climatique rend les avalanches toujours plus complexes
Fascinant et mystérieux". Elles effraient le commun des mortels mais les chercheurs de l'Irstea ont les yeux qui brillent à l'évocation des avalanches. Qu'ils n'ont pas fini d'explorer car le changement climatique les rend toujours plus complexes.
L'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea) décortique ces phénomènes polymorphes, de la microstructure du grain de neige à l'avalanche grandeur nature, depuis 45 ans. Soit juste après la mort de 39 personnes dans un centre de vacances à Val d'Isère (Savoie) et la prise de conscience de la nécessité de se protéger.
Aujourd'hui, 600 communes sont exposées aux avalanches en France et elles ont provoqué une trentaine de décès en moyenne sur les dernières années, surtout des skieurs et des randonneurs, mais plus aucun en zone habitée et aménagée depuis 2000.
Notamment grâce à la mise en place des PPR, "ces plans de prévention des risques qui découpent les territoires en zones" en fonction du risque : rouge (fort, non constructible), bleu (moyen) et blanc (faible), explique Mohamed Naaim, directeur de recherche de l'unité sur les avalanches (Etna) au sein de l'Irstea.
De nombreux ouvrages ont également été déployés soit pour "neutraliser la zone de départ" de l'avalanche avec des râteliers, claies et autres filets ; soit pour contenir la fin de la coulée avec des tas freineurs, des digues de déviation ou d'arrêt, voire des constructions permettant de faire passer la neige au-dessus des routes, détaille M. Naaim.
Mais les risques émergents sont liés au réchauffement climatique: si "les températures sont restées stables jusqu'aux années 1980, on connaît depuis une augmentation significative", souligne M. Naaim.
"Les Alpes enregistrent +2°C depuis 120 ans", abonde Emmanuel Thibert, qui travaille sur les glaciers et de potentielles avalanches de glace, en particulier au Taconnaz. Ce glacier majestueux surplombe la vallée de Chamonix et la "route Blanche" très fréquentée qui mène au Tunnel du Mont Blanc.
Cette hausse du thermomètre entraîne-t-elle plus ou moins d'avalanches ? "Statistiquement, rien ne ressort, on est dans la fourchette d'incertitude", répond Didier Richerd, chef de l'unité Etna. "En revanche, l'évolution repérable est à ce qu'elles descendent moins loin, elles s'approchent moins des vallées" et de leurs infrastructures ou bâtiments, ajoute M. Richard.
Toutefois, la dernière grosse avalanche meurtrière en France qui avait fait 12 morts et détruit 17 chalets en 1999 à Montroc-Chamonix (Haute-Savoie) était une avalanche de neige froide.
Les chercheurs travaillent donc à établir des modélisations qui puissent s'approcher le plus possible de la réalité et aider les pouvoirs publics à adapter leurs ouvrages de protection.
Pour ce faire, l'Irstea croise les données recueillies par des algorithmes moulinés parfois durant des semaines sur ordinateurs, avec celles des expériences en laboratoire et, enfin, celles recueillies sur le terrain.
L'Irstea dispose en effet, à l'instar d'autres instituts de recherche en Suisse ou au Japon, de deux sites d'étude, en Haute-Savoie et dans les Hautes-Alpes, où ont été installés des instruments de mesures de pression, de vitesse, des compteurs de particules, des anémomètres, des appareils photos, etc.
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Tout savoir sur les tempêtes, avec un site de Météo-France
Météo-France: un nouveau site destiné à mieux connaître et prévoir les tempêtes en entretenant "la mémoire du risque" : http://tempetes.meteofrance.fr/
Xynthia, Lothar, Hortense et beaucoup d'anonymes: ces tempêtes figurent parmi les centaines survenues en métropole depuis 1703 que Météo-France analyse sur un nouveau site destiné à mieux connaître et prévoir ce phénomène parfois dévastateur.
Ce site interactif et gratuit (http://tempetes.meteofrance.fr/ propose "un recueil complet des connaissances (phénomène, méthode d'analyse, climatologie) et des données climatologiques sur les tempêtes".
Des bases de données présentent une cartographie à haute résolution (2,5 km) de 280 tempêtes survenues depuis 1980, et des fiches détaillées de 91 "tempêtes historiques" rencontrées depuis 1703" comme Lothar en 1999, Xynthia en 2010 ou Hortense en 1984.
Le site donne aussi accès à des données statistiques et à des records sur les vents violents.
Dans un contexte de réchauffement climatique, il vise à fournir "de nouveaux diagnostics sur l'évolution observée et attendue des tempêtes en métropole tant en termes de fréquence que d'intensité", explique Météo-France dans un communiqué.
Destiné principalement à un public averti (professionnels, institutionnels, passionnés...), il est "un nouveau socle de connaissances" utiles notamment aux secteurs des assurances, de l'énergie ou de la forêt, très sensibles aux tempêtes. Il vise aussi à "contribuer à entretenir la mémoire du risque".
Le site, qui sera actualisé tous les ans, est le résultat d'"un vaste programme d'étude climatologique sur les tempêtes" lancé après la tempête Xynthia, précise Météo-France.
27 janvier 2017 ,lire,article,
Monde,Montée temperatures en hemisphere sud
26 janvier 2017,Le Chili ravagé par les feux de forêt
Chili: les feux de forêt ont fait six morts et ravagé 190.000 hectares
désarroi de la population face aux incendies
Chili: au moins neuf morts, des milliers d'évacués, des villages rasés dans le "pire désastre forestier" de l'histoire du pays
Au moins neuf morts, des milliers de personnes évacuées, des villages rasés: le Chili est confronté à des feux de forêt qualifiés par la présidente Michelle Bachelet de "pire désastre forestier" de l'histoire du pays.
Les flammes se sont propagées depuis un peu plus d'une semaine dans sept régions du centre et du sud du pays, attisées par des températures très élevées et des vents violents, ravageant près de 270.000 hectares.
Selon le gouvernement chilien, un pompier volontaire, deux policiers, trois pompiers forestiers ("brigadistes") et trois habitants des zones sinistrées ont trouvé la mort.
Jeudi matin, les flammes ont atteint la localité rurale de Santa Olga et d'autres petites communes de la région de Maule, à 280 km au sud de Santiago. Ces localités sont les premières à être intégralement détruites par le feu.
"Heureusement, on a pu évacuer tout le monde et nous n'avons pas de pertes à déplorer, sauf des dégâts matériels", a déclaré Michelle Bachelet dans une conférence de presse.
Le nombre des foyers actifs s'est cependant réduit de 64 à 55, tandis que 53 autres sinistres sont désormais sous contrôle et que 23 ont été totalement maîtrisés, selon le dernier bilan fourni par le Bureau national des urgences (Onemi).
Les incendies frappent en particulier des localités rurales où vivent pour l'essentiel des agriculteurs et des éleveurs de bétail.
D'importantes entreprises forestières ont également été touchées, principalement dans la région de Maule, où les flammes ont ravagé 160.000 hectares, constitués pour l'essentiel de pins et d'eucalyptus.
Les pertes économiques occasionnées par cette catastrophe "sont considérables et incalculables", a déclaré le ministre de l'Agriculture, Carlos Furche.
La région de Maule, tout comme celle de Biobio, à 550 km au sud de Santiago, et de O'Higgins (centre) ont été placées en "état d'urgence constitutionnelle" par décrets présidentiels.
Plus de quatre mille personnes, pompiers, enquêteurs, carabiniers, militaires et civils, sont mobilisées pour venir à bout des incendies.
Michelle Bachelet a annoncé qu'une enquête serait ouverte pour déterminer les causes de ces incendies.
"La multiplicité des foyers ne nous permet pas d'écarter qu'il y a ici une dimension intentionnelle", a estimé la présidente.
L'aide internationale commence à se mobiliser. Des spécialistes français et des volontaires colombiens sont arrivés jeudi au Chili pour gagner la région de Biobio et lutter contre le feu avec les volontaires déjà sur place.
"Nous sommes entrés en contact avec d'autres pays: l'Uruguay, l'Argentine, le Pérou, les Etats-Unis, la Suède et le Canada nous ont proposé de collaborer", a indiqué le ministre chilien des Affaires étrangères, Heraldo Munoz, qui participait au sommet de la Communuaté des Etats latino-américains et caraïbes (Celac) à Saint-Domingue, où il remplaçait la présidente Bachelet, restée au Chili en raison des incendies.
- Record de chaleur -
Des vents violents continuent de souffler et les températures sont élevées, supérieures à 38 degrés, depuis plus de dix jours, autant de facteurs qui favorisent l'avancée des flammes. Il faut ajouter à cela une sécheresse persistante.
Santiago a enregistré mercredi un record historique avec 37,4 degrés.
L'atmosphère de la capitale chilienne, également affectée, s'est dégradée encore en raison du nuage de fumée provoqué par les incendies.
publié le jeudi 26 janvier 2017,article1
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Monde.Chili : le désarroi de la population face aux incendies
Le Chili en proie à des incendies dévastateurs historiques
Un épisode de très forte chaleur touche le Chili et provoque de nombreux incendies. Des flammes se propagent dans une maison à Penco, une ville à 500 kilomètres au sud de la capitale. Aidés par les pompiers, des habitants tentent le tout pour le tout, d'autres essaient de sauver ce qui peut encore l'être.
Des forêts et des quartiers entiers ravagés
Au Chili, le feu ravage les forêts depuis une semaine. 270 000 hectares sont partis en fumée, soit 30 fois la superficie de Paris. La présidente Michelle Bachelet évoque une catastrophe sans précédent. À Santa Olga, mille maisons ont été détruites. Sur place, la polémique enfle sur le manque de moyens des secours. D'autant qu'avec le vent et les températures élevées les incendies se multiplient. Des incendies qui ont déjà…
Lire la suite sur Franceinfo, publié le jeudi 26 janvier 2017 ,article1,article2,

