mercredi 16 décembre 2015

ANALYSES CLIMATE CHANGE SUMMIT PARIS 2015

Kyoto 1987,Copenhague2009,Cancun 2010,Afrique-Durban 2011,Qatar 2012 Rio+20  2012,Paris 2015,Marrakech 2016,..2020..2050..2100
Climat Mondial sur Terre   World Climate Change   küresel  İklim  المناخ العالمي
Clima globale-Global Climate  Clima Global   global do Clima वैश्विक जलवायु

CLIMATE&SCIENCE LINKS – LIENS METEO&CLIMATclick

 Try to use Translations google tool  for reports 

 

CONFERENCE MONDIALE ,PARIS 2015 , COP21 

NOUVEAU OBJECTIF DE 1,5°C ,ENTRE ESPOIR,ET REALITE DES 3°C
AU LIEU DES 2°..ON  SE  DIRIGE PLUTOT  VERS  AU MOINS  LES  3°C
Réf. déclaratifs de Christiana Figueres – ONU..début Cop21,fin 2015
Compil infos par: Driss dama   , Casablanca
COP21 ,les versions du texte de l'accord  climat mondial 2015 traduit dans plusieurs langues (français -lien en .pdf-, chinois, espagnol, arabe et russe) ont été mises en ligne.
En Francais:  http://unfccc.int/resource/docs/2015/cop21/fre/l09f.pdf%20
En autres langues:   http://unfccc.int/documentation/documents/advanced_search/items/6911.php?priref=600008829
COP21 et climat du futur 2020-2050
Synthese courte aprés-Cop21 de Paris sur Climat mondial
voir aussi documment-accord complet (fr) click-ici 
Le 15/12/2015 - Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
COP 21 : un accord non contraignant... mais un accord tout de même
la promesse de limiter l'élévation des températures à seulement 2 °C ne pourra pas être tenue et l’accord n’est pas vraiment contraignant.
Contrairement à la réunion de Copenhague en 2009, les pays s’engagent vraiment à faire quelque chose, en l'occurrence à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre avec un objectif chiffré mais dans la mesure de leurs moyens et dans la limite du volontariat. Bref, le verre est à moitié vide et à moitié plein. Le texte doit maintenant être accepté par une majorité de pays (55 % d’entre eux au moins, représentant au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre) à partir du 22 avril 2016 et, le cas échéant, prendra effet en 2020. Voici les points clés de cet accord.
L’objectif est de limiter à seulement + 2 °C mais ce sera + 3 °C
Concrètement, l’article 2 stipule que « [l’accord] vise à renforcer la riposte mondiale à la menace des changements climatiques, dans le contexte du développement durable et de la lutte contre la pauvreté, notamment en […] contenant l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et en poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, étant entendu que cela réduirait sensiblement les risques et les effets des changements climatiques ».

Rappelons que la température moyenne est déjà presqu’à + 1 °C par rapport au XIXe siècle et qu’une limitation à + 1,5 °C est impossible à obtenir. Ce chiffre figure dans l’accord parce qu’il était avancé par les pays les plus vulnérables, c’est-à-dire ceux qui souffriront le plus d’une élévation du niveau des océans.
Les pays signataires se sont engagés à une réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Si ces engagements sont tenus, la planète est sur la trajectoire d'un réchauffement d'environ + 3 °C à l'horizon 2100. © Idé
Pour aller vers – au moins – l’objectif des + 2 °C, les états signataires s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) par des mesures qui ont été présentées, avec des objectifs à 2025 ou bien à 2030 selon les pays. Ces « contributions » nationales ont été chiffrées (187 pays sur 195 les ont données) et le compte n’y est pas… selon l’accord lui-même. En effet, le point 17 de la première partie « note avec préoccupation que les niveaux des émissions globales de gaz à effet de serre en 2025 et 2030 estimés sur la base des contributions prévues déterminées au niveau national ne sont pas compatibles avec des scénarios au moindre coût prévoyant une hausse de la température de 2 °C, mais se traduisent par un niveau prévisible d’émissions de 55 gigatonnes en 2030, et note également que des efforts de réduction des émissions beaucoup plus importants que ceux associés aux contributions prévues déterminées au niveau national seront nécessaires pour contenir l’élévation de la température de la planète en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels en ramenant les émissions à 40 gigatonnes ou en dessous de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels en ramenant les émissions à un niveau devant être défini dans le rapport spécial mentionné au paragraphe 21 ».
Comme le souligne le site gouvernemental dédié à la COP 21, la somme des contributions conduit à +3 °C environ : « En l’état, la trajectoire mondiale des émissions de GES dessinée par les contributions publiées nous situeraient en 2030 sur une trajectoire menant à environ 3 °C à la fin du siècle, comprise entre 2,7 et 3,5 °C. Le scénario du pire, avec un réchauffement proche des 4,5 voire 6 °C, qui correspond aux trajectoires actuelles d’émissions et jusqu’ici considéré par les scientifiques comme le plus probable, s’éloigne ».
Suite ici  article complet   
Doc Engagements_des_principaux_pollueurs_du_monde , click
voir aussi document-accord complet (fr) click-ici 
Compil infos par: Driss dama   ,Casablanca ,Afrique nord

