グローバルな気候 全球气候 глобального климата
Réchauffement Climat du Monde et conséquences sur la planete Terre
Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre World Climate Change Clima globale Climate
Clima Global Global do Clima वैश्विक जलवायु küresel İklim المناخ العالمي
SPECIAL SUMMITS&NEWS ON CLIMATE CHANGE..2017Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
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Dama Driss ,Master en technologies
MONDE.2017
03 Juin 2017.États-Unis : GENOCIDE CLIMATIQUE EN VUE
Trump a retiré les USA du traité de sauvegarde du Climat Mondial
la contestation grandit contre le retrait de l'accord de Paris
Monde
États-Unis : 02 juin 2017
Climat : le maire de Pittsburgh devient le symbole de la résistance anti-Trump
des politiciens américains désavouent la décision de Donald Trump
Bill Peduto a fait savoir que malgré le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris, sa ville continuerait de suivre les directives prévues dans le texte.
En annonçant le retrait des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat, Donald Trump a provoqué une vague d'indignation partout dans le monde. Le maire de Pittsburgh(Pennsylvanie), est devenu le symbole de la contestation au niveau national contre la politique de Trump avec une salve de tweets.
"Je ne peux pas, en conscience, soutenir un accord qui punit les États-Unis. (...) J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris", a déclaré Donald Trump. Bill Peduto a alors dégainé son premier tweet.
"Les États-Unis rejoignent la Syrie, le Nicaragua et la Russie en décidant de ne pas participer à l'accord mondal de Paris. C'est maintenant aux villes de prendre le contrôle", rétorque le maire démocrate sur Twitter.
"En tant que maire de Pittsburgh, je peux vous assurer que nous suivrons les directives de l'accord de Paris pour nos administrés, notre économie et notre avenir", a-t-il poursuivi.
Dans son discours, Donald Trump a insisté en citant plusieurs villes industrielles américaines. "Il est temps de mettre Youngstown, dans l'Ohio, Detroit, dans le Michigan et Pittsburgh, en Pennsylvanie, qui comptent parmi les meilleurs endroits de ce pays, devant Paris, en France", a-t-il déclaré. Ce faisant, le milliardaire républicain a fait l'amalgame entre d'anciennes villes industrielles laissées pour compte, comme Detroit, et d'autres comme Pittsburgh qui connaissent une fulgurante renaissance post-industrielle avec des centres urbains qui se sont totalement métamorphosés ces dernières années.
"Pittsburgh se tient debout avec le monde"
Bill Peduto a ainsi tenu à différencier sa ville de l'est américain de celles de l'Amérique profonde qui ont massivement propulsé l'homme d'affaires à la Maison Blanche. "Faits : Hillary Clinton a reçu 80% des votes à Pittsburgh", a ajouté le maire. "Pittsburgh se tient (debout) avec le monde et suivra l'accord de Paris", a-t-il martelé.
Climat : les grands patrons américains disent « non » à Donald Trump
Lire,article3
lire aussi : Isolée sur le climat, l’administration Trump s’en prend à l’Europe …
USA.
La décision de Trump sur le climat divise les Américains
Les Américains sont très partagés sur la décision de Donald Trump de sortir de l'Accord de Paris sur le climat. Près de la moitié (49%) d'entre eux désapprouve cette annonce du président américain, qui a provoqué un tollé au niveau international la semaine dernière. Mais 38% jugent au contraire qu'il a fait le bon choix, tandis que 13% ne se prononcent pas, selon un sondage Reuters-Ipsos.
Cette enquête montre aussi que 68% des personnes interrogées jugent que leur pays doit mener la lutte au niveau mondial afin de ralentir le réchauffement de la planète. Elles sont 72% à reconnaître que "compte tenu de la quantité de gaz à effet de serre qu'ils émettent, les Etats-Unis devraient prendre des mesures énergiques pour ralentir le réchauffement mondial".
Division
Les Américains semblent donc être inquiets des enjeux, même si au final, moins de la moitié d'entre eux rejettent la décision du locataire de la Maison blanche. Ipsos montre que pour 50% des sondés, la hausse de température va s'accroître en raison de cette décision et que pour 64%, le retrait américain va pénaliser les relations entre les Etats-Unis et d'autres pays.
C'est sur le plan économique que les avis sont les plus divisés : 41% estiment que cela va renforcer l'économie américaine tandis que 44% sont d'un avis contraire.
7juin2017.ref.Boursier.com ,article-suite
Monde.Environnement
Climat: 1.000 organisations dénoncent l'"erreur" de Trump
Climat: patrons, élus, militants lancent la bataille contre Trump
Etats-Unis : le camp pro-climat gagne en puissance
"On est toujours dedans": le milliardaire new-yorkais Michael Bloomberg a soumis lundi aux Nations Unies une lettre signée par plus de 1.000 organisations, entreprises et autorités locales américaines, prêtes à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre malgré le retrait de Donald Trump de l'accord de Paris.
L'ancien maire de New York, 10e fortune mondiale et très engagé sur le climat, avait indiqué dès vendredi que des dizaines de maires, gouverneurs et entreprises étaient prêts à poursuivre leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Il avait aussi annoncé que sa fondation Bloomberg Philanthropies, fournirait au bureau de l'ONU chargé du climat les 15 millions de dollars qui équivalent à la contribution que devaient apporter les Etats-Unbis.
Maintenant que la barre symbolique du millier de signatures a été franchie, la lettre ouverte a été remise au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Les signataires y dénoncent le retrait des Etats-Unis comme une "grave erreur".
"Aux Etats-Unis, ce sont les autorités locales et des Etats qui, avec les entreprises, sont essentiellement responsables de la baisse importante des émissions de gaz à effet de serre ces dernières années. Les actions de tous ces acteurs vont se multiplier et s'accélérer dans les années à venir, quelles que soient les politiques de Washington", indiquent-ils dans cette lettre.
On retrouve parmi les signataires les puissants Etats de New York et de Californie qui avaient annoncé dès jeudi soir une "alliance pour le climat", rejointe depuis par neuf gouverneurs, des centaines de villes, grandes et petites, des centaines d'entreprises, de Apple ou Google à Nike en passant par de nombreuses PME, des universités.
"On assiste à une réaction massive à la décision de Trump",
FONTE
POLES

Destination L'Antarctique verdit rapidement sous l'effet du changement climatique
La végétation a poussé de plus en plus vite en Antarctique ces dernières années…
Le Progrès,article,
L'ancien Premier ministre Michel Rocard est décédé à l'âge de 85 ans
· Grosse-perte ,Un Grand Defenseur du Protocole Paris-2015,de sauvegarde du Climat sur Terre
Michel Rocard le 10 septembre 2015 lors de la journée "La France s'engage pour le climat. En avant la COP21", à Paris.
L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard est décédé samedi après-midi à l'âge de 85 ans. Il avait été chef du gouvernement sous la présidence de François Mitterrand de mai 1988 à mai 1991.
L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, théoricien de la deuxième gauche, est décédé samedi 2 juillet dans l'après-midi à l'âge de 85 ans, a annoncé à l'AFP son fils Francis.
Né à Courbevoie, près de Paris, le 23 août 1930 dans une famille de la bourgeoisie, catholique par son père - un des scientifiques à l'origine de la bombe atomique française -, protestant par sa mère.
Socialiste réformiste, Michel Rocard a été Premier ministre de 1988 à 1991 de François Mitterrand, avec lequel il a toujours eu des relations conflictuelles, avant de diriger le PS en 1993 et 1994.
Père de la "deuxième gauche", il entendait incarner une vision rénovée de la gauche, prenant en compte "les contraintes de l'économie mondialisée" sans "renoncer aux ambitions sociales".
03/07/2016,Suite,Article-Complet,click
POLITIQUE – Michel Rocard, ambassadeur des Pôles
www.lepetitjournal.com, Michel Rocard, Avocat du Climat Mondial
Le journal des Français et francophones à l'étranger,suite-article
Blog - Michel Rocard, de la politique au pôle Sud - WEB Voyage
www.web-voyage.com/showthread.php?t=67082
Monde.2050,Changements climatiques
La facture du changement climatique dans les villes pourrait doubler
Le réchauffement climatique sera plus important que prévu dans les villes, conclut une étude publiée dans Nature Climate Change. En cause, un effet complexe connu sous le nom d'îlot de chaleur urbain.
URBAIN. Mauvaise nouvelle : le coût du changement climatique dans les villes serait clairement sous-estimé. C'est ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature Climate Change, qui, après étude des politiques urbaines menées par 1.692 villes dans le monde, avance un coût économique total à multiplier par 2,6. Le coupable est un phénomène thermique connu sous le nom d'"îlot de chaleur urbain"... et a de quoi faire trembler les urbanistes. Explications.
2°C supplémentaires de réchauffement d'ici 2050
Un îlot de chaleur urbain représente un maximum thermique local, observé en ville à cause de la concentration en béton et en goudron, deux matériaux très réfractaires qui emmagasinent facilement la chaleur. D'autant plus que les agglomérations urbaines ne disposent souvent pas de suffisamment de cours d'eau et d'espaces verts qui permettraient de les tempérer. Or, les villes sont également très peuplées, ce qui ajoute encore à la pollution issue des véhicules et des climatiseurs... De quoi provoquer un phénomène d'auto-renforcement.
+2°C. C'est la contribution attendue de ce phénomène à la hausse des températures d'ici 2050. Richard Tol, professeur en économie et co-auteur de l'étude, tire la sonnette d'alarme. "Les effets d'îlots de chaleur urbain non contrôlés pourraient être dévastateurs et annuler tout progrès, déjà difficile, dans la négociation internationale, avertit-il. Jusqu'à présent, nous avons sous-estimé l'impact que les politiques locales pouvaient avoir dans la lutte contre le réchauffement climatique. Notre étude montre que c'est bien à l'échelle de la ville que les stratégies d'adaptation pourront avoir un impact positif."
Métropoles : une consommation d'énergie disproportionnée
En trame de fond, une disproportion grandissante entre la surface du globe couverte par les agglomérations urbaines (moins d'1%) et leur rôle dans l'économie. En 2016, 54,5% de la population mondiale vivait dans des agglomérations urbaines, selon un rapport des Nations unies. Mais ces villes consomment également 78% des ressources énergétiques mondiales, notent les chercheurs.
Déformation de la carte du monde en fonction de la part de la population vivant en ville / Crédit WorldMapper
COÛT. Comment limiter la casse, tant sur le volet environnemental que sanitaire ? Les chercheurs ont comparé différents scénarios afin d'évaluer plusieurs types de politiques locales. Pour déterminer les solutions les plus efficaces et les moins coûteuses, ont ainsi été passées au crible différentes mesures : trottoirs réfléchissants, toits végétalisés... qui pourraient avoir des effets positifs à partir de 20% d'infrastructures équipées, et réduire les températures de 0,8°C en moyenne.
Des mesures locales pour pallier les désaccords internationaux
"Pour réduire au mieux les effets du changements climatiques, il faut que mesures locales et globales soient prises de concert", ajoute le professeur Richard Tol. Et même lorsque les négociations internationales tournent mal, au moins les décideurs locaux peuvent tout de même choisir d'avoir un impact positif." Un propos qui acquiert un écho singulier alors que Donald Trump vient d'annoncer le désengagement des États-Unis des accords de Paris. La balle est désormais dans le camp des collectivités locales... et déjà, un collectif de maires américains, baptisé Cimate Mayors, se forme pour s'engager à honorer, eux, les objectifs de l'accord de Paris.
France.Transition écologique:
Le gouvernement va ouvrir un site internet pour attirer les chercheurs
France.6Juin,
Le ministre de l'Ecologie Nicolas Hulot et le président Emmanuel Macron
Transition énergétique :
Macron promet une feuille de route "d'ici quinze jours"
Autre,suite retrait des Usa,du Protocole Paris 2015
Coup d'envoi de l'offensive française sur le climat
"Nous allons faire la démonstration très rapidement que la contrainte climatique peut être un potentiel incroyable de relance économique", a-t-il ajouté. Aux …
Macron donne des gages sur l'environnement aux ONG
"Nous serons vigilants à ce que les chantiers essentiels de la lutte contre les changements climatiques y figurent: transports, rénovation des logements, …
L'Express..article-suite
Climat:
Canfin (WWF) pour l'inscription de l'accord de Paris dans la Constitution
Le directeur général du WWF France, Pascal Canfin, suggère d'inscrire l'accord de Paris sur le climat dans la Constitution Francaise..
À l’approche de son 30° anniversaire, le GIEC face à un triple défi
Il a aussi promis de supprimer, ou de réduire considérablement, les financements pour le changement climatique bénéficiant aux institutions onusiennes. Les …
Fréquence Terre,article-suite,
Aux Etats-Unis, le camp pro-climat monte en puissance
Ils y écrivent : "L'annonce de l'administration Trump porte atteinte à un pilier clé de la lutte contre le changement climatique et nuit à la capacité du monde d'éviter …
Des activistes de Greenpeace masqués à l'effigie de Donald Trump s'asseyent sur des toilettes pour montrer qu'ils se préoccupent du changement climatique ("give a shit about climate change"), le 5 juin 2017, devant l'ambassade des Etats-Unis à Prague.
Après la décision du président américain de quitter l'accord de Paris, les rangs des pro-climat ne cessent de grossir.
Depuis l'annonce du retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris, les rangs des Américains décidés à redoubler d'efforts pour limiter le réchauffement ne cessent de grossir. Certains estiment même que l'Amérique pourrait dépasser ses objectifs en matière de climat.
Trump sort de l'accord de Paris,
Lettre ouverte et coalition
"On est toujours dedans" : le milliardaire new-yorkais Michael Bloomberg a soumis lundi aux Nations unies une lettre signée par plus de 1.000 organisations, entreprises et autorités locales américaines, prêtes à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre malgré la décision choc annoncée jeudi dernier par Donald Trump.
Ils y écrivent :
L'annonce de l'administration Trump porte atteinte à un pilier clé de la lutte contre le changement climatique et nuit à la capacité du monde d'éviter les conséquences les plus dangereuses et les plus coûteuses du changement climatique."
Et promettent de poursuivre des "objectifs climatiques ambitieux" :
"En l'absence de leadership de Washington, les Etats, les villes, les universités, les entreprises et les investisseurs – qui représentent un pourcentage important de l'économie américaine – poursuivront des objectifs climatiques ambitieux, travailleront ensemble pour prendre des mesures efficaces et pour s'assurer que les Etats-Unis demeurent un chef de file mondial dans la réduction des émissions."
L'ancien maire de New York, dixième fortune mondiale qui a fait de la lutte contre le réchauffement l'une de ses grandes causes, avait pris la tête dès vendredi d'une coalition de dizaines de maires, gouverneurs et organisations prêts à poursuivre leurs efforts pour réduire les émissions des Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de carbone derrière la Chine.
Michael Bloomberg avait aussi annoncé que sa fondation, Bloomberg Philanthropies, fournirait au bureau de l'ONU chargé du climat les 15 millions de dollars qui équivalent à la contribution que devaient apporter les Etats-Unis.
Après avoir franchi la barre symbolique du millier de signatures, la lettre ouverte a été remise au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et à sa secrétaire exécutive pour le climat Patricia Espinosa.
Accord de Paris : quelles conséquences au retrait des Etats-Unis ?
"Au-delà" des objectifs
On retrouve parmi les signataires les puissants Etats de New York et de Californie – qui avaient annoncé dès jeudi soir une "alliance pour le climat", rejointe depuis par onze gouverneurs –, plus de 200 villes, grandes et petites, des centaines d'entreprises parmi lesquelles des géants de la high-tech comme Apple, Google ou Amazon, mais également Nike ou Adidas, en passant par de nombreuses PME, et des universités.