Ameriques.
Argentine: près d'un million d'hectares de pampa partis en fumée
5 janvier 2017.
Argentine: des incendies ravagent depuis des semaines les vastes plaines dépeuplées de la Pampa, près d'1 M d'ha (5.000 km2) sont partis en fumée
Des incendies ravagent depuis des semaines les vastes plaines dépeuplées de la Pampa, en Argentine, et près d'un million d'hectares (5.000 km2) sont partis en fumée, sans que les pompiers puissent les contrôler.
Pour l'heure, il n'y a ni victimes humaines, ni villages évacués. Le feu, attisé par le vent, a essentiellement dévasté des pâturages et des cultures dans les provinces de La Pampa et de Buenos Aires.
Un responsable de la sécurité civile de la province de La Pampa, la plus touchée, Damian Bollack, a indiqué à l'AFP que le vent qui a redoublé jeudi empêchait les pompiers de contenir l'avancée des flammes.
Heureusement, le vent souffle en direction du nord, vers des zones dépeuplées. Mais la sècheresse et les températures élevées (jusqu'à 35 degrés) de l'été austral facilitent la propagation des flammes.
"Nous éprouvons de grandes difficultés pour combattre le feu, il y a trois gros foyers avec des vents de 40 à 50 km/h", a déclaré le coordinateur dans cette région du Plan de gestion des incendies, Marcelo Mosiejchuk.
Le foyer le plus important se trouve à environ 20 km de La Adela, une localité de 4.000 habitants de La Pampa, un incendie provoqué par la foudre tombée durant le week-end du Nouvel an et qui avance sur plus de 10 km de front, selon les pompiers.

Des animaux sauvages et des vaches ont péri et plusieurs routes ont été coupées.
NOUVEAUTE
France.L'Assemblée a entériné l'interdiction des gaz de schiste
25 janvier 2017
Energie: l'Assemblée entérine l'interdiction des gaz de schiste, mais des députés y voient un simple "effet d'annonce" en raison du calendrier
L'Assemblée nationale a entériné mercredi l'interdiction des gaz de schiste, en achevant l'examen en première lecture du projet de réforme du code minier, mais des députés y ont vu un simple "effet d'annonce" en raison du calendrier parlementaire.
Avant d'adopter l'ensemble de la proposition de loi socialiste, les députés ont voté l'article qui interdit d'explorer et d'exploiter les hydrocarbures non conventionnels, c'est à dire les huiles et gaz de schiste.
Cette disposition avait été votée en commission via un amendement du rapporteur et président de la Commission développement durable Jean-Paul Chanteguet (PS). Elle est destinée à compléter la loi de juillet 2011 qui était jusqu'alors limitée à l'interdiction de la technique de la fracturation et ne visait donc pas une substance.
La proposition de loi dans son ensemble vise à moderniser le code minier dont les fondations remontent à 1810, et qui prend insuffisamment en compte l'environnement et l'avis du public.
Attendue depuis 2011 et sans cesse reportée, cette réforme, perçue comme un serpent de mer, ne devrait toutefois pas être adoptée lors de cette législature. Le Sénat n'envisage pas de la mettre à l'ordre du jour d'ici fin février, date de la suspension des travaux parlementaires.
Plusieurs élus ont donc exprimé leurs inquiétudes sur le sort du texte, comme l'écologiste Laurence Abeille, qui a dit craindre "un effet d'annonce". Au nom des élus LR, hostiles au texte, Valérie Lacroute, a elle aussi évoqué une proposition de loi "morte-née" puisqu'elle "n'est pas inscrite dans les travaux du Sénat".
Dama Driss ,Master en technologies