Synthese Analyse aprés-Cop21 de Paris sur Climat mondial
Réf. francetvinfo , 15/12/2015,Par Marie-Adélaïde Scigacz
COP21 : pourquoi l'accord ne suffira pas pour sauver la planète
Le texte de l'accord de Paris, adopté samedi par les 196 parties au Bourget, suscite de nombreux espoirs. Pourtant, certains spécialistes et ONG doutent de son efficacité. Francetv info vous explique pourquoi.
Il n'est pas encore appliqué qu'il est déjà historique. Un accord (en PDF) sans précédent pour lutter contre le réchauffement climatique a été adopté à Paris par 195 pays (auxquels s'ajoute l'Union européenne), samedi 12 décembre. Mais la COP21 terminée, beaucoup reste à faire pour que les engagements plus ou moins ambitieux pris par les Etats se concrétisent.
L'ambition de maintenir la hausse de la température sous la barre des 2°C, avec un objectif de 1,5°C, d'ici à 2100 par rapport à l'ère pré-industrielle, ne pourra être accomplie si les engagements nationaux restent en l'état : les scientifiques estiment, en effet, qu'en les appliquant, la température augmenterait tout de même d'environ 3°C.
Francetv info s'est penchée  le 14 décembre, sur les lacunes de ce texte. Autant de points qu'il faudra trancher pour faire de l'accord de Paris un succès.
Il ne dit pas comment "décarboner" l'économie
Les ONG sont unanimes : pour atteindre les objectifs validés par l'accord, il faut entrer dans l'ère du 100% renouvelable, et donc renoncer immédiatement aux énergies fossiles. Or, les pays dont l'économie dépend du pétrole et du charbon ne l'entendent pas de cette oreille. L'Arabie saoudite, fer de lance de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et le Venezuela sont ainsi parvenus à exclure toute référence à l'instauration d'un prix du carbone. Il est à peine évoqué en préambule, à l'alinéa 137, avec la formulation suivante : les Etats reconnaissent "combien il importe de fournir des incitations aux activités de réduction des émissions, s’agissant notamment d’outils tels que les politiques nationales et la tarification du carbone." "Une formulation vague, décevante pour le monde économique qui s’était fortement mobilisé sur la question," relève Challenges.
De même, l’objectif de 100% d’énergies renouvelables, qui doit être atteint d'ici à 2050 (soit le recours au solaire, à l'éolien, à la biomasse, etc.) ne figure pas dans le texte de l'accord. Au grand dam des ONG.
Il élude (evite)  la question des transports
Le texte ne fait, par ailleurs, pas mention de l'enjeu des transports aériens et maritimes, lesquels pourraient, selon les experts, représenter un tiers des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Au moment le plus critique des négociations, le 9 décembre, la question a été retirée du projet de texte. Le commissaire européen à l’Energie, Miguel Arias Cañete, a eu beau "se battre pour qu’[elle] soit réintégrée", le paragraphe qui la concernait a sauté. "De nombreux pays dépendent trop du transport de marchandises et de l’aviation pour tolérer la mention de ces deux secteurs, les Etats-Unis et la Chine en premier lieu", a expliqué 20 Minutes.
L'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre des avions et des bateaux de marine marchande a longtemps été inscrit dans les projets d'accord. Certes, l'aérien contribue à 2,5% des émissions mondiales de CO2 et le maritime à 2,2%. Mais leurs rejets augmentent deux fois plus vite que ceux de la moyenne mondiale depuis 1980, rappelle la revue Nature Climate Change, citée par Le Figaro. Or, "selon les professionnels, le trafic aérien de passagers devrait doubler, le fret aérien tripler et le trafic maritime de conteneurs quadrupler d'ici à 2030", explique le quotidien.
Il n'est pas intégralement contraignant
L'accord de Paris n'est pas véritablement contraignant, déplorent les ONG. Elles auraient notamment souhaité la création d'un "comité de contrôle du respect des dispositions [prises par chaque Etat]", ainsi que la mise en place d'un mécanisme de sanctions, capable de pénaliser les pays récalcitrants à tenir leurs promesses.
Mais attention, cela ne signifie pas que l'accord n'a pas de force juridique. "Les contributions nationales livrées par les pays (...) n’ont pas de valeur contraignante, étant volontaires dans leur ambition et ne faisant pas partie de l’accord stricto sensu, explique Le Monde.fr. En revanche, chaque Etat a malgré tout l’obligation d’en établir une, de la mettre en œuvre, et surtout de la réviser à la hausse tous les cinq ans, selon les articles 3 et 4 de l’accord."
Le quotidien met par ailleurs en lumière l'article 13 du texte, lequel "prévoit un mécanisme de transparence, qui conduira un comité d’experts internationaux à vérifier, publiquement, les informations fournies par les pays en termes de suivi de leurs émissions et des progrès accomplis pour les réduire."
Il ne sécurise pas à long terme les pays les plus vulnérables
Pendant quinze jours, les négociateurs ont débattu autour de l'épineuse question du financement de la transition et de l'adaptation dans les pays en voie de développement. Et pour cause, ils sont bien souvent les plus violemment impactés par les conséquences du réchauffement climatique (sécheresse, typhons, etc.). Un fonds vert de l’ONU, alimenté par les pays riches à hauteur de 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020, doit permettre aux pays pauvres de réaliser les investissements dont ils ont besoin. Problème : le texte indique que ce fonds doit être réévalué en 2025. A la hausse ? Pas forcément, s'inquiètent encore les ONG.
A LIRE Article complet  i 