"On assiste à une réaction massive à la décision de Trump, avec presque tout le monde qui va dans la même direction", a expliqué à l'AFP Steven Cohen, directeur exécutif du Earth Institute, spécialisé dans le changement climatique à l'université new-yorkaise de Columbia.
"Trump a involontairement donné un coup de fouet à la réduction des gaz à effet de serre", a-t-il estimé.
"Les Etats-Unis vont faire plus que tenir leurs engagements de réduction : ils vont aller au-delà."
Les Etats-Unis se sont engagés, dans le cadre des accords de Paris, à réduire leurs émissions de 26 à 28% d'ici 2025 par rapport à 2005.
Pour lui, le fait que ces organisations et autorités locales soient prêtes à tourner le dos à Trump et à appuyer sur l'accélérateur n'a rien de surprenant, car de nombreuses organisations et autorités locales étaient déjà très impliquées dans ces efforts de réduction, des efforts synonymes d'"investissements à long terme", sans possibilité d'arrêt du jour au lendemain.
"Les Etats-Unis ont déjà commencé à réduire leurs émissions plus vite que prévu. [...] Les Etats de New York ou la Californie se tournent agressivement vers les énergies renouvelables et je ne vois pas pourquoi cela changerait, ça a du sens économiquement."
Sortir de l'accord "pourrait nous coûter cher"
Darren Rosenblum, professeur de droit des affaires à l'université Pace, n'est pas surpris non plus de voir tant d'entreprises américaines rejoindre le camp des défenseurs de l'accord de Paris.
M.G. (avec AFP),L'Obs , le 06 juin 2017,article-suite
Climat: Bloomberg dépose à l'Onu une initiative contournant Trump
Bloomberg, envoyé spécial des Nations unies pour les Villes et le Changement climatique, a remis cette déclaration au secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, et à Patricia Espinosa, directrice exécutive de la Convention-cadre de …
Zonebourse,article-suite,
Usa.
poids lourds de l’économie américaine pour défier Donald Trump sur l’Accord de Paris
Trump quitte l'accord de Paris, instaurons une taxe carbone sur les produits US !
ONU.Les scénarios du changement climatique
Le secrétaire général de l'ONU a affirmé qu'il était "absolument essentiel" que l'accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique soit mis en marche…
AMERIQUE-CENTRALE.
Les terribles conséquences du changement climatique au Guatemala
Le réchauffement climatique a des conséquences dramatiques au Guatemala, et …
Conférence sur les océans
Les Nations unies au chevet des océans en péril
5 millions de signatures de personnes aux États-Unis, et dans le monde, appelant à la mise en œuvre de l’Accord de Paris et réitérant leur engagement à agir face aux changements climatiques.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exhorté lundi les Etats de la planète à mettre de côté leurs intérêts particuliers pour sauver les océans et éviter une "catastrophe mondiale", en ouverture de la première conférence mondiale sur les océans des Nations unies.
Cette réunion de cinq jours est la première du genre aux Nations unies pour évoquer les problèmes auxquels les océans sont confrontés, du blanchissement des coraux à la pollution plastique, en passant par la surpêche ou la montée du niveau des eaux, en raison du changement climatique.
"Nous devons mettre de côté les gains à court terme pour empêcher une catastrophe mondiale à long terme", a déclaré Antonio Guterres devant l'assemblée générale des Nations unies. "Préserver nos océans et les utiliser de manière durable c'est préserver la vie elle-même".
Cette conférence visant à définir une stratégie pour inverser le déclin des océans est assombrie par la décision du président Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat.
Dans son discours, le président bolivien Evo Morales s'en est pris aux Etats-Unis, estimant que le retrait de l'accord de Paris était un "déni de la science, tournait le dos au multilatéralisme, et le refus d'un avenir pour les générations futures".
INFO:
Les aires maritimes protégées atténuent les effets du changement climatique
Amerique.
La Californie prête à remplacer le "déserteur" Trump sur le climat
La Californie a la ferme intention de combler le vide laissé par la Maison Blanche dans la lutte contre le changement climatique, a assuré le gouverneur de l'Etat,
Le gouverneur de Californie alarme sur le changement climatique
Jerry Brown a notamment encouragé Pékin à fixer de nouveaux standards en matière de taux d'émissions polluantes des voitures.
Usa.
Villes et Etats américains mobilisés contre le changement climatique malgré Trump
Washington (AFP) - Même si Donald Trump désengage l'Etat fédéral de la lutte …
lequotidien,article1-suite,
Afrique.
TOGO : Les Autorités interpellées pour parer aux vraies menaces contre la déforestation et les changements climatiques
Le 1er juin dernier, le pays a célébré la journée de l’arbre,article1,
Afrique.
Cote d'Ivoire: Changement climatique - Les cultures à cycle court encouragées
M. Konaté rassure toutefois que des recherches scientifiques menées conjointement par la Sodexam et des centres mondiaux de prévi
La taille des nuages affectée par le changement climatique ?
Samedi 6 mai 2017 à 10 h 58 - La NASA a publié les résultats d’observations satellitaires recueillies sur quinze ans. Cette étude complète une première …
www.meteomedia,article1,
INFO:
Le Congrès International sur le changement climatique se tiendra à Huelva en Espagne
Le premier Congrès International sur le changement climatique
MONDE.
Iles en Sursis ,HAÏTI
Plaidoyer sur les changements climatiques en HAÏTI
La Plateforme de la Société Civile sur le Changement Climatique (PSC-CC) est créée en Décembre 2013 par 14 organisations Haïtiennes travaillant pour la protection de l’environnement. Elle est un espace de dialogue et …
Médiaterre,article1,
MONDE.
Iles-en-Sursis,Ile-Maurice
Osmose - Changement climatique: ce qu’annonce la sortie des États-Unis de l’accord de Paris
La hausse de la température provoquera une montée drastique du niveau de la mer durant les decennies à venir.
Le président des États-Unis (USA), Donald Trump, a annoncé jeudi que son pays se retirait de l’accord de Paris sur le climat, signé fin 2015. Les USA sont le premier des 195 pays, au moment de la signature, à ne pas vouloir tenir leur part de cet accord sur le changement climatique. Ce retrait a créé un tollé international, mais qu’est-ce que cela implique pour Maurice ?
Au dire de Vasantt Jogoo, consultant pour la Banque mondiale, «les effets ne seront pas immédiats sur Maurice. Même si les USA ont décidé de quitter l’accord, cela ne veut pas dire que d’autres pays vont aussi suivre le pas.La sortie des USA de la COP 21 ne signifie pas la fin de celle-ci». Il explique que «même si les USA retournent vers le marché du charbon, ils ne pourront pas échapper à la réalité du changement climatique».
Désormais, c’est l’Union européenne qui jouera le rôle le plus pré- pondérant dans la réalisation des objectifs de l’accord de Paris. L’une des mesures qui intéressent le plus Maurice, et par extension les îles et les pays côtiers, a trait à la limitation de la hausse de la température à 1,5 degré Celsius. Cette limite est d’une importance capitale car au-delà, la hausse du niveau de la mer aura des effets catastrophiques.
«Il faut voir la mer comme un cuvette qui continue à se remplir», explique Vasantt Jogoo. «Et avec le réchauffement climatique, plus d’eau va se retrouver dans la cuvette et le niveau continuera à monter.»
Certains pays, dont Maurice, verront leurs zones côtières avalées par la montée des eaux durant les décennies à venir. Ce sont plusieurs kilomètres du littoral qui vont disparaître.
L’une des causes principales de la montée de la température sont les gaz à effet de serre, comme le CO2 . Ce gaz provoque une conservation de la chaleur à l’intérieur de l’atmosphère. Ce qui provoque une hausse graduelle de la température globale de l’atmosphère terrestre. Le problème n’est pas seulement l’amincissement des calottes glaciaires mais surtout la fonte des glaciers de haute montagne.
«Les glaciers, comme ceux du Groenland ou du Grand Nord américain, représentent un grand volume d’eau qui rejoint la mer après avoir été piégée sous forme de glace pendant des années», lance Pierre Baissac écologiste. «Ce n’est pas le seul problème, une hausse de la température voudra aussi dire des années plus chaudes, ce qui sera catastrophique pour les coraux.»
En effet, le corail est extrêmement sensible à la montée de la température de l’eau. Et 2016 a déjà été décrétée comme l’une des années les plus chaudes, ce qui a eu un effet dévastateur sur les coraux. Et si les années chaudes se suc- cèdent, la situation continuera à empirer et causera de nouveau le blanchissement des barrières de corail, dont la mort aura des effets catastrophiques.
La vie menacée
«On ne le dit pas assez, mais la mort des coraux provoquera une réaction en chaîne, qui entraînera, à son tour, la mort des espèces marines», continue Pierre Baissac. «De plus, une augmentation de CO2 aura un effet acidifiant sur les océans, ce qui représentera un problème pour la planète.»
D’autres conditions auxquelles Maurice fait déjà face comprennent les dérèglements météorologiques, qui sont de plus en plus amplifiés et sont un effet secondaire du réchauffement climatique. Depuis plusieurs années, les évènements météorologiques se déplacent dans les mois, des pluies de mousson sont importantes mais tardives ou des sécheresses durent plus longtemps que prévu et influent sur la population.
Le retrait des USA de l’accord sur le changement climatique affectera aussi l’aide aux pays en développement. Dès leur retrait, les États-Unis cessent automatiquement de participer au Fonds vert pour le climat (The Green Climate Fund – GCF). Ce fonds, mis en place en 2010, à la suite de l’accord intervenu à Copenhague, a pour but d’aider à trouver des fonds pour des projets de développement durable et de protection de l’environnement.
«Le Fonds vert pour le climat aide à mettre en place différents programmes dans des pays en développement comme Maurice. Avec le départ des USA de l’accord de Paris, c’est une partie de ces fonds qui partent», fait valoir Vasantt Jogoo (NdlR : Donald Trump avait ouvertement critiqué le GCF). «Mais cela ne veut pas dire que Maurice ne peut plus rien faire.»
article1-suite,https://www.lexpress.mu/article/309104/osmose-changement-climatique-ce-quannonce-sortie-etats-unis-laccord-paris
Fonte-Poles.
Les glaces hivernales de l’Arctique au plus bas depuis trente-huit ans
Le Monde ,23.03.2017,article1-suite,
MONDE.
Face au changement climatique, l’ONU veut inciter à la création d’aires marines protégées
Une synthèse d’études scientifiques, publiée le 5 juin, montre que ces aires protégées « peuvent contribuer à l’atténuation des bouleversements en cours ».
l’Organisation des Nations unies (ONU) invite pour la première fois ses parties prenantes à une grande conférence entièrement consacrée à l’océan, dont la « santé » inquiète. L’immense écosystème est désormais érigé en un objectif de développement durable à part entière, l’ODD 14, dont l’ambition affichée est de prendre des mesures capables de préserver 10 % des océans d’ici à 2020, au lieu de moins de 4 % actuellement. Il est donc probable que des Etats seront incités à annoncer la création de nouvelles aires marines protégées (AMP) dans l’enceinte onusienne cette semaine.
Le public peut aisément se figurer l’importance de ces réserves naturelles dans le maintien de la biodiversité marine, mais c’est une autre dimension qu’ont voulu éclairer les scientifiques de renom qui publient, le 5 juin, une synthèse d’études scientifiques dans la revue scientifique PNAS, qui publie les comptes rendus de l’Académie américaine des sciences. Ils se sont demandé quel rôle pouvaient jouer les AMP face aux effets du changement climatique, face à l’élévation des températures et à l’acidification de l’eau. Et dans quelles mesures elles peuvent aider les populations à s’adapter et contribuer à atténuer les effets du bouleversement en cours.
Sous la direction de Callum M. Roberts, de l’Université de York, douze chercheurs ont réuni leurs connaissances sur ce thème à partir de 140 recherches antérieures. Dans cette équipe figurait notamment l’ancienne directrice de l’Administration océanique et atmosphérique américaine (NOAA), Jane Lubchenco (université d’Etat de l’Oregon), et le célèbre halieute Daniel Pauly (Université de Colombie-Britannique, au Canada).
Atténuer les bouleversements en cours
Ils ont identifié cinq impacts majeurs du changement climatique sur l’océan : l’acidification du milieu, l’augmentation du niveau des mers, l’intensification des tempêtes qui frappent les rivages, une nouvelle distribution des espèces autour du globe, la baisse de leur abondance et de la disponibilité en d’oxygène.
« Si l’on aborde ensemble tous les processus que nous avons analysés (ressources marines, maintien des habitats et des sédiments…), on en conclut que les AMP peuvent effectivement contribuer à l’atténuation des bouleversements en cours », assure l’un des auteurs, Philippe Cury, de l’Institut de recherche pour le développement.
« Par exemple, maintenir une abondance de poissons n’a pas seulement des conséquences pour l’alimentation humaine, il est aussi essentiel que ces millions de tonnes de biomasse puissent continuer à capter beaucoup de carbone », explique-t-il.
« DES ZONES MORTES PRIVÉES D’OXYGÈNE SE MULTIPLIENT DANS LE MONDE »
Les poissons de la zone mésopélagique (entre 200 mètres et 1 000 mètres) sont les vertébrés les plus abondants du globe. Ils jouent un rôle important dans le cycle du carbone organique par leurs va-et-vient quotidiens entre la surface de l’océan et les grandes profondeurs, constituant ainsi une sorte de « pompe alcaline » et contribuent à la suppression nette du CO2 à la surface.
Par ailleurs, lorsque la pêche excessive entraîne un déclin des grands prédateurs, comme les requins et les thons, les poissons herbivores vont proliférer, détruire les herbiers et favoriser l’émission du carbone qu’ils maintenaient dans le sol.
« Quand on casse une échelle trophique [qui concerne la chaîne alimentaire], on favorise l’émission de carbone, résume Philippe Cury. On le voit dans les zones anoxiques, ces zones mortes privées d’oxygène, qui se multiplient dans le monde. La destruction de l’écosystème, de l’habitat en particulier, libère le carbone jusqu’à présent stocké dans les sédiments. »
Maintenir les barrières naturelles
Les auteurs de l’étude insistent d’ailleurs sur l’importance des zones côtières composées de mangroves, vasières, marécages, marais salants qui abritent des végétations marines dotées de fortes capacités de photosynthèse, ce qui produit localement des réductions de concentrations de CO2.
Or, ces écosystèmes sont parmi les plus fortement menacés : ils reculent rapidement devant le bétonnage des côtes et le développement de l’aquaculture industrielle dans certaines régions du monde.
Les barrières naturelles – les récifs constitués de corail, de mollusques, de certaines algues calcaires, ainsi que des mangroves et des zones de marais – amortissent aussi la violence des cyclones et des tsunamis, ainsi que les effets de la montée du niveau des mers. Les humains ont pu en prendre la mesure à leurs dépens lors d’épisodes météorologiques dramatiquement destructeurs.
Les AMP, pour peu qu’elles soient de taille conséquente – les auteurs de l’étude ont retenu au moins 100 km² – et qu’elles soient effectivement surveillées, peuvent épargner les atteintes les plus destructrices aux écosystèmes marins (pêche à l’explosif, au chalut qui racle les fonds et perturbe les sédiments, extractions minières, bétonnage).
Elles constituent alors des refuges appréciables pour les espèces très menacées, une sorte de havre dans la grande redistribution des espèces qui est en train de se produire. Certaines sont en effet contraintes de migrer sous l’effet du réchauffement du milieu et de la réduction de la production de plancton.
Les réserves naturelles pourraient aussi devenir le dernier recours contre l’extinction d’espèces non mobiles, comme les coraux.