MONDE.
Afrique.Pollution du Delta du Nigeria: pas de poursuites contre Shell
26 janvier 2017
Nigeria: la Haute Cour de Londres bloque les poursuites au Royaume-Uni contre le géant pétrolier Shell accusé de pollution
Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a obtenu jeudi de la Haute Cour de Londres l'arrêt des poursuites au Royaume-Uni concernant des accusations de pollution au Nigeria, une décision dont les plaignants vont faire appel.
La Haute Cour a rejeté deux recours collectifs engagés à Londres par plus de 40.000 Nigérians des communautés Ogale et Bille, qui considèrent Shell et sa filiale nigériane SPDC responsables des fuites d'oléoducs ayant détruit leurs terres et pollué leurs étangs dans le delta du Niger, dans le sud-est du Nigeria.
La Cour a estimé que Royal Dutch Shell n'était pas responsable légalement des agissements de sa filiale SPDC et ne pouvait donc faire l'objet de poursuites devant les tribunaux britanniques.
"C'est absolument faux", a déclaré à l'AFP Daniel Leader, un des avocats des plaignants, annonçant qu'ils allaient faire appel.
Selon M. Leader, cette décision "surprenante" contredit celles d'autres tribunaux européens. En 2012, la Cour européenne de justice avait estimé que Shell "exerçait une influence décisive sur la conduite de ses filiales", a-t-il rappelé.
Cette affaire concerne "fondamentalement des problèmes nigérians", avait argumenté l'avocat de Shell et de SPDC, Peter Goldsmith, en soulignant que les "dégâts matériels présumés" étaient "tous" localisés au Nigeria.
"La décision de la Cour est pleine de bon sens, à savoir que les affaires impliquant des plaignants nigérians contre une société nigériane doivent être jugées au Nigeria sur la base de la loi nigériane", a déclaré à l'AFP Igo Weli, directeur général des relations extérieures de SPDC, fustigeant "le mythe selon lequel il est impossible d'obtenir justice au Nigeria".
- Aucun espoir -
Les avocats défendant les deux communautés nigérianes faisaient valoir que le procès avait toute sa place à Londres, où Royal Dutch Shell a son siège. A leurs yeux, Shell est l'ultime responsable pour avoir échoué à s'assurer que sa filiale opère sans causer de dégâts à l'environnement.
"Il n'y a aucun espoir d'obtenir justice dans le système nigérian", a assuré M. Leader à l'AFP jeudi. "Il est trop inefficace. Et il n'y a pas un seul exemple d'un tribunal nigérian ayant ordonné avec succès à une compagnie pétrolière de nettoyer son pétrole", selon lui.
Le roi de la communauté Ogale, Emere Godwin Bebe Okpabi, qui vit dans l'Ogoniland, dans le delta du Niger (sud-est), s'est quant à lui dit "fortement déçu, mais pas abattu".
"Nous avons foi dans le système judiciaire britannique. Nous pensons que ce juge s'est trompé et que nous obtiendrons justice en appel par la grâce de Dieu", a-t-il déclaré par téléphone à l'AFP. "La bataille n'est pas terminée. Pas le moins du monde!", a-t-il insisté depuis le Nigeria, interrompant une réunion organisée sur le sujet avec d'autres membres de la communauté Ogale.
"Royal Dutch Shell fait des milliards de profits chaque année avec le pétrole nigérian alors que nos communautés abritant leurs infrastructures ont été écologiquement ravagées", a-t-il souligné par ailleurs dans un communiqué. "On demande simplement à Shell de nettoyer son pétrole et de compenser les communautés dévastées."
Le chef tribal souhaite que la justice britannique contraigne Shell à accepter les conclusions d'une enquête de l'ONU qui avait pointé en 2011 les ravages de la pollution pétrolière dans l'Ogoniland. Selon l'ONU, les dégâts pourraient nécessiter l'opération de nettoyage la plus vaste jamais entreprise au monde, d'une durée de 25 à 30 ans.
"Cette décision donne un feu vert aux autres multinationales britanniques, celui de violer les droits de l'homme à l'étranger en toute impunité", a souligné à l'AFP Joe Westby, spécialiste Entreprises et droits de l'homme à Amnesty International.
Plus grand producteur de pétrole du Nigeria, Shell conteste également les accusations proprement dites en soulignant que "Bille et Ogale sont deux régions durement touchées par le vol de pétrole, le sabotage des oléoducs et le raffinage illégal qui restent les principales sources de pollution dans le delta du Niger".
En janvier 2015, au terme d'une bataille juridique de trois ans, Shell avait accepté de verser plus de 80 millions de dollars à 15.600 pêcheurs de Bodo, une autre communauté nigériane touchée par deux importantes fuites de pétrole en 2008.
BANGLADESH,Banc-cotier,La mangrove en péril
28 novembre 2016,Agence France-Presse
article, article2:mise-en-chantier-d-un-mega-projet-minier-qui-menacerait-la-grande-barriere-de-corail
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MONDE.Les océans malades du réchauffement
Ce rôle de tampon au regard des changements climatiques a un coût élevé pour les écosystèmes marins, c’est ce que le réseau de défense de la nature montre dans une volumineuse compilation...
Les scientifiques mettent en garde contre la dégradation accélérée de la vie marine et ses conséquences
La gigantesque masse océanique qui couvre 71 % de la planète devrait gagner de un à quatre degrés d’ici à 2100.
Photo: Greg McFall / National Oceanic and Atmospheric Administration / Associated Press
La gigantesque masse océanique qui couvre 71 % de la planète devrait gagner de un à quatre degrés d’ici à 2100.
Au milieu du hall d’exposition du congrès de l’Union internationale pour la protection de la nature (UICN), qui se tient à Hawaï jusqu’au 10 septembre, trône une très grosse mappemonde de l’agence météorologique et océanique américaine (NOAA). Elle se taille un franc succès auprès du public en montrant en accéléré le réchauffement de l’océan, ainsi que l’augmentation de son taux de salinité depuis la fin du XXe siècle : la planète vire à l’écarlate.
Et la gigantesque masse océanique qui la couvre à 71 % — soit 360,6 millions de kilomètres carrés — devrait encore gagner de un à quatre degrés d’ici à 2100. Même la température de l’eau des grandes profondeurs est en train de s’élever et, près des côtes, le thermomètre grimpe 35 % plus vite que dans la haute mer depuis les années 1960.
Les scientifiques estiment que l’océan a absorbé 93 % du réchauffement dû à l’émission de gaz à effet de serre générés par les activités humaines depuis 1970. « Sans cela, il ferait 36 °C de plus qu’actuellement sur la Terre, ce serait invivable », traduit Carl Gustaf Lundin, directeur du programme marin de l’UICN. Or « 70 % de la biodiversité se trouve dans l’océan », rappelle-t-il.
Ce rôle de tampon au regard des changements climatiques a un coût élevé pour les écosystèmes marins, c’est ce que le réseau de défense de la nature montre dans une volumineuse compilation d’études scientifiques, qu’elle vient de rendre publique. Quatre-vingts scientifiques originaires de 12 pays ont contribué à cette somme — inédite par son ampleur. Le tableau est édifiant.
un fou brun, perché sur une tortue olivâtre, au large du Salvador
« Les changements dans l’océan se font cinq fois plus vite que dans n’importe quel écosystème terrestre », annonce Dan Laffoley, vice-président de la Commission mondiale des aires protégées de l’UICN et l’un des principaux coauteurs. Des régions polaires jusqu’aux régions tropicales, des groupes entiers d’espèces, comme les méduses, les tortues et les oiseaux de mer, se sont mis à remonter de dix degrés de latitude vers les pôles.
Tous les organismes marins ont commencé à migrer : phytoplancton, algues, invertébrés, poissons, mais pas tous selon la même trajectoire. Non seulement le plancton, à la base de la chaîne alimentaire de la faune marine, change d’aires de répartition depuis 50 ans, mais sa saisonnalité se modifie, et il devient plus petit par endroits. Note plus positive : il se diversifie dans les eaux froides.
Ces nouvelles donnes ont des effets « dramatiques », insistent les auteurs, sur la reproduction et la nutrition de nombre d’espèces. Le réchauffement a, par exemple, un effet dévastateur sur les tortues, dont six des sept espèces marines sont classées en danger d’extinction par l’UICN. Entre autres maux, il perturbe l’incubation des oeufs, augmentant dangereusement le nombre de femelles, au point de compromettre la génération suivante.
Certains phénomènes sont connus : le blanchiment des coraux est un indicateur évident, repérable à l’oeil nu, du réchauffement et de l’acidification de l’eau. La totalité des coraux devrait être affectée d’ici à 2050, alors qu’ils fournissent l’habitat d’un quart des espèces de poissons.
Santé humaine
Il est plus difficile de sensibiliser le public au sort des algues, bien que les scientifiques s’inquiètent tout autant de la dégradation accélérée des fonds côtiers. La destruction des forêts de laminaires fait perdre certains poissons et, pire encore, leur habitat, tout en favorisant les proliférations d’autres algues, ce qui réduit la quantité d’oxygène dans l’eau.
Près des côtes, les changements vont avoir des impacts manifestes. Certaines populations sont dépendantes des produits de la mer. La pêche et l’aquaculture fournissent environ 15 % de protéines animales à 4,3 milliards de personnes dans le monde. Or, sous l’effet de l’élévation des températures — à laquelle s’ajoutent les attaques de méduses et de divers pathogènes —, les élevages des coquillages (moules, palourdes, huîtres), de crustacés ou de saumon seront amenés à déménager. Quant aux pêcheurs côtiers, il y aura parmi eux des gagnants et des perdants. En Somalie, par exemple, particulièrement mal dotée, la pêche pourrait passer de 1,29 kg à 0,85 kg de poissons par personne et par an.
En comparaison, dans les îles du Pacifique, où les eaux sont très riches, la consommation moyenne tourne autour de 35 kg par personne et procure jusqu’à 90 % de protéines animales à leurs habitants. Les ressources pourraient y diminuer de 20 % vers 2050. Mais le problème de cette partie du monde tient surtout à la destruction des coraux. Celle-ci laisse le champ libre à des dinoflagellés, du phytoplancton sur lequel se développent des toxines, que viennent brouter des poissons herbivores et qui finissent par se concentrer dans les grands prédateurs, comme les mérous. On observe ainsi une véritable « épidémie » de ciguatera — maladie d’origine alimentaire causée par la consommation de poissons contaminés par une toxine — en Polynésie française ces dernières années, souligne le rapport.
Celui-ci consacre d’ailleurs un chapitre particulièrement glaçant aux impacts de ces mutations sur la santé humaine. « Davantage de chaleur, moins d’oxygène, plus de microbes », résume Dan Laffoley. Les passages qui s’ouvrent entre l’Atlantique et le Pacifique avec la fonte des glaces ne vont pas seulement être une aubaine pour le fret et les organisateurs de croisières. Les espèces envahissantes vont elles-mêmes pouvoir circuler davantage, les virus aussi. Plus nombreux, les pathogènes voient en outre leur circulation favorisée par la montée du niveau des mers, qui accélère les échanges avec les bactéries terrestres dans les estuaires.
Un défi  inégalé,suite,article-complet,
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MONDE.Océans à l’agonie
Les changements climatiques, la surpêche et la pollution menacent la vie marine, conclut une étude
14 octobre
La très complexe chaîne alimentaire des océans du globe est de plus en plus menacée d’un véritable « effondrement » en raison des impacts des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de la surpêche et de la pollution généralisée, conclut une étude publiée dans les comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).
après analyse des résultats de 632 études menées dans différentes régions océaniquesdu monde, les chercheurs de l’Université australienne d’Adelaïde constatent que la très vaste majorité des espèces marines n’auront tout simplement pas la capacité de s’adapter aux changements très rapides qui se produisent dans les océans, qui recouvrent 70 % du globe.
Outre le réchauffement global déjà en cours, ces changements comprennent une acidification accélérée des eaux, du fait d’une absorption de quantités de plus en plus importantes de CO2. Cette réduction du pH nuit à des pans entiers de la chaîne alimentaire, par exemple à la survie des coraux, mais aussi des mollusques comme les moules et les huîtres.
L’estuaire du Saint-Laurent n’échappe d’ailleurs pas au phénomène. La concentration en acide a augmenté de façon considérable en 75 ans dans les eaux profondes de l’estuaire. Depuis 1930, l’augmentation de la concentration en acide a été de 30 %.
Les chercheurs estiment en outre que, globalement, on devrait assister à un recul marqué de la biodiversité dans les océans, berceau de la vie sur Terre, et ce, d’ici 2050. « Il va y avoir un effondrement des espèces en cascade dans la chaîne alimentaire », prédit ainsi Ivan Nagelkerken, coauteur de l’étude.
« Cette “simplification” de nos océans aura de lourdes conséquences sur notre mode de vie actuel, en particulier pour les populations côtières et celles qui comptent sur les océans pour se nourrir ou faire du commerce », souligne aussi M. Nagelkerken, cité par l’Agence France-Presse.
Impact humain
Ces conclusions rejoignent celles d’une étude publiée le mois dernier par le Fondsmondial pour la nature (WWF). L’organisme environnemental estimait que la destruction des espèces marines provoquée par l’activité humaine est telle que celles-ci ont reculé de moitié en à peine plus de 40 ans.
« Nous conduisons collectivement l’océan au bord du précipice », résumait le directeur général du Fonds, Marco Lambertini, dans la préface du rapport Planète vivante consacré aux océans.
Les données compilées par l’organisation dressent d’ailleurs un portrait pour le moins révélateur de la dégradation accélérée et en partie irréversible des milieux marins. Ainsi, les populations d’animaux marins (mammifères, oiseaux, reptiles et poissons) accusent un recul global de 49 % pour la période 1970-2012, soit à peine 42 ans.
Le déclin des stocks de poissons pêchés dans le monde atteint en moyenne 50 %.