COP21 - Plus de détails  officiels (fr)  sur l'accord , click-ici  
COP21 et climat du futur
LES POINTS NEGATIFS VUS PAR NICOLAT HULOT L'ECOLOGISTE
Nicolas Hulot décrypte le dernier accord de paris 2015...
Découvrir le décryptage de l'Accord par les experts de la Fondation Hulot  
LES POINTS NEGATIFS DE L'ACCORD DE PARIS 2015 :
Si l'accord contient de nombreuses dispositions contraignantes (transparence, soumissions régulières de nouveaux engagements de réduction et de nouveaux engagements financiers entre autres), il n'introduit pas de contraintes sur le respect des engagements pris ni de sanctions. Il ne permet pas non plus de s'assurer d'une cohérence entre l'ambition de l'accord et celles des engagements nationaux. Ainsi, les contributions nationales soumises par les Etats avant le sommet de Paris ne sont pas cohérentes avec l'ambition de l'accord. Si elles étaient respectées, elles entraineraient un réchauffement de plus de 3°C. L'accord ne prévoit pas d'en réhausser l'ambition avant 2025 bien que chaque Etat puisse décider, à n'importe quel moment, d'augmenter son effort.
article2 ,See report-Article
texte accord:  http://unfccc.int/resource/docs/2015/cop21/fre/l09f.pdf
Compil infos par: Driss dama   ,Casablanca ,Afrique nord