MONDE,Top-Info:Marche Mondial, pour le climat le 29 avril
Nota:premier projet de budget proposé par Donald Trump en 2017, une baisse de 31% des fonds alloués à l'Agence de protection de l'environnement-EPA (et mise en-place a la direction d'un avocat connus des compagnies de charbon&petrole..qui polluent lemonde (15a17% pollution mondiale globale)..et,qui comptent continuer a polluer,malgrés,les accords signés par les Usa lors de la Cop21 et Cop22,sur le climat de Paris 2015) et des coupes de40% dans l'enveloppe de recherche des Instituts nationaux de la santé..aprés arret du Plan ObamaCare fait pour les pauvres et necessiteux..,et Trump qui essaye d'ignorer ou geler les plans anti-pollution qui auraient pu soulager la planete..
DOSSIERS, Changements climatiques,Trump decoit le monde
USA.barrage Hoover sur le Colorado,
baisse niveau eaux du Colorado..de25a30m..sur 60ans seulement.
Ce mega barrage,construit depuis 1931,a servi de nos jours de reference au Suivis du niveau d'eaux du..aux changements climatiques graves qui progressent sur la planete,et la consommation des fermiers&cités avant l'arrivé de l'eau au barrage hydro-electrique.
pour faire face a la baisse du niveau,la compagnie,a installé de nouvelles grandes turbines recentes..officiellement..soit disant pour ameliorer la production electrique..alors que la réalité ,est que la quantité des eaux annuelles qui alimentait la riviere legendaire..est en chute libre année aprés annés..et la pression des eaux necessaires pour faire tourner les anciennes turbines ,etait devenue moins importante,
Trump ,et L'equipe Golden boys de Donald Trump,prefere ignorer ces"détails",et parle de "phenomene naturel"..!
Nota:barrage Hoover sur le Colorado, a couté 40millions de dollars a l'epoque,et 100millions furent rajouttés ces dernieres années pour une plateforme d'acoté!
2Juin2017,America.Usa Guilty
Trump..a bien "Trumpé" la Terre..Nouveau Brexit made in Usa
Donald Trump persiste et signe ,Les Usa déclarés Coupables
Usa.Climat: Trump quitte l'accord de Paris, déception à travers le monde
Après avoir entretenu le suspense pendant des semaines, Donald Trump a annoncé jeudi la sortie de l'accord de Paris sur le climat, isolant les Etats-Unis sur la scène internationale et suscitant une immense déception parmi les 194 autres pays signataires de ce texte historique.
"L'heure est venue de quitter l'accord de Paris", a lancé le président américain dans les jardins de la Maison Blanche dans un long discours au cours duquel il a souvent retrouvé les accents de sa campagne électorale rythmée par un slogan: "L'Amérique d'abord".
Sans surprise, les réactions ont fusé des quatre coins de la planète, entre stupeur et effarement.
"J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris", a lancé, sous des applaudissements , le président septuagénaire qui a mis en avant la défense des emplois américains et dénoncé un accord "très injuste" pour son pays.
L'accord de Paris, conclu fin 2015 et dont son prédécesseur démocrate Barack Obama fut l'un des principaux architectes, vise à à contenir la hausse de la température moyenne mondiale "bien en deçà" de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Les Etats-Unis sont le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, derrière la Chine.
La décision de jeudi va au-delà de la question climatique; elle donne une indication sur le rôle que les Etats-Unis version Donald Trump entendent jouer sur la scène internationale dans les années à venir. Pour Mitt Romney, candidat républicain à la Maison Blanche en 2012, c'est "la place de l'Amérique comme leader mondial" qui est aussi en jeu.
Affichant sa volonté de négocier un "nouvel accord" ou de renégocier l'existant, Donald Trump est resté extrêmement évasif sur les engagements que les Etats-Unis seraient prêts à prendre.
La réponse des Européens, tranchante, ne s'est pas fait attendre: s'ils "regrettent" cette décision, Berlin, Paris et Rome ont souligné, dans un communiqué commun, que l'accord ne pouvait en aucun cas être renégocié.
"Rien n'est négociable dans les accords de Paris", a fait savoir le nouveau président français Emanuel Macron à son homologue américain.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a dénoncé une décision "gravement erronée". La chancelière allemande Angela Merkel a "regretté" cette initiative.
Le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen a déploré une "triste journée pour le monde".
La façade de l'Hôtel de Ville de Paris a été éclairée en vert pour manifester la désapprobation de Paris à l'égard de cette décision, et rappeler "la détermination des villes à appliquer l'accord de Paris".
Barack Obama a amèrement regretté cet arbitrage de son prédécesseur, jugeant que les pays qui restent dans l'accord de Paris "seront ceux qui en récolteront les bénéfices en termes d'emplois".
"J'estime que les Etats-Unis devraient se trouver à l'avant-garde. Mais même en l'absence de leadership américain; même si cette administration se joint à une petite poignée de pays qui rejettent l'avenir; je suis certain que nos Etats, villes et entreprises seront à la hauteur et en feront encore plus pour protéger notre planète pour les générations futures".
L'objectif des Etats-Unis, fixé par l'administration Obama, était une réduction de 26% à 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 par rapport à 2005.
ref.Jn.laCroix,afp, le 01/06/2017 ,lire-suite,article-complet
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2Juin2017
Suisse.Donald Trump, le fossoyeur de la crédibilité de l'Amérique
Avec son annonce du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, le président américain commet une faute colossale qui va marginaliser Washington sur la scène internationale. Notre éditorial
Donald Trump a décidé: les Etats-Unis vont se retirer de l’accord de Paris sur le climat. Cette annonce constitue l’un des moments les plus dramatiques dans l’histoire du leadership américain depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le retrait des Etats-Unis, deuxième plus grand pollueur mondial derrière la Chine, est une insulte à la science, qui a prouvé par d’innombrables recherches que l’augmentation massive des émissions de CO2 depuis l’ère préindustrielle est responsable du réchauffement climatique.
Une dynamique qui est en train de transformer l’Amérique
Ce retrait constitue une insulte à la transformation progressive de l’économie. En rejetant l’accord historique de Paris de 2015, Donald Trump respecte une promesse de campagne électorale. Mais il montre un mépris inouï pour une dynamique qui est en train de transformer l’Amérique. Pour sauver 65 000 emplois de mineurs de charbon, il est prêt à tourner le dos à un accord multilatéral négocié par 195 Etats et ratifié par 147 pays. Or le secteur des énergies renouvelables, public et privé, a déjà créé plus de trois millions d’emplois outre-Atlantique.
ref.Éditorial-Le Temps,suite,click-suite-article,
https://www.letemps.ch/opinions/2017/06/01/donald-trump-fossoyeur-credibilite-lamerique
France. 02/06/2017
Climat: Macron dénonce "la faute" de Trump en français et en anglais
"Make our planet great again": Emmanuel Macron a pris la parole - en français et en anglais - ce jeudi soir à l'Elysée pour réagir à la décision du président américain de faire sortir son pays de l'accord de Paris.
Emmanuel Macron a réagi ce jeudi soir à la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord de Paris.
"J’ai souhaité m’exprimer devant vous après la déclaration de Donald Trump car l’heure est grave. Je prends note de sa décision de se désengager de l'accord de Paris. Je respecte cette décision souveraine mais la regrette. Je considère qu’il commet là une erreur pour les intérêts de son peuple et une faute pour l'avenir. J’ai eu l’occasion de lui en faire part", a-t-il tout d'abord déclaré.
"Make our planet great again"
Evoquant les conséquences néfastes du changement climatique, le chef de l'Etat a exposé:
"Ce n’est pas l’avenir que nous voulons pour nous, nos enfants, le monde. La vocation de la France est de mener ces combats qui impliquent l’humanité toute entière. (...) La France a réussi ce tour de force de faire signer l’accord climat avec 195 pays. Nous ne négocierons pas un accord moins ambitieux. La France appelle tous les signataires à rester à la hauteur de nos responsabilités, à ne rien céder."
Il n'a pas voulu laisser les Américains en-dehors de sa communication. Il a ainsi ajouté: "Je dis aux Etats-Unis: 'la France croit en vous, le monde croit en vous'. Vous êtes une très grande nation, vous vous êtes dressés contre l’ignorance et l’obscurité. Mais pour le climat, il n’y a pas de plan B car il n’y a pas de planète B." Il a d'ailleurs, quelques minutes plus tard, adressé les mêmes paroles en anglais. Il s'agissait d'ailleurs de la première prise de parole dans la langue de Shakespeare par un pensionnaire de l'Elysée. Il a, alors, déclaré entre autres: "Make our planet great again" ("Rendez sa grandeur à la planète", en français). Il paraphrasait le slogan de campagne de Donald Trump: "Make America great again", c'est-à-dire "Rendez sa grandeur à l'Amérique".
Un appel du pied aux scientifiques américains
Il a aussi adressé un appel du pied très clair aux scientifiques américains, éventuellement désappointés par l'initiative de leur exécutif. "Ingénieurs, scientifiques américains qui travaillez sur le climat, je lance un appel. Venez en France travailler avec nous".
Enfin, Emmanuel Macron a fait une nouvelle promesse: "La France n’abandonnera pas le combat. Nous aurions préféré mener ce combat aux côtés des Etats-Unis mais il en est ainsi. La porte n’est pas fermée, elle ne le sera jamais à cette nation à laquelle nous devons tant. La France jouera donc son rôle dans le monde. (...) Nous ne tiendrons pas seulement nos engagements passés. Dès ce soir, la France se doit d’être plus ambitieuse encore."
réf.Robin Verner,bfmtv ,suite article complet
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MONDE.2Juin.2017
Accord de Paris2015 : 6 points à retenir du discours de Macron après le retrait des États-Unis
Le président français a réagi au retrait des États-Unis de l'accord sur le climat, quelques heures après l'annonce officielle de Donald Trump.
Une réaction presque immédiate. Jeudi 1er mai, aux alentours de 23h30, Emmanuel Macron s'est exprimé en direct de l'Élysée concernant le retrait des États-Unis de l'accord de Paris. Quelques heures plus tôt, Donald Trump annonçait ce que tous les spécialistes pronostiquaient : l'officialisation du départ des USA de cet accord international sur le climat.
"Je me bats pour ce grand peuple et c'est pourquoi, afin de respecter mon engagement solennel de protéger les États-Unis et son peuple, les États-Unis vont se retirer de l'accord sur le climat", a annoncé le président américain lors d'une conférence de presse, après un suspense qui aura duré plusieurs jours. Signé fin 2015 par plus de 190 pays, dont les États-Unis sous la présidence de Barack Obama, l'accord de Paris a pour objectif de limiter le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
"Nous ne renégocierons pas un accord moins ambitieux", a lancé Emmanuel Macron. Face au peuple français, le président a affirmé sa détermination dans une allocution de plus de six minutes, qu'il a lui-même traduite. L'occasion, notamment, de dénoncer la décision de son homologue, de réaffirmer son engagement pour l'environnement et d'encourager les autres pays signataires à faire de même.
1. Une condamnation franche
"Je respecte cette décision souveraine, mais je la regrette" ; dès le début de son discours, Emmanuel Macron ne cache pas son désaccord avec la résolution de son homologue. "Je considère qu'il commet là une erreur pour les intérêts de son pays et de son peuple, et une faute pour l'avenir de notre planète", a-t-il également déploré, insistant sur l'urgence que représente le réchauffement climatique : "Ce qui paraissait encore pouvoir être discuté il y a quelques années s'impose désormais à nous tous, avec une grande évidence. (...) Si nous ne faisons rien nos enfants connaîtront un monde fait de migration, de guerres, de pénuries, de disparitions d'archipels et de villes côtières causées par ces évolutions."
2. Une volonté fédératrice
Après d'alarmantes prédicitons, Emmanuel Macron a insisté sur l'avancée majeure représentée par l'accord de Paris : "En décembre 2015, la France a réussi ce tour de force de faire signer 195 pays", s'est-il félicité, avant d'appeler ces États signataires à l'engagement : "La France ce soir appelle l'ensemble des pays signataires à demeurer dans le cadre de l'accord de Paris. À rester à la hauteur des responsabilités qui sont les nôtres et à ne rien céder. S'adressant de nouveau aux États-Unis, "une très grande nation (...) fondé(e) pour faire triompher la liberté, la vérité et la raison", il les a prévenus : "Ne vous trompez pas. Sur le climat, il n'y a pas de plan B, car il n'y a pas de planète B."
3. Une détermination inflexible
Dans son annonce officielle, Donald Trump n'avait pas complètement fermé la porte à une décision commune concernant le climat, en expliquant que des négociations pour "reprendre l'accord de Paris" ou "un accord totalement nouveau" n'étaient pas exclues. Une proposition balayée par Emmanuel Macron : "Nous ne renégocierons pas un accord moins ambitieux. En aucun cas."
4. Un appel aux scientifiques du monde entier
Celui qui affirme que la lutte contre le réchauffement climatique ne se verra pas ralentie a lancé un appel très explicite aux "scientifiques, ingénieurs, entrepreneurs, citoyens engagés que la décision du président des États-Unis a déçus" : "Vous trouverez dans la France une seconde patrie. Je vous lance un appel, venez travailler avec nous. Travailler sur des solutions concrètes sur le climat." Estimant que les États-Unis ont "tourné le dos au monde", il promet que "la France ne tournera pas le dos aux Américains".
5. Une déclaration d'amitié à l'Amérique
Malgré le différend qui oppose Donald Trump à Emmanuel Macron, ce dernier a refusé de condamner trop fermement le pays tout entier : s'il admet que "nous aurions préféré livrer cette bataille aux côtés des États-Unis d'Amérique", il affirme que malgré tout, "ce sont nos alliés et ils resteront nos alliés. (...) La porte n'est pas fermée. Elle ne le sera jamais à cette nation à laquelle nous devons tant."
6. Des avancées concrètes prévues
Pour conclure son allocution, le président français a évoqué les prochaines initiatives du gouvernement en faveur du climat. Rappelant qu'il s'est entretenu avec Angela Merkel quelques minutes avant de prendre la parole, il a promis que "des initiatives fortes" seraient prises "dans les prochains jours", en collaboration avec la chancelière allemande.
Rappelant la venue samedi 3 juin du Premier ministre indien Narendra Modi à l'Élysée, il a annoncé qu'il "s'entretiendrait sur ce sujet avec lui". Enfin, il a annoncé une réunion du gouvernement la semaine prochaine, auquel il a demandé de "travailler activement" sur "un plan d'action concret" afin d'accroître l'attractivité de la France "pour les chercheurs et les entreprises de la transition écologique". Des "initiatives concrètes" sont également prévues, en Europe et en Afrique.
réf.Benjamin Pierret,01/06/2017 À 23:41,suite article complet,article2,
Planete en Sursis.America.
Trump..essaye de couler l'accord Climat 2015..,Les Usa déclarés Coupables
En trente ans, le réchauffement climatique a provoqué le doublement des incendies aux Etats-Unis. Lors du Sommet mondial climat et territoires, qui se tenait à Lyon, les 1er et 2 juillet 2015, Anne Paugam, la directrice générale de l’Agence française du développement, rappelait que "16 des 19 mégapoles étaient exposées à la montée des eaux". Shanghai, Sydney, Bombay et Hong Kong pourraient disparaître au moins partiellement sous les eaux, même avec une hausse des températures limitée à 2°C d’ici 2100. Cela concernerait 280 millions d’habitants. Si la hausse atteignait 4°C, 600 millions de personnes devraient fuir les côtes.
"A deux degrés, les dégâts seront déjà considérables !"
"Il faut au contraire viser un objectif plus bas, de 1,5 °C. A deux degrés, les dégâts seront déjà considérables ! Pour cela, l’énergie est un sujet clé. Il faudrait laisser 80 % des réserves fossiles dans le sous-sol. C'est un fait certain ! Si on ne change pas de mode de développement, c’est fichu. Or changer est techniquement possible et économiquement viable. Il ne faut pas baisser la garde", avait mis en garde Jean Jouzel, le climatologue et glaciologue français, membre du Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat (Giec) de l’ONU, dans les colonnes de l’Usine Nouvelle à l’automne 2015.