MONDE.
PARC NATUREL YELOSTONE,Usa,2017,
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keystone xl et dakota access pipeline deux projets d'oleoducs contestés
Usa,400 scientifiques fustigent les positions de trump sur le climat
lire-article,

POLLUTION ATMOSPHERIQUES ,GRANDES AGGLOMERATIONS CITADINES
France,Grenoble&Lyon
pollution-circulation alternee reconduite mardi a lyon et villeurbanne

China
En Chine, des avocats gonflés portent plainte contre l'air pollué
Chine: une poignée d'avocats portent plainte contre la pollution de l'air accusant les autorités de ne rien faire pour protéger la population
Leur combat évoque celui de David ou de Don Quichotte, mais il concerne pourtant tout le monde: une poignée d'avocats chinois portent plainte contre la pollution de l'air, accusant les pouvoirs publics de ne rien faire pour protéger la population.
Pour la première fois dans l'histoire du premier pollueur de la planète, des citoyens en ont appelé à la justice le mois dernier, au moment où le nord de la Chine suffoquait sous un pic de pollution affectant pas moins de 460 millions d'habitants.
Les six avocats à l'origine des différentes plaintes déposées devant plusieurs tribunaux locaux assurent que leur combat leur vaut davantage de soutien populaire que les affaires de droits de l'Homme qu'ils défendent habituellement à leurs risques et périls.
"Les Chinois ne se préoccupent pas trop des problèmes de société ou des choses qui ne les touchent pas personnellement, mais cette question est différente: tout le monde est victime de la pollution atmosphérique", observe l'avocat Yu Wenshang, qui a déposé plainte contre la ville de Pékin avec deux collègues.
D'autres plaintes ont été déposées dans la ville voisine de Tianjin et dans la province du Hebei (nord), où un avocat est soumis à des pressions des autorités pour qu'il renonce à la procédure, selon ses collègues.
La plainte déposée à Pékin accuse les autorités locales de "négligence grave" et de sacrifier la santé publique au nom d'une "croissance économique toxique".
L'avocat demande des excuses écrites, avec publication dans la presse et sur internet pendant une semaine, ainsi qu'un dédommagement de 65 yuans (9 euros) pour son masque anti-pollution et de 9.999 yuans au titre du préjudice moral.
- 'Réveiller les gens' -
Maître Yu a conscience que sa plainte a peu de chances d'aboutir dans un système judiciaire aux ordres du régime communiste mais il espère faire des émules par ce geste "avant tout symbolique".
"Notre objectif est de réveiller les gens pour qu'ils réalisent que l'Etat doit être rendu responsable de son inaction et de son incompétence", explique l'avocat.
22 janvier 2017

PALEO-GEOLOGIE
L'astéroïde qui a tué les dinosaures a provoqué une chute de température de 26°C
réf,Actualité Sciences,ref, LEXPRESS.fr , publié le 24/01/2017
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Afrique,Changements climatiques:
Le Maroc, pays le plus touché au sud de la-Mediterranee...
Parmi les pays méditerranéens (PM), l'économie du Maroc sera la plus touchée par les changements climatiques d'ici 2050,
réf,Médias 24-25 déc. 2016,article-ecrit-lire-suite,
lire,rapport-complet:http://energies2050.org/wp-content/uploads/2016/11/2016-11-16_Les_d%C3%A9fis_du_changement_climatique_en_Mediterranee.pdf?utm_source=CleverReach&utm_medium=email&utm_campaign=16-11-2016+Publication+Rapport+Les+d%C3%A9fis+du+changement+climatique+en+M%C3%A9diterran%C3%A9e&utm_content=Mailing_6682753
INFOS/mini-selection,sites-lecture:
CLIMATS DU MONDE:www.climats.com/
Les différents climats à travers le monde. Mieux comprendre l'évolution du climat sur terre ..
Le climat des pays , Climat du monde
www.climat-du-monde.net/climat-par-continent
Météo Monde : Prévisions METEO GRATUITE à 15 jours
monde.lachainemeteo.com/meteo-monde/previsions-meteo-monde.php
COP 22 Architecture & Climat:www.cop22-architecture-climat.ma/
Solidarité Laïque – Collectif réunissant 50 organisations liées au monde
www.solidarite-laique.org/
Un enjeu majeur pour transformer notre monde...Conférence de Marrakech sur le climat : Les pays du Sud doivent être au coeur de l’application de l’Accord de Paris Après la ratification de...
Le meilleur climat du monde :www.lemeilleurclimatdumonde.com/
Voir le documentaire en entier Le meilleur climat du monde 19ºC DE MOYENNE EN HIVER ET 23ºC EN ÉTÉ Le climat des îles Canaries est considéré comme l'un des meilleurs au monde selon des...
Référendum mondial sur le climat bienvenue sur le site France :
referendum.mondial.free.fr/
Le référendum mondial sur le climat : c'est juste l'opportunité de nous donner le choix, à nous les peuples du monde, de décider entre : Poursuivre sur le chemin du capitalisme, de la prédation...
Mon climat ma santé – accueil :www.monclimatmasante.qc.ca/
le climat change et cela a un impact direct sur la santé.
Sauvons le climat - Un autre monde est possible - YouTube
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Les Changements Climatiques en Afrique
Les Changements Climatiques en Asie
Les Changements Climatiques en Europe
Les Changements Climatiques en Amerique
changements climatiques
Dama Driss ,Master en technologies
Actualité-monde,Climatologie:http://climatmondial.blogspot.com
Dama Driss ,Master en technologies,climat mondial,climate & weather,Actualité-monde,Climatologie,infos,news,articles,videos,liens,cop21,cop22,cop23..,
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Africa,en2016, l'huile de palme
20.000 hectares de forêts dans les concessions gabonaises .
En Afrique centrale, la grogne monte contre l'huile de palme
Afrique centrale: la grogne monte contre les plantations d'huile de palme accusées de menacer les forêts du bassin du Congo..comme en  extreme-orient
La grogne est montée en 2016 en Afrique centrale, notamment au Gabon et au Cameroun, contre les méga-plantations d'huile de palme financées par des groupes asiatiques, américains ou européens, accusés de menacer les forêts du bassin du Congo après celles d'Indonésie et de Malaisie.
Extraite par la pression à chaud de la pulpe ou de la chair des fruits, moins chère que le soja, le tournesol ou l'olive, cette huile artisanale est très prisée dans les foyers africains. Mais elle remporte la palme de la contestation une fois produite et exportée à l'échelle industrielle.
Sa production en Asie ou en Afrique accélère la déforestation et le réchauffement climatique et menace la faune accusent les défenseurs de l'environnement.
La polémique vient de rebondir au Gabon où la forêt recouvre 80% du territoire (267.667 km2).
Deux ONG - Brainforest et Mighty - ont enquêté sur les activités d'Olam, un groupe agro-industriel de Singapour partenaire privilégié du gouvernement. Olam indique avoir planté 58.000 hectares de palmiers au Gabon.
"On peut estimer qu'Olam a déboisé depuis 2012 environ 20.000 hectares de forêts dans ses concessions gabonaises à Awala et Mouila. Des enquêteurs sur place ont vu et filmé des bulldozers abattant de grands arbres et sur une vaste échelle", accusent Brainforest et Mighty dans leur rapport publié mi-décembre.
Olam a avancé le chiffre de 25.000 hectares, précisant que cette superficie ne représentait que 0,1% des zones forestières du Gabon, et qu'il s'agissait "de forêts secondaires hautement exploitées et dégradées".
- Paradis perdu -
Pour sa défense, Olam a publié mardi un encart publicitaire vantant ses apports au Gabon: "1.100 hectares de cultures vivrières", "10.922 emplois directs créés", "251 km de route"...
Dans leur rapport, les deux ONG redoutent que le bassin du Congo, poumon de l'Afrique, ne connaisse le même sort que les forêt de Sumatra en Indonésie et Bornéo en Malaisie. "Il y a quelques décennies encore, ces endroits étaient presque entièrement recouverts de forêts, un paradis pour les orangs-outans, les rhinocéros, les éléphants et les oiseaux exotiques. Aujourd'hui, seuls 20 à 30% seulement de la couverture forestière existe encore".
Les deux fronts existent toujours au Cameroun. Dans la région du Sud-Ouest, 244 fermiers ont porté plainte pour "violation de propriété" contre une entreprise qui entend planter 20.000 hectares de palmiers à huile.
Greenpeace indique avoir mené tout au long de l'année des enquêtes "en République démocratique du Congo, à Sao Tomé-et-Principe, au Cameroun et au Liberia, démontrant que les concessions de la Socfin incluaient des forêts primaires, mais aussi des forêts secondaires stockant d'importantes quantités de carbone".
ref,actu&AFP, publié 21 décembre 2016,suite-article