COP21 :  un accord historique mais fondé sur un « droit mou »
réf  le JN.Monde-14 déc. 2015 ,voir ici
Conclu à l’issue d’un cycle de négociations de plus de vingt ans et marqué par l’échec majeur, en 2009, de la conférence de Copenhague (COP15), l’accord de Paris est le premier accord universel de lutte contre le réchauffement. Il doit entrer en vigueur en 2020 et prendre le relais du protocole de Kyoto, qui n’imposait de faibles réductions d’émissions de gaz à effet de serre qu’aux pays développés. Au contraire, aux termes du document de 39 pages et en 29 articles, c’est l’ensemble de la communauté internationale qui consent à l’effort dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Au total, la somme des engagements actuels des Etats met l’atmosphère terrestre sur la voie d’un réchauffement de 3 °C. Cependant, l’accord de Paris prévoit que les parties réviseront leurs engagements tous les cinq ans. Cela suffira-t-il ? Les parties elles-mêmes, dans le préambule du texte, soulignent « avec une inquiétude sérieuse » « le besoin urgent de traiter le fossé significatif entre [leurs] engagements de réduction d’émission d’ici à 2020 » et l’objectif fixé de contenir le réchauffement « bien au-dessous de 2 °C »…
« L’accord de Paris ne sauvera pas le climat, mais il nous donne un cap, confirme le sociologue Stefan Aykut. Et le chemin qui reste à parcourir est immense. »
En savoir plus ,voir article complet ,
réf  le JN.Monde-14 déc. 2015 ,voir ici  ou ici
le 14/12/2015
Climat. COP21 : les éternelles fausses promesses
“Pour les militants du monde entier, l’accord de Paris montre qu’il y a encore de l’espoir pour sauvegarder un climat viable. Mais aussi qu’il y aura encore beaucoup à faire pour pousser tous ces gouvernements à relever ce défi”, estime le site américain Grist qui reprend le contenu du texte adopté, samedi 12 décembre à Paris, et dont les “196 pays signataires se sont engagés à travailler ensemble pour maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2 °C, voire à moins de 1,5 °C”. 
COP21 : l’aboutissement de 37 ans de réflexion sur le climat ?
“Les Etats présents à la COP21 ont ratifié le premier accord universel de lutte contre les changements climatiques. Reste maintenant à savoir comment ils vont le mettre en application”, enchaîne Le Temps.
Pas de sanctions en cas de non-respect des engagements
Avant de souligner : “A partir de 2020, date d’entrée en vigueur du texte, les pays devront présenter de nouveaux objectifs de réduction d’émissions tous les 5 ans, avec l’impossibilité de les revoir à la baisse. Le texte ne prévoit toutefois pas de sanction en cas de non-respect des engagements”. L’aspect contraignant de l’accord réside dans l’obligation de présenter régulièrement un objectif de réduction des émissions. Et pour tenir ces engagements, “une profonde mutation des modèles énergétiques” devra être entreprise dans chaque pays. 
article1  click-ici     article6  click-ici   
article4  Pays du Sud, pays du Nord, même combat ?  click-ici
article5   cop21 un sommet otage des lobbies  click-ici
Climat. Nous rappellerons aux dirigeants leurs promesses de la COP21
FRANCE,réf.COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Les dirigeants ont adopté, samedi 12 décembre à Paris, un texte pour s’engager à maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2 °C, voire à moins de 1,5 °C. Le site Grist explique comment il va falloir rappeler chaque Etat à ses promesses.
 La COP21 aura donc abouti à un accord entre 195 pays, s’engageant à faire en sorte que le réchauffement climatique ne dépasse pas les 2 °C, voire 1,5 °C, par rapport à la température de l’ère préindustrielle. 
COP21 : l’aboutissement de 37 ans de réflexion sur le climat ?
Le site américain Grist cite le paragraphe de l’accord dans lequel les pays signataires s’engagent sur ces objectifs de 1,5 à 2 °C. Et reformule – avec l’humour qui caractérise ce site – comme suit :
article1  click-ici       article2  click-ici
ENVIRONNEMENT , COP21. Paris 2015
Chronologie interactive. COP21 : l’aboutissement de 37 ans de réflexion sur le climat ?
Censée se terminer vendredi 11 décembre, la conférence sur le climat a finalement été prolongée d’une journée. Les négociateurs espèrent qu’une nuit supplémentaire leur permettra de sceller l’accord tant espéré. Pour comprendre ce qui se trame, retrouvez notre chronologie interactive.
“Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé aux journalistes à Paris qu’il présenterait une nouvelle version du texte samedi 12 décembre à 8h00 GMT [9h, heure locale], dont il est ‘sûr’ qu’il sera approuvé, [ce qui représente] ‘un grand pas pour l’humanité toute entière’”, rapporte le site de la chaîne britannique BBC.
“Quel que soit l’accord conclu, il n’entrera en vigueur qu’en 2020, quand les engagements actuels pour lutter contre le changement climatique n’auront plus cours”, rappelle Newsweek.
Retrouvez le Timeline en grand format :  report-article
Suite article1 , click-ici 
ENVIRONNEMENT-INFOGRAPHIE . COP21 : promesses de pollueurs
COURRIER INTERNATIONAL – PARIS ,Publié le 08/12/2015 - 17:21
Les engagements des pays suffiront-ils à contenir le réchauffement en deçà de 2 °C comme le prévoit la COP21 ?
Cette infographie jette un coup de projecteur sur les dix pays qui émettent le plus de gaz à effet de serre et contribuent ainsi largement au réchauffement climatique. Au 30 novembre, 178 pays s’étaient engagés à faire des efforts pour le limiter.
La COP21 a pour objectif que toutes les parties (195 pays et l’Union européenne) mobilisées signent un accord global le 11 décembre. 
réf .World Resources Institute (CAIT Climate Data Explorer), Site officiel de la COP21 – Les données sont arrondies ; le total des 10 pays est de 72,78 %.
Catherine Doutey Carole Lembezat, article  click-ici   
Compil infos par: Driss dama   ,Casablanca ,Afrique nord
Besoins copie articles ,contactez :  dr.dama@laposte.net