Personne n’a oublié cette journée historique du 12 décembre 2015, quand Laurent Fabius, le Président de la COP21, François Hollande, le Président de la République, Christiana Figueres, la secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations-unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Ban Ki Moon, le secrétaire général de l’ONU, et Laurence Tubiana, la négociatrice pour la COP21, ont levé les bras à la tribune, après deux semaines de marathon au Bourget (Seine-Saint-Denis).
Jamais autant d’Etats ne s’étaient mis d’accord pour limiter le réchauffement climatique. Quelque 196 pays, l'Union européenne comprise, avaient décidé de s’accorder sur un texte qui s’engageait à limiter le réchauffement climatique à 2°C, voir 1,5°C si possible. Le texte a été ratifié le 4 novembre 2016, y compris par les Etats-Unis.
L’envers du décor, ce sont les contributions des Etats qui devront être mises en œuvre à partir de 2020. Elles ne suffiront pas à limiter la hausse des températures à moins de 2°C en 2100 par rapport au début de l’ère industrielle. Surtout que l'accord n’est pas contraignant.
Trump ressoude les autres Etats dans la lutte contre le réchauffement climatique
Aujourd’hui, tout le monde est suspendu à la décision des Etats-Unis de sortir ou non de l’Accord de Paris. Donald Trump avait réservé sa décision pour l’après G7 qui s’est tenu jusqu’au 27 mai à Taormine en Sicile (Italie). Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, il a déjà signé un décret pour annuler le Clean power plan de Barack Obama qui visait à réduire d’un tiers les émissions de CO2 des centrales électriques américaines. Non content de vouloir relancer l’exploitation du charbon, il compte bien favoriser la production de gaz de schiste. Le 31 mai, Donald Trump a indiqué sur Twitter qu'il se donnait encore quelques jours de réflexion.
En revenant sur l’Accord de Paris, Donald Trump renoncerait aux engagements des États-Unis de baisser à l’horizon 2025 leurs émissions de 26 à 28 % par rapport à 2005, un grand pas même s’il est jugé insuffisant par les spécialistes. Les Etats-Unis sont le deuxième contributeur d’émissions de gaz à effet de serre (GES) derrière la Chine (20 %) avec 18 % du total mondial selon le comptage de l’ONU.
Une telle décision ne signifiera pas la fin de l’Accord de Paris. L’intransigeance du président Américain a plutôt tendance à souder les autres pays dans la lutte contre le réchauffement climatique. La Chine et l’Europe ne se sont jamais aussi bien entendu pour prendre le leadership de ce combat salutaire. La Chine a stoppé 90% de ses projets de centrales à charbon et l’Inde se lance à fond dans le solaire.
Les 196 pays signataires de l'Accord de Paris se sont réunis à Kigali (Rwanda) en fin d’année dernière pour bannir à terme l'utilisation des gaz HFC. Leur suppression permettra de gagner 0,5° C à la fin du siècle. Les grandes villes du monde se sont engagées dans un processus irréversible pour arriver à la neutralité carbone, c'est notamment le cas aux Etats-Unis de San Francisco. Des Etats comme la Californie ne suivront pas Donald Trump. Et même des grands groupes industriels américains comme ExxonMobil ne veulent pas sortir de l'Accord de Paris.
ref.,suite,click-suite-article,
rapel sur dernier discours de Trump:
"I will be announcing my decision on the Paris Accord over the next few days.
DOSSIERS, Changements climatiques,Trump decoit le monde
MONDE.2017,Planete en Danger,
Pas d'accord sur climat avec les États-Unis au G7
Les dirigeants du G7 ont reconnu samedi leur incapacité à trouver un terrain d'entente avec les États-Unis sur la lutte contre le réchauffement climatique, et en prendront acte dans leur déclaration finale, a indiqué la présidence française.
«Les États-Unis sont en train de réévaluer leur politique en matière de climat, les six autres pays du G7 réaffirmeront leur engagement (en faveur des accords de Paris) en prenant acte» de cette position américaine, a affirmé un représentant de la délégation française au G7.
Des sources européennes ont également confirmé que le communiqué final acterait l'absence de position commune entre les États-Unis et les six autres membres du G7.
Le climat et le commerce international constituent les deux grands points de divergence entre les États-Unis et ses partenaires du G7 (Grande-Bretagne, Allemagne, France, Canada, Italie, Japon), réunis depuis vendredi à Taormina, en Sicile.
Le président américain Donald Trump, qui avait averti avant le G7 qu'il ne déterminerait sa position qu'après ce sommet, n'a pas varié dans sa position, malgré les plaidoyers des 6 autres dirigeants en faveur des accords de Paris, selon la même source.
L'Élysée se refuse à parler d'«échec», même s'il reconnaît que «ce n'est pas une formulation idéale».
L'accord de Paris, conclu en novembre 2015, vise à contenir le réchauffement climatique «bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels», et a constitué un succès diplomatique historique.
Les États-Unis réfléchissent à sortir de certains domaines de l'accord de Paris et à réviser à la baisse leur niveau d'engagement, selon la source française.
Source2:https://www.g7.fr/nos-engagements
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MONDE.PLANETE EN SURSIS
Après un G7 houleux, bataille climatique entre les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux
Le président américain entend décider de se retirer ou non de l’accord de Paris.
Les Etats-Unis sortiront-ils ou non de l’accord de Paris sur le climat ? Le feuilleton devrait connaître son épilogue dans la semaine du 29 mai. L’information, tweetée par Donald Trump lui-même à l’issue du G7 de Taormine, en Italie, constitue la principale annonce du sommet sur ce thème. Pour le reste, les chefs d’Etat et de gouvernement n’ont pas cherché à masquer leurs divergences en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Bon indicateur de cette impossible entente, les sept dirigeants n’ont accordé qu’une place restreinte au défi climatique dans leur déclaration commune du 27 mai, résumant les débats en trois paragraphes. En 2016, au Japon, le communiqué du G7 avait consacré deux pleines pages à la nécessité de mettre en œuvre l’accord de Paris – scellé lors de la COP21, en décembre 2015 – pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le texte finalisé samedi explique que « les Etats-Unis d’Amérique sont en train de réévaluer leur politique sur le changement climatique et sur l’accord de Paris et ne sont donc pas en mesure de rejoindre le consensus sur ce sujet ». « Prenant acte de ce processus, poursuit le communiqué, les chefs d’Etat et de gouvernement du Canada, de France, d’Allemagne, d’Italie, du Japon et du Royaume-Uni ainsi que la Commission européenne réaffirment leur engagement à rapidement mettre en œuvre l’accord de Paris. »
« Réduire les écarts »
La formulation est un flagrant constat de désaccord entre Donald Trump et ses six interlocuteurs. Depuis des semaines, le nouveau locataire de la Maison Blanche menace de sortir les Etats-Unis de l’accord sur le climat sans parvenir à arrêter sa position, tiraillé entre l’argumentaire idéologique de son conseiller Steve Bannon et du chef de l’agence américaine de l’environnement (EPA) Scott Pruitt, et les positions pro-business de ses proches et du secrétaire d’Etat Rex Tillerson.
Car la promesse électorale de rejeter cet engagement international au nom de la défense des intérêts américains se heurte à la réalité économique du pays. Comme l’ont rappelé nombre d’entreprises, de villes et d’Etats confédérés, la transition vers une économie moins carbonée représente un vivier d’emplois et un accélérateur de croissance pour le deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre.
« Oui, il y a eu un désaccord, en tout cas à ce stade, sur le climat (…), mais j’espère qu’on va réduire les écarts », a convenu Emmanuel Macron, qui a joué la carte de l’apaisement à Taormine. Le président américain est « un pragmatique, et j’ai bon espoir qu’il confirmera son engagement, à son rythme », a ajouté le chef de l’Etat français.
« Probable effet d’entraînement »
Angela Merkel a été plus virulente, jugeant la discussion sur le climat du G7 « pas du tout satisfaisante ». La dirigeante allemande refuse la porte de sortie que proposent certains négociateurs, consistant à accepter une révision à la baisse des engagements des Etats-Unis ,suite,
réf .LE MONDE 29.05.2017 ,lire-article
Environnement.Australie.
Grande barrière de corail: l'impact du blanchissement plus grave que prévu
les coraux blanchis deux années de suite sont condamnés
La Grande barrière australienne a en fait beaucoup plus souffert que ce que l'on craignait de deux épisodes consécutifs de blanchissement de ses coraux, ont averti lundi des scientifiques.
La hausse des températures de l'eau en mars et avril, induite par le réchauffement climatique, a généré en 2016 le pire épisode de blanchissement de coraux jamais connu par le récif de 2.300 kilomètres, inscrit en 1981 au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Les premières estimations aériennes et sous-marines avaient laissé penser que 22% des coraux situés en eaux de surface avaient été détruits en 2016. Mais cette estimation a été révisée à 29%. Et la situation risque de s'aggraver avec l'épisode de blanchissement actuellement en cours.
"Nous sommes très préoccupés par ce que cela signifie pour la Grande barrière de corail elle-même, et ce que cela signifie pour les populations et les secteurs économiques qui en dépendent", a déclaré Russell Reichelt, président de l'Autorité gouvernementale de conservation de la Grande barrière.
"La quantité de coraux qui ont péri lors du blanchissement de 2016 est en hausse par rapport à notre estimation initiale et, actuellement, bien que les rapports soient en cours de finalisation, nous nous attendons à voir un recul supplémentaire de la couverture coralienne à la fin 2017."
ref.orange-AFP, 29 mai 2017
Monde.Mai.2017.
Fortes pluies au Sri Lanka: Inondations au Sri Lanka : au moins 92 morts, appel à l'aide des autorités
Sri Lanka : plus de 90 morts dans des inondations et des glissements de terrain
De fortes pluies au Sri Lanka ont provoqué des inondations et des glissements de terrain. Des milliers de personnes ont été évacuées mais au moins 92 sont décédées ce vendredi. Les autorités s'attendent à ce que le bilan continue à augmenter dans les prochaines heures.
La mousson est tombée sur le Sri Lanka et a déjà fait des victimes. Des inondations et des glissements de terrain ont fait ce vendredi au moins 92 morts et 110 disparus. Selon le centre de gestion des catastrophes (DMC), le bilan ne cesse de s'aggraver.
Le bilan le plus lourd a pour l'heure été enregistré à Ratnapura, la ville des pierres précieuses, où la rivière Kalu est sortie de son lit, à environ 100 kilomètres à l'est de la capitale Colombo. La plupart des victimes ont été tuées
MONDE,Top-Info:Marche Mondial, pour le climat le 29 avril
Nota:premier projet de budget proposé par Donald Trump en 2017, une baisse de 31% des fonds alloués à l'Agence de protection de l'environnement-EPA (et mise en-place a la direction d'un avocat connus des compagnies de charbon&petrole..qui polluent lemonde (15a17% pollution mondiale globale)..et,qui comptent continuer a polluer,malgrés,les accords signés par les Usa sur le climat de Paris 2018)et des coupes de40% dans l'enveloppe de recherche des Instituts nationaux de la santé..aprés arret du Plan ObamaCare fait pour les pauvres et necessiteux..,et Trump qui essaye d'ignorer ou geler les plans anti-pollution qui auraient pu soulager la planete..
Monde
Environnement-Derapages Climatiques,Sort du Monde..en jeu
le samedi 29 avril 2017
Protestations Mondiales contre le..projet de l'equipe Trump..qui veut laisser la main libre pour les compagnies Charbonieres ou Petrolieres polluantes ..et essayer de freiner ou ralentir l'effort mondial cherchant a limiter et baisser les emissions des gaz a effets de Serre(Co2,Methane,etc..) avant que ce soit trop tard..
Info :Vaste marche pour le climat et anti-Trump à Washington
Manifestations, guerre commerciale et réforme fiscale : semaine chargée pour Donald Trump
Etats-Unis: des dizaines de milliers de personnes défilent à Washington pour marquer l'importance de la lutte contre le réchauffement climatique
Des dizaines de milliers d'Américains ont défilé samedi du Capitole à la Maison Blanche pour marquer l'importance de la lutte contre le réchauffement climatique et dénoncer les retours en arrière du président Donald Trump sur la question.
Cette "Marche pour le climat" s'est déroulée sous une forte température au centième jour de la présidence du milliardaire climatosceptique, cible de nombreux slogans et très critiqué par les manifestants de tous âges rassemblés.
Leonardo DiCaprio, acteur de renommée mondiale, a pris part au défilé au milieu d'un groupe d'Amérindiens. "Le changement climatique est réel", affichait une pancarte qu'il tenait devant lui.
"Trump revient sur les lois adoptées, il parle de sortir de l'accord de Paris (de décembre 2015 sur le climat), il essaie de relancer le pétrole et le charbon alors qu'ils sont sur le déclin, il fait tout l'opposé de ce qu'il faudrait faire", détaillait ainsi à l'AFP Robert Siegel, un ingénieur venu de l'Etat de New York pour cette manifestation.
Certaines pancartes détournaient le fameux slogan de Trump, "Rendre sa grandeur à l'Amérique" en "Rendre sa fraîcheur à l'Amérique". D'autres moquaient le coût environnemental de ses fréquents week-end en Floride, en ajoutant que son palace de Mar-a-Lago était menacé par la montée des océans.
"Nous représentons la majorité, même si nous ne sommes pas au pouvoir actuellement. Une majorité de la population est d'accord avec les idées de cette marche", estimait Bill Jenkins, un professeur de musique, en référence au vote populaire perdu par Donald Trump lors de l'élection qu'il a remportée le 8 novembre 2016.
d'autres banderoles faisaient la promotion d'une économie plus verte, accordant une plus large place aux énergies renouvelables, et avertissaient du danger de l'inaction, dénonçant les déclarations contraires de Donald Trump.
Celui-ci a notamment affirmé que les dérèglements climatiques étaient un "canular" ou un "concept inventé par les Chinois pour empêcher l'industrie américaine d'être compétitive".
le 29 avril 2017 à Washington,A lire aussi,suite-article
Info-Plus,
Climat: les villes américaines respecteront l'accord de Paris
L'ex-maire de New York Michael Bloomberg (C) avec le président François Hollande et la maire de Paris Anne Hidalgo à l'Élysée le 9 mars 2017
Environnement
Climat: Washington doit rester dans l'accord de Paris
Monde
Climat: les "villes, les entreprises et les États américains" respecteront l'engagement des États-Unis vis-à-vis de l'accord de Paris, a assuré M. Bloomberg
Les "villes, les entreprises et les États américains" respecteront l'engagement des États-Unis vis-à-vis de l'accord de Paris, a assuré l'ex-maire de New York Michael Bloomberg, qui s'est entretenu jeudi avec François Hollande sur le climat aux côtés d'Anne Hidalgo.
M. Bloomberg, envoyé spécial de l'ONU pour les villes et les changements climatiques, et la maire socialiste de Paris, présidente du réseau de villes C40 sur le climat, ont rencontré le président français pour évoquer "les progrès accomplis par les villes face au changement climatique, notamment aux États-Unis", selon un communiqué.
"J'ai indiqué au président François Hollande que les villes, les entreprises et les États américains respecteraient l'engagement des États-Unis vis-à-vis de l'accord de Paris", a indiqué l'homme d'affaires américain. L'entourage du président Donald Trump serait de son côté très divisé concernant l'opportunité pour les États-Unis de se retirer de l'accord de Paris, selon le New York Times.