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Environnement.Fin2016,
L'Ethiopie a inauguré un Mega barrage controversé
Ethiopie: inauguration d'un barrage controversé qui doit permettre de presque doubler la capacité énergétique du pays..mais qui a inondé plusieurs hectares ,et menace la survie agricole du Soudan et egypte ,soit plus 120millions d’humains, ainsi que des animaux
L'Ethiopie a inauguré samedi le barrage le plus haut d'Afrique, un projet qui doit lui permettre de presque doubler sa capacité énergétique mais qui menace, selon ses détracteurs, le mode de vie des populations locales ainsi qu'un lac kényan classé au patrimoine mondial de l'Humanité.
"Cette centrale hydroélectrique, au même titre que d'autres projets en cours, répond à notre besoin en électricité et va également fournir des marchés étrangers", s'est réjoui le Premier ministre Hailemariam Desalegn, lors d'un discours sur le site du barrage, à environ 350 kilomètres au sud-ouest de la capitale Addis Abeba.
Haut de 24 mètres, "Gibe III" est le plus important d'une série de barrages hydroélectriques que l'Ethiopie construit le long de l'Omo, qui s'écoule du nord vers le sud.
A terme, il doit atteindre une capacité de 1.870 mégawatts, ce qui en ferait le troisième barrage hydroélectrique le plus puissant d'Afrique et porterait la capacité énergétique de l'Ethiopie à 4.200 MW.
Selon la radio d'Etat Fana, la production électrique de Gibe III permettra notamment de compenser une baisse de production d'autres barrages en raison d'une sécheresse particulièrement dure cette année.
La construction, débutée il y a neuf ans et qui a connu de nombreux retards, aura coûté 1,5 milliard d'euros, financés à 40% par l'Etat et à 60% par un prêt de la banque chinoise China Exim Bank.
N'exploitant ni gaz, ni pétrole, l'Ethiopie, un des pays les plus pauvres au monde, mise sur son important potentiel en énergies renouvelables pour alimenter son rapide développement économique. Le pays souhaite devenir auto-suffisant en électricité mais vise aussi l'exportation vers les pays voisins.
L'Ethiopie ambitionne d'élever sa capacité hydroélectrique à 40.000 MW d'ici à 2035, principalement grâce aux eaux du Nil. Le barrage de la "Grande Renaissance", un autre projet controversé en construction sur le Nil bleu, doit atteindre une capacité annoncée de 6.000 mégawatts, l'équivalent de six réacteurs nucléaires.
Le pays, où un état d'urgence est en vigueur depuis octobre en réponse à des protestations antigouvernementales sans précédent, affichait la plus forte croissance économique au monde en 2015 (10,2%), mais celle-ci pourrait chuter sévèrement en 2016 en raison d'une forte sécheresse, selon le Fonds monétaire international.
- Déplacements de population -
Les détracteurs de Gibe III, qui a commencé à produire de l'électricité en 2015, craignent qu'il ne bouleverse la vie de centaines de milliers de personnes vivant en aval jusqu'au lac Turkana, au Kenya voisin, faisant notamment baisser le niveau de ce lac qui tire 80% de ses ressources du fleuve, selon les écologistes kényans.
La partie méridionale de vallée de l'Omo et le Turkana, plus grand lac désertique au monde, sont tous deux classés au patrimoine mondial de l'Humanité.
En 2011, le comité du patrimoine mondial de l'Unesco, l'agence des Nations unies pour la culture et l'éducation, avait appelé l'Ethiopie "à arrêter immédiatement tous travaux de construction" de Gibe III.
"Certaines personnes qui pensent se soucier de l'environnement ont rabaissé ce projet au lieu d'être raisonnables", a soutenu samedi M. Desalegn. "Ce projet a du dès son début surmonter des obstacles, comme des questions financières et environnementales". "Cependant, son succès est une fierté nationale", a-t-il dit.
Selon les promoteurs du barrage, ce dernier permettra au contraire de réguler le cours de l'Omo qui s'étend au total sur 700 km.
Ils assurent que les populations en aval bénéficieront d'un débit régulier douze mois par an. Et pour leur permettre de continuer à pratiquer une agriculture traditionnelle, utilisant le limon abandonné par les décrues du fleuve, des inondations artificielles seront pratiquées, soutiennent-ils.
Les autorités démentent par ailleurs que le barrage servira uniquement à irriguer les énormes plantations de canne à sucre et de coton détenues à proximité du site par des capitaux étrangers.
en 2014, l'ONG Human Rights Watch avait accusé le gouvernement de déplacer des centaines de milliers de personnes dans la vallée de l'Omo pour libérer des terres pour installer des plantations d'Etat de canne à sucre.
actu.orange&AFP, publié le 18 décembre 2016 ,article-complet,

Monde
Moyen-Orient,Le désastre écologique du conflit en Irak
Les civils en première ligne de la "guerre des fumées" à Mossoul
Irak: les combats et les bombes laissées derrière eux par les jihadistes provoquent d'importants dégâts sanitaires et environnementaux
Les combats et les bombes laissées derrière eux par les jihadistes provoquent d'importants dégâts sanitaires et environnementaux en Irak, s'alarment les organisations internationales qui plaident pour une réponse rapide avant que la situation ne devienne incontrôlable.
Dans l'immédiat, les Irakiens font les frais de l'épaisse fumée noire qui plane au-dessus des puits de pétrole qui continuent, pour certains depuis plus de quatre mois, de brûler et de laisser s'échapper pétrole et gaz toxiques non loin de zones d'habitation et d'élevage.
Mais sur le plus long terme, ces incendies, de même que les eaux polluées, les équipements militaires éparpillés et les infrastructures détruites, risquent de mettre en danger le retour à une vie normale pour les plus de trois millions de déplacés du pays.
Au sud de Mossoul, autour des puits de pétrole et de l'usine de soufre incendiée par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), chassés par les troupes irakiennes, "des centaines de personnes ont été traitées après avoir été exposées à des produits chimiques et des millions sont exposées aux particules et aux gaz qui s'échappent des puits de pétrole", selon un rapport du programme des Nations unies pour l'environnement (UNEP).
- 'Environnement déjà dégradé' -
Sur le terrain, les hommes de la Défense civile irakienne surveillent anxieusement leurs appareils électroniques. "Nous évaluons le taux de sulfure d'hydrogène", un gaz inflammable qui peut provoquer des brûlures, explique l'un d'eux à l'AFP devant un puits de pétrole d'où s'échappent encore des flammèches. "Nous recouvrons la zone de terre pour éviter que les fumées continuent de s'échapper et que l'air et l'environnement ne soient pollués", poursuit l'officier Ijar Fadhel.
L'inquiétude grandit aussi, renchérit Jenny Sparks, de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), quant à "l'impact négatif de cette pollution sur la capacité à reconstruire un environnement durable et de qualité" pour faire revenir les déplacés chez eux. Il va falloir, plaide-t-elle, "passer des réponses d'urgence à des programmes sur la résilience dans les semaines et mois à venir".
Car cette reconstruction se fait dans "une région où l'environnement a déjà été dégradé par les précédents conflits et fait les frais d'une agriculture non-durable qui a mené à une grave désertification et à une dégradation des sols", note l'UNEP.
Dans la zone, la majorité de la population vit d'élevage et d'agriculture, ou de l'industrie pétrolière, deux secteurs que l'EI laisse en ruines derrière lui. Dans la plaine désertique, ici ou là, des troupeaux de moutons à la toison noircie par les fumées sont encore visibles.
Et plus de dégâts sont à attendre alors que le conflit fait toujours rage dans la région, préviennent les organisations internationales.
- Déchets, eau et épidémies -
Les débris et la poussière des bâtiments détruits, pour certains des stocks d'armes et de produits chimiques, "contiennent des substances toxiques", selon l'UNEP, et "laisseront une empreinte toxique" qui aura un impact négatif "sur le long terme pour l'environnement si rien n'est fait".
Quant aux engins militaires détruits et abandonnés, ils présentent un risque "pour les enfants qui y jouent et les hommes qui les désossent pour revendre le métal".
L'eau, aussi, affirme Erik Solheim, qui dirige l'UNEP, pourrait devenir source de danger. "Des cadavres y ont été jetés, des matériaux dangereux et du pétrole s'y sont déversés", note-t-il.
suite-article,17 décembre 2016

MONDE. 15 décembre 2016
Les ressources mondiales en eau pourraient se raréfier d'ici 2050
Eau: utilisée dans l'agriculture, l'industrie et la consommation, les réserves aquifères pourraient se raréfier d'ici 2050 créant des pénuries
L'utilisation croissante d'eau douce dans l'agriculture, l'industrie ou pour la consommation humaine menace de disparition les réserves aquifères à travers le globe au cours des prochaines décennies, causant d'importantes pénuries, ont mis jeudi en garde des experts.
Parmi les régions à risque, ils citent l'Inde, l'Argentine, l'Australie, la Californie ou encore le sud de l'Europe, dans une étude présentée à la conférence annuelle de l'American Geophysical Union, qui se tient cette semaine à San Francisco (Californie).
Selon un nouveau modèle informatique, l'eau stockée dans le sous-sol de la partie supérieure du bassin du Gange en Inde ainsi que dans le sud de l'Espagne et de l'Italie pourrait être épuisée entre 2040 et 2060.
Ce pourrait aussi être le cas dans la vallée centrale de la Californie, ainsi que dans le bassin de Tulare et dans le sud de la vallée de San Joaquin également situés dans cet Etat de l'ouest américain où les réserves en eau souterraine pourraient être asséchées d'ici les années 2030.
Et les réservoirs aquifères du sud des Grandes plaines, qui alimentent en eau une partie du Texas, de l'Oklahoma et du Nouveau-Mexique, pourraient atteindre leurs limites entre 2050 et 2070, anticipent les experts.
Selon eux, jusqu'à 1,8 milliard de personnes pourraient vivre dans des régions où les réserves en eau seraient quasiment ou entièrement épuisées en raison d'un pompage excessif dans les aquifères pour la consommation humaine et pour les cultures agricoles.
"Un grand nombre d'aquifères sont déjà à la limite de l'exploitation ou le deviendront à brève échéance, surtout dans les régions de la Terre les plus arides où l'on pratique une irrigation très intensive", a prévenu Inge de Graaf, hydrologue à l'Ecole des Mines du Colorado, estimant impératif de connaître les limites des ressources souterraines en eau.
 - 20% des réserves sur-exploitées -
Plusieurs études s'appuyant sur des observations par satellites avaient déjà montré que plusieurs grands aquifères dans le monde étaient proches de l'épuisement.
Mais ce type d'observations ne permet pas de mesurer le niveau des réserves plus petites, à l'échelle régionale, expliquent les hydrographes.
Leur nouvelle approche, à partir d'une modélisation informatique, a mesuré la structure des nappes d'eau souterraines, le volume de pompage et les interactions entre ces aquifères et les étendues d'eau environnantes comme les fleuves et les lacs.
Selon les experts, cette modélisation permet aussi de prédire quand le niveau de ces aquifères sera trop bas pour que les pompes modernes puissent en extraire de l'eau.
D'après cette étude, les régions plus sèches avec une irrigation massive sont les plus menacées par un épuisement des nappes d'eau souterraine à plus brève échéance. Les auteurs citent les Grandes plaines américaines, le bassin du Gange et certaines parties de l'Argentine et de l'Australie.
Cette étude estime la limite des réserves d'eau dans le sous-sol à une échelle régionale mais les scientifiques ne disposent néanmoins pas encore de données complètes sur la structure géologique ni sur la capacité de stockage des aquifères, ce qui permettrait d'évaluer précisément le volume d'eau contenu dans chacun de ces réservoirs naturels.
"Nous ignorons encore combien d'eau reste dans ces aquifères et à quel rythme ils seront épuisés avant que des effets dévastateurs ne se produisent comme l'assèchement des puits ou des rivières", a expliqué Inge de Graaf. 
Selon un rapport des Nations unies en 2014, la demande mondiale d'eau s'envole et 20% des réserves souterraines sont déjà surexploitées. Les auteurs appellent ainsi à changer radicalement l'utilisation et la gestion de cette ressource pour éviter une grave pénurie d'ici 2030, soulignant qu'il existe "suffisamment d'eau pour répondre aux besoins grandissants du monde, mais pas sans changer radicalement la façon dont l'eau est utilisée, gérée et partagée".
De plus, le changement climatique va modifier les précipitations, souvent au détriment des zones déjà arides comme notamment la région méditerranéenne ou l'Afrique subsaharienne.
lire,click,actu-article-complet,
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Climat: l'accord historique de Paris de 2015 menacé par l'arrivée de Trump
Climat: quand l'euphorie cède la place à la fébrilité
16 décembre 2016