DERAPAGE CLIMAT  DANS LE MONDE
14 DECEMBRE 5015 , réf Le Parisien‎ - Il y a 17 heures
Philippines : 700.000 personnes fuient à l'approche du typhon Melor
Le typhon Melor approche des Philippines ce lundi. Devant la menace annoncée par les...
Vagues géantes, glissements de terrain, inondations... Le typhon Melor approche des Philippines ce lundi. Devant la menace annoncée par les autorités, plus de 700.000 personnes ont fui le centre du pays. Lundi matin, Melor a effleuré le nord de Samar, île agricole du centre de l'archipel où vivent 1,5 million d'habitants, accompagné de vent soufflant en rafale à 185 km/h, selon les services de la météorologie nationale.
Samar figure parmi les régions dévastées en 2013 par le super typhon Haiyan. Des vagues géantes avaient alors emporté des villages entiers. 7.350 personnes avaient trouvé la mort ou avaient été portées disparues.
Les autorités ont expliqué que Melor pourrait potentiellement soulever des vagues de quatre mètres de haut, arracher les toits de tôle et déraciner des arbres. Il est accompagné de fortes pluies qui pourraient entraîner des inondations et des glissements de terrain dans une zone de 300 kilomètres de diamètre.
Suite article1 ,voir  click-ici
article3  click-ici   article4  click-ici

LE CONTEXTE ACCORD CLIMAT FIN 2015
Grande Cause nationale 2015, la lutte contre le réchauffement climatique est un défi qu’il est primordial de relever. En effet, le cinquième et dernier rapport du Giec souligne l’importance des activités humaines dans le dérèglement climatique et ses principales manifestations :
la température moyenne annuelle a déjà augmenté de 0,85 °C depuis 1880 et pourrait croître jusqu’à près de 5°C d’ici à 2100 ;
plus de 90% de l’énergie due au réchauffement climatique est stockée dans l’océan ;
l’océan Arctique pourrait être libre de glace avant le milieu du 21e siècle et les glaciers de montagne continueront à se vider. Le niveau de la mer s’est élevé de 0,19 mètre au cours de la période 1901-2010. Le GIEC prévoit une hausse probable de 26 à 82 cm d’ici à 2100 ;
les concentrations de CO2 liées à l’homme ont augmenté de 40% depuis 1750 et de 20% depuis 1958.La Convention-cadre des Nations-unis.. ,voir suite article site officiel