"Nous avons déjà réalisé 60% de nos objectifs, et ceci grâce au secteur privé qui aide à la fermeture des centrales électriques à charbon, aux grandes entreprises qui examinent leur empreinte carbone et tentent de l'améliorer, et par le fait que les citoyens américains comprennent que le changement climatique est une réalité", a précisé M. Bloomberg à l'AFP.
"J'espère qu'une fois que le président (américain Donald Trump) aura passé plus de temps en fonction, il comprendra qu'il peut être un dirigeant pour nous aider à préparer l'avenir comme le fait le président Hollande", a-t-il ajouté.
Affirmant pour sa part que "les villes de par le monde restent très engagées sur l'accord de Paris", Mme Hidalgo a déclaré que "les maires en France, aux États-Unis et ailleurs savent que les mesures qui réduisent les émissions de carbone contribuent également à assainir l'air, renforcer l'économie et améliorer le cadre de vie".
M. Bloomberg a également rencontré dans la journée Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle d'En Marche ! à son QG, pour parler environnement et économie. "Merci pour cette belle rencontre", a ensuite tweeté l'ex-maire de New York, "vos qualités de dirigeant, votre attention et la vision que vous portez pour votre pays est impressionnante".
M. Macron a, pour sa part, au micro de BFMTV, salué les engagements politiques et pour le climat de l'homme d'affaires américain.
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mardi 02 mai 2017
France.Sécheresse 2017 dans les Alpes..comme en 1976:
rapport-du 19 avril, la Haute-Savoie placée en alerte
Le déficit pluviométrique était estimé à "40 % sur le département".
La Haute-Savoie a été placée mardi en alerte sécheresse avec d'importantes restrictions d'eau, a annoncé la préfecture après un hiver sec et un printemps trop précoce et chaud.
Sécheresse : en Ille-et-Vilaine, "on commence à s'inquiéter, les nappes n'ont pas été rechargées cet hiver"
La Haute-Savoie a été placée mardi en alerte sécheresse avec d'importantes restrictions d'eau, a annoncé la préfecture après un hiver sec et un printemps trop précoce et chaud.
"Un déficit pluviométrique est constaté depuis l'automne 2016 qui impacte les débits des cours d'eau ainsi que les nappes d'eaux souterraines, à des niveaux relativement bas", écrit la préfecture dans un communiqué.
En conséquence, à partir de mercredi, il sera interdit de laver sa voiture, de remplir sa piscine, d'arroser pelouses, ronds-points, stades et terrains de golf la journée.
Pour les agriculteurs, l'irrigation des cultures est interdite entre 10h00 et 18h00, avec exception toutefois pour l'abreuvement des animaux, les vergers, les maraîchages et les pépinières.
Les entreprises doivent elles "limiter au strict nécessaire leur consommation d'eau".
La Savoie avait déjà été placée en niveau de vigilance dès le 5 janvier et la préfecture appelle toujours sur ce territoire à "une utilisation parcimonieuse de l'eau".
L'Isère a également été placée en vigilance mi-avril avec le même appel à la vigilance. Le déficit pluviométrique était estimé à "40 % sur le département" au 19 avril.
Globalement en France, plus de la moitié des nappes d'eau souterraines (54%) affichent un niveau inférieur à celui habituellement constaté à cette période de l'année, avertissait il y a quelques jours le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
Etats-Unis : les tornades ont fait au moins 14 morts
Les Etats du Texas, de l'Arkansas, du Tennessee et du Missouri ont été les plus durement touchés. Maisons dévastées, voitures...
leparisien.fr - 01 mai 2017,article-suite,click-report-article
Canada.Aniversaire,30 avril 2017
Feu de forêt à Fort McMurray: deux mois de cauchemar
Il y a tout juste un an, un feu de forêt à Fort McMurray, au coeur de l'industrie pétrolière canadienne, a jeté sur les routes...lire,article
Canada.Le Sommet jeunesse sur les changements climatiques 2017
28 et 29 avril 2017...et la Marche Monde d'OXFAM Québec le 12 mai 2017.
Calendrier - Mon Climat et moi: monclimatetmoi.ca/calendrier/
Suisse,Geneve: climat21.ch/
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MONDE.2017,
7 millions de personnes menacées de famine autour du lac Tchad
1,4 million d'enfants risquent de mourir de la famine dans quatre pays
Monde.Afrique.Effets Secherese,Surpaturage..et..crimes
dimanche 23 avril 2017
Kenya: l'écrivaine Kuki Gallmann blessée par balle
Kuki Gallmann, 73 ans, figure bien connue de la lutte pour la protection de l'environnement, a été touchée à l'estomac,
Kenya: l'écrivaine d'origine italienne Kuki Gallmann a été grièvement blessée par balles dans la réserve qu'elle dirige dans le centre du pays
L'écrivaine d'origine italienne Kuki Gallmann a été grièvement blessée par balle dimanche matin dans la réserve privée qu'elle dirige dans le centre du Kenya, région actuellement en proie à un cycle de violences impliquant des éleveurs, le tout sur fond de sécheresse.
Auteure d'une autobiographie ("I Dreamed of Africa") adaptée au cinéma en 2000 avec l'actrice Kim Basinger dans le rôle principal, Kuki Gallmann a été attaquée par trois hommes armés dans la réserve Laikipia Nature Conservancy, selon la police kényane.
L'Association des propriétaires de ranch du comté de Laikipia (LFA) a assuré que Kuki Gallmann, 73 ans, inspectait alors de luxueux lodges pour touristes incendiés la veille par des inconnus.
Kuki Gallmann, 73 ans, figure bien connue de la lutte pour la protection de l'environnement, a été touchée à l'estomac, mais a pu être extraite de la zone de l'attaque par les rangers du Service kényan de la faune sauvage (KWS) qui l'accompagnaient lors de cette visite, selon la LFA.
L'écrivaine a d'abord été emmenée à Nanyuki, ville proche de la réserve, pour des premiers soins prodigués par des médecins militaires britanniques stationnés dans la région, avant d'être transportée à Nairobi, où elle a été opérée.
Ezekiel Chepkwony, chef de la police locale, a, lui, affirmé à l'AFP que les assaillants étaient des éleveurs. "Nous continuons à les rechercher, et la sécurité a été renforcée", a-t-il dit, alors qu'un autre responsable sécuritaire, sous couvert de l'anonymat, a indiqué que la police soupçonne des membres de l'ethnie pokot.
- Déploiement de l'armée -
La situation est particulièrement volatile dans le centre du Kenya, où se sont multipliées ces dernières semaines les violences impliquant des éleveurs semi-nomades, dont les troupeaux sont durement affectés par la sécheresse qui sévit actuellement en Afrique de l'Est.
Ces tensions, qui ont entraîné le déploiement de l'armée dans la vallée du Rift, ont fait au moins 30 morts depuis décembre.
Dans le comté de Laikipia, ce sont plusieurs milliers d'éleveurs - certains armés de lances, d'autres d'armes automatiques - qui ont pénétré illégalement dans des ranchs et réserves privés à la recherche de pâtures pour leurs chèvres, vaches et moutons.
La réserve de Kuki Gallmann avait déjà fait l'objet d'une attaque le 29 mars. Les assaillants avaient pillé et brûlé des lodges. Cette attaque avait été menée par des éleveurs qui accusaient les forces de l'ordre d'avoir tué du bétail dans cette réserve, selon les médias locaux.
Un fermier britannique avait été tué le 6 mars alors qu'il inspectait les dégâts causés dans son ranch par les éleveurs et leurs bêtes.
Les raisons de ces invasions de terres sont complexes. Certains évoquent la sécheresse ou une augmentation de la taille des troupeaux. D'autres assurent que l'approche des élections générales prévues en août et des accaparements de terres à répétition ont attisé les tensions, alors qu'un député de la région a été inculpé pour avoir encouragé ces invasions de terres.
Kenya. avant 2100 ,Sécheresse 2017: les nappes phréatiques ont un niveau faible..et..peu d'eau en surface
Kenya: les mirages du Turkana à l'épreuve de la sécheresse
Kenya: le Turkana, vaste région aride et reculée du nord-ouest du Kenya, est ravagée par la sécheresse qui frappe l'Afrique de l'Est
Il n'était question que de quelques années. L'eau et les pétrodollars couleraient à flots. Routes, écoles, hôpitaux champignonneraient. Le Turkana, vaste région aride et reculée du nord-ouest du Kenya, allait prendre une revanche éclatante sur des décennies de misère et de marginalisation.
Hélas, cinq ans après la découverte de pétrole et quatre ans après celle de gigantesques réserves aquifères, la sécheresse qui frappe l'Afrique de l'Est a ramené le comté du Turkana à sa triste réalité: une région où cailloux et poussière font la loi, peuplée en majorité d'éleveurs semi-nomades vivant sans électricité, et qui reste sous-développée et isolée donc vulnérable.
Dans les zones les plus reculées, des enfants affamés aux yeux blanchis par l'anémie et au ventre gonflé rejoignent des dispensaires où l'aide alimentaire et médicale arrive au compte-gouttes, alors que des carcasses d'animaux morts de faim et de soif s'amoncèlent à l'extérieur des villages.
La moitié des puits sont secs ou ne fonctionnent plus, faute de pompes en état de marche. Les autres, surexploités, deviennent souvent salins.
"Tous nos animaux sont morts et nous sommes obligés de survivre en buvant de l'eau impure qui provoque des diarrhées", peste Ekiru Ekitela, au cou paré d'innombrables perles rouges, bleues, vertes et jaunes. D'autres assurent manger les carcasses d'animaux malades, car "c'est ça ou rien".
Fin mars, les pluies transforment d'ordinaire en pâturage la plaine cerclée de monts lointains qui s'étend devant le village de Lokamarinyang, proche de Kibish à l'extrême nord du Turkana, explique cette mère de quatre enfants. Mais cette année, le sol balayé par les tourbillons de poussière reste désespérément sec.
- Attentes démesurées -
La sécheresse aura agi comme un cruel révélateur: les troupeaux qui ont grossi avec l'explosion démographique de la région ont épuisé les fragiles ressources, et la végétation, qui favorise la régénération des précieuses nappes phréatiques, fond comme neige au soleil.
Sans atteindre les niveaux de malnutrition constatés en Somalie et au Soudan du Sud, l'ampleur de la faim au Kenya intrigue car ce pays est la première économie d'Afrique de l'Est et une démocratie relativement stable.
"Mais l'image du Kenya comme un pays à revenus moyens ne rend pas justice à la réalité", souligne Werner Schultink, représentant de l'Unicef dans ce pays.
Loin du sud agricole où vit 90% de la population, il est une vaste région septentrionale, aride et pauvre, où la faim s'intensifie à chaque kilomètre parcouru vers le nord. Dans la région de Kibish, coincée entre l'Ethiopie et le Soudan du Sud, plus de la moitié des enfants de 6 mois à 5 ans souffrent de malnutrition aiguë, selon l'Unicef.
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En attendant, le Turkana mesure l'ampleur du chemin qui reste à parcourir: quelque 92% de ses 1,4 million d'habitants vivent sous le seuil de pauvreté et seul un cinquième d'entre eux savent lire et écrire, quatre fois moins que la moyenne nationale.
Les observateurs appellent à faire de l'éducation une priorité, pour amorcer la diversification de l'économie du Turkana, trop dépendante du bétail, et la modernisation du comté.
"Il y aura d'autres sécheresses", relève le député Nakara. "Le tout, c'est d'y être préparé".
AFRIQUE.Grandes sécheresses
En 2016, 108 millions de personnes étaient menacées par la famine dans le monde
Cette insécurité alimentaire risque de s'aggraver encore cette année, dans la mesure où la famine menace directement quatre zones : le Soudan du Sud, la Somalie, le Yémen et le nord-est du Nigeria.
La combinaison de prix records, de conflits et de conditions climatiques extrêmes ont fait grimper à 108 millions le nombre de personnes à la merci d'une famine en 2016, selon un rapport soutenu par l'ONU et l'Union européenne, publié vendredi 31 mars.
Ce total représente une augmentation de 35% des personnes confrontées à une "insécurité alimentaire grave", dont le nombre était estimé à 80 millions en 2015. Le terme fait référence aux personnes souffrant déjà d'une malnutrition aiguë et qui n'ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins énergétiques de manière durable.
Les conflits en cause neuf fois sur dix
Cette insécurité alimentaire risque de s'aggraver encore cette année, dans la mesure où la famine menace directement quatre zones : le Soudan du Sud, la Somalie, le Yémen et le nord-est du Nigeria.
Parmi les conditions météorologiques incriminées sont principalement des sécheresses et des pluies irrégulières causées par le phénomène El Niño. Mais dans neuf des dix pires crises humanitaires de l'année, un conflit civil a été un facteur majeur de la faim.
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AFRIQUE.Changements Climatiques Graves,Climate warning
L'Afrique de l'ouest touchée par la famine
2017.La famine frappe à nouveau le continent africain
International - Au Soudan du Sud, 5 millions de personnes ont faim
Si elle n'a jamais vraiment quitté l'Afrique, la famine frappe de nouveau durement l'Est du continent. Au Kenya, au Soudan du Sud, en Somalie, au Nigeria et Éthiopie, plus de 20 millions de personnes, dont une majorité d'enfants, ont aujourd'hui besoin d'une assistance humanitaire d'urgence, selon l'ONU.
À l'épicentre de cette crise humanitaire, la guerre civile sévissant au Soudan du Sud depuis en décembre 2013. Durant ces dernières années, les combats ont conduit à des pillages, à la destruction des récoltes et au massacre du bétail. En tout, ce sont 4,9 millions de personnes, soit la moitié de la population de ce pays qui souffre de la faim. L'état de famine a d'ailleurs été officiellement déclaré par le gouvernement sud-soudanais dans deux comtés de l'État de Unity.
Même symptôme au Nigeria où la secte Boko Haram sème le chaos et les destructions depuis au moins trois ans.
En Somalie, c'est la combinaison du conflit armé, de la sécheresse, du changement climatique, des maladies (choléra) qui est responsable de l'aggravation de la malnutrition déjà endémique. Un quart de la population, soit 2,9 millions de personnes, est ainsi plongé en état de crise alimentaire. En 2011, la sécheresse avait fait plus de 260 000 victimes dans ce pays.
AFRIQUE.Grandes sécheresses
Actualité Monde Afrique-2017
Famine au Soudan du Sud: les habitants contraints de manger des feuilles
Une femme et une fille portent de la nourriture provenant d'un centre d'aide humanitaire à Ngop au Soudan du Sud, le 10 mars 2017.Une femme et une fille portent de la nourriture provenant d'un centre d'aide humanitaire à Ngop au Soudan du Sud, le 10 mars 2017. afp.com/ALBERT GONZALEZ FARRAN
Le 20 février, le gouvernement sud-soudanais avait déclaré l'état de famine dans les comtés de Leer et de Mayendit dans l'ancien Etat d'Unité (Nord). Les Nations unies évaluent à 100 000 le nombre de personnes directement menacées.
Des villageois sud-soudanais en sont réduits à manger des feuilles d'arbres ou des semences pour tromper leur faim dans des régions où la famine n'a pourtant pas encore été déclarée, a rapporté lundi l'organisation Norwegian Refugee Council (NRC).
"Les communautés qui tentent de survivre à une crise alimentaire aiguë ont recours à des stratégies d'adaptation consistant à manger des aliments sauvages à peine comestibles", a déclaré dans un communiqué la directrice du NRC pour le Soudan du Sud, Rehana Zawa.
"Les feuilles au goût amer mangées par les familles à qui nous avons parlé proviennent de l'arbre de Lalop et ont une valeur nutritionnelle limitée. Quand les familles mangent ces feuilles et quasiment rien d'autre, la malnutrition fait son apparition rapidement", a poursuivi Mme Zawar, de retour d'une mission près d'Aweil, dans l'ancien Etat de Bahr el Ghazal du Nord (nord-ouest).