Le premier test est arrivé plus vite que prévu. La lutte contre le réchauffement, objet d'un accord mondial historique en décembre 2015, se retrouve, un an après, menacée par l'inconnue Trump.
Les bonnes nouvelles ont pourtant rythmée l'année 2016, du pacte pour éliminer les gaz HFC aux résolutions du transport aérien pour limiter ses émissions carbone, tandis que l'accord de Paris entrait en vigueur en un temps record, ratifié par 117 États.
Mais l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche, en pleine conférence annuelle de l'ONU (COP22) au Maroc, est venue doucher l'enthousiasme des défenseurs du climat.
- L'inconnue Trump -
"Nous sommes dans l'attente", résume Thomas Spencer, de l'Institut des relations internationales (Iddri), basé à Paris: "Quelle sera la vraie politique de la présidence Trump? Comment vont réagir les autres puissances?"
Les Etats-Unis, deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre (14-15% des émissions globales) derrière la Chine, ne vont pas forcément se retirer de l'accord de Paris. Mais le président, habitué pendant sa campagne des sorties anti-climat et positions pro-dérégulation, peut freiner une mise en œuvre déjà complexe, qui implique de se détourner du charbon, du pétrole et du gaz, source de 80% du réchauffement.
Difficile d'ignorer que le gouvernement en cours de formation à Washington est saturé de "gens ayant passé leur vie adulte à forer ou à promouvoir les énergies fossiles," note l'éditorialiste du New York Times Thomas Friedman.
Nommé au département d'Etat, Rex Tillerson a travaillé 40 ans pour le géant pétrolier ExxonMobil. Et l'homme est proche d'une Russie qui ne compte pas ratifier l'accord de Paris avant 2019 ou 2020 comme l'a indiqué un conseiller du Kremlin.
Les scientifiques américains voient déjà les nuages arriver: menaces sur les fonds climat de la Nasa, enquête sur les chercheurs...
Quid aussi des engagements financiers pris à Paris à l'égard des pays les plus pauvres, dont le développement doit passer par des énergies propres si la planète veut rester vivable?
Cette élection "ne sera peut-être pas +un désastre+, mais elle va forcément ralentir le processus", estime Michael Oppenheimer, professeur à Princeton  (New Jersey), spécialiste de politique énergétique.
Donald Trump ne pourra pas contredire un marché qui voit le charbon décliner au profit du gaz, ou le coût des énergies renouvelables s'effondrer. Se détourner de la transition énergétique priverait les Etats-Unis d'opportunités, soulignent les experts.
Il pourrait en revanche revenir sur certaines aides visant à soutenir la loi Obama sur la pollution de l'air. Ou prêter une oreille plus attentive aux constructeurs automobiles souhaitant un assouplissement les normes d'émissions.
A la COP22, en novembre, la communauté internationale a en tout cas réaffirmé son engagement pour le climat, dans une "déclaration de Marrakech".
suite,lire,article-complet

Des vagues de un à trois mètres de hauteur pourraient s'abattre sur les côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, selon le Centre d'alerte du Pacifique.
Le Centre d'alerte du Pacifique a annoncé une alerte au tsunami samedi à la suite d'un séisme de magnitude 7,9 au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans l'ouest du Pacifique, à une profondeur de 103 km. L'alerte a été rapidement levée,
Des vagues de un à trois mètres de hauteur pourraient s'abattre sur les côtes, selon un bulletin publié après ce séisme survenu en mer à 11h51, heure française, à l'est de Taron, une commune de l'Île de la Nouvelle Irlande.
«Les habitants de cette région résident pour la plupart dans des habitations sensibles aux séismes (.) il est possible qu'il y ait des victimes et des…
Lire la suite sur Leparisien.fr,article1,article2,
publié le samedi 17 décembre 2016
Dama Driss ,Master en technologies

USA.Californie.lutte anti-pollution marine preventive
avant..qu'arrive la catastrophe..et sauver les plages touristiques ouest ,et les reserves cotieres maritimes
La Californie a demandé qu'Obama interdise le forage près de ses côtes
"Les conséquences du changement climatique sont déjà ressenties en Californie", qui entre dans la sixième année d'une sécheresse record
décembre 2016 à Washington
Le gouverneur de Californie Jerry Brown a demandé mardi au président américain Barack Obama d'interdire le forage d'hydrocarbures au large des côtes de son Etat, parmi d'autres mesures pour protéger les océans et lutter contre le réchauffement climatique.
Dans une lettre à Barack Obama, M. Brown demande au gouvernement "d'user de son autorité (...) pour retirer de façon permanente les eaux fédérales de la côte californienne" des territoires qui feront l'objet de futures autorisations de forage de pétrole et de gaz.
"Clairement, explorer de nouvelles réserves de pétrole et de gaz serait incohérent avec notre impératif prioritaire de réduire la dépendance aux carburants fossiles et de combattre les effets dévastateurs du changement climatique", ajoute M. Brown, qui a mis en place pour son Etat des politiques écologiques de pointe.
Barack Obama passera dans un peu plus d'un mois le relai à la Maison Blanche au président élu Donald Trump, qui a promis de lever les barrières à la production énergétique aux Etats-Unis et a qualifié par le passé le réchauffement climatique de "canular".
Le républicain vient de nommer Rex Tillerson, patron du géant des hydrocarbures ExxonMobil, comme secrétaire d'Etat, ainsi qu'un ancien adversaire de l'Agence de protection de l'Environnement (EPA) pour diriger cet organisme fédéral.
Le gouverneur de Californie a par ailleurs indiqué dans son communiqué mardi qu'il venait de signer un accord avec la secrétaire américaine à l'Intérieur Sally Jewell pour accroître la production d'énergies renouvelables, "y compris offshore, notamment éolienne ou provenant des vagues".
Parallèlement, M. Brown s'est joint à ses homologues de la côte ouest Kate Brown et Jay Inslee, gouverneurs de l'Oregon et de l'Etat de Washington, et à des dirigeants et représentants de pays étrangers, dont le Chili et la France, pour lancer l'Alliance contre l'acidification des océans.
"Les conséquences du changement climatique sont déjà ressenties en Californie", qui entre dans la sixième année d'une sécheresse record, et "vont nuire de façon disproportionnée aux populations les plus vulnérables de l'Etat", poursuit le communiqué de M. Brown.
Celui-ci continue ainsi à revendiquer pour son Etat, le plus peuplé des Etats-Unis, des politiques aux antipodes de celles attendues de l'administration Trump, qui a également fait campagne sur des promesses anti-immigration.
Le gouverneur Brown et son nouveau ministre de la Justice Xavier Becerra, fils d'immigrés mexicains, le maire de Los Angeles Eric Garcetti et le chef de la police de la métropole californienne ont tous laissé entendre qu'ils ne soutiendraient pas d'efforts fédéraux pour déporter en masse des immigrés en situation irrégulière.