SPECIAL FIN 2°SEMAINE NEGOCIATION CLIMAT-COP21
CLIMAT MONDIAL. FIN  DE LA  COP21 :
comprendre l'accord sur le climat en quatre étapes
13dec.2015,voir partie article écrit par Par Marie-Adélaïde Scigacz
Le texte de l'accord de Paris a été adopté par les 196 parties au Bourget.
Après 15 jours (et quelques nuits) de négociation, la délivrance. L'accord de Paris sur le climat a été adopté, samedi 12 décembre, à l'unanimité par les 195 pays (auxquels s'ajoute l'Union européenne) réunis au sein de la COP21. Il est destiné à encadrer la lutte contre le réchauffement climatique au niveau mondial, avec pour objectif de le limiter "bien en deça de  2°C".
Reste à comprendre ce texte particulièrement technique. "Le projet d'accord proposé est (...) juste, durable, dynamique (...) et juridiquement contraignant", s'est félicité Laurent Fabius peu avant son adoption. Mais encore ?
Bon alors il y a quoi dans cet accord ?
La revendication des plus vulnérables aux impacts du réchauffement climatique, a été entendue : dans son article 2, le projet instaure la volonté de contenir l'augmentation de la température moyenne "bien en-deça de 2°"  et de "s'efforcer de limiter cette augmentation à 1,5°", d'ici 2100, par rapport au niveau pré-industriel. Pour les îles menacées par la montée du niveau des océans, il fallait absolument revoir à la hausse l'ambition de ce texte, d'abord fixée sur une hausse de 2°C.
Sur la question épineuse des financements, le texte prévoit que les 100 milliards de dollars promis chaque année par les pays du Nord pour aider ceux du Sud à financer leurs politiques climatiques soient "un plancher pour l'après 2020".Un nouvel objectif chiffré devra être défini au plus tard, en 2025.
"Cela donne une visibilité aux pays en développement", a réagi pour francetv info Marion Richard, chargée de mission Climat et Territoires au Réseau Action Climat. Elle déplore toutefois un texte "beaucoup trop vague sur la question de l'adaptatation" (soit, les mesures -coûteuse- à mettre en place pour limiter la vulnérabilité des pays aux conséquences du réchauffement climatique.) "Il n'y a rien sur le financement de l'adaptation alors que c'est un manque criant", a aussi réagi Armelle Le Comte, d'Oxfam France.
Sinon on est sauvé ? Le réchauffement va être contenu en dessous des 2°C ?
C'est l'ambition de ce texte, mais rien n'indique comment les Etat doivent y parvenir. Pour ce faire, les pays s'appuieront sur les engagements (dit "INDC") qu'ils ont communiqué avant le début de la conférence sur le climat. Problème : ceux-là ne sont pas assez ambitieux. Même si les pays tenaient tous leurs engagements, les experts estiment que la température augmenterait de 2,7°C d'ici 2100, un résultat bien loin des 1,5°C entérinés dans l'accord. C'est pourquoi le texte pévoit, dans son article 14, une révision tous les cinq ans des plans nationaux de réduction des gaz à effet de serre, à partir de 2023.
Pour Marion Richard, c'est là l'un des points faibles de ce texte. "Les pays ne sont pas obligés de revoir à la hausse leurs INDC. Or, s'ils ne le font pas par eux-mêmes, nous allons droit dans le mur", explique-t-elle. "Les contributions qu'il y a sur la table sont clairement insuffisantes. Il faut absolument qu'elles soient relevées avant la mise en œuvre de l'accord, en 2020", insiste-t-elle. "En entérinant des contributions nationales qui conduisent vers un réchauffement supérieur à 3°C, la COP 21 se montre incapable de désamorcer la bombe climatique", abonde Attac dans un communiqué.
Concrètement, comment est-on sûr que les pays vont tous respecter leurs engagements ?
Laurent Fabius l'a martelé : l'accord est contraignant. Ainsi, le texte précise que "chaque partie doit préparer, communiquer et maintenir les contributions successives et déterminées au niveau national qu'elle entend se fixer", explique le texte. Une contrainte légère donc, marquée notamment par l'emploi du verbe "doit" mais qui n'évoque pas d'éventuelles sanctions contre les pays qui n'atteindraient pas leurs objectifs. Le texte acte cependant le principe de la transparence.
Du coup on peut dire que c'est une COP réussie ou pas ?
350.org voit également ce texte comme le début de la fin pour les énergies fossiles  car "il est impossible d'atteindre les objectifs [du texte] sans laisser le charbon et le pétrole sous terre". Pour le Réseau action climat, Marion Richard assure à son tour que les ambitions présentées dans cet accord "impliquent la fin des énergies fossiles." "L’Histoire retiendra ce jour comme un virage crucial : le moment où le monde a décidé de tourner le dos aux énergies fossiles pour embrasser les énergies propres et sures", a indiqué le Britannique Michael Jacobs, expert du New Climate Economy project. "Mais le travail ne fait que commencer. Ces engagements doivent maintenant se traduire dans des politiques publiques qui pourront déclencher les investissements nécessaires. Les gouvernement ont 24 heures pour se féliciter – ensuite il leur faudra agir.”
Une action dont les contours restent floues, déplorent les ONG. Et pour cause : " pas de garde-fous suffisants dans ce texte contre les technologies comme la séquestration carbone ou la géoinginérie", a notamment réagi Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France. 
article1  click-ici   ,   article2  click-ici
Compil infos par: Driss dama   ,Casablanca ,Afrique nord