"Les familles n'auront rien à planter"
AFRIQUE.Grandes sécheresses
Famine:le monde vit sa "pire crise humanitaire" depuis 1945,affirme l'ONU
Au Yemen, deux tiers de la population a besoin d'assistance.
L'organisation internationale alerte sur le risque de malnutrition et de famine qui touche 20 millions d'habitants de trois pays d'Afrique, et au Yémen.
"Les Nations Unies lancent un avertissement, le monde fait face à sa pire crise humanitaire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale". Dans une déclaration vendredi devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence, Stephen O'Brien a sonné l'alerte.
Selon l'organisation internationale, plus de 20 millions de gens autour dans le monde font face à des risques de malnutrition et de famine, dans quatre pays, le Yémen, le Soudan du Sud, le Nigéria, et la Somalie, tous en proie à des conflits armés.
"Beaucoup de gens vont mourir de faim"
Stephen O'Brien, qui s'est rendu au début du mois au Yémen, au Soudan du Sud et en Somalie, a réclamé 4,4 milliards de dollars à la communauté internationale d'ici juillet, pour "éviter une catastrophe." "Sinon, on peut prédire que beaucoup de gens vont mourir de faim, perdre leurs moyens de subsistance et voir annulés les acquis politiques durement gagnés au cours des dernières années", a-t-il prévenu. "Sans des efforts collectifs et coordonnés à l'échelle mondiale, des gens vont tout simplement mourir de faim. Beaucoup d'autres vont souffrir et mourir de maladie. Des enfants vont être retardés (dans leur développement) et manqueront l'école. Des moyens d'existence, des avenirs et des espoirs seront perdus".
Au Yémen, la "pire crise humanitaire au monde"
C'est au Yémen que la situation est la plus dramatique. Selon l'ONU, deux tiers de la population, soit 18,8 millions de personnes, y a besoin d'assistance. Plus de sept millions de personnes "ignorent d'où proviendra leur prochain repas", a détaillé Stephen O'Brien, en faisant état de déplacements massifs de populations, déracinées par les combats entre forces gouvernementales et houthistes.
Selon l'organisation internationale, plus de 7400 personnes ont trouvé la mort dans le conflit yéménite, depuis mars 2015.
AFRIQUE.Grandes sécheresses 2017
20 millions de personnes menacées par la famine, selon l'ONU
« Le monde fait face à sa pire crise depuis 1945, sans des efforts collectifs et coordonnés à l’échelle du globe, ces gens vont simplement mourir de faim. »
C’est par ces mots que Stephen O’Brien, sous secrétaire général pour les affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, alarmait la communauté internationale dans son allocution du 10 mars dernier devant le Conseil des Nations Unies à New York.
Cette grave situation de famine touchera bientôt la Somalie, le Yémen, le Sud Soudan et le Nigéria si les Nations Unies n’agissent pas vite.
Après avoir constaté la situation de ces quatre pays, l’ONU estime que près de 20 millions de personnes seraient en danger de mort imminent si la communauté internationale n’arrive pas à rassembler près de 4,4 milliards de dollars d’ici la fin mars.
En 2011 déjà, la Somalie connaissait un tragique épisode de famine qui avait causé la mort de près de 300 000 personnes. Comme le souligne Dominique Burgeon, directeur de la division d’urgence de la FAO, il y a six ans, près de la moitié des personnes concernées par les estimations des programmes d’aide internationale étaient déjà mortes au moment de la déclaration de situation de famine.
La situation somalienne est d’autant plus alarmante que le manque d’eau fait craindre un retour des maladies infectieuses comme le choléra dans le nord du pays.
Le Yémen, le Sud-Soudan, la Somalie et le Nigéria ne sont pas dans les mêmes zones géographiques et ne partagent pas de frontières. Le dénominateur commun de ces états est celui des conflits permanents qui créent une situation de sous alimentation ou de malnutrition des populations. La violence et la guerre constantes que connaissent ces pays empêchent le développement d’une agriculture productive et tout accès à l’aide internationale d’urgence.
Au nord du Nigéria, comme coupée du monde, la région de Borno, contrôlée par Boko Haram depuis 2014 reste inaccessible à l’aide des volontaires humanitaires pour qui les missions sont désormais trop périlleuses. C'est dans cette région que la polio a réapparu alors qu'on la croyait éradiquée du continent africain.
AFRIQUE.Grandes sécheresses
En images : la Somalie est tomƅée sous la menace de la famine
Les grandes sécheresses qui ravagent la Somalie depuis trois ans ont privé les populations de nourriture à tel point que la moitié du pays est aujourd'hui dans l'attente d'une aide alimentaire d'urgence. Le photographe Giles Clarke s'est rendu sur place.
Depuis plusieurs semaines, les Nations unies tirent la sonnette d’alarme sur les risques d’une famine catastrophique en Somalie. Alors que l’ONU peine à réunir des fonds pour tenter d’éviter ce drame, la moitié des habitants de ce pays de la corne de l’Afrique, soit 6,2 millions de personnes, attendent une aide alimentaire d’urgence, selon l’Organisation mondiale de la santé.
En 2011, une crise alimentaire semblable avait fait 260 000 morts dans une indifférence quasi générale. Cette année, le Nigeria et le Yémen sont aussi concernés par la menace. Et deux régions sont déjà décrétées en état de famine au Soudan du Sud. Point commun de ces quatre pays ? Ils sont ravagés par des guerres de longues dates.
Monde.Environnement
Les émissions de CO2 liées à l'énergie ont stagné à nouveau en 2016
Climat: les émissions mondiales de gaz carbonique liées à l'usage de l'énergie ont stagné pour la troisième année de suite en 2016
Les émissions mondiales de gaz carbonique liées à l'usage de l'énergie ont stagné pour la troisième année de suite en 2016, à cause du succès des énergies renouvelables et du gaz naturel au détriment du charbon, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Ces émissions en provenance du secteur électrique, des transports ou encore du bâtiment, qui représentent trois quarts des émissions de gaz à effet de serre, se sont élevées à 32,1 gigatonnes l'an dernier, a précisé vendredi l'agence énergétique basée à Paris.
Elles sont de plus en plus décorrelées de la croissance économique (+3,1%), du fait notamment des progrès réalisés en termes d'efficacité énergétique, des changements structurels de l'économie mondiale et d'une prise de conscience accrue du changement climatique.
Les émissions de CO2 sont restées stables en Europe et elles ont même diminué aux États-Unis et en Chine, les deux plus gros émetteurs et consommateurs d'énergie, ce qui a permis de compenser les hausses observées dans d'autres régions du monde.
"Ces trois années de stabilité des émissions dans une économie mondiale en croissance marquent l'émergence d'une tendance", a commenté le directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, dans un communiqué.
Même s'il y voit "une source d'optimisme", il estime néanmoins "prématuré" d'affirmer que les émissions mondiales de CO2 ont atteint un sommet. Et cette stagnation est de toute façon jugée insuffisante pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés.
Outre-Atlantique, les émissions de CO2 ont reculé de 3% (soit -160 millions de tonnes), atteignant un plancher depuis 1992, dans une économie en croissance de 1,6%.
Cette baisse s'explique par le boom du gaz de schiste et d'une production électrique d'origine renouvelable plus compétitive, qui ont supplanté en partie le charbon, l'énergie fossile la plus polluante.
"Pour la première fois, la production d'électricité à partir de gaz naturel a dépassé celle au charbon l'an dernier aux États-Unis", a relevé l'AIE.
En Chine, les émissions de CO2 se sont repliées de 1%, dans le sillage également d'une baisse de la demande de charbon, sous le coup de mesures anti-pollution, malgré une croissance économique de 6,7%.
"Deux tiers de la hausse de la demande chinoise d'électricité (+5,4%) ont été satisfaits par les énergies renouvelables, principalement hydraulique et éolienne, ainsi que par le nucléaire", a souligné l'AIE.
En Europe également, le charbon a perdu du terrain, avec une demande en baisse de 10% contre une hausse de 8% pour le gaz.
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Survie climat Terrestre.2017-2100
Part de Pollution des G pays,Les 2 Grands Pollueurs ,la main dans la main?
Poutine doute de la part de l'homme sur l'aggravation des changements climatiques..et Trump va trancher sur l'accord de paris fin Avril 2017
Russie(7,5%) et Etats-Unis (17,9%) représentent à eux deux près d'un quart des émissions de gaz à effets de serre des pays de la planète. Pour rappel, la température moyenne de la planète a déjà gagné près de 1 degré Celsius depuis la Révolution Industrielle et encore bien plus en Arctique ou en Méditerranée. Le temps est compté, répètent les climatologues. Pour arriver à plafonner le réchauffement sous 2°C, les émissions de gaz à effet de serre doivent cesser de croître, puis être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, selon les experts du climat.
MONDE .Loƅƅy Mondial anti-sauvegarde du climat
Exxon Mobil à la manoeuvre..avec le clan des pays du petrole
Comment Trump prépare avec les Russes un désengagement de la ...contribution à l'action des Nations Unies pour le climat ..
Les Etats-Unis s'apprêtent à supprimer ou réduire leur participation financière aux actions internationales contre le réchauffement climatique et cherchent à créer un front climato-sceptique avant de quitter le GIEC.
Dans les prochains jours Trump doit annoncer comment il compte remettre en cause les décisions prises par son prédécesseur sur la question climatique. Des décisions, aussi bien sur le plan intérieur qu’à l’international, pour réduire à néant ce qu’il a appelé « la politique stupide de Barack Obama ».
Le déroulé dans le temps de ce détricotage reste à définir car, notamment pour l’Accord de Paris signé en 2015, des divergences subsistent au sein de son équipe de la Maison Blanche. Même la fille du Président, Ivanka, conseille à son père d’être prudent dans ce domaine alors qu’elle n’occupe aucun poste officiel. Les désaccords ne portent pas sur le fond, mais sur la programmation des mesures. Notamment en ce qui concerne la façon de présenter ce désengagement du « consensus international », alors que les travaux préparatoires à la COP 23, sont déjà en cours à Bonn. Ils doivent être finalisés du 8 au 18 mai par une réunion des experts et des ministres spécialisés. Les nouveaux négociateurs américains sont déjà sur place et cherchent activement des alliés dans les pays à « tendances climato-sceptique » comme les monarchies pétrolières, l’Australie, l’Inde, l’Iran, le Brésil, les nations productrices de charbon et évidemment la Russie.
Exxon Mobil à la manoeuvre
Pour cette raison, depuis le mois de janvier des discussions discrètes se déroulent avec les responsables russes. Les intermédiaires sont de hauts responsables d’Exxon Mobil, dont l’ancien patron, Rex Tillerson, est désormais le Secrétaire d’Etat américain. Comme ses anciens cadres, il a gardé de solides relations au Kremlin. Pour ce « lobby » discret, il s’agit de se coordonner, de créer un front commun des climato-sceptiques en quelque sorte, auquel viendraient se joindre d’autres pays.
Au cours de ces contacts, les émissaires du Kremlin ont rappelé aux Américains qu’au mieux, ils ne souhaitaient pas que leur pays ratifie l’Accord de Paris avant trois ou quatre ans. Comme la Fédération de Russie est actuellement le cinquième contributeur du monde en gaz carbonique, les Russes cachent mal qu’ils préféreraient ne jamais honorer formellement leur signature. D’autant plus que le chiffre avancé de 8 % (des émissions mondiales) n’est qu’une estimation. Car l’appareil statistique du pays n’est pas fiable, la Russie entretient le secret sur son parc industriel vétuste et les observateurs des Nations Unies n’y ont pas facilement accès. Et enfin, il ne faut pas oublier qu’en raison du réchauffement climatique, le permafrost (sol gelé en permanence) fond rapidement en libérant des milliers de tonnes de méthane, un gaz à effet de serre 40 fois plus puissant que le CO 2 des vieilles usines et les centrales fonctionnant au charbon. Enfin, le rêve russe d’une libre circulation des navires au nord de la Sibérie grâce à la fonte des glaces repose sur une poursuite du réchauffement climatique…
Nier le réchauffement pour faire des économies
L’Australie, l’Inde, l’Australie, l’Arabie Saoudite, l’Iran et même le Venezuela ont déjà fait savoir à travers leurs réseaux diplomatiques et des contacts à Bonn, qu’ils seraient prêts, au moins en partie, à se joindre à ce front des climato-sceptiques. En mettant en avant à quel point un renoncement aux programmes de lutte contre réchauffement climatique « soulagerait » leurs économies. Une argumentation qui se trouve être exactement celle de Donald Trump. Sur le plan intérieur comme au niveau planétaire.
Aux Etats-Unis, la nouvelle administration va publier des textes qui annuleront toutes les fermetures (annoncées par Obama) de mines de charbon ainsi que celles des centrales thermiques utilisant ce combustible. Un décret en préparation autorisera l’ouverture de nouvelles exploitations minières. Il est également prévu de revenir sur la règlementation (pourtant bien légère) des émissions des voitures et des camions. Pour le reste tous les changements se feront par l’intermédiaire du budget en préparation. Qu’il s’agisse du national et de l’international.
L'accord de Paris et le GIEC menacés
Les Etats-Unis ne financeront plus aucune recherche ni aucun programme liés au climat ou les réduiront fortement. Ce qui concerne, par exemple, la participation à la lutte contre le réchauffement du Département d’Etat et l’Agence Américains pour l’international qui perdront chacune 10 milliards de dollars, soit 30 % de leur budget. La contribution à l’action des Nations Unies pour le climat et celle au Fonds Vert seront supprimées. Tout comme le financement au groupe de travail de scientifiques chinois et américains sur le climat. En fait, quand on examine le détail des nouvelles prévisions budgétaires déjà parvenus au Sénat, il ne reste pratiquement plus rien de la participation des Etats-Unis au financement des actions contre le réchauffement. Ce qui pourrait entraîner, d’après plusieurs articles de la presse américaine, à ce que le pays se retire, avec d’autres, de tout le processus des conférences climatiques et de l’organisme onusien qui les soutient depuis 30 ans. Ce qui impliquerait aussi le retrait de la participation au Groupe intergouvernemental pour l’étude du climat créé en 1988. Surtout si les « avocats » de la sortie des USA de l’accord de Paris l’emportent.
ref.Politis-27 mars 2017,article-click-ici
International,30 mars 2017
Poutine doute de l'impact de l'homme sur le climat.. ?, Trump prendra position en mai
Les chefs d'Etat américain et russe ont confirmé jeudi leurs positions climatosceptiques.
Alors que le président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé mercredi qu'il prendra position «d'ici fin mai» sur l'accord de Paris sur le climat, Vladimir Poutine a remis en cause la part de l'homme dans le changement climatique.
Les tenants du climato-scepticisme ont vu jeudi deux des plus puissants dirigeants au monde leur donner satisfaction. Premier à dégainer, le président russe Vladimir Poutine, qui a remis en cause la part de l'homme dans le changement climatique, en affirmant que le réchauffement mondial n'était pas provoqué par les émissions de gaz à effet de serre.
L'augmentation générale des températures, «commencé dans les années 1930», pourrait être lié selon lui notamment «à des cycles globaux sur Terre». «A l'époque, il n'y avait pas encore de tels facteurs anthropologiques comme les émissions, mais le réchauffement avait déjà commencé», a déclaré Poutine, lors d'un Forum sur l'Arctique à Arkhangelsk, dans le Grand nord russe, selon des images diffusées par la télévision publique.