Pollution de l'air : pourquoi l'OMS tire la sonnette d'alarme
réf,Libération-sept. 2016
92% de la population mondiale vit dans des lieux où les niveaux de qualité de l'air extérieur ne respectent pas les limites fixées par ...
Selon un nouveau rapport publié ce mardi par l'Organisation mondiale de la santé, 92% de la population mondiale respire un air extérieur trop pollué.
L’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Est sont les régions du monde les plus touchées par la pollution de l’air. Ce rapport s’appuie sur les résultats d’un nouveau modèle de qualité de l’air élaboré par l’OMS en collaboration avec l’université de Bath au Royaume-Uni. Au total, 3 000 lieux en milieu rural et urbain ont été sondés.
«Risque environnemental majeur pour la santé»
Maladies cardiovasculaires, cancers du poumon, accidents vasculaires cérébraux, maladies respiratoires aiguës… La pollution de l’air représente un «risque environnemental majeur pour la santé», estime l’OMS. Les personnes âgées, les femmes et les enfants sont les individus les plus vulnérables. L’organisation estimait déjà en 2012 à trois millions le nombre de décès prématurés provoqués chaque année dans le monde par la pollution de l’air extérieur. Combinée avec la pollution de l’air intérieur due à l’utilisation de combustibles ménagers polluants, le chiffre monte à 6,5 millions de décès.
En cause : «Les modes de transport inefficaces, les combustibles ménagers, la combustion des déchets, les centrales électriques alimentées au charbon et les activités industrielles.» L’activité humaine n’est pas la seule responsable. L’OMS cite l’exemple des tempêtes de sable dans les régions désertiques, qui peuvent avoir une influence sur la qualité de l’air.
Panel de solutions
L’OMS, qui lancera à l’automne une campagne de sensibilisation intitulée «BreatheLife», met en avant un panel de solutions comme une meilleure gestion des déchets urbains et agricoles, des transports plus écologiques, une réduction des émissions industrielles ou encore le développement des énergies renouvelables.

Le 25 septembre 2015, l’assemblée générale des Nations unies a adopté un programme de développement durable à l’horizon 2030, avec pour objectif, le souhait de réduire nettement le nombre de décès et de maladies dus à la pollution de l’air. De son côté, l’OMS a approuvé en mai 2016 une nouvelle «feuille de route» «pour une action mondiale renforcée face aux effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé».
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site-web-utile:
énergie climat : STOP GAZ DE SCHISTE !
https://stopgazdeschiste.org/category/energie-climat/page/3/
26 avr. 2016 - Pour le collectif Halte aux forages
MONDE.
Le réchauffement responsable du recul des glaciers de montagne
Selon des estimations préliminaires la hausse serait déjà de 1,2°C.
Climat: le réchauffement est très largement responsable du recul des glaciers de montagne depuis le siècle dernier
Le réchauffement climatique résultant des activités humaines est très largement responsable du recul des glaciers de montagne depuis le siècle dernier, affirment des scientifiques avec un degré de certitude sans précédent.
Se basant sur une nouvelle technique statistique, ils ont analysé 37 glaciers dans le monde et se disent "pratiquement certains" que leur régression résulte pour l'essentiel du changement climatique depuis le début du 20e siècle et très peu des variations météorologiques naturelles.
Leurs conclusions sont publiées lundi dans la revue britannique Nature Geoscience et ont fait l'objet d'une présentation le même jour à la conférence annuelle de l'American Geophysical Union (AGU) qui se tient cette semaine à San Francisco.
"Etant donné leur temps de réponse étalé sur des décennies, nous avons établi que les glaciers comptent en fait parmi les meilleurs signaux du changement climatique", relève Gerard Roe, professeur à la faculté des sciences de la Terre et de l'espace à l'université Washington (nord-ouest), l'un des principaux auteurs.
Les chercheurs ont sélectionné des glaciers pour lesquels on dispose d'observations sur de longues périodes, y compris sur la météorologie de la région environnante et qui sont situés dans cinq zones différentes du globe.
Ils ont aussi pris en compte "l'épaisseur de la glace, l'orientation du versant et l'emplacement des glaciers, différents facteurs qui affectent les fluctuations de leur longueur", explique Gerard Roe.
A l'aide d'outils statistiques, les scientifiques ont pu établir un ratio entre les effets du réchauffement climatique et ceux attribués aux variations météorologiques naturelles d'une année sur l'autre.
A partir de cela, les chercheurs ont pu calculer la probabilité de l'influence spécifique du réchauffement sur l'évolution de l'étendue des glaciers depuis le début du 20e siècle.
  - Près de 100% de probabilité -
Ainsi, ils estiment qu'il y a quasiment 100% de probabilité que le réchauffement climatique soit responsable du recul de 2,8 kilomètres affiché, depuis 1880, par l'iconique glacier de l'Hintereisferner en Autriche.
Le résultat est presque identique pour le glacier Franz Josef en Nouvelle-Zélande, même s'il a regagné jusqu'à un kilomètre durant une décennie. L'étude note qu'il y a moins de 1% de probabilité que les variations naturelles de la météo puissent expliquer un retrait de 3,2 km depuis 130 ans.
La signature du réchauffement a été un peu moins marquée pour le recul du glacier Rabots dans le nord de la Suède et de celui de "South Cascade" dans l'Etat de Washington aux Etats-Unis. La probabilité que leur retrait résulte de variations climatiques naturelles est de 11% et 6% respectivement.
Ces résultats pointent la responsabilité du réchauffement climatique bien plus que ne l'a fait le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
Le GIEC estime à seulement 66% la probabilité qu'une partie importante du recul des glaciers soit due au réchauffement de la planète résultant des activités humaines.
L'objectif des 196 pays signataires de l'Accord de Paris est de maintenir la progression des températures du globe à moins de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle pour éviter les pires effets du réchauffement.
12 décembre ,suite,lire,article-complet, article2,article3

CEE.France
Sports d'hiver : 80 stations de ski menacées de fermeture d'ici trente ans...
RTL.fr-analyse,lire,article

Amerique-sud
Bolivie : Pour les scientifiques, l'accéleration de la fonte des glaciers ...
Actu Latino-1 déc. 2016
Le recul des glaciers compromet également l'approvisionnement en eau douce ... les villages de montagne et les grandes villes comme La Paz et El Alto. ... El Niño particulièrement fort l'an dernier et le réchauffement global.
Bolivie : Pour les scientifiques, l’accéleration de la fonte des glaciers pourrait avoir des conséquences catastrophiques
Une étude menée par des spécialistes de la Bolivie et du Royaume-Uni révèle que les anciens glaciers de ce pays ont été réduits de 40 % au cours de la dernière décennie.
la Bolivie possède environ 20 % des « glaciers tropicaux » dans le monde avec la cordillère des Andes. Mais ces zones gelées ont tendance à être beaucoup plus sensibles au changement climatique et leur fonte est capable de changer complètement le paysage.
Cette étude récente précise que les glaciers ont fondu jusqu’à 43 % entre 1986 et 2014 et ils vont continuer à baisser si les températures de la région continuent de croître. Comme si cela ne suffisait pas, le recul des glaciers peut engendrer des accumulations en eau potentiellement dangereuses pour les populations ou les infrastructures se situant en contrebas, telles sont les conclusions qui ont été dévoilées dans The Cryosphere, une revue spécialisée en géosciences.
Le recul des glaciers compromet également l’approvisionnement en eau douce dans la région. L’eau de fonte des glaciers s’avère essentielle pour l’irrigation, l’accès à l’eau potable et l’énergie hydroélectrique aussi bien pour les villages de montagne et les grandes villes comme La Paz et El Alto. Le recul des glaciers signifie, par conséquent, moins d’eau disponible pour les grandes rivières ou des lacs, comme le lac Poopo dans le sud de la Bolivie, qui d’ailleurs s’est asséché cette année.
Tout au long de l’année, les glaciers approvisionnent environ 15 % de l’eau potable, mais cette quantité est presque doublée au cours de la saison sèche, entre mai et octobre. Les glaciers ne peuvent pas continuer à « recharger » un approvisionnement en eau non durable comme cela. On constate déjà que les périodes de sécheresse vont devenir un problème en ce qui concerne les ressources en eau à long terme.
Le chercheur de l’Institut d’hydrologie de l’Université Mayor de San Andrés (CESU), Edson Ramirez, a révélé qu’entre novembre 2015 et mars 2016, les glaciers du pays sud-américain ont perdu 4 mètres de glace entre le phénomène météorologique El Niño particulièrement fort l’an dernier et le réchauffement global.
Le recul des glaciers pourrait avoir des conséquences catastrophiques, 25 lacs glaciaires sont potentiellement dangereux, l’augmentation de leur niveau pourrait causer des inondations avec un impact grave sur les populations locales. Si le plus petit d’entre eux venait à se vider, il provoquerait une inondation avec un débit maximum de 600 mètres cubes par seconde, tandis que le plus grand menacerait les habitants avec 125 000 mètres cubes d’eau par seconde, environ 50 fois le volume d’une piscine olympique.
Un chercheur de l’Instituto Boliviano de la Montaña, Dirk Hoffmann, a livré un exemple, en 2009 une inondation dans la région montagneuse de Apolobamba liée à ce phénomène a causé la mort du bétail, la destruction des cultures et  l’isolement d’un village pendant des mois  en raison de la destruction d’une route.  « Du fait que ce sont des communautés isolées loin des villes, les autorités nationales et la population en général ne sont pas
conscientes des dangers auxquels ces communautés des Andes sont confrontées en raison du changement climatique et elles ne prennent pas les
mesures appropriées », a déploré Hoffman.

 Réchauffement climatique : à quoi ressemblera la Terre en 2050 ?
Asie.fonte  des  glaces  au  Tibet
DANGER - Selon plusieurs scientifiques, la fonte des glaces au Tibet menace directement la population. Une nouvelle alarmante aussi pour les paysages de la région.
Fait-il plus chaud et plus humide au Tibet qu’auparavant ? Oui, selon un rapport publié par le Centre du climat de la région autonome du Tibet et le Centre régional de recherche sur les applications de la télédétection. Au cours des 50 dernières années, la température a augmenté de 1,5 à 2 degrés selon le rapport. Dans le même temps, les précipitations ont aussi augmenté de 10 millimètres en moyenne chaque décennie.
LIRE AUSSI : La minute pour comprendre : la fonte des glaciers, quelles conséquences ?
Une situation qui devient critique à l’heure actuelle dans la région : les glaces tibétaines fondent et constituent une menace pour les humains. Selon les chercheurs, les dernières avalanches et glissements de terrain ont été causés par "la présence de l’eau de fonte au pied des montagnes", rappelle l’agence Sputnik.
Effet du réchauffement climatique
Cet été, par exemple, dix personnes ont trouvé la mort dans une série d’avalanches. Et dans le sud-est du Tibet, plusieurs séismes avaient causé le décès de plusieurs habitants près du glacier Aru, pourtant réputé être un des plus stables d’Asie.
Une tendance qui s’explique notamment par le réchauffement climatique mondial. Selon le rapport, il représente "une épée à double tranchant" pour la région. Si les précipitations et le climat plus humide donneraient lieu à une région davantage couverte de végétation, la fonte des glaciers ne cesserait de s’accentuer.
Pour les chercheurs, les gouvernements des pays concernés se doivent d’élaborer rapidement des programmes de surveillance. Sans quoi, des villages ou populations entières pourraient être rayés de la carte. 
LIRE AUSSI : La Mer de glace avant-après : face aux chaleurs, le plus grand glacier de France en danger

Coup de chaud sur les glaces de l'Arctique
 INFOGRAPHIE - À la mi-novembre, les températures au-dessus du pôle Nord ont dépassé les moyennes de 20 °C, un record très inhabituel.
La saison avait plutôt bien démarré pour la formation de la banquise. Tout l'été, le mercure avait oscillé autour de 0 °C. À la mi-septembre, alors que l'Arctique se tournait vers l'hiver, les températures ont doucement amorcé leur descente dans le négatif. Début octobre, la glace de mer commençait à se reconstituer.
Et puis tout s'est emballé, dans le mauvais sens. Au point d'avoir des températures de 20 °C supérieures à la normale relevées par l'organisation météorologique danoise. «En cette saison, le thermomètre devrait descendre assez rapidement à - 25 °C ou - 30 °C, or, il y a deux semaines, le 16 novembre pour être précis, il indiquait - 4 °C », raconte Matthieu Chevallier, climatologue au centre de recherche de Météo-France, spécialiste de l'océan et de la glace de mer. «C'est un record remarquable. Il peut être lié aussi à l'aléa de la météo, mais c'est le type de choses auxquelles on s'attend de toute façon dans un climat qui se réchauffe », raconte à l'AFP la climatologue Valérie Masson-Delmotte.
Si l'été avait été relativement classique en matière de températures, il a néanmoins été marqué par la troisième étendue la plus faible en matière de glace de mer. «À la mi-septembre, la banquise recouvrait un peu moins de 4,7 millions de km² selon le NSIDC (centre américain de la glace et de la neige, NDLR). Une superficie qu'il faut comparer aux 7 millions de km² qui correspondent à la normale, et aux 3,6 millions de km² de la plus petite superficie de glace jamais enregistrée en été». C'était en 2012. Depuis le «record » du 16 novembre l'écart s'est en partie comblé, mais en partie seulement. «Actuellement, on enregistre des températures de - 15 °C ou - 16 °C, soit encore un fossé de 10 °C par rapport à la moyenne», poursuit-il. Du jamais-vu dans ces régions polaires, surtout sur une aussi longue période.
«C'est le type de choses auxquelles on s'attend de toute façon dans un climat qui se réchauffe»
Valérie Masson-Delmotte, climatologue
Quant à savoir pourquoi de tels phénomènes se produisent, les chercheurs ont au moins deux explications en lien direct avec le réchauffement climatique. Le fait qu'il y ait des étés avec peu de glace est le facteur le plus important. Plus les étendues de glaces de couleur blanches sont importantes, plus la lumière du soleil est réfléchie (albédo). A contrario, plus l'eau, de couleur sombre est libre de glace, plus la chaleur du rayonnement solaire est absorbée dans l'océan.
«Quand le soleil disparaît en hiver, raconte le scientifique de Météo-France, l'océan libère petit à petit toute la chaleur emmagasinée durant l'été avant de pouvoir refaire de la glace.» Une chaleur qui a tendance à stagner au-dessus de l'océan avant de se dissiper. Or cette année, les anomalies de température de l'eau enregistrées dans la mer de Barents (au nord de la Norvège) étaient de 3 °C à 4 °C au-dessus de la normale. Plus la mer stocke cette chaleur plus elle met de temps à la relarguer dans l'atmosphère, ce qui retarde d'autant le retour de la glace.
Le deuxième mécanisme qui permet d'expliquer ces situations anormales dans le Grand Nord correspond également à l'arrivée de masses d'air chaudes qui se faufilent au-dessus du pôle.

De tels phénomènes renforcent les inquiétudes des spécialistes du climat. On sait que la hausse des températures constatée dans l'Arctique est plus importante que partout ailleurs dans le monde. Ce réchauffement «spectaculaire et sans précédent entraîne une élévation du niveau de la mer qui se répercute sur les régimes météorologiques du monde entier et est susceptible d'avoir des incidences encore plus nombreuses sur le système climatique», rappelait l'OMM (Organisation de la météorologie mondiale) à la fin du mois de septembre.
L'OMM a d'ailleurs décidé de parrainer l'année de la prévision polaire qui va débuter au second semestre 2017. «Un des objectifs est de renforcer les observations», raconte Matthieu Chevallier qui y participera pour Météo-France. L'une des questions pour les chercheurs sera de savoir si le retard majeur pris par l'arrivée de l'hiver cette année marquera un nouveau point de bascule vers un pôle Nord toujours plus chaud.
Pendant longtemps la glace résistait bien durant l'été car il s'agissait de glace pluriannuelle, moins salée et très dure. Maintenant la glace de mer est essentiellement composée d'une glace jeune, beaucoup plus fragile. «Elle a complètement changé de nature », résume le scientifique. Sans compter son épaisseur qui a diminué de près de 50 % depuis les années 1970. L'épaisseur de la glace de mer qui était en hiver d'environ 3,60 m au début des années 1980 est passée à une moyenne d'environ 1,90 m en 2008. Pour l'été, les chiffres sont respectivement de 2,70 m contre 1,50 m en 2008.
Pour la première fois cet été, un paquebot a pu traverser l'Arctique, reliant l'Alaska à New York. À ce rythme, il pourrait bien être le premier d'une longue liste.
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Par Marielle Court,25/11/2016
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MONDE.Peur de la pollution atomique&nucleaires
Nucléaire : Greenpeace délogé du siège d'EDF
Les militants de Greenpeace qui bloquaient le siège d'EDF délogés par la police
Orange avec AFP, publié le mercredi 14 décembre 2016 à 13h10
Déterminés à en finir avec le nucléaire, des militants de Greenpeace se sont mobilisés avant l'aube ce mercredi 14 décembre pour bloquer l'accès aux locaux d'EDF à Paris. Ils étaient une quarantaine à former une chaîne humaine, ponctuée de faux barils de déchets radioactifs.
L'action avait été minutieusement préparée. L'objectif : interpeller les dirigeants d'EDF sur les méthodes de fabrication et la sécurité de leurs réacteurs nucléaires, ainsi que sur la situation financière du groupe. Vers 6 heures, des camions ont commencé par déposer deux structures métalliques en forme d'arc de cercle, avenue de Wagram à Paris, devant le siège de l'entreprise française.
Ensuite, une quinzaine de personnes, en combinaison et casque de chantier, se sont enchaînées à des fûts factices de déchets radioactifs, alignés au pied du bâtiment.
BANDEROLE -
Dans le même temps, des grimpeurs ont déployé une banderole sur la façade de l'immeuble, sur laquelle on pouvait lire : "74 milliards de dette et avec le nucléaire, c'est pas fini". La phrase est présentée comme ayant été prononcée par le PDG du groupe, Jean-Bernard Levy.

MONDE.Réchauffement climat: menace sur la Méditerranée
Publié le 28/10/2016
INFOGRAPHIE - Une étude française a évalué l'impact du réchauffement sur la végétation du pourtour méditerranéen. Avec une hausse de 2 °C, les effets dépasseraient les variations connues dans la région depuis 10.000 ans.
Ce fut l'un des grands enjeux de la conférence sur le climat qui s'est tenue à Paris l'année dernière. À la surprise générale, les 196 parties de la COP21 se sont engagées à maintenir le réchauffement moyen de la planète en dessous de 1,5 °C, soit un demi-degré en dessous des ...
Village d'Obidos au Portugal. En cas de réchauffement trop important, le sud du pays pourrait se transformer en région désertique..article,. 86% reste à lire
jn-Figaro Mis à jour le 30/10/2016 ,lire,article-complet

PALEO-CLIMAT
2 éruptions volcaniques ont changé le climat de l'Europe au 6e siècle
La période consécutive à ces éruptions - survenues en 536 et en 540 - a constitué un point de bascule entre l'Antiquité et une ère de déclin .
lire,article-complet, Sciences et Avenir-25 avr. 2016,article-science
Dama Driss ,Master en technologies