SEUIL DE  1,5 C  ,entre réalité et espoir
La mention du seuil de 1,5 °C était une revendication portée par les petits Etats insulaires menacés de submersion par la montée des mers. Elle a surtout une portée symbolique et politique, rester sous le plafond de 1,5°C étant irréaliste en l’état actuel des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Suite Sommet ,lire aussi , COP21 :   la bataille du 1,5°C est-elle le signe d’une prise de conscience ?
En savoir plus Lire aussi : Accord ou pas, les émissions mondiales de CO2 vont continuer à croître  click-ici 
Lire aussi : Une dernière journée marathon avant l’adoption d’un « accord décisif pour la planète » click-ici 
En savoir plus , click-ici   
COP21 : les points clés de l'accord universel sur le climat
Réf.Le Monde-12 déc. 2015
Laurent Fabius, le président de la COP21, a déclaré le samedi 12 décembre:
« Un accord différencié, juste, durable, dynamique, équilibré et juridiquement contraignant. » C’est en ces termes que le président de la COP21, Laurent Fabius, a présenté l’accord universel sur le climat qui a été adopté par consensus, le samedi 12 décembre au soir, par les 195 Etats participant à la conférence. « Le texte, a-t-il ajouté, constitue le meilleur équilibre possible, un équilibre à la fois puissant et délicat, qui permettra à chaque délégation de rentrer chez elle la tête haute, avec des acquis importants. » Décryptage des points essentiels.
En dessous de 2 °C, si possible 1,5 °C
L’accord est plus ambitieux que l’objectif initial de la COP21, qui visait à contenir le réchauffement sous le seuil des 2 °C. Il prévoit de le maintenir « bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels » et de « poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C ». Et ce « en reconnaissant que cela réduirait significativement les risques et impacts du changement climatique. »
La mention du seuil de 1,5 °C était une revendication portée par les petits Etats insulaires menacés de submersion par la montée des mers. Elle a surtout une portée symbolique et politique, rester sous le plafond de 1,5°C étant irréaliste en l’état actuel des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Ce volontarisme est contrebalancé par la faiblesse de l’objectif à long terme de réduction des émissions mondiales. Il est seulement prévu de viser « un pic des émissions mondiales de gaz à effet de serre dès que possible ». Des versions antérieures retenaient un objectif de baisse de 40 % à 70 %, ou même de 70 % à 95 %, d’ici à 2050. Ces mentions, jugées trop contraignantes par certains pays, ont été gommées. A plus long terme, « dans la seconde moitié du siècle », l’objectif est de parvenir à « un équilibre » entre les émissions d’origine anthropique et leur absorption par des puits de carbone (océans, forêts ou, sans que le texte le formule explicitement, enfouissement du CO2).
Rappelons que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) juge nécessaire de baisser de 40 % à 70 % les émissions mondiales d’ici à 2050, pour éviter un emballement climatique incontrôlable.
« Sur la base de l’équité »
La différenciation des efforts qui doivent être demandés aux différents pays, en fonction de leur responsabilité historique dans le changement climatique et de leur niveau de richesse – ou de pauvreté – a, cette fois encore, cristallisé l’opposition entre Nord et Sud. Le texte rappelle le principe des « responsabilités communes mais différenciées » inscrit dans la Convention onusienne sur le climat de 1992.
100 milliards de dollars, « un plancher »
Pour solder leur « dette climatique », les pays du Nord ont promis à ceux du Sud, en 2009, de mobiliser en leur faveur 100 milliards de dollars (91 milliards d’euros) par an, d’ici à 2020. Les nations pauvres veulent davantage, après 2020, pour faire face aux impacts du dérèglement climatique, sécheresses, inondations, cyclones et montée des eaux.