Côté américain, quelques heures après avoir signé le «décret sur l'indépendance énergétique» qui ordonne un réexamen de la mesure phare de son prédécesseur démocrate, Donald Trump a annoncé trancher «d'ici fin mai» sur l'accord de Paris sur le climat. Signé fin 2015 par plus de 190 pays dont les Etats-Unis, qui l'ont également ratifié, il a été vivement critiqué durant la campagne du candidat républicain. «Nous sommes en train d'examiner les questions liées à l'accord et comptons aboutir à une décision d'ici le sommet du G7, fin mai, si ce n'est plus tôt», a déclaré Sean Spicer, porte-parole de l'exécutif américain.
SALE TEMPS POUR LA SURVIE DU CLIMAT DE LA PLANETEConexion,Petrole,charƅon,..et Goldman Sax..entre autres
DEPUIS DES ANNEES,
LES COMPAGNIES QUI GOUVERNENT.. LE CLIMAT DE LA TERRE
Sacrifice de l'avenir de la planete Terre seule planete haƅitaƅle dans la-galaxie..pour..quelques milliers de tonnes de petrole en plus en Siƅerie et Arctique..ou au tiers Monde !
Donald Trump a confié l'Écologie à un climatosceptique (Myron Ebell, ancien avocat connu des compagnies de charbon et petrole d'Oklahoma,et ami des Riches Freres Koch grand magnats des mines de charƅon)..puis,Trump a nommé à la diplomatie le PDG d'ExxonMobil groupe petrolier mondial.. !
Analyse-synthese :prés nomination de l'ancien avocat des compagnies de charbon et petrole d'oklahoma,Myron Ebell à la tête de l'Agence de protection de l'environnement américaine(Myron fut un ancien d'un groupe de pseudo-chercheurs ou climato-sceptiques(Global Warming and International Environmental Policy at the Competitive Enterprise Institute),defendant plutot les compagnies petrolieres&charbonieres et refusant de croire au rechauffement climatique mondial,financés secretement..par ExxonMobil..pendant des années) et qui fut porté au poste de responsable de l'agence contre laquelle il s'est battu pendant des années?!, le President Trump ,a encore annoncé la couleur le 13decembre2016..et renforcé sa nouvelle equipe,avec Rex Tillerson (promu secrétaire d'Etat des Etats-Unis )..PDG d'ExxonMobil compagnie deja connue dans le passé pour differentes affaires de pollution ,loƅƅying ,ou corruption notoire ,etc..et qui vise encore en cette periode des centaines de milliards de dollars de contrats..a l’est et a l’ouest !
La Presse Internationale ,a sortit plusieurs écrits&puƅlis en decemƅre2016,voir-mini-selection d’articles-utiles :
ARTICLE-REFERENCE1 :Jn.Romandie,article-complet-article1
ARTICLE-REFERENCE2 : lepoint-magazine,click-ici,ou lire ci-dessous :
Donald Trump a nommé comme chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, PDG du géant pétrolier ExxonMobil qui a ses entrées à Moscou, une nomination qui provoque des remous chez certains conservateurs inquiets du rapprochement annoncé avec la Russie.
Nota : . Il est probable que le président américain ne tente pas de l’abroger, mais qu’il décide de ne pas en respecter les termes. L’accord de Paris deviendrait alors une sorte de coquille vide aux Etats-Unis.»
MONDE,Top-Info:Marche Mondial, pour le climat le 29 avril
Nota:premier projet de budget proposé par Donald Trump en 2017, une baisse de 31% des fonds alloués à l'Agence de protection de l'environnement-EPA (et mise en-place a la direction d'un avocat connus des compagnies de charbon&petrole..qui polluent lemonde (15a17% pollution mondiale globale)..et,qui comptent continuer a polluer,malgrés,les accords signés par les Usa sur le climat de Paris 2018)et des coupes de40% dans l'enveloppe de recherche des Instituts nationaux de la santé..aprés arret du Plan ObamaCare fait pour les pauvres et necessiteux..,et Trump qui essaye d'ignorer ou geler les plans anti-pollution qui auraient pu soulager la planete..
Climat,poursuites demandés contre Exxonmobil
climate scientists,groups:www.ucsusa.org
Over 100 New York Scientists Urge NY Attorney General to pursue exxonmobil investigation...
Union of Concerned Scientists
France.22 avril 2017,Face aux decisions douteuse de Trump ,des milliers de manifestants aux Etats-Unis pour la science
D'autres rassemblements se déroulaient dans plusieurs autres villes américaines dont New York et Los Angeles, et plus de 500 marches ont eu lieu à travers le monde, à Londres, Paris, au Ghana ou encore en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Prenant le relais des nombreuses marches pour la science dans le monde, des milliers de manifestants se sont rassemblés samedi au coeur de Washington sous la pluie pour défendre la recherche scientifique qu'ils estiment remise en question par l'administration de Donald Trump.
Plusieurs dizaines de scientifiques dont Nancy Roman, responsable des programmes d'astronomie de la Nasa, ainsi que des groupes musicaux, se sont succédé pendant plus de cinq heures sur une tribune dressée sur l'esplanade du National Mall face à la Maison Blanche.
Une marche a ensuite commencé vers le Capitole, siège du Congrès, la plupart des manifestants brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre autres: "La Science pas l'idéologie" ou "les faits scientifiques ça compte". Ce défilé conclura cette manifestation festive qui coïncide avec la Journée mondiale de la Terre.
D'autres rassemblements se déroulaient dans plusieurs autres villes américaines dont New York et Los Angeles, et plus de 500 marches ont eu lieu à travers le monde, à Londres, Paris, au Ghana ou encore en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Afrique.27Avril2017.Environnement,
Mozambique: la guerre contre l'exploitation illégale des forêts
Mozambique: le gouvernement essaie de s'attaquer au trafic de bois qui menace la forêt tropicale du pays
Quelques minutes ont suffi. L'unité de garde-forestiers de Nicolau Moises vient à peine de se déployer sur la route qui mène au port de Pemba, dans le nord du Mozambique, qu'elle a déjà conclu sa première affaire: la saisie d'un camion chargé de bambous fraîchement sciés.
Le chauffeur est verbalisé pour avoir enfreint un moratoire annuel de 90 jours sur les coupes et le transport de bois instauré par les autorités du Mozambique.
Début avril, le gouvernement de Maputo a décidé de prolonger l'interdiction de trois mois supplémentaires, pour tenter d'enrayer ou au moins de ralentir le trafic du bois.
Car la déforestation menace la forêt tropicale qui recouvre plus de la moitié de la superficie de ce pays d'Afrique australe, largement nourrie par l'insatiable appétit de la Chine pour son bois, notamment ses espèces les plus rares.
Depuis plusieurs années, l'exploitation incontrôlée voire totalement illégale pèse de plus en plus lourdement sur l'équilibre de l'écosystème forestier local, au point que certaines espèces sont désormais menacées d'extinction.
Dans une récente étude, l'ONG londonienne Environmental Investigation Agency (EIA) a évalué à au moins 93% la part illégale de l'exploitation forestière au Mozambique.
"Ces cinq dernières années, le trafic du bois a augmenté", reconnaît lui-même le ministre mozambicain de l'Environnement, Celso Correia. "C'est devenu un défi majeur pour le pays."
La corruption, la faiblesse de l'arsenal législatif et l'inefficacité de l'administration, auxquelles s'ajoutent le manque criant de ressources financières du pays, l'un des plus pauvres du continent africain, expliquent pour une large part ce phénomène.
- 'Crime organisé' -
"Nous sommes confrontés au crime organisé", explique le ministre Correia, "nous devons donc livrer une autre guerre, que des institutions normales ne sont pas en mesure de remporter".
L'enjeu est considérable. Celso Correia estime que l'abattage illégal coûte chaque année plus d'un demi-milliard de dollars à son pays. Soit près de 3,5% de son produit intérieur brut, qui était de 14,7 milliards en 2015 selon la Banque mondiale.
Usa.2017
Trump s'attaque au bilan d'Obama sur la protection des grands espaces
Après le détricotage du bilan de Barack Obama sur le climat, Donald Trump est passé mercredi à l'offensive sur la protection des grands espaces, l'une des priorités de son prédécesseur démocrate, avec l'ouest des Etats-Unis en ligne de mire.
Le président républicain a signé mercredi un décret ordonnant un examen des décisions de classement comme "monument national" prises au cours des deux décennies écoulées, c'est-à-dire par Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama.
"L'administration précédente a utilisé une loi vieille de 100 ans pour imposer, de manière unilatérale, un strict contrôle fédéral sur des millions d'hectares, sur terre comme en mer, privant leurs habitants de la capacité de décider comment utiliser leurs terres", a lancé M. Trump.
S'indignant que Barack Obama ait placé sous la protection de l'Etat fédéral plus de 100 millions d'hectares (terre et mer), "soit plus que l'Etat du Texas", M. Trump a jugé qu'il était temps de mettre fin à ces "abus".
"Aujourd'hui, nous redonnons le pouvoir aux Etats", a-t-il ajouté, sans jamais évoquer la question environnementale.
Au coeur de ce nouveau décret du magnat de l'immobilier: l'Antiquities Act, loi signée en 1906 par Theodore Roosevelt, ardent défenseur de la protection des ressources naturelles.
Ce texte permet à un président d'agir pour préserver des espaces menacés, qui peuvent ensuite être transformés en Parcs Nationaux lorsque le Congrès s'empare du dossier. Le Grand Canyon, la Vallée de la Mort et des pans entiers de l'Alaska en ont bénéficié.
Depuis sa création, presque tous les présidents y ont eu recours. Seuls trois d'entre eux, tous républicains, n'en ont pas fait usage: Richard Nixon, Ronald Reagan et George H. W. Bush.
- L'Utah au coeur des débats -
Au fil des décennies, ces désignations ont parfois été sources de polémiques dans la mesure où elles sont synonymes d'interdiction de nouveaux forages ou exploitations d'énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), ou encore de limitations à l'agriculture ou la pêche.
Une poignée d'élus du Congrès dénoncent avec véhémence le bien fondé de ce texte. Tempêtant contre la mauvaise gestion fédérale des territoires et déplorant un frein au développement économique, ces élus ont tenté à plusieurs reprises, sans succès, de le mettre en pièces.
M. Obama, qui avait fait de la lutte contre le changement climatique et de la protection de la biodiversité une priorité de ses deux mandats, y a eu recours à plusieurs reprises.
Seuls les "monuments" de 40.000 hectares ou plus, soit une trentaine au total, seront concernés par ce réexamen, a précisé l'administration Trump. Un premier rapport d'étape devra être rédigé d'ici 45 jours.
Ce décret présidentiel, qui devrait marquer le début d'une longue bataille devant les tribunaux, a été vivement condamné par les organisations de défense de l'environnement.
24av2017,Sciences en Marche pour sauver l'avenir du Climat
Thousands of Californians join March for Science
Honolulu March For Science Draws Nearly 1,000 Protestors ...
Australia,Post-Truth and the Rejection of Science...
Given that science has been so successful, the appearance of post-truth seems to be a paradox.
australasianscience.com,article,
Usa.March for Science draws big crowds across US
March for Science is the latest in a series of national demonstrations staged since Trump’s inauguration nearly 100 days ago.
March for Science draws massive crowds across US,
Arkansas ,Rally at Capitol promotes science
People mingle Saturday after the March for Science rally on the front steps of the state Capitol in Little Rock.
philippines,March for Science: Protesters gather worldwide to support ...
(CNN) — Crowds massed in the U.S. capital and around the world Saturday to support science and evidence-based research – a protest partly fueled by ...
ref10.cnnphilippines,article,on-internet
The March For Science: In DC And Around The World
Science is not a cultural trend, it is not a political weapon. Science is science, plain and simple. It is mankind’s quest to understand the …
ref11.Forbes,article,
Monde.France.23 avril 2017,
Des milliers de manifestants aux Etats-Unis pour la science
Une autre Marche, pour le climat cette fois, est prévue le 29 avril.
On a marché "pour les sciences" dans plus d'une vingtaine de villes en France
Sciences: mobilisation mondiale pour défendre la science, que certains jugent menacée par l'administration de Donald Trump
Prenant le relais des nombreuses marches pour la science dans le monde, des milliers de manifestants se sont rassemblés samedi au coeur de Washington sous la pluie pour défendre la recherche scientifique qu'ils estiment remise en question par l'administration de Donald Trump.
Plusieurs dizaines de scientifiques dont Nancy Roman, responsable des programmes d'astronomie de la Nasa, ainsi que des groupes musicaux, se sont succédé pendant plus de cinq heures sur une tribune dressée sur l'esplanade du National Mall face à la Maison Blanche.
Une marche a ensuite commencé vers le Capitole, siège du Congrès, la plupart des manifestants brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre autres: "La Science pas l'idéologie" ou "les faits scientifiques ça compte".
Ce défilé conclura cette manifestation festive qui coïncide avec la Journée mondiale de la Terre.
D'autres rassemblements se déroulaient dans plusieurs autres villes américaines dont New York et Los Angeles, et plus de 500 marches ont eu lieu à travers le monde, à Londres, Paris, au Ghana ou encore en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Le président Donald Trump a réagi samedi dans un communiqué publié par la Maison Blanche: "Une science rigoureuse est essentielle aux efforts de mon administration pour accomplir le double objectif de la croissance économique et de la protection environnementale (...) en réduisant les fardeaux pesant sur les travailleurs et les firmes américaines", affirme-t-il.
"Mon administration est attachée à l'avancement de la recherche scientifique qui permet une meilleure compréhension de notre environnement et des risques environnementaux", ajoute le communiqué publié quelques minutes après que la limousine présidentielle eut croisé des manifestants à Washington.
"Je suis inquiète de la rhétorique anti-science de cette administration et de leur manque de connaissances scientifiques", a expliqué à l'AFP Kathy Ellwood, la soixantaine, une biochimiste venu participer à la marche."Ils doivent comprendre que les faits scientifiques sont apolitiques et écouter leurs scientifiques", a-t-elle ajouté.
- La science battue en brèche -
..
Peu après son arrivée à la Maison Blanche, M. Trump a signé des décrets pour démanteler les protections environnementales de son prédécesseur démocrate Barack Obama et a nommé à la tête de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) le climato-sceptique Scott Pruitt.
- Canular -
Il avait lui-même dit pendant sa campagne que le changement climatique était "un canular" et promis de retirer les Etats-Unis de l'accord de Paris sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, une décision encore débattue parmi ses conseillers.
Son premier projet de budget propose une baisse de 31% des fonds alloués à l'EPA et des coupes dans l'enveloppe de recherche des Instituts nationaux de la santé.
Les organisateurs de la marche insistent pour dire qu'elle n'est pas motivée politiquement. Mais certains scientifiques craignent qu'elle ne soit contre-productive car perçue chez les conservateurs comme orientée à gauche.
"Une marche ne peut pas communiquer l'importance de la recherche, notamment sur le climat, à nos hommes politiques et aux Américains qui ignorent totalement la science", fait valoir auprès de l'AFP Robert Young, professeur de géologie à la Western Carolina University.
Monde.Climat: samedi 22 avril 2017
recherche menacée aux États-Unis, impact sur le monde entier
Climat: des coupes drastiques dans les budgets de la recherche climatique aux États-Unis affecteraient le travail de chercheurs du monde entier
"Ce n'est pas juste une affaire américaine !", avertissent des scientifiques de tous les continents : des coupes drastiques dans les budgets de la recherche climatique aux États-Unis affecteraient le travail de chercheurs du monde entier.
Nombre d'entre eux devraient rejoindre samedi à Washington mais aussi Paris, Tokyo, Melbourne ou Hyderabad des centaines de "marches citoyennes pour la science", un mouvement lancé aux États-Unis quelques jours après l'investiture du président climato-sceptique Donald Trump.
Bob Ward, du Grantham Research Institute on Climate Change de Londres, fera le voyage dans la capitale fédérale, "en solidarité avec les climatologues américains, assaillis par certains politiciens, lobbies ou médias", et cibles d'une "guerre idéologique".
"Les climatologues rendent un service vital en analysant les risques climatiques pesant sur les individus comme sur les entreprises, aux États-Unis et dans le monde", dit-il.
"Nous avons besoin de la technologie et de l'innovation américaines pour résoudre ce problème", insiste Myles Allen, patron du programme de recherche climatique à l'Université d'Oxford.
Le premier projet de budget de Donald Trump, que le Congrès doit encore approuver, prévoit des restrictions inédites pour l'Agence américaine de protection de l'environnement (-31%) et le département de l'Énergie (-48% pour son secteur recherche-développement).
Deux autres organismes, aussi essentiels pour le climat, sont dans la ligne de mire : la Nasa et le NOAA, l'Agence océanique et atmosphérique. La première pourrait perdre quatre projets d'observation satellitaire.
"Nous sommes très préoccupés par ces coupes, qui affecteraient non seulement la collecte de données sur le climat mais aussi le suivi de la météo et des catastrophes climatiques", explique Shun Chi-ming, directeur de l'Observatoire de Hong Kong.
- Impact désastreux -
Sur ce territoire, il n'y aura pas de marche mais un "déjeuner informel" : "il n'est peut-être pas approprié que nous nous exprimions via une manifestation de rue, mais il faut que la société défende la science," dit M. Shun.
Selon l'ampleur des coupes américaines, "l'impact ira de +problématique+ à +désastreux+," juge le climatologue norvégien Bjørn Samset.
"Nous utilisons les données climatiques américaines tous les jours: les États-Unis, via leurs grandes agences et leur choix de rendre leurs travaux publics, sont devenus pour le monde entier LES fournisseurs de données de qualité et sur le long terme".
La recherche norvégienne, par exemple, est en pointe sur la modélisation et la compréhension des dérèglements climatiques. Mais "pour cela, il faut des observations de long terme, depuis le fond des océans jusqu'au sommet de l'atmosphère. Jamais un pays de la taille de la Norvège ne pourrait le faire seul", note ce directeur de recherche à l'institut Cicero d'Oslo.
Autre exemple, le chercheur Joeri Rogelj, de l'institut de recherche autrichien, IIASA, se préoccupe du devenir d'une mission d'observation des nuages par la Nasa en cas de diminution de crédits. Une telle situation "freinerait l'avancée de nos connaissances", prévient-il.
Usa.Detournage de riviere,scientists document river piracy
Usa.
Scientists prepare to march on Trump
March for Science: Scientists Hit the Streets to Demand ...
Scientists fed up with alternative facts are hitting the streets this weekend. As one marcher says, it's bad when the
From Alaska to Georgia, Why 6 Scientists Will March on ...
T housands of scientists and their supporters are preparing to participate in the March for Science on Saturday, but the run-up to the event hasn’t …
Ahead of national March for Science, scientists reflect on ...
Ahead of national March for Science, scientists reflect on proposed climate cuts. Leslie Weise: Winner of The Colorado Independent’s 2017 …
WORLD-Planet Surviving
Water streaming across Antarctica surprises, worries ...
In a unique study spanning the entire continent, scientists have found that water is gushing across Antarctica — more than they ever realized.
Usa.
Scientists: Proof of climate change exists on Suncoast ...
Scientists: Proof of climate change exists on Suncoast Scientists call it global warning, and the effects can be seen right here on the Suncoast. …
America.
is-no-place-safe-climate-change-denialists-seek-to-sway-science-teachers
Usa.
Is No Place Safe? Climate Change Denialists Seek to Sway ...
A few weeks ago, science teachers across the country began to find strange packets in their school mailboxes, containing a booklet entitled …
Union of Concerned Scientists9 j
ASIA.Tibet sediments reveal climate patterns from millions of...
These extreme weather patterns make this area an ideal location for climate scientists to study the delicate interconnected web of the …
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BFMTV Planète Climat
Le climat change 170 fois plus vite à cause de l'activité humaine
13/02/2017
Deux scientifiques ont mis au point une équation pour évaluer l'influence de l'homme sur le changement climatique. Selon eux, "l'impact humain ressemble davantage à la frappe d'une météorite qu'un changement graduel".
L'homme multiplie par 170 la vitesse du changement climatique. Deux scientifiques ont mis au point une équation afin d'évaluer l'impact de l'activité humaine sur l'environnement.
Appelée "équation anthropocène" - du nom de cette période moderne à partir de laquelle les activités humaines ont commencé à avoir un impact sur l'environnement - cette formule permet ainsi de calculer l'influence de l'homme sur le changement climatique par rapport aux grandes forces naturelles.
Des forces naturelles pendant 4,5 milliards d'années
Selon les deux auteurs de l'étude publiée dans la revue Sage Journals, les forces astronomiques et géophysiques ont dominé et influencé le système terrestre pendant 4,5 milliards d'années. Mais "durant les six dernières décennies, les forces anthropiques ont provoqué des taux exceptionnels de changement du système terrestre", estime Will Steffen, expert en changement climatique et chercheur à l'Université nationale australienne.
"Les activités humaines rivalisent désormais avec ces grandes forces de la nature pour mener le changement du système terrestre", estiment les scientifiques.
Planet.
Study suggests increased atmospheric CO2 created a 30% growth in plant photosynthesis during last two centuries
Anthony Watts / April 5, 2017
From the UNIVERSITY OF CALIFORNIA – MERCED and the “CO2 is plant food, but, it’s still terrible department”
Composite image showing the global distribution of photosynthesis, including both oceanic phytoplankton and terrestrial vegetation. Dark red and blue-green indicate regions of high photosynthetic activity in the ocean and on land, respectively. Image: NASA SEAWIFS
Research shows global photosynthesis on the rise
Plant photosynthesis was stable for hundreds of years before the industrial revolution, but grew rapidly in the 20th century, according to new research published today in Nature.
“Virtually all life on our planet depends on photosynthesis,” said UC Merced Professor Elliott Campbell, who led the research. “Keeping tabs on global plant growth should be a central goal for the human race.”
Photosynthesis is the process through which plants use sunlight to convert carbon dioxide (CO2) into carbohydrates to fuel their growth and other activities.
Yet, researchers lack a clear picture of global trends in photosynthesis over the past few centuries. Some human activities might have stimulated plant growth, while others might have hampered photosynthesis. Conflicting results from different experiments have stoked scientific debate for years.
But maybe not for long. Campbell and an interdisciplinary, international team of scientists discovered a chemical record of global photosynthesis spanning hundreds of years.
“Previous studies covered small physical areas or short periods of time,” Campbell said. “We set out to find a long-term record for the whole planet.”
The researchers estimate that the sum of all plant photosynthesis on Earth grew by 30 percent over the 200-year record they captured.
Studies have already demonstrated unprecedented changes in climate and greenhouse gases during the industrial era,” Campbell said. “Now we have evidence that there is also a fundamental shift in the Earth’s plants.”
The Net Effect
The research did not identify the cause of the increased photosynthesis, but computer models have shown several processes that could, together, create such a large change in global plant growth.
The leading candidates are rising atmospheric CO2 levels, a result of emissions from human activities; longer growing seasons, a result of climate change caused by CO2 emissions; and nitrogen pollution, another result of fossil fuel combustion and agriculture.
The human activities that underlie the growth in photosynthesis have both positive and negative consequences.
“The rising CO2 level stimulates crops yields,” said Campbell, who’s with the School of Engineering and the Sierra Nevada Research Institute. “But it also benefits weeds and invasive species. Most importantly, CO2 emissions cause climate change, which will increase flooding of coastal cities, extreme weather and ocean acidification.”
Another effect of the rise in photosynthesis is that it can cause plants to remove CO2 from the air and store it in ecosystems. Unfortunately, CO2 emissions from fossil fuel burning overwhelm any uptake by plants.
“The increase in photosynthesis has not been large enough to compensate for the burning of fossil fuels,” said paper co-author Joe Berry, from the Carnegie Institution for Science. “Nature’s brakes have already been overwhelmed. So now it’s up to us to figure out how to reduce the CO2 concentration in the atmosphere.”
Chris Field, a climate scientist at Stanford University who was not involved in the study, said the new results “provide another line of evidence confirming the dynamic nature of Earth’s ecosystems and the large magnitude of the changes caused by human actions.”
NATURE.2017
Read the paper at Nature Climate Change.
NASA: Carbon dioxide fertilization greening Earth, study finds
Anthony Watts / April 27, 2016
From NASA/GODDARD SPACE FLIGHT CENTER
From a quarter to half of Earth’s vegetated lands has shown significant greening over the last 35 years largely due to rising levels of atmospheric carbon dioxide, according to a new study published in the journal Nature Climate Change on April 25.
An international team of 32 authors from 24 institutions in eight countries led the effort, which involved using satellite data from NASA’s Moderate Resolution Imaging Spectrometer and the National Oceanic and Atmospheric Administration’s Advanced Very High Resolution Radiometer instruments to help determine the leaf area index, or amount of leaf cover, over the planet’s vegetated regions. The greening represents an increase in leaves on plants and trees equivalent in area to two times the continental United States.
Green leaves use energy from sunlight through photosynthesis to chemically combine carbon dioxide drawn in from the air with water and nutrients tapped from the ground to produce sugars, which are the main source of food, fiber and fuel for life on Earth. Studies have shown that increased concentrations of carbon dioxide increase photosynthesis, spurring plant growth.
However, carbon dioxide fertilization isn’t the only cause of increased plant growth–nitrogen, land cover change and climate change by way of global temperature, precipitation and sunlight changes all contribute to the greening effect. To determine the extent of carbon dioxide’s contribution, researchers ran the data for carbon dioxide and each of the other variables in isolation through several computer models that mimic the plant growth observed in the satellite data.
Results showed that carbon dioxide fertilization explains 70 percent of the greening effect, said co-author Ranga Myneni, a professor in the Department of Earth and Environment at Boston University. “The second most important driver is nitrogen, at 9 percent. So we see what an outsized role CO2 plays in this process.”
About 85 percent of Earth’s ice-free lands is covered by vegetation. The area covered by all the green leaves on Earth is equal to, on average, 32 percent of Earth’s total surface area – oceans, lands and permanent ice sheets combined. The extent of the greening over the past 35 years “has the ability to fundamentally change the cycling of water and carbon in the climate system,” said lead author Zaichun Zhu, a researcher from Peking University, China, who did the first half of this study with Myneni as a visiting scholar at Boston University.
Every year, about half of the 10 billion tons of carbon emitted into the atmosphere from human activities remains temporarily stored, in about equal parts, in the oceans and plants. “While our study did not address the connection between greening and carbon storage in plants, other studies have reported an increasing carbon sink on land since the 1980s, which is entirely consistent with the idea of a greening Earth,” said co-author Shilong Piao of the College of Urban and Environmental Sciences at Peking University.
While rising carbon dioxide concentrations in the air can be beneficial for plants, it is also the chief culprit of climate change. The gas, which traps heat in Earth’s atmosphere, has been increasing since the industrial age due to the burning of oil, gas, coal and wood for energy and is continuing to reach concentrations not seen in at least 500,000 years. The impacts of climate change include global warming, rising sea levels, melting glaciers and sea ice as well as more severe weather events.
Planet.Read this paper at Nature Climate Change.
Usa.River changes course; scientists blame climate change ...
WASHINGTON (AP)—Scientists have witnessed the first modern case of what they call “river piracy” and they blame global warming. Most of the …article
Oman Mountains Could Help Scientists Understand How to ...
Scientists are studying natural carbon sequestration in the mountains of Oman in search of ways that humans can help stem catastrophic climate change.
The Weather Channel
Climate Scientists Spread Panic: ‘Ten Years’ to Save the Earth
In the latest in radical climate doomsaying, a new report warns that fossil fuel consumption will need to be reduced “below a quarter of primary energy supply by ...
freerepublic.com
Global Climate Report 2017- February 2017 ,
Monde.
Rapel,a l'occasion de la marche du22avril2017
2014,Manifestation réussie pour Sciences en marche
SYLVESTRE HUET
La manifestation rassemble plusieurs milliers de personnels de la rechercheLa manifestation parisienne de Sciences en marche a réuni plusieurs milliers de personnes dans une ambiance très combative. Après l’arrivée des cyclistes, en route depuis les laboratoires du CNRS de Gif-sur-Yvette, le cortège s’est ébranlé vers la place Vauban, au centre de Paris, après une prise de parole de Patrick Lemaire pour Sciences en marche.
Les chasubles vertes de SeM étaient nombreuses. Mais on pouvait aussi distinguer les blouses blanches de Cochin, de Curie. Les banderoles de l’Observatoire de Paris Meudon, le groupe des jeunes des sciences de l’Univers, Sauvons l’Université, l’Inra de Versailles, du Muséum national d’histoire naturelle, de la maison des sciences de l’Homme de Nanterre, des collectifs de précaires, des syndicats… côtoyaient des pancartes à slogans.
Margaret Buckingham, médaille d'or du CNRS.Lors du rassemblement final diverses prises de paroles ont eu lieu. Certains montrant le soutien de responsables scientifiques comme celles de Bruno Chaudret, président du Conseil Scientifique du CNRS, ou de Margaret Buckingham, médaille d’or du CNRS en 2012. Le premier a souligné qu’il fallait continuer l’action, la seconde l’importance d’offrir des perspectives d’emplois pour les jeunes scientifiques issus des universités. L’intersyndicale a indiqué qu’elle allait proposer de nouvelles actions dans la perspective de la discussion budgétaire à l’Assemblée nationale. Pascal Maillard, de l’Université de Strasbourg, s’est taillé un beau succès en citant des promesses de François Hollande, alors candidat, en 2012, où il promettait d’améliorer le financement de la recherche et de réformer le Crédit d’impôt recherche, cible de nombreux slogans et pancartes.
Améliorer le projet de budget 2015
La banderole de SeMDeux députées, Marie-Georges Buffet (PCF) et Isabelle Attard (Nouvelle Donne) sont venues apporter leur soutien à cette manifestation et expliquer la bataille d’amendements qu’elles conduisent, pour l’instant sans succès, pour améliorer le projet de budget 2015 pour la recherche (voir la note de ce matin pour les détails). Un message du député PS Christian Paul qui présente un amendement permettant de verser 500 millions d’euros supplémentaires à la recherche a également été lu.
L'Académicien des sciences Jean Rossier manifeste avec Science en marcheParmi les manifestants, j’ai repéré quelques personnalités. Comme l’Académicien Jean Rossier, venu en habit et à vélo, Jean-Louis Fournel, professeur à Paris-8, Patrick Forterre, spécialiste des archébactéries, l’astrophysicien Jean-Pierre Bibring, très préoccupé par les aventures de son robot Philae qui doit se poser sur la comète Churyumov Guerasimenko en novembre, le spécialiste du mamouths à poils laineux Pascal Tassy, le biologiste Alain Trautmann, le leader de Sauvons la Recherche en 2004, la politiste Sophie Duchesne (Comité national de la recherche scientifque), Sophie Pochic, élue cet été au Conseil Scientifique du CNRS, Françis André Wollmann qui vient d’être nommé par la direction du CNRS à ce même Conseil Scientifique…
Le succès de rue et médiatique du mouvement lancé il y a trois mois depuis Montpellier est incontestable. Mais il semble bien, au vu du refus de la majorité des députés socialistes et de la fin de non recevoir de Geneviève Fioraso aux demandes de SeM qu’il faudra d’autres actions pour infléchir la politique gouvernementale.
Article2:
► 660 Directeurs de laboratoires écrivent à François Hollande.
Article3:
► La vidéo qui explique l’origine et les raisons du mouvement Sciences en marche. Et une autre vidéo avec les images des premiers départs et démonstrations à Montpellier.