Le texte entrouvre une porte, en faisant de ces 100 milliards « un plancher », qui est donc appelé à être relevé. De plus, « un nouvel objectif chiffré collectif » d’aide financière devra être présenté « avant 2025 ». C’est une nette avancée, même si elle laissera les pays pauvres sur leur faim.
Pas de compensation pour les pertes et dommages
Sur ce sujet très sensible pour les pays les plus menacés par le dérèglement climatique, l’accord reconnaît « la nécessité d’éviter et de réduire au minimum les pertes et dommages associés aux effets négatifs du changement climatique, incluant les événements météorologiques extrêmes [inondations, cyclones…] et les événements à évolution lente [montée des eaux…], et d’y remédier, ainsi que le rôle joué par le développement durable dans la réduction du risque de pertes et dommages ».
Mais il se contente, de façon très générale, de mentionner que les parties « devraient renforcer la compréhension, l’action et le soutien » sur cette question. Il exclut toute « responsabilité ou compensation » des pays du Nord pour les préjudices subis par les pays en développement.
Des engagements revus tous les cinq ans
Possibilité de retrait
Pour entrer en vigueur en 2020, l’accord devra être ratifié, accepté ou approuvé par au moins 55 pays représentant au moins 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Mais, « à tout moment après un délai de trois ans à partir de l’entrée en vigueur de l’accord pour un pays », celui-ci pourra s’en retirer, sur simple notification.
Droits humains : satisfaction mêlée d’une vive inquiétude
En savoir plus click-ici 
COP21: manifestation aux Philippines contre l'accord sur le climat
Un centaine d'activistes environnementaux ont battu le pavé des rues de Manille, la capitale des Philippines, dimanche afin de manifester et dénoncer l'accords climatique insuffisant conclu a paris le 12decembre 2015...
réf.Jn.Le Soir , click-ici    
COP 21
Le pape appelle à mettre en pratique l'accord sur le climat
Par Le Figaro.fr avec Reuters,le 13/12/2015
Le pape François a exhorté dimanche les pays signataires de l'accord de Paris sur la lutte contre les changements climatiques à le mettre en oeuvre d'urgence et à faire preuve de solidarité les pauvres en l'appliquant.
"Le mettre en pratique nécessitera un engagement concerté et de la générosité de la part de tous", a-t-il dit aux dizaines de milliers de fidèles massés place Saint-Pierre à la mi-journée.
"J'exhorte l'ensemble de la communauté internationale à agir d'urgence sur la voie tracée, en signe de solidarité...
Voir suite article , click-ici
COP21
Climat: «L'accord de Paris n'est pas parfait, mais c'est l'accord possible»
Giza Gaspar Martins, pour le compte de l’Angola, assure la présidence du groupe des Pays les moins avancés dans le cadre des négociations climat. Il revient sur le premier accord universel sur le climat adopté le 12 décembre 2015... Voir suite article , click-ici
Compil infos par: Driss dama   ,Casablanca ,Afrique nord

AFRIQUE
L'accord climat de Paris met en avant la lutte contre l'insécurité alimentaire
Environ quatre Africains sur cinq dépendent de l'agriculture. Les variations dans l'intensité des pluies, à cause du réchauffement climatique, compromettent la sécurité alimentaire du continent....
Voir suite article , click-ici  
COP21 : un accord qui ne fait pas l'unanimité
Le texte accepté samedi par les 195 pays lors de la COP21 ne prendra effet qu'en 2020, alors que beaucoup réclament des mesures immédiates.
Voir suite article , click-ici
COP21 :
quelles seront les conséquences de l'accord sur la planète ?
Les 195 pays réunis au Bourget ont fini par accepter un accord universel et contraignant sur le climat, lors de la COP21.
Voir suite article , click-ici
Autres articles de la 1°semaine de negociations sur climat ,sont disponibles ainsi que d’autres sur les derniers sommets sur le climat mondial ,plus des rapports ou syntheses  d’articles sur les dérapages climatiques dans le monde
Voir archives du site & blog des mois précédant  

Besoins copie articles ,contactez :  dr.dama@laposte.net

